Y'a des territoires français frontaliers qui vivent et pâtissent du travail transfrontalier : qui en vivent grâce à l'économie présentielle ; qui en pâtissent car certaines compétences sont captées par la Suisse, les transfrontaliers font exploser les prix de l'immobilier, certaines industries (notamment sous-traitantes) délocalisent en Suisse pour garantir dans certains domaines les labels de production Suisse.

D'un côté y z'aimeraient bien que ça cesse ; d'un autre côté ils ne veulent surtout pas que ça cesse.

Au niveau national, j'en conviens, la France n'en a rien à ficher de ses rapports économiques transfrontaliers avec les voisins.

Pour la parti en rouge: oui, et cela est évident. Alors sans doute n'était'ce pas là le sens de la reflexion.

C'est plus des impôts qui sont "délocalisés" (entre autre) en suisse. Il y a aussi les "frontaliers" qui gagne des sous (genre beaucoup, sinon c'est pas rentable) en france et déclare vivre en suisse. L'éternel soucis des personnes et entreprises qui gagnent de l'argent dans un pays mais payent (ou plutôt ne paye pas d’ailleurs ) leurs impôts dans un autre pays. Dans ce cadre là, certains pays (dont la suisse) participent à l'appauvrissement d'autres états. Il participent aussi au creusement des disparités.
Ainsi en france, l'essentiel de l’impôt repose sur les plus plus pauvre et les classes moyennes, qui eux doivent payer tout ce qu'ils ont à payer. Les plus grosses fortunes, elles, peuvent se permettre ce genre de montages (qui ont quand même un coup) pour ne payer que très peu d’impôts (en %). On retrouve le même principe sur les entreprises. Les plus petites payent ce qu'elle doivent, les plus grosses peuvent ne pas payer (enfin, presque pas). Voilà pourquoi les grandes fortunes augmentent bien plus vite que l'inflation ou la croissance. (les grandes fortunes française ont grossi de 15 ou 20% l'an dernier).

EN france cela devient même paradoxale: en théorie les grandes fortune devrais être plus taxée qu’ailleurs, mais comme il y a plein de moyen légaux de contourner les impôts, les riches français sont au contraire plutôt moins taxé qu’ailleurs.

voilà, j'ai essayé d’être synthétique et clair, désolé si ce n'est pas réussi.

C'est un peu plus complexe que ça. Ça dépend de la domiciliation et du lieu de l'activité. Après il y a des accords entre nations qui régissent ça. Cependant, à vous lire je me rends compte que je ne suis plus du tout au point sur ce chapitre. Je vais devoir réviser ma fiscalité...

En plus de cela, je sors d'un entretien pour une école. Je l'ai complètement loupé. C'est horrible. J'ai juste envie de m'enterrer vivant.

La complexité juridique et fiscale actuelle s'apparente aux messes en latin au moyen-âge: c'est conçu de manière à ce que le commun des mortels n'y capte rien, de façon à permettre à une "élite" de dominer le reste du monde. Une vie ne suffirait pas pour démêler cet immense foutoir, je crois qu'il n'y a plus personne qui ait une vision d'ensemble claire de cet imbroglio insensé. Exemple: droit du bail pour le propriétaire en Suisse: 1400 pages écrites en tout petits caractères. Même la bible fait figure de brève nouvelle à côté de ça.

"L'impôt sur le revenu concerne les personnes physiques qui ont soit leur domicile fiscal en France, soit, si ce n'est pas le cas, qui disposent de revenus réalisés en France."

À mon avis, la règle est la même en Suisse. Les Français ne volent pas l'argent du contribuable Suisse, seulement votre travail.

Tu peux pas test. Nous, on a le droit du travail français !

Bah, le taux de chômage en Suisse est très bas et, dans l'ensemble, les Suisses sont bien contents de laisser les sales boulots aux étrangers. Y'a pas beaucoup de Suisses qui postulent pour usiner des pièces d'horlogerie à la chaîne avec les mains dans l'huile, pareil pour les maçons, éboueurs, etc...

Tu peux pas test. Nous, on a le droit du travail français !

en fait, ça c'est globalement pas si compliqué, de même que les conventions collectives. A part quelques cas très particulier, on s'y retrouve souvent assez facilement.

C'est un peu pareille en france, sauf que on a plus de chômage

Forcément, en Suisse faut se lever tôt pour toucher le chômage et c'est assez sévèrement contrôlé pour décourager les abus. Du coup les gens sont obligés de bosser pour vivre, l'état ne sponsorise pas longtemps les inactifs. Sans parler des subventions diverses qui sont largement plus réduites en Suisse. Tu veux manger? Tu bosses. Et si y'a pas de boulot pour toi, ben c'est pas de bol et tu peux crever, mais en silence et discrètement parce que la pauvreté en Suisse ça se dissimule, faut préserver les apparences.