Gamemaster9 a écrit:
Pas du tout : une prise de conscience serait sciemment sortir du système actuel. Quand je parle de révolution pacifique, je parle quand même de révolution. Pas de stagnation. Je n'ai pas les armes (la capacité) ni la volonté d'en prendre la tête de celle-ci... Et j'ai le courage de le dire. Pas comme tous ceux qui gueulent à tout va "faut tout faire péter", et qui n'en font pas plus que moi.
Tu sembles penser que je défends le "pouvoir en place" ou la "situation actuelle". Il n'en est rien. Mais je ne me sens pas plus lié à un mouvement violent visant à destituer par les armes, et contre la volonté d'une grosse partie de la population, ce pouvoir en place.
Je suis d'accord avec toi quand tu dis que le système actuel empêche une remise en question de la-dite situation. C'est pour ça que je parle également du besoin d'une révolution. De faire bouger les choses. Mais de manière positive et exemplaire de cet idéal que les révolutionnaires en question porteraient en eux. C'est par l'amour qu'on obtient de la sympathie. Par les armes, on n'obtient que de la peur.
Et que ceux qui veulent des armes périssent par elles... Et laissent les autres tranquilles.
Et pour te répondre, Caabon, bien sûr qu'il existe des oppressions plus subtiles que celle des armes et de la terreur. Plus malsaines, aussi. Ce n'est pas ce que je prône ou défends. Je conçois que nous sommes actuellement dans un système oppressant, et réducteur des libertés individuelles. Et je condamne ce régime autant qu'un régime armé de terreur.
C'est là mon utopie : un peuple uni. C'est sans doute impossible... Mais peut-il être au moins majoritaire dans la marche à suivre pour sa propre société ?
Bon, je regrette pas d'avoir abandonné mon pavé confus. Celui-ci est bien mieux.
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Playlist de Mercurio
A propos, j'ai trouvé la morale de la fable que ton grand père racontait,
celle du petit oiseau que la vache avait recouvert de merde pour le tenir au chaud et que le coyote a sorti et croqué...
C'est la morale des temps nouveaux.
Ceux qui te mettent dans la merde, ne le font pas toujours pour ton malheur
et ceux qui t'en sortent ne le font pas toujours pour ton bonheur.
Mais surtout ceci, quand tu es dans la merde, tais-toi !
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Jack Beauregard (Henry Fonda), Mon nom est Personne, écrit par Sergio Leone, Fulvio Morsella et Ernesto Gastaldi