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 Sujet du message: Re: Ch4 : Les mines de Khren Dal
MessagePosté: Mer 3 Fév 2010 21:48 
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À peine eut-il le temps de triturer la serrure de l’objet avec doigté, précision et délicatesse que le loquet céda à ses assauts distingués et dévoila le contenu agréable à l’œil de ce mystérieux coffret. Plaisant, certes, mais un peu décevant tout de même, lorsqu’il s’attendait à y trouver les secrets les plus enfouis de cette quête improvisée de la Porte des Songes et de ces satanés rêves pourchasseurs. Il remarqua d’ailleurs que ces mauvais cauchemars semblaient les avoir abandonnés pour le moment. Plus de vision d’horreur, c’était un ravissement. Mais cela signifiait également plus de vision prophétique d’un futur relatif. Sa vision du futur s’était arrêtée à l’orque endormi qu’ensemble ils avaient occis. Rien d’autre n’était indiqué dans sa mémoire concernant ce sombre dédale souterrain. Un bien en moins et une plaie enlevée, donc. À mieux considérer la chose, c’était mieux ainsi. Il n’aurait pas supporté une nouvelle vision d’horreur comme il en avait eu l’occasion à plusieurs reprises depuis le meurtre de son cruel paternel, dont il sentait l’esprit maléfique veiller sur lui à chaque instant.

Mais l’heure n’était pas au ressassement du passé. Il venait d’acquérir une somme rondelette sous forme de yus et de pierres précieuses, véritable petite collection d’un ancien propriétaire pointilleux. Il engouffra la totalité de son butin dans sa bourse de cuir solidement attachée sous un pan de son armure de cuir et la soupesa un instant, satisfait de voir que la bonne fortune revenait à lui, par la volonté de Zewen. Ce qu’il avait perdu à Tulorim de la faute de serviteurs vils et bavards, il le regagnerait petit à petit sur la route que le Dieu du Destin avait tracée pour lui. Ce n’était pas innocent si c’était lui qui avait trouvé le coffret… Cela ne pouvait l’être.

Mais pendant que Kerkan le mage pestait une nouvelle fois, Glaya déclara être contre le pillage qu’avait proféré Lindeniel, préférant remercier Jakadi l’ignoble de ses propres rapines. Pillage… Quelle honte, quel déshonneur de se voir ainsi traité de voleur. Il darda son regard le plus sombre vers la demoiselle de lumière et lui parla d’une voix glacée alors que le gobelin couinait à son gros copain de partir lui aussi dégarnir la cargaison de plaques métalliques environnante.

« Piller ? Je ne fais que récupérer des biens qui ont été abandonnés par leurs précédents propriétaires, en fuite hors de cette grotte. Tout comme vous et chacun des membres de cette maudite compagnie. Quelle différence entre le vol de plaques métalliques et l’emprunt de menues monnaies, si ça n’est la martialité du premier face à la voie diplomatique et pacifiste du second ? Vous servez bien mal les vertus de paix de Gaïa, vous qui prétendez être sous son aile de lumière. Regardez les ombres qui nous entourent, votre déesse vous a abandonnée, là où Zewen m’accompagne et me protège. Cette blessure en est la preuve. Ne prétendez donc pas connaître notre mission. Votre domaine de la connaissance n’est que le passé. Le mien est la prévoyance. Aussi, pendant que nos amis verts ‘pillent’ ce campement avec votre bénédiction, permettez que je vous rappelle l’urgence de cette mission dont vous vous gaussez comme si vous en étiez la clé et la serrure à la fois. Et permettez-moi également de vous rappelez la fourberie du Sekteg. N’est-ce pas lui qui, proposant à Krochar de se revêtir d’une armure, retarde l’avancée vers notre destinée ? »

Il se détourna d’elle avec un air dépréciateur. Elle n’était décidément pas une envoyée de son Dieu fraternel, la chose était certaine. Il dirigea sa voix vers les deux verdâtres créatures et clama sèchement :

« Dépêchez, je n’attendrai pas éternellement avant d’activer la descente une nouvelle fois. »

Et sur ces mots, il se dirigea vers la machine de contrôle de l’ascenseur, prêt à l’activer.

_________________
Lindeniel Il Thirnasael, noble Hinïon dans la tourmente d'une quête onirique.

Tous méprisables...


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 Sujet du message: Re: Ch4 : Les mines de Khren Dal
MessagePosté: Mer 3 Fév 2010 23:13 
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Les paroles de Lindeniel ont pour effet immédiat d'échauffer l'esprit dérangé de Glaya, provoquant une violente colère.

"Misérable, votre langue est plus aiguisée et venimeuse qu'une vipère ! Cet or ne vous sera pas utile face aux créatures qu'on risque de combattre, et vous le savez ! On ne négocie pas avec la Déesse Sombre... Nul pot-de-vin ne sauvra nos vies ou nos rêves. En tout cas, pas avec un paiement aussi matériel que l'or."

Essouflée plus par l'état d'énervement dans lequel elle est plus que la tirade qu'elle vient de lacher, elle continue ses rétorcations, plus virulente que jamais. De mystérieuses raies lumineuses commencent à apparaitre autour d'elle, devenant de plus en plus nombreux.

"Et ne vous avisez plus jamais de proférer de telles accusations sur ma foi et sur mon devoir envers Gaïa ! Elle ne m'a jamais abandonné et je fais de mon mieux avce les dons qu'elle m'a confié ! Vous en êtes tous témoins ! (bizarrement, elle ne semble pas s'addresser juste à vous) Alors taisez-vous donc plutôt que d'amplir nos coeurs de votre haine dédaigneuse !"

Elle est désormais furibonde, entourée d'un halo blanc qu'elle semble avoir invoqué sans s'en rendre compte. Au comble de sa fureur, elle tappe du poing sur la table, mais sa force doit être décuplé car le bois craque et le tout s'écroule sans plus de cérémonie. Cela a pour effet de la faire revenir sur terre et la calmer aussi sec. Gênée, mais toujours en colère, elle préfère se murer dans le silence, toujours aussi éclatante de sa lumière, presque catatonique.

_________________
.
15 000 messages et une pluie de vaches pour torturer les pjs de la quête 15. Combien pour ceux de la quête 18 ?


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 Sujet du message: Re: Ch4 : Les mines de Khren Dal
MessagePosté: Jeu 4 Fév 2010 03:17 
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Se rendant sans rechigner un seul instant à mes instances combinées aux précédents arguments de Glaya, mon gatch bratty me suit sans discuter jusqu’à l’armurerie de fortune qui est décidément en train de devenir mon lieu de prédilection. Sur le chemin, je l’inspecte attentivement du regard, non seulement parce que je me demande quelle influence ce satané esprit peut bien encore exercer sur lui, mais aussi et surtout pour jauger de sa pointure et ainsi savoir de quels genres de plaques je pourrai faire usage pour renforcer convenablement ses défenses. C’est que peut-être que cette saleté de couche ténébreuse le protège pas mal –j’en sais quelque chose !-, mais ça n’empêche que mis à part cette armure surnaturelle, pas mal des parties de son corps sont à découvert, et plus on pourra en recouvrir, mieux ce sera.
Ainsi, alors que Krochar inspecte les protections crâniennes disponibles, je m’assieds en tailleur auprès de toute la collection que j’ai précédemment disposée par terre, l’entreprise de sélection prenant moins de temps que la première fois puisque je peux maintenant faire mon choix parmi le tri plus ou moins significatif et clair que j’ai déjà exécuté. Prenant une pièce ou l’autre, je me tourne successivement vers mon tas d’équipements en devenir et vers mon « client », tâchant de jauger à l’œil de si elle pourra s’adapter à tel ou tel segment de son anatomie.
Au passage, je peux voir avec une satisfaction qui ne va pas sans une certaine appréhension que la carapace obscure est plus accommodante que je ne l’aurais cru, celle-ci se déformant pour se conformer au gabarit de la barbute d’aspect solide bien que légèrement ébréchée que mon ami garzok pose sur son crâne. Il exécute ensuite quelques mouvements de la tête pour s’assurer qu’il a trouvé chaussure à son pied, puis me pose une question à laquelle je m’attendais et à laquelle je réponds avec un sourire assuré tandis que je me dirige vers lui avec un exemplaire de la métallurgie locale entre les mains, une huitaine d’autres attendant l’essayage :

« Question d’improvisation ! Il suffit de dégoter le bon morceau pour le bon endroit, et on peut se retrouver avec une armure très correcte ! »

Et pour preuve, je commence par lui faire bénéficier d’une petite trouvaille qui lui va le mieux du monde comme je m’y étais attendu : à mi-chemin entre une espèce de ceinture et un protège-abdomen, il s’agit d’une épaisse bande de mailles, élément assez exceptionnel au milieu de tous les matériaux de seconde main, et qui colle fameusement bien à la bidoche du guerrier garzok, le bidule se fermant comme toutes les autres protections à l’aide d’une lanière de cuir que je noue dans son dos. Toujours aussi craintif vis-à-vis de l’entité maléfique qui hante l’esprit de mon ami, j’avoue tout de même que je prends garde à disposer ce garde-bedaine en faisant au maximum usage des courroies qui le retiennent de manière à ne pas toucher cette substance noire qui cerne le corps de mon gatch bratty.
D’ailleurs, quand on y pense, c’est vrai que les sektegs sont bien souvent reconnus pour un art certain de l’adaptation, du bricolage et du bidouillage ! Enfin… « reconnus »… je crois qu’on pourrait en fait carrément dire « raillés », car cette méthode est bien souvent et à tord méprisée, considérée comme l’apanage d’un peuple qui n’est pas capable de fonder son propre artisanat. Et bien moi, je dis que plutôt qu’un signe de crétinerie, d’incompétence ou de paresse, c’est la preuve d’une capacité de survie qui a d’ailleurs bien fait ses preuves puisque n’importe qui peut dire ce qu’il veut ; il reste indéniable que les petites peaux vertes sont toujours de ce monde, et pas en faible nombre ! En vérité, je crois que n’importe qui peut tirer une estimable leçon d’une telle mentalité : quelle que soit la situation dans laquelle on se trouve, il est toujours possible d’en retirer quelque chose de bon, de positif, de productif pourvu que l’on soit suffisamment dégourdi et ouvert d’esprit pour tirer parti des éléments que l’on a à disposition.

(« Si la vie te donne des citrons, fais de la citronnade », quoi ?
- Ouais, c’est bien résumé ça !)

Mais revenons-en à mon activité d’armurier d’occasion, votre serviteur s’affairant à ceindre les bras de son patient avec minutie, lui faisant au préalable signe de se baisser de manière à ce qu’il puisse officier plus commodément sur les épais appendices brachiaux, signe auquel le bon guerrier obéit sans broncher puisqu’il s’agit là de son propre bien. Dans un premier temps, il me suffit de mettre l’une ou l’autre pièce à quelques centimètres de l’endroit où je compte les poser de manière à déterminer si elles s’adapteront bien à la costaude corpulence de gatch bratty ; examen qui prend moins longtemps qu’avec moi puisque ces équipements ont été créés pour des garzoks, faisant par conséquent pratiquement office de sur-mesure pour Krochar.
Cependant, dans un second temps, il me faut poser la main à même la chair parasitée de mon compagnon, et donc entrer en contact avec cette suspecte substance squameuse d’obsidienne obscure (très jolie allitération), ce que je fais après une bonne inspiration et en serrant les dents, m’attendant à avoir l’impression de plonger ma main dans un bain d’acide. Mais, contrairement à ce que mes craintes me dictaient, absolument rien de particulièrement déplaisant ou douloureux ne se passe, la chape de brume ténébreuse faisant simplement place à mes doigts avec une obligeance cauteleuse de nid de serpents, me laissant docilement harnacher sa victime et protégé à la fois.
A ce propos, je procède sur lui de la même manière que je l’ai fait en ce qui me concerne puisque ma méthode a prouvé son efficacité, liant une plaque le long de l’avant-bras et une autre allant de l’épaule jusqu’au coude, cette disposition permettant une bonne défense tout en ne gênant les gestes que de manière très minime.

Et bien voilà qui se passe le plus tranquillement du monde, et c’est une chose bien agréable que de pouvoir s'aider les uns des autres tout en s’accordant un moment de répit plutôt que d’être sans cesse sur la brèche à devoir rester aux aguets sous peine de risquer de s’en prendre une mauvaise ! Maintenant que la partie supérieure du corps de notre bon chevalier aux haches est convenablement renforcée, reste à passer aux jambes, et cela, je le fais sans même me soucier du long étalage de récriminations fallacieuses de Lindeniel, laissant ce cancrelat s’époumoner en ne lui prêtant pas plus d’attention qu’au bourdonnement d’une mouche.
Toutefois, alors que je m’apprête à lui recouvrir les cuisses, voilà que Krochar s’oppose à un tel mode d’équipement, arguant vouloir conserver sa liberté de mouvements si impérativement qu’il ne saurait souffrir la moindre restriction. Voilà un argument fort sensé, car j’avoue moi-même que mes jambières de fortunes me sont un chouïa pesantes, mais tout de même, il ne faut pas pousser le bouchon trop loin, aussi insiste-je auprès de mon gatch bratty :

« Il faudrait quand même de quoi protéger tes jambes… » Quelques petites secondes, je réfléchis à un compromis, puis je propose, coupant la poire en deux. « Seulement les cuisses, ça te va ? »

Accordé par l’intéressé, aussi, mettant définitivement les pièces restantes de côté, je me sers de deux plaques parmi les moins encombrantes pour armurer les guibolles de mon frère de peau, les plaçant (les plaques, pas les guibolles) suffisamment au-dessus des genoux pour ne pas qu’elles se mettent en travers de sa mobilité conformément à ses desideratas. Voilà qui est fini, bien fini, et pas peu fier de mon travail, je me redresse avec une mimique de grande satisfaction sur le visage pour admirer le résultat de mes bonnes œuvres, ouvrant la bouche pour m’enquérir de la satisfaction de mon client.

Mais toutàcoupsoudain, avant même que j’aie pu dire quoi que ce soit, voilà que l’attention de tous est attirée par un violent éclat de la part de la paladine qui n’a très manifestement pas pu avaler les paroles empreintes de fiel de l’haïssable Lindeniel auquel elle dit ses quatre vérités. Je l’avoue, tout d’abord, je jouis pleinement de ce qui est pour moi un spectacle délectable, devant me faire violence pour ne pas laisser paraître sur mes traits un vilain sourire sadique à l’idée que Glaya pourrait se laisser emporter par son énervement jusqu’à transformer l’hiniön en brochette de la même manière qu’elle l’a fait avec le diseur d’énigmes.
En revanche, lorsque je me rends compte que la rousse est une fois de plus définitivement en train de perdre les pédales, je ne jubile plus du tout, me mettant à craindre le pire de la part de cette humaine aux si grands pouvoirs, partagé entre l’effroi et l’admiration devant les filaments dorés qui s’échappent de son corps au même rythme que les invectives qu’elle envoie à la face de son détracteur. C’est sûr et certain, à ce stade, même quelqu’un d’aussi prétentieux et fat que l’elfe blanc n’oserait pas se rebiffer contre cette foudre de guerre en plein emportement, et je me mets à craindre fortement, autant pour la demoiselle de lumière que pour nous tous, car à propos de Gaïa, la déesse de la connaissance sait ce qui pourrait bien résulter de la colère de sa si fougueuse disciple !

Ne sachant que faire, et n’étant même pas sûr de comprendre ce qu’elle est en train de vociférer, je ne peux que rester dans mon coin en compagnie de Krochar au sein de cette scène fantastique, la caverne entière se retrouvant nimbée de lumière tandis que la déséquilibrée semble en arriver au paroxysme de sa fureur, me laissant à retenir mon souffle et à serrer les fesses dans la moindre idée de comment réagir. Tremblant et transpirant, les yeux plissés sous le vif éclairage ambiant, je trépigne sur place alors que des scénarios tous plus catastrophiques les uns que les autres défilent dans ma tête quant à ce qui pourrait advenir avec autant de puissance dans l’air.
La conclusion survient alors subitement d’une façon qui me sidère et me soulage à la fois, la sainte guerrière laissant s’abattre son poing sur la table en signe de profonde consternation rageuse. Et alors, Thimoros me damne, moi qui croyais ne plus pouvoir être surpris après tout ce que j’ai vu, voilà que d’un coup ; d’un coup d’un seul, la bougresse fracasse tout bonnement une table pourtant assez large et assez solide pour soutenir toute une troupe de garzoks ! Gamelles, gobelets et autres ustensiles divers s’écoulent de pair, rajoutant au spectaculaire de la démonstration de force, et à voir cela, je ne peux que songer à nouveau en frémissant à la force ahurissante du démon ténébreux auquel j’ai eu à faire, laissant échapper un hoquet de panique qui envoie mon cœur battre la chamade avant qu’il ne se mette à se calmer sous le coup d’un soupir éprouvé mais soulagé.

La soudaineté avec laquelle la tension qui s’est accumulée s’est relâchée a laissé tout le monde pantois, et ainsi, pendant un moment, un silence éberlué se fait, chacun reprenant ses esprits alors que Glaya, toujours transformée en espèce de soleil miniature, se retranche dans un silence à la fois confus et vindicatif. Comme durant les autres occasions où nous avons pu la voir se défouler, elle devient complètement amorphe après s’être déchargée de sa hargne, appuyée sur son bâton avec l’expression de quelqu’un qui viendrait d’un autre monde, aussi raide qu’une statue.
De mon côté, comme tout bon sekteg, je ne reste pas bien longtemps sous le choc, mes méninges se remettant sans tarder en branle pour songer à ce que nous allons faire maintenant, réfléchissant à toute vitesse aux éléments que nous avons sous la main. C’est ainsi qu’alors que je me dis que nous avons assez tardé et qu’il va falloir nous remettre en route, il me revient en tête que nous n’avons pas fini notre visite de ce niveau-ci des mines puisqu’il reste un tunnel plus profond que les autres muni d’un escalier qui ne demande qu’à être exploré par nous ; ce serait dommage de partir bille en tête et de le laisser de côté, sans compter que j’ai de très bonnes raisons de vouloir l’emprunter.
Oui, plus j’y réfléchis, et plus je parviens à me déterminer pour un parti que je m’empresse de mettre à exécution, commençant par m’adresser en privé à mon gatch bratty en lui murmurant à l’oreille avec un air de profonde connivence :

« Viens avec moi. »

Et sur ce, sans autre forme de procès, je me dirige non pas vers la plate-forme qui nous emmènera directement jusqu’au dernier niveau encore inexploré, mais vers Glaya qui n’a toujours pas bougé d’un pouce, me tournant en chemin vers Lindeniel qui mérite bien de se faire encore plus rabrouer pour la perfidie dont il a fait montre, que ce soit jusqu’à maintenant ou il y a quelques secondes. Ripostant à son interminable verbiage mou et bourbeux par des traits courts mais acérés, je lui décoche sans haine particulière mais avoir la froideur résolue de celui dont l’inimitié n’est pas un secret :

« Tu parles beaucoup, mais tu signifies peu. » Puis, faisant référence à l’avertissement de général fantoche qu’il avait lancé alors qu’il s’apprêtait à mettre le cristal dans l’orifice adéquat pour continuer la progression vers le bas, je poursuis et conclus, provocateur. « N’attendez donc pas, Messire Lindefiel, et descendez répandre votre poison ailleurs. »

Enfin, tâchant de garder la tête haute, ce qui n’est pas évident pour moi qui n’ai tout de même pas grand-chose d’un orateur confirmé, je parviens jusqu’au niveau de la rousse dont je prends délicatement la main libre dans la mienne afin de la guider vers destination que j’ai en tête ; ce tunnel d’allure si mystérieuse. Approchant la dame encore sous le choc, je fais de mon mieux pour avoir l’air à la fois assuré, bienveillant et naturel, même devant une personne qui diffuse une lumière telle que je suis obligé de garder les paupières mi-closes pour ne pas me brûler les yeux, espérant au passage qu’elle ne va pas se remettre à paniquer en me sentant la toucher.

« Venez Glaya. » Dis-je à haute et intelligible voix, puis, faisant appel aux capacités de modifications vocales de Minil’, j’enchaîne subrepticement de façon à ce que mes mots ne soient entendus que par elle seule… et par Krochar éventuellement,. « Suivez-moi. Faites moi confiance. Vous comprendrez. »

_________________
J'ai décidé d'être heureux, parce que c'est bon pour la santé!
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Jakadi, voleur gobelin niveau 4 so unique en son genre vous salue bien.
Bilan de la quête 18 : Buffet maritime gratuit [:out:], une tenue très tendance (merci beaucoup GM17 [:angry:]), 1er contact avec les indigènes, découverte des spécialités culinaires locales [:dingue:], rééquilibrage de la balance des possessions Shaakts/Sektegs, tatanage de torkin (c'est une CC messieurs-dames!), un ventousage d'urgence [:kiss:], une obtention de balalaïka [:music:], une razzia sur des restes de bataille, du matraquage d'araignées géantes :grr:, la perte d'une bonne partie du groupe :(, un affrontement avec un esprit des ténèbres [:angryfire:], un fort agaçant diseur d'énigmes [:confu2:], un combat contre une troupe entière de garzoks, de l'apprentissage de CCs par zigouillage d'araignée [:ninja:].


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 Sujet du message: Re: Ch4 : Les mines de Khren Dal
MessagePosté: Dim 7 Fév 2010 10:36 
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Ce piètre repas n'était pas ce que l'on pouvait appeler de gastronomique, mais il avait au moins l'effet de remplir mon estomac ce qui n'était bien entendu pas négligeable. Par contre, cette chair ne possédait aucune aptitude pour évacuer la fatigue, c'était dommage, cela m'aurait permis de refaire un peu le plein d'énergie. En revanche d'autres moins enclin à se sustenter faisait des pieds et des mains pour tenter de blanchir leurs actes passés. Mes yeux se portèrent sur le petit homme vert, toujours à la recherche d'objets à dérober. Oh qu'il avait dû être jaloux lorsque Lindeniel avait trouvé son coffre contenant des pièces d'or ! Cela me faisait bien entendu jubiler intérieurement, même si un sourire en coin s'était certainement dessiné sur mes lèvres. Enfin, leurs histoires de voleur me passaient au-dessus de la tête, à des années lumières, je n'avais cure de leur vandalisme et de leur cleptomanie aigus, j'avais plutôt en tête la dame des rêves qui était en train de succomber dans un autre monde.

(Pourvu qu'il ne soit pas trop tard, sinon, le gremlin y passe !)

Pourtant, croyant être arrivé au bout de mes peines, une nouvelle dispute éclata, un véritable coup de hache s'abattit sur le corps de Glaya handicapé par une guibole mollassonne. Lindeniel outragea la copine des âmes en peine qui explosa de rage dans sa propre magie de Gaïa, éclairant les parages de sa lumière ensorcelée qui n'avait rien de réel. Comment faisait-elle pour s'illuminer de la sorte dès qu'elle commençait à être sous l'emprise d'une quelconque émotion ? Je trouvais complètement farfelu et inutile... Si elle croyait nous impressionner, hé bien, elle se trompait du tout au tout car face à moi ses pouvoirs ne feraient pas long feu, surtout dans l'état dans lequel elle se trouvait. Mais pour nous montrer qu'elle était en train d'atteindre le paroxysme de sa fureur, elle frappa la table qui s'écroula en un instant...
«Encore un sortilège gâché pour rien... Ça commence à devenir lassant...»

Mais, sans plus attendre, le chevalier débarqua sur sa noble monture blanche, immaculée de tout péché pour venir sauver la demoiselle en détresse. Hé oui ! Le gobelin charma l'imbécile pour l'attirer dans les griffes de l'ignominie afin de la faire sombrer dans la pire déchéance. Mais, je n'étais pas dupe, jamais je ne suivrais cette bande d'incapables, de guerriers écervelés, de ces combattants d'une fausse liberté ! Je préférais encore mourir dans les pires souffrances qu'il soit, plutôt que de participer au sauvetage de notre interlocutrice des songes en leur compagnie. Je me dirigeai donc, vers Lindeniel qui était déjà prêt à descendre vers un autre étage. On pouvait à présent distinguer nettement deux camps, deux groupes : celui des pestiférés et ceux des abrutis au regard hagard et venimeux.

(Avec un peu de chance, il se feront dévorer par une liche...)

Je montai une nouvelle fois sur la plate-forme, espérant changer d'étage au plus vite dans le but de délaisser ces crétins seuls dans leur bourbier.
«Allons-y, nous avons que trop attendu.» dis-je tout simplement, sans une once de colère.

_________________

Quête 18 : Un monde de rêve au pays des cauchemars

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 Sujet du message: Re: Ch4 : Les mines de Khren Dal
MessagePosté: Dim 7 Fév 2010 11:25 
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Lindeniel s’attendait à tout, sauf à une telle explosion de rage de celle qui se disait protéger la paix. Apparemment, il avait frôlé une corde sensible de la paladine, et ses piques avaient fait mouche. Ainsi se montrait-elle plus puérile et faible qu’il ne l’avait cru d’elle. La main de l’elfe avait caressé le manche incrusté de pierres précieuses de sa hache lorsqu’elle s’était soudainement mise à briller de magie blanche, mais s’était détendu lorsqu’elle avait brisé la table d’un simple coup de poing. Elle était incapable de lui faire du mal, à lui, Lindeniel. Il était protégé par son divin frangin, et ce même de la catin de Gaïa et de sa lumière belliqueuse. Son regard noir ne la quitta pas un instant alors qu’elle se répandait en vaines paroles accusatrices. Une vipère ? Certes cet animal pouvait lui convenir dans une comparaison lointaine : lui savait garder son sang froid dans une telle situation. Il était dangereux, rapide, empoisonné et persiffleur. Sa langue, si elle ne fourchait jamais, visait juste et bien. L’or est utile en tout, tout autant qu’une arme dans certaines occasions. Lindeniel était désormais assez puissant pour faire cavalier seul dans ces mines désaffectées. Il avait des informations, et tout désormais demandait discrétion et doigté, deux choses que cette équipée ne possédait pas : gobelin maladroit, orque bourrin ou paladine impulsive et farouche, complètement folle.

Aussi, lorsqu’elle se mura dans le silence, Lindeniel fit de même, se contentant d’orner son visage d’esthète d’un sourire pédant, suffisant et satisfait. Et le prévisible se produit, confirmant toutes les pensées de l’elfe blanc : Le sekteg vint s’interposer, jouant les héros réconciliateurs, au milieu de la rixe entre l’humaine et l’hinion. Le choix de son parti était évident : celui de celle qui paraissait la plus dangereuse actuellement. Ce faiblard aimait à s’entourer des plus puissants, pour ensuite s’amuser à les affaiblir et les descendre sans remords ni regrets. Ainsi donc était-ce ce qui se passerait bientôt avec Glaya, qui malgré les avertissements de l’elfe, était tombée dans le piège tendu par Jakadi. Il ne répondit rien à cette raclure de crotte de nez, même si l’envie de lui planter une lame entre les deux omoplates était plus que forte. Il le laissa effectuer son manège pendant que Kerkan maudissait la stupidité de Glaya. Oh oui, c’était un râleur, mais un râleur doté de plus de jugeote que le reste du groupe. Aussi, Lindeniel fut presque surpris de trouver chez lui la trace d’un allié potentiel. Il avait compris le petit jeu de dupes du gobelin, et ne se laisserait pas piéger. Il continuerait de servir les intérêts de Lindeniel un temps… L’elfe hocha la tête pour répondre silencieusement à la question de l’humain aux cheveux bleus, puis se tourna une dernière fois vers Krochar.

« Notre contrat tient toujours, orque. Tes aïeux ne voudraient certainement pas être déshonorés par tes agissements. Cependant, je ne te demande pas de me suivre. Ne me barre juste jamais la route, ne te mets jamais en travers de mon chemin, ne te retourne jamais contre moi… Tu l’as promis, tout comme moi. Suis donc le gobelin et l’hystérique… Ou moi, si tu me crois plus sensé. »

Il ne comptait pas vraiment sur cette dernière option, mais il se devait d’essayer. Il se tourna vers Kerkan l’enchanteur et lui fit signe de garder le silence pour le moment. Il s’approcha de lui – mais pas trop près, ça restait un fielleux humain – et lui murmura afin que lui seul n’entende :

« La discrétion sera de mise, désormais. Nous lancerons la machine vers les profondeurs, mais nous prendrons les escaliers… Mieux vaut ne pas se trouver là où l’ennemi nous attend, pour mieux le prendre par surprise, de revers… »

Puis, indiquant le trio un peu plus loin :

« Ils vont tenter d’emprunter la rivière souterraine dont parlait l’orque. Ils n’y réchapperont pas. Nous serons enfin débarrassés de leur incompétence… »

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Lindeniel Il Thirnasael, noble Hinïon dans la tourmente d'une quête onirique.

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 Sujet du message: Re: Ch4 : Les mines de Khren Dal
MessagePosté: Lun 8 Fév 2010 21:55 
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Jakadi répondit avec plein d'entrain :

« Question d’improvisation ! Il suffit de dégoter le bon morceau pour le bon endroit, et on peut se retrouver avec une armure très correcte ! »

Et il s'afféra alors à me barder de métal sur le ventre et sur les bras. Je devais reconnaître que c'était un choix judicieux, le ventre étant une partie vitale facilement atteignable et les bras étant mes membres les plus exposés pendant les combats.

(Il sait s'y faire on dirait.)

Et il savait s'y faire plus que je ne m'y attendais, fixant habilement les plaques avec des lanières de cuirs dont je n'eus pas le besoin de demander d'où elles provenaient. Après avoir solidement attaché les plaques sur mes bras il voulus en mettre d'autres sur mes jambes. J'eu le réflexe de retirer mes jambes en le prévenant :

"Non ! Désolé Jakadi mais je préfère avoir le moins de poids possible sur mes jambes, ça me permet d'avoir une bonne rapidité d'action."

En réalité c'était surtout parce que je ne voulais pas me trouver dans une situation ou une armure excessive m'empêche d'aller secourir quelqu'un à temps. Voir quelqu'un mourir, ou même être blessé, avec le sentiment qu'on aurait pu faire quelque chose… Je ne voulais pas le ressentir de nouveau.

« Il faudrait quand même de quoi protéger tes jambes… Seulement les cuisses, ça te va ? »

(Hmm… Aller, si ça se trouve ça ne me gêneras pas trop. Et au pire si c'est sur les cuisses je pourrais les enlever assez rapidement en cas de besoin.)

J'acquiesçais donc d'un mouvement de tête et Jakadi s'empressa de finir son travail. Cela fait, il recula de quelque pas pour admirer le travail et faillis dire quelque chose avant que Lindeniel ne l'interrompis. En effet ce dernier avait décidé de répondre à la provocation de Glaya. Il parlait de religion envers leur Dieu respectif et à l'entendre il semblerait que Jakadi et moi faisions exprès de ralentir le groupe comme les bons traîtres que nous sommes. Une provocation de plus venant de lui ne m'affectait pas vraiment, je l'ai déjà frappé sur le bateau-oiseau et ça ne l'avait pas arrangé, recommencer ne serait pas plus fructueux et rétorquer non plus.

Glaya par contre n'était pas de cet avis :

"Misérable, votre langue est plus aiguisée et venimeuse qu'une vipère ! Cet or ne vous sera pas utile face aux créatures qu'on risque de combattre, et vous le savez ! On ne négocie pas avec la Déesse Sombre... Nul pot-de-vin ne sauvera nos vies ou nos rêves. En tout cas, pas avec un paiement aussi matériel que l'or."

Au fur et à mesure qu'elle parlait sa colère se fit plus forte et, presque simultanément, des rayons de lumières sortaient de son corps et fusaient dans la salle. A ce moment-là je sentis l'Esprit de la Dague faiblir légèrement, relaxant son emprise sur mon cerveau qu'il travaillait depuis un moment.

"Et ne vous avisez plus jamais de proférer de telles accusations sur ma foi et sur mon devoir envers Gaïa ! Elle ne m'a jamais abandonné et je fais de mon mieux avec les dons qu'elle m'a confié ! Vous en êtes tous témoins ! Alors taisez-vous donc plutôt que d'emplir nos cœurs de votre haine dédaigneuse !"

Alors que les rayons de lumières fusionnèrent autour de l'humaine folle de rage, le démon qui m'habitait du arrêter ce qu'il faisait et je pris conscience alors de son travail : depuis que nous étions montés sur la plate-forme après le combat, le monstre s'était attaqué à mes souvenirs, rampant lentement vers les plus lointains et les plus vulnérables. Cette action était de loin la plus vile qu'il avait entrepris jusqu'à présent. J'aurais très certainement essayé de l'attaquer psychiquement si je ne m'étais pas attardé d'abord à repérer s'il avait déjà touché à des souvenirs importants.

Ce travaille mental me rendit un peu mou dans le monde physique. Du bois fus brisé au moment ou je me remémorais mon enfance. J'ai entendu Jakadi dire quelque chose et je l'ai suivi alors que je me souvenais de mon père. Il a parlé à Lindeniel alors que je me souvenais de ma mère. Il est ensuite aller parler à Glaya pendant que je me souvenais de ma femelle.
Mais il avait touché à ces souvenirs-là, à ces souvenirs d'elle. Je me suis souvenu de son nom à grande peine et son visage encore plus difficilement. J'avais peu de temps car la lumière de Glaya était partie et le démon commençais à regagner des forces.

J'eu juste le temps de me souvenir de notre premier baiser.

Puis l'Esprit de la Dague repris le dessus, son moment de faiblesse passé. Il disparut soudainement dans les tréfonds de mes pensées, entraînant avec lui le peu de souvenirs qu'il me restait d'elle. Il les dévorait, je pouvais le ressentir. Son silence fut plus désespérant que n'importe quel rire satanique.

(Non ! Reviens !)

Je repris conscience du monde physique. Etrangement, bien que je n'en avais pas conscience lors de mon tri mental, je savais ce qui venait de se passer : le groupe se divisait, Glaya et Jakadi partait de leur coté tandis que Kerkan et Lindeniel allait utiliser la plate-forme. Tout cela n'avait aucune importance pour moi, j'essayais désespérément de récupérer mes précieux souvenirs, en vain. Lindeniel s'adressa alors à moi.

« Notre contrat tient toujours, orque. Tes aïeux ne voudraient certainement pas être déshonorés par tes agissements. Cependant, je ne te demande pas de me suivre. Ne me barre juste jamais la route, ne te mets jamais en travers de mon chemin, ne te retourne jamais contre moi… Tu l’as promis, tout comme moi. Suis donc le gobelin et l’hystérique… Ou moi, si tu me crois plus sensé. »

(Plus sensé ? Je n'ais pas besoin de quelqu'un de sensé.)

Non à ce moment-là je n'avais besoin que d'une chose : me libérer du démon. Et pour cette tâche j'avais besoin de Glaya. Si je fis signe à Lindeniel de partir, espérant qu'il comprendrait que je restais avec mon chatchy bratty et la rousse, c'était uniquement parce que je lui étais reconnaissant de ne pas avoir utiliser ma promesse pour m'obliger de le suivre. Autrement je l'aurais complètement ignoré, tout comme j'ignorais Jakadi lorsque je demanda à Glaya :

"Je vous en pris, j'ai besoin de vous. J'ai besoin que vous me débarrassiez du Démon qui m'habite. Utiliser votre magie blanche je vous en conjure. Je me fiche de la douleur qu'elle pourrait m'infliger, molester mon corps s'il le faut, brûler-le même, mais s'il vous plait… s'il vous plait…"

Je ne sais pas si l'aura d'ombre fut suffisante pour cacher les larmes qui coulaient sur mon visage à ce moment-là. Je n'avais plus aucun souvenir d'elle, je savais que j'avais eu une femelle, mais c'était une certitude aussi futile que si quelqu'un me l'avait dit après des jours d'amnésie. Plus de souvenirs, plus de visage. Si seulement le sentiment d'amour était parti lui aussi. Mais j'aimais toujours, j'aimais ce vide qui ne me donnait même pas un sentiment de bonheur ou de tristesse. J'aimais quelqu'un, mais je ne me souvenais plus qui.

"… Guérissez-moi."

J'étais à genoux, les mains par terre, fixant les griffes que dessinait la fumée noire sur mes doigts. Je n'ai jamais haïs un être aussi fort qu'en cet instant précis.

_________________
Barelfe vous frappe
Krochar Brrati, Garzok Barbare niveau 12 issu de guerrier, dans la ville d'Oranan

New Krochar rasé de près :
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Orque barbare un jour, orque barbare toujours :grr:

Quête 18 terminé ! 5 ans de quêtes mais ça en valait tellement la peine.


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