Isil An'Naïnelim a écrit:
Tanaëth Ithil a écrit:
Isil An'Naïnelim a écrit:
Tanaëth Ithil a écrit:
Isil An'Naïnelim a écrit:
Tanaëth Ithil a écrit:
Yuélia a écrit:
Tanaëth Ithil a écrit:
Bah, c'est plus ou moins impossible. Il y a des expositions, mais dans ce cas les collectionneurs présentent une microscopique partie bien précise de leur collection. Même les musées ne présentent qu'une infime partie de ce qui existe, c'est un domaine immensément vaste.
Pour te donner une idée il y existe environ 5000 timbres français de base, le double de variétés, et la même chose en timbres de poste aérienne, taxe, service, blocs spéciaux, adhésifs, etc... et cette collection est encore plus ou moins doublée par l'existence de chaque timbre en version non dentelée...total environ 50'000 pièces différentes, et on n'a pas encore abordé le domaine des lettres...
Euh...
Euh...
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Oui, c'est exactement ce que finit tôt ou tard par se dire n'importe quel philatéliste.
Il arrive forcément un moment où le collectionneur se voit contraint de choisir un domaine de collection. ça peut être quelques pays précis, un thème, peu importe, mais il faut faire un choix sous peine de totalement se disperser.
Quel choix as-tu fais ?
France et ses colonies, Suisse, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas.
Après j'ai mes petites marottes, dont les courriers du siège de Paris en 1870, les lettres ayant voyagé par ballons ou dirigeables, et une série suisse particulière dite des "Strubels", émise entre 1854 et 1862.
D'où te vient cet intérêt ? (si cette question ne t'a pas encore été posée).
Pour la philatélie en général ou pour ces domaines en particulier?
Les deux, tant qu'à faire ^^
Le fil conducteur c'est un intérêt pour l'histoire, les sujets des timbres sont directement liés aux événements du pays qui les émet. Pour moi c'est une source de culture et de connaissances immense.
Le siège de Paris m'intéresse particulièrement parce que chaque lettre qui a franchi le blocus des Prussiens relate une histoire personnelle, touchante, dans un contexte très particulier de siège. D'autre part, au niveau de l'histoire purement postale, ce siège a incité certains à envisager des solutions inédites pour faire sortir du courrier de la ville. Il y a eu les fameux ballons montés, premier transport aérien de courrier de l'histoire humaine, les boules de Moulins sur Allier, des sphères de métal contenant une centaine de lettres, pourvues d'ailettes censées flotter entre deux eaux et échapper ainsi au blocus. Elles devaient être récupérées à Moulins sur Allier par un filet tendu en travers de la Seine, mais la glace brisa le filet et les boules se perdirent. On en retrouve encore de temps à autre aujourd'hui lors des dragages.
Les lettres ayant voyagé par ballon ou dirigeable, c'est un peu la même idée. Elles sont le témoin d'une époque, d'un exploit humain, on peut assez souvent suivre leur parcours grâce aux différents cachets apposés dessus, chacune est une pièce unique et il y en a assez peu du fait de la rareté de ce moyen de transport.
Les Strubels c'est un peu différent. Il y a eu plusieurs tirages, certains à Berne, d'autres à Munich. C'est la première véritable série de timbres Suisses, certaines pièces sont très rares et difficiles à trouver, c'est un défi de réunir une collection exhaustive de cette émission. Mais j'arrive au bout!
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