Gamemaster9 a écrit:
Mercurio a écrit:
Gamemaster9 a écrit:
Hawke a écrit:
Mercurio a écrit:
La solution : En avoir rien à foutre. Ça marche bien pour plein de trucs.
C'est une solution. Mais est-ce que cela sert à corriger les mœurs d'une société ?
Bon point souligné là : l'insouciance est juste le signe d'un désintérêt pour soi-même et les autres. C'est à la fois lâche et égoïste.
Sans doute. Mais l'alternative n'est pas meilleure.
Quelle alternative ? Y'en a loin d'en avoir qu'une.

S'épuiser à combattre un monde hyper-complexe avec une histoire qui l'est tout autant, remplis de personnes qui n'ont pas la même vision d'une société meilleure que moi.
Il y a autant de mondes meilleurs que de personnes sur Terre. Mon paradis idéalisé doit être un enfer pour beaucoup d'autre. Je n'ai aucune raison d'imposer mes rêves à une société préexistante qui m'a façonné de toute manière, je ne vaux pas mieux que n'importe qui.
Le problème de la société dans son ensemble est que personne ne souhaite exactement la même chose et bien d'autres facteurs que même les plus grands génies du monde ne pourrait totalement appréhender.
Dans ce bordel, le choix que je trouve le plus responsable, c'est de faire son trou comme on peut, d'être le moins malheureux autant que faire se peut et de nuire le moins possible.
La société est de toute façon en constante évolution, et celle-ci se fera en bien ou en mal (ce qui est aussi TRES relatif) qu'on le veuille ou non.
Alors, je dis ça j'ai l'air de prêcher la passivité mais ce n'est pas totalement le cas non plus. Je me sers simplement de ce que me donne cette société pour pouvoir changer du tangible et pas de l'abstrait. C'est pas pour rien que je fais dans le social et que je participe aux manifs contre la loi El Khomri par exemple.
Mais juste, il faut choisir des batailles précises, aux résultats visibles.
Si je devais me révolter contre TOUS les trucs absurdes de la société, ça me boufferait et au final rien de ce que je ferais ne serait utile.
Ah ben c'est quand même fort différent que "rien'a'fout'".
Et du coup, j'approuve.