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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : La chasse au clair de lune
MessagePosté: Jeu 5 Aoû 2010 00:02 
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Le genou de l'assassin frappa violemment le crane du diablotin, avant que celui-ci ne lâche sous le poids du jeune homme. Le diablotin décéda sur le coup, la boite crânienne complètement enfoncée, tachant l'herbe aux alentours d'un sang foncé et visqueux...

Rasliak se releva, la tête vide de toute pensée, et s'autorisa un instant pour respirer une grande bouffée d'air, malgré la violence qui l'entourait encore... Ses mains, habituellement secouées par de vifs tremblements après chacun de ses meurtres, étaient totalement stables... Il s'interrogea sur les raisons de ce changement, sans pour autant parvenir à trouver une réponse...

(Parce que j'me battais pour sauver ma peau? Parce qu'il ne s'agissait pas d'un humain? Non... Pourquoi est-ce que je tremble d'habitude, c'est sans doute là que se trouve la réponse.. La peur? Le remord? L'excitation? Va savoir... Et là, pourquoi ce vide? Comme si c'était devenu naturel de tuer... Mais encore une fois, peut-être parce qu'il ne s'agit pas d'un humain? Ou alors... Je deviens insensible? Mais si c'était le cas, je me poserais pas autant de question, et j'en ferais pas un cas de conscience...)

Il regarda rapidement autour de lui, mais ses compagnons semblaient encore aux prises avec leurs adversaires respectifs... Il hésitait entre lequel aider, les pieds baignant toujours dans le sang du diablotin mort - il lui faudrait essuyer ses semelles, il ne tenait pas à laisser une trainée sanglante derrière lui- lorsqu'il sentit une vive chaleur lui lécher les bottes.

Il regarda le sol, ahuri: le cadavre du diablotin était couvert de flamme, le rongeant avec l'ardeur d'une nuée de rats affamés... Bientôt toute trace de la créature avait disparu, mis à part son curieux bonnet rouge, mystérieusement intact au milieu des cendres... Rasliak ne pouvait détacher ses yeux de ce spectacle inhabituel mais les flammes, qui pour leur part semblaient chercher une nouvelle victime à consumer, le rappelèrent à l'ordre.

N'ayant nullement l'envie de finir bruler sur le bucher de la compréhension de cet étrange phénomène, il bondit en arrière... Mais pas avant d'avoir ramassé, mû par un réflexe inexplicable, le bonnet trônant au milieu des langues de feu qui lui léchaient déjà les jambes. Il s'en aida d'ailleurs pour éteindre les quelques flammes qui naissaient déjà sur son pantalon et ses manches... Si le bonnet avait résisté au feu, il pourrait certainement éteindre ces étranges flammes voraces. Il s'y attela donc, tout en regardant autour de lui pour déterminer quel était le diablotin le plus proche pour aider ses compagnons... Enfin, aider ses compagnons n'était pas sa motivation première. Mais quelque chose en lui lui soufflait qu'il serait plus en sécurité si ces diablotins ne voyaient pas la nuit se coucher une nouvelle fois.

Il avait fait son choix... S'il en avait la force, aucun de ses ennemis ne survivraient... Bien sûr, il n'avait pas non plus l'intention de sacrifier sa vie pour ce but. Sa survie avant tout, comme cela avait toujours été le cas jusqu'ici... et comme cela le resterait sans doute.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : La chasse au clair de lune
MessagePosté: Jeu 5 Aoû 2010 13:23 
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La lame de mon sabre elfique argenté fila droit vers la caboche déformée de cette petite créature enragée. Et le choc lui fut rude, puisqu’il chut sur le sol, à genoux à mes pieds, victime inconsciente du premier coup donné. Dans le même mouvement, ce pauvre torturé, dans un réflexe vain, tenta de m’écraser. Mais dans sa chute il ne fut guère précis, et s’il tomba, mes orteils restèrent intacts dans mes bottes sombres. Cet être me faisait pitié, famélique et teigneux, rageur et faible.

Mon coup avait fendu son bonnet ridicule, qui s’en était allé rouler sur le sol, dévoilant le crâne rabougri à la peau tannée de ce diablotin mal embouché. Mais malgré tout, ce petit être malin volait le récupérer, comme si sans lui il n’était rien, comme si sans lui il n’avait pas de pouvoir. Il baissa donc sa garde misérable, abandonnant son bouclier pour ramasser son vulgaire bonnet. Le ridicule de la situation me fit lever un instant les yeux au ciel artificiel de cette caverne fabriquée de toute pièce. Je n’avais pas à avoir pitié de l’être qui m’attaquait, et qui désabusé, se perdait en futilités.

Veillant à ne pas moi-même baisser ma garde, je donnai un nouveau coup de côté sur ce corps minable qui rampait à mes pieds. La mort était au bout de ma main, et j’allais la dispenser avec neutralité. Espérant que ce teigneux rougeaud ne préparait pas un mauvais tour secret…

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- Selen Adhenor -


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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : La chasse au clair de lune
MessagePosté: Jeu 5 Aoû 2010 16:49 
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Jet de dés Rasliak : 54 Réussite de peu
Jet de dés Selen : 57 Réussite


Pour Rasliak :

Tu réussis après beaucoup d’effort à éteindre le feu qui voulait faire de toi une seconde victime. Alors que tu cherches une petite bête rouge à massacrer. Il y a un diablotin qui t’a remarqué. Il s’agit de l’un de ceux qui était sur la branche de l'arbre en mouvement, plus précisément celui que Selen a blessé de sa lance. Il t’a vu tuer l’un des siens, et il a bien l’intention de se venger. Étant à une certaine distance de toi, et trop mal en point pour te sauter dessus, il te lance sa petite dague à la lame de feu, il te vise droit au cœur.


Pour Selen :

Ton deuxième coup affaiblit encore plus le diablotin. Celui-ci a quand même réussi à récupérer son bonnet qu’il remet sur sa tête, malgré que son ridicule chapeau soit amoché et que ce n’est pas le temps à la coquetterie. Ce bonnet semble lui avoir redonné des forces ou du moins du courage, donc affalé par terre et à moitié affaibli, il trouve quand même la force de te lancer sa petite dague enflammée, il n’est pas assez en état pour viser ton cœur, il se contente de tenter de transpercer ton corps.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : La chasse au clair de lune
MessagePosté: Ven 6 Aoû 2010 13:49 
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Ma lame fit encore une fois mouche, et le diablotin allait de mal en pis, titubant désormais sous la douleur sourde qui semblait l’accaparer. Pourtant, sa ténacité n’avait d’autre égal que son inconscience : il insista dans la quête de son bonnet fendu, qu’il ramassa et vissa sur son crâne aussitôt. Dès lors, il sembla reprendre courage pour m’affronter, comme si le simple fait d’arborer ce ridicule couvre-chef lui donnait des forces nouvelles. Fronçant les sourcils, je jetai un œil à cet objet rouge à grelot, certainement enchanté. Cela le soignait-il ? Ou peut-être lui redonnait confiance ?

Je ne sus déterminer la réponse. Mon ennemi avait beau être affalé sur le sol, mourant et souffrant outre mesure, la rage l’avait à nouveau gagné, et dans un ultime sursaut, il découvrit une dague flamboyante qu’il m’envoya aussitôt dessus. De par le revers de mon arme, je tentai de m’y soustraire, en déviant l’arme avant qu’elle ne me touche, tout en criant à l’attention de mes compagnons :

« Visez leur bonnet ! »

Et dans le même mouvement, respectant mes propres conseils, je tentai de lui transpercer le bonnet de mon sabre courbe à la lame fine, sans autre but que de le lui soutirer…

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- Selen Adhenor -


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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : La chasse au clair de lune
MessagePosté: Ven 6 Aoû 2010 14:30 
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Le bonnet avait fait son œuvre. Les flammes affamées qui voulaient faire de lui leur plat de résistance - le diablotin n'étant sans doute qu'un hors d'œuvre en raison de sa petite taille- n'étaient plus, ayant succombé sous les assaut répétés du couvre-chef mystérieux... Rasliak hésita un instant à le placer sur sa tête, afin de voir s'il y avait vraiment un pouvoir étrange à prêtre à ce curieux bonnet... Mais il fut interrompu par l'assaut soudain du diablotin mal en point que Selen avait transpercé de sa lance quelques minutes auparavant.

Celui-ci, ayant assisté à la mort de son compagnon, sembla entrer dans un rage folle et, ne pouvant se déplacer, lança de toutes ses forces sa dague incandescente sur l'assassin. L'attaque était sommaire, et somme toute dérisoire, mais restait létale. S'il n'esquivait pas, il mourrait sans doute le cœur carbonisé par la lame rouge de l'arme.

Laissant libre-cours à son instinct il se laissa tomber au sol à la renverse, dégageant ainsi son corps de la trajectoire mortelle de la dague... S'il parvenait à esquiver cela, il avait trouvé sa nouvelle cible... Et maintenant qu'elle était désarmée, il se ferait un plaisir de passer sur elle toute sa rage et sa frustration. Après tout, il fallait bien que quelqu'un paye pour tout ce qu'ils avaient endurés jusqu'ici, et malheureusement pour ce diablotin, il était au mauvais endroit au mauvais moment.

Le cri de Selen l'atteint à ce moment là: "Visez leur bonnet!"

Ainsi, il avait vu juste. Il y avait définitivement quelque chose de louche avec ces bonnets. Il en fit bonne note, cela lui servirait peut-être plus tard... Il lui fallait simplement un cobaye afin de découvrir l'effet que cela pouvait avoir sur un humain.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : La chasse au clair de lune
MessagePosté: Ven 6 Aoû 2010 16:50 
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Jets de dés diablotin Rasliak :25
Jets de dés diablotin Selen :1
Jets de dés Selen :100


Pour Rasliak :

Ta rapidité t’as sauvé et tu as pu éviter cette dague enflammée, qui sinon t’aurait transpercée et brûler le cœur. Le diablotin encore plus en colère, ne semble plus quoi faire, à bout de ressource, il tente de retirer la lance de ses jambes et après quelques insuccès il y parvient,
mais non sans peine et sans douleur, car le sang de sa jambe coule de plus belle.(Jet de dés diablotin :65)

Pour Selen :

Tu réussis sans peine à dévier ce lancer qui n’était pas très puissant, vu l’état du lanceur. En revanche, ton coup de dague est très précis. Lorsque tu cris : Visez leur bonnet, le diablotin tente de l’enfoncer davantage sur sa tête. Mauvaise stratégie, puisque tu réussis non seulement à lui soutirer le bonnet (maintenant en deux parties distinctes) mais tu réussis également à lui ouvrir le crâne. Très faible, le diablotin n’a plus que la force de râler.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : La chasse au clair de lune
MessagePosté: Dim 8 Aoû 2010 23:30 
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Il se nommait Valla-Meär. La nuit arrivait lorsqu’il retourna, avec sa rapière, devant un vieux temple abandonné. Le toit s'était écroulé depuis bien un millénaire, et un massif Lendora avait grandi là où se trouvait l'autel.
Il prit la décision d'y passer la nuit. Il posa délicatement son arme et sa cape sur le sol et disposa quelques morceaux de bois ainsi que de nombreuses feuilles dudit arbre pour se fabriquer un lit de fortune. Il n'avait pas le besoin de dormir mais le simple de fait de construire une basique couchette l'apaisait.
Il récupéra sa cape puis l'étendit sur le sol et s'allongea, en se servant comme oreiller du livre qu'il venait de commencer. Avant de débuter sa méditation, il réfléchit à ce qu'il devrait lire dorénavant ; il poussa le bouquin qui servait d'oreiller puis le lut, les pensées ailleurs, trop même. Puis le calme vint et son sommeil prit.

Quelque chose le réveilla. L'elfe regarda au-dessus de lui et vit les étoiles briller au travers de feu le toit du temple.
« Ah ! Est-ce comme cela que vous me réveillez ? » dit-il en souriant, « le sommeil... ce n'est pas pour nous. » se répéta-t-il à voix basse. Et pourtant, dans ce court laps de temps, il avait fait encore ce même rêve et, comme toujours, il se réveilla avant la fin. Valla-Mëar se dirigeait vers Luinwe.

* *
*

C'était tout ce qu'il savait. Amaryliel s'était réveillé avec un ratissa dans la tête. Il avait en mémoire cet être inconnu, si singulier et qui pourtant le ressemblait comme deux gouttes d'eau. En ce personnage, pourtant, dégage une aura bonne, trop bonne. Il ne réalisait plus où il se situait. Ses yeux se jetèrent partout dans la pièce où il se trouvait, il n'y reconnaissait rien de familier, à l'exception d'une mort et d'une désolation désespérante. Sa mémoire revint doucement à la surface pour y capter ce qu'il avait oublié.

La pièce dans laquelle avait pénétré Amaryliel était d'un obscur et d'un agencement douteux.

C'était, en confondant tout terme se référant à ce domaine, une forge mortuaire, pour être plus précis un pittoresque malicieux entre la mort et le labeur, des plans de travaux à la limite du réel, des flammes assassines venu de la colère du Dieu des morts.

En s'approchant de plus près, il y avait aussi des outils aux formes non-conventionnelles: des marteaux, des pioches, des meules en granit noir et ce brasero qui accordait à sa flamboyante grâce, la présence de cette opulence de la fourberie et des travaux métallurgiques dans un élément des plus tragiques.

(Ici, pensa le sang-mêlé, les gens ne se tuent pas à la tâche mais c'est la mort permet aux labeurs de se réaliser.)

Mais cette impression désagréable qu'il ressentait en observant ce morbide mélange disparaissait tout à coup en se rappelant que la jeune elfe était aussi dans les environs.

Aussi âge que lui, petite, semblant frêle mais en aucun cas délicate, aux cheveux tantôt noirâtre, tantôt roux, aux yeux d'un bleu sombre, qui semblaient provoquer les mers du monde entier, à la taille svelte, souple, agité comme un petit poisson.

Elle avait des pieds et des mains qui étaient ceux d'un enfant, un sourire amical et offenseur, qui tout à coup devenait un sourire de dédain, un front assez large légèrement bombé et qui décelait une intelligence trop vive. Rose, oui, était encore une petite larve qui ne se souci que très peu de sa transformation ; Amaryliel avait peur du résultat final, peur aussi qu'elle tombe en essayant ses futures ailes de papillon. Pour lui, elle n'était qu'une enfant et elle se faisait passé ainsi par tout le monde, mais déjà, dans son regard, il y voyait une lueur implacable d'enchantement, il devinait à peine ce que cette demoiselle deviendrait une fois que son élan « sauvage » ne sera plus.

Dans ce genre de pensée, l'elfe avançait, traversant la forge en tentant de nier ce qu'il se voyait et en se focalisant plus sur ces retrouvailles avec Rose. Il aura des choses à lui dire. C'est certain.

Inconsciemment, il marchait un peu plus vite, rêvant d'une libération à la découverte de Rose. Il voulait souffler un peu, même s'il avait que très peu combattu, il s'était adonné à un jeu mental qui l'avait doucereusement changé en elfe puritain à la pensée froide et calculatrice.

La forge se dissipa lentement derrière lui, il y jeta un rapide coup d'œil en soupirant de ce désespoir fumant puis repris sa route vers ce qu'il admettait être une sorte de bosquet.

« Peut-être est-ce là qu'on y refroidit le métal. » marmonna-t-il en continuant sa rapide avancée.

Il garda toujours une main sur sa rapière ainsi qu'une autre sur son chapeau. Il ne l'avait pas encore mis mais se hâta de le faire ; c'était une parure à la fois très féminine par son élégance, très humaine dans son style et très strict et rigoureux par son maintien. Il était orné d'une fine plume blanche qui donnait un effet assez convainquant sur l'elfe.

Amaryliel remarqua qu'il descendait. Et que plus il marchait, moins il voyait le point d'eau qu'on pouvait admirer du haut de la forge. Cependant, il pouvait apercevoir Bölin ainsi qu'une autre silhouette en mouvement mais correspondant bien à la description de Rose ; il s'arrêta d'accélérer pour reprendre un air plus calme et peu fatigué pour continuer jusqu'au nain et l'elfe.

Une fois arrivé en bas, dépassant un maigre fourrée d'épine, il s'empressa de dire deux petits mots:

« Bölin et... Rose qui s'enfuit ? »

C'est ainsi que la rencontre débuta. Encore fallait-il rattraper la jeune elfe qui s'engouffrait lentement dans la forêt.

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Dernière édition par Amaryliel le Dim 10 Oct 2010 13:10, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : La chasse au clair de lune
MessagePosté: Lun 9 Aoû 2010 00:00 
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Le nain sursauta à la vue des deux créatures écarlates et s’écria, de sa voix éraillée aux accents presque joyeux :

« Les p’tits sacripants, ils sont trop rapides, j’les ai déjà perdu de vue. J’sais pas ce que l’plus laid avait dans l’cou mais ça clinquait drôlement. »

« Ah… vous les connaissez ? Vous connaissez les habitants de ces lieux, monsieur Nain ? Vous êtes suspect, par Moura, et d’autant plus suspect que vous devez bien être mon ami. »

Voilà qui fut dit tout simplement, et sans le moindre doute, d’un ton qui prenait des teintes agressives sans que cette intention soit pleinement consciente. Les petites bêtes étaient en effet particulièrement véloces, et pour Rose épuisée l’idée de mettre en mouvement chaque muscle de son corps dans une fuite désespérée vers ces improbables cibles, était pure vanité et ne se proposait même pas.
Elle remarqua soudain combien son souffle était précipité et irrégulier. Comme un animal suffoqué ou un être accablé d’angoisse, elle ne parvenait plus à réguler l’air qui entrait à lourds flots dans ses poumons déployés et débordés, et ne voulait plus en sortir qu’à peine avant une autre inspiration excessive. Bien qu’elle ne l’eût pas auparavant remarqué, il semblait que cela durait depuis quelques temps déjà.
Elle se désintéressa du buisson dans lequel avaient disparu les diablotins et leva les yeux vers le nain qui, à présent qu’il avait descendu la pente jusqu’à elle, ne la dépassait plus guère, bien que dans la largeur du massif guerrier l’on eût pu mettre trois ou quatre elfes du gabarit de la nôtre ; il regardait encore avec une étrange expression de regret et d’amertume le chemin pris par les fuyards, comme s’il eût voulu les retenir par la seule force de son regard, les rappeler, les tirer à lui pour résoudre leur mystère. Dans ce regard détourné, la jeune fille lut tout ce qu’il fallait pour se détromper : sans doute ne savait-il pas effectivement ce qu’étaient ces menus monstres, et il y avait fort à parier qu’il eût beaucoup donné pour en apprendre davantage. Une autre intuition traversa son esprit :


« Est-ce que… est-ce que ces deux choses qui viennent de passer… peuvent nous faire sortir de là… tous les deux ? »

La surventilation commençait à provoquer ses pénibles effets, tout tourna soudain, la forêt, l’eau tant désirée mais encore rejetée à plus tard, le nain même, inquiet et visiblement déjà éprouvé par d’autres persécutions, le sol sur lequel gisaient les agressives racines. Sans qu’aucune pensée formulée en des termes précis ne lui vienne, elle décida qu’il était temps de mettre fin à cela et, découvrant à moitié ses dents dans une grimace de douleur et de férocité redoublées, elle fit violence à son corps entier, laissant là son esprit affaibli, et concentra en elle la force et la magie dont elle disposait encore, légèrement ressourcée par la proximité du pur liquide.

Les tremblements de ses membres cessèrent tout à fait, son souffle se soumit immédiatement à sa triste volonté qui, soudain, était devenue seule souveraine. Plus aucun geste désormais ne serait spontané ou plutôt, tous le seraient, mais placés sous l’implacable tyrannie de ce que son intuition aurait impérieusement décidé. Ce sacrifice de cette façon d’être et de laisser à son corps le soin d’aller où il voulait, à ses pensées de s’égarer loin, le plus loin possible, dans d’interminables fantaisies qui évoluaient au fil des jours et des nuits passés au-dehors ou des rares moments consacrés aux ontaris dans l’adorable petite maison aux abords de la ville, à Luinwë baignée d’eau salée ; ce sacrifice la rendait, au fond d’elle, terriblement triste, toute liberté était perdue, sacrifiée au cruel service de l’utilité et de la survie dénuée d’imagination et de ressources réelles. Est-il vraiment sensé de faire taire l’intelligence naturelle au profit d’un calcul malhabile et fiévreux, que n’altérait ni ne soutenait aucun sentiment ? Le pas était pourtant fait et il faudrait une émotion terriblement forte pour briser cet état d’esprit qui fait naître les tyrans ratés.
Lorsque le second son retentit, le nain et l’elfe tournèrent la tête vers son origine en même temps, alertes et anxieux, prêts à réagir à n’importe quoi. C’était un bruit sourd, comme si un corps inerte avait heurté une terre compacte. Il y devait y avoir par là une grande agitation, et certains échos ressemblaient même à des voix, des voix de Parlants, articulées et conscientes ; cela s’emplifia, et deux timbres parmi quelques autres sonnèrent étrangement familiers.


(Quoi ? Raliak et Gwaë ? … Non, impossible.)

Cela n’était, sans doute, qu’une illusion de plus, et un cœur de marbre et un esprit sauvage comme l’étaient ceux de Rose en cet instant ne se laissait certes pas berner par de pareils leurres. Le nain, au contraire, s’écria soudain, péremptoire et frénétique :

« Faut aller voir par là ! »

Un sourire ironique et désespéré allait naître sur les lèvres sèches de la jeune elfe, quand soudain il s’éteignit. Au-dessus d’eux, dans l’encadrement de la porte de la forge, une silhouette les regardait en descendant lentement vers l’endroit où ils se tenaient tous deux. L’on ne voyait pas encore son visage, mais son allure était lasse et détachée, un être de haute taille, amaigri et imperceptiblement voûté, au port de tête droit, mais mobile comme ces maîtres oiseaux qui, craignant à tout instant un danger mortel, dodelinent en tous sens, doucement mais sans cesse aucune, tels des marionettes blasées.
Un drôle de phénomène advint en Rose. Quelque chose se brisa, quelque chose qui s’était peu à peu construit en elle et était devenu puissant, assez vigoureux pour l’enfermer tout entière dans un étau serré, et qui prétendait l’enferrer ainsi pour la protéger. Une immense vague, le raz-de-marée d’un véritable océan s’éleva et submergea la dure résistance derrière laquelle elle avait voulu se dissimuler et s’endormir, et l’eau fraîche parcourut tout son être, passa dans son sang trop longtemps chauffé par le soleil malsain de cet endroit infernal et brisa toutes les digues. Le visage de la jeune fille s’illumina soudain.


« Amaryliel ! »

Car c’était bien lui, c’était bien enfin lui qui descendait vers eux, aussi peu pressé que s’il la rejoignait sans grand entrain sur le port ou dans la plaine. Si ce premier cri était comme le tout premier, s’il renfermait une joie immense qui submergeait tout, les mots suivants exprimèrent soudain une colère non contenue, et c’était cette fois de reproches et de rancœur que la vague était pleine :

« Amaryliel, te voilà enfin ! Pourquoi as-tu tant tardé ? Tu as fait le paresseux et l’indolent comme toujours, n’est-ce pas, tu t’es battu tout seul et tu as laissé le nain partir devant sans toi ! Tu ne viens que maintenant ? C’est bien la peine. Hâte-toi, à présent, il faut s’en aller. Si vous êtes content ici, c’est bien, moi je m’en vais, pressez-vous donc un peu, monsieur l’égaré. »


Le dangereux état de contrôle extrême qui avait menacé la jeune elfe avait été heureusement vaincu, tant qu’à présent elle rayonnait d’un éclat particulier qui lui conférait une énergie débordante. Adressant un sourire d’excuse au nain, dont elle se déclarait dorénavant une camarade loyale et fidèle à moins qu'il ne se révélât autre qu'il ne paraissait en cet instant, elle s’éloigna à reculons, à grands pas, vers la forêt profonde qui s’étendait en contre-bas. Bien qu'elle n'attendît pas de réponse de son camarade vertement réprimandé, elle entendit la voix tant espérée prononcer lentement :

"Bölin et... Rose qui s'enfuit?"

« Monsieur le nain, c'est donc comme cela que vous vous appelez? Enchantée, monsieur Bölin ! Je ne veux pas voir ce qu’il se passe là-bas. Il faut partir, il faut bouger, pourquoi ne pas partir à la recherche de vos diablotins ? Ils sont bien quelque part, il faut y aller, il ne faut pas… rester ici… Je ne sais pas. Mais je suis contente de vous connaître. »

Après lui avoir à nouveau adressé un large sourire sincère et attendri, elle n’y tint plus et, faisant face à l’orée du bois, elle courut vers cette étendue verte de hauts arbres pleins de vie. Quelque chose la poussait irrésistiblement à libérer l’irrépressible force libre qui éclatait en elle, et les cris qu’ils entendaient encore au loin l’effrayaient assez. Avant se lancer à la poursuite d'un ailleurs plus clément et plus aqueux, elle avait cru distinguer des bruits de combats et d’armes blanches maniées. En vérité, Rose était passablement terrorisée par l’origine de cette agitation, et n’aspirait qu’au calme. Maintenant elle avait un repère, un unique repère, mais comme il était précieux, cet endroit où l’on pouvait placer sa certitude et sa confiance !

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Dernière édition par Rose le Dim 10 Oct 2010 10:41, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : La chasse au clair de lune
MessagePosté: Lun 9 Aoû 2010 03:16 
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Pour Selen, Rasliak et Erow:

Epardo et Gwae livrent tout deux, de leur mieux, leur combat contre les petits parasites rouges. Epardo, après avoir regarder vos deux diablotins mourir. Il empoigne le sien par les pieds, le soulève et le secoue. Le diablotin trop blessé pour pouvoir faire quoi que ce soit, à part tenir son bonnet pour pas qu'il tombe, ne comprends pas les agissements de l'orque.

L'orque regarde les quelques objets disparates qui tombent au sol et insatisfait de sa récolte vous dit:

"Et pourtant une de ces petites horreurs devrait être le porteur de la clé ! Ce dernier on devra l'épargner afin de pouvoir le questionner "

Après s'être assuré que son diablotin n'eit pas en possession de l'objet convoité, il met fin à ses souffrances en le laissant d'abord tomber au sol pour ensuite l'écraser de son énorme pied. Comme celui de Rasliak, le petit être rouge part en flamme laissant au sol son horrible chapeau.

Gwae inspecte à sa manière le petit diablotin, mais sans résultat, puis le décapite. Ce dernier, comme les précédents, est aussitôt incinéré .

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : La chasse au clair de lune
MessagePosté: Mer 11 Aoû 2010 09:18 
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Ma lame acérée transperça non seulement le bonnet de ce ridicule petit être rougeaud, mais elle lui traversa également la tête de part en part, lui ouvrant le crâne sans la moindre difficulté. Le diablotin, tellement affaibli par ces blessures nombreuses, n’avait plus la force que de geindre à moitié, s’étouffant dans le sang obstruant sa gorge serrée par la douleur. La ressentait-il encore, cette lente agonie qui l’emporterait bientôt ? Un instant, je me surpris en train de me délecter de cet odieux spectacle d’un individu, si misérable soit-il, en train de mourir sans demander son reste, emporté par sa propre folie vengeresse.

Je ne repris conscience de ce qui se passait que lorsqu’Epardo, secouant son ennemi comme un prunier, affirma qu’il fallait chercher sur eux une clé. Une clé qui ouvrait quoi ? Le gros orque s’était bien abstenu de le préciser. Ses connaissances de plus en plus détaillées sur ce monde inconnu m’agaçaient de plus en plus, et chaque pas en plus fait en sa compagnie ne faisait qu’agrandir la menace qui pesait sur nous tous, comme le témoigna le petit être qu’il venait d’écraser avec violence sur le sol.

De mon côté, je me tournai vers ma victime, baignant toujours dans son sang.

« C’est toi, le porteur de la clé ? »

Je n’y croyais pas trop. Un seul diablotin se distinguait des autres : celui que j’avais blessé à la jambe avec un coup de lance. Celui-là même que Rasliak était en train de combattre. C’était lui qui avait la clé. C’était couru d’avance. Je regardai d’un air dédaigneux le gnome rachitique à ma merci. Il ne m’était d’aucune utilité. Me saisissant de ma lame, je tentai de lui transpercer le cœur de part en part. Défait de son précieux bonnet, il n’était plus rien. Une loque à peine vivante et se vidant de son sang. Je devais mettre fin à son agonie. Non pas par pitié, mais il serait sans doute plus aisé de fouiller des cendre qu’un corps encore entier…

Et en projection du futur, je me voyais déjà ramasser son petit bouclier, protection qui me manquait cruellement, ainsi que sa dague enflammée, qui pouvait toujours être utile pour trancher dans le vif, quand les mots ne l’étaient plus assez…

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : La chasse au clair de lune
MessagePosté: Mer 11 Aoû 2010 14:58 
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La dague incandescente fusa au dessus de son corps, le manquant de peu. Rasliak se félicité mentalement, ses réflexes s'étaient grandement améliorés en peu de temps... Il n'avait décidément plus rien à voir avec le jeune écervelé qu'il était lorsqu'il s'était enfuit de chez lui... Le destin ou plutôt le hasard -car il ne croyait pas au destin- avait placé sur sa route des obstacles qui l'avaient forcé à murir et se développer rapidement...
Cette aventure étrange en était le parfait exemple. En quelques heures seulement, il avait traversé des épreuves qui l'avaient métamorphosé... Il partait enjoué et plein d'humour, il était maintenant aussi froid que la lame de sa dague.

Il se releva rapidement, l'heure n'était pas à l'introspection après tout. Il avisa immédiatement le diablotin qui l'avait prit pour cible...

(Toi, mon coco... T'aurais pas dû...) il lui sembla qu'une nouvelle sensation croissait en lui... difficile de l'expliquer en réalité. C'était différent des poussées d'adrénaline qu'il avait ressenti lors de ses premiers vols et meurtres. C'était différent de la colère ou de la peur qui, il le savait, il en avait fait les frais, pouvait pousser un homme à prendre une vie. Non... c'était trop... froid... pour être quelque chose de passionnel. Trop dénué d'émotion, voilà. Cela semblait simplement naturel... un nouvel instinct? Un nouveau besoin? Définitif, radical? Ou simplement passager?

Quoi qu'il en soit, il n'hésita pas. Tandis que le lutin était en prise avec la lance de bois fichée dans sa jambe, il sprinta vers lui. Le plan était simple, il comptait le percuter pour l'envoyer bouler au sol. Il en profiterait ensuite pour lui trancher la gorge. Le diablotin était handicapé par sa jambe blessée, devenue inutile... Lui était en pleine possession de ses moyens, mû par une envie de tuer qu'il se découvrait et qui semblait intarissable. La créature rouge n'avait sans doute pas l'ombre d'une chance...

"Et pourtant une de ces petites horreurs devrait être le porteur de la clé ! Ce dernier on devra l'épargner afin de pouvoir le questionner "

Le cri d'Epardo lui parvint, sans pour autant le freiner dans sa course. Il l'entendit, en prit note, mais il avait bien plus important à l'esprit: il n'était plus qu'a quelques mètres du diablotin... Il lui lança le bonnet de son compagnon mort au visage, afin de le distraire et sauta vers lui, les deux pieds en avant... Il comptait lui faucher les jambes d'un coup de pied, avant de tenter de l'égorger...

(toi l'orque, tu perds rien pour attendre. J'en ai rien à cirer de sa clé, je vais le crever ce petit rat surdimensionné... En revanche tu sais beaucoup trop de chose...)

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : La chasse au clair de lune
MessagePosté: Mer 11 Aoû 2010 21:22 
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Pour Selen :

Jet de dés: réussite (87)

Le diablotin étant trop faible pour faire quoi que ce soit. Et même, s’il en avait eu la force, il n’aurait jamais répondu à ta question. Tu réussis donc sans peine à atteindre son cœur et à le transpercer. Aussitôt mort, le feu commence à le consumer, jusqu’à ce qu’il ne reste que son bonnet, son bouclier et sa lame de feu. Si tu regardes attentivement le bonnet tu remarqueras que le grelot, n’en est pas un, il s’agit plutôt d’une petite fiole, contenant quelque chose qui change continuellement d’apparence, passant d’abord de l’eau, à l’électricité puis à l’air. Et tu ne peux voir aucune trace de clé dans toutes ces cendres.

(((Cette fiole ne conservera qu’un seul type de fluide lorsque tu l’auras en main.)))


Pour Rasliak :

Jet de dés Raliak réussite :88
Jet de dés diablotin : Échec :33


Le diablotin te voit arriver et il t’attend, la lance dans sa main prête à attaquer. Ainsi, lorsque tu arrives près de lui, il tente de te planter la lance dégoulinant de son sang noir dans ta jambe, mais la diversion créée par le bonnet dans son visage l’empêche de viser juste et il te rate complètement. Pour ta part ton coup de pied, atteint sa jambe valide et il vacille sur le dos.
Bien qu’affaiblit, il ne déclare pas forfait pour autant et tente de te piquer avec la lance qu’il n’avait pas lâchée et cette fois il réussit : ( Jet de dés diablotin : 88)

(((Rasliak perte de 2pv )))


Pour Selen et Raliak :

Erow est aussi venu à bout de son diablotin. Epardo s’approche de ce dernier trop tard, car il est décédé lui aussi. Il ramasse la clé par terre et vous la présente.

« Rien ne se passe comme je le pensais, c’est étrange…. »

Si vous êtes assez attentif, vous pourrez voir qu’un sentier vient de se dessiner sur le sol. Vous semblez être au mileu et vous pouvez en déduire qu’une porte se trouve à chaque extrémité de celui-ci. Reste à vérifier, si ces déductions sont bonnes.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : La chasse au clair de lune
MessagePosté: Ven 13 Aoû 2010 13:33 
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L'impact avec le diablotin fut rude. Pour le diablotin, surtout. Celui-ci se retrouva à terre, incapable de réagir à temps. Rasliak s'apprêtait déjà à goûter une victoire trop facile, lorsque la lance de bois que la petite bestiole tenait lui déchira la jambe. Il retint un cri de douleur, et le foudroya du regard. Comment cette petite raclure, pas plus haute que trois pommes, et qu'il avait déjà condamnée à mourir, osait-elle se débattre ainsi dans les griffe de la faucheuse?

Bon, certes, la colère le rendait sans doute quelque peu arrogant... Quoi qu'il en soit, il resta lucide: saisissant de sa main droite la lance que le diablotin venait de lui enfoncer dans la jambe il l'écarta, afin de ne pas risquer de s'y embrocher à nouveau, et dans un même mouvement sauta sur le diablotin, toujours au sol.

Il se retrouva à califourchon sur le diablotin, et de sa dague, toujours dans sa main gauche, il tenta de cisailler la gorge de son adversaire... Il s'agissait d'un mouvement qu'il n'avait jamais exécuté, mais il lui semblait tellement naturel aujourd'hui... Il se souvint soudainement de son premier meurtre, sur la route de Tulorim, il n'y a pas si longtemps de cela... Quelques semaines, tout au plus... Il avait poignardé le malheureux un nombre incalculable de fois, ne sachant où frapper... Aujourd'hui, et fort de son expérience de boucher dans la salle de torture dont il sortait à peine, il lui semblait avoir acquis une connaissance bien plus poussée des points faibles de l'anatomie d'un homme... Et ces petites créatures devaient fonctionner de manière similaire. Leur sang avait beau ne pas être rouge, il coulait dans leur veine comme celui de tout être vivant... Il anticipait le plaisir de sentir sa lame mordre la chair de son adversaire, et sentait déjà le sang du diablotin lui couler sur les mains...

Il entendit vaguement la voix d'Epardo sonner derrière lui...
« Rien ne se passe comme je le pensais, c’est étrange…. »

(Décidément, je ne sais pas qui de Gwaë ou toi nous cache le plus de choses, l'orque. Mais trop c'est trop, vous parlerez. Bientôt.) se dit- l'assassin, avant de se pencher sur le diablotin...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : La chasse au clair de lune
MessagePosté: Ven 13 Aoû 2010 15:15 
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Pour Rasliak:

Jets de dés Rasliak : Échec (21)
Jets de dés diablotin : réussite de peu (54)


Sans difficulté, tu as écarté la lance, et t’es retrouvé à califourchon sur le diablotin, mais lorsque tu tentes de lui trancher la gorge, dans un ultime geste de survie, celui-ci se tortille, se cambre, se tourne, si bien qu’il réussit à éviter cette lame meurtrière. Espérant se défaire de ton poids, et en se tortillant toujours, il te donne un coup de genou dans ton entrejambe. Ce coup n’est pas très douloureux, mais suffisant pour se déloger. Avec difficulté, (puisqu’il est tout de même affaibli), il se relève.

(((perte de 1 pv)))

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : La chasse au clair de lune
MessagePosté: Ven 13 Aoû 2010 17:28 
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La dague de l'assassin allait perforer la chair du diablotin lorsque celui-ci commença à se tortiller malgré le poids de l'assassin sur son torse, parvenant ainsi à se dégager de l'étreinte mortelle de Rasliak.

En prime, la créature rougeâtre parvint même à lui décocher un coup de genou dans l'entre-jambe, provoquant une douleur intense, bien que très passagère. Le souffle coupé, l'assassin furibond laissa échapper sa proie, qui se redressa, tant bien que mal, prenant appui sur sa jambe la moins abimée.

Ayant repris son souffle, Rasliak décocha un regard meurtrier au diablotin, avant de lui souffler, d'une voie rageuse ou la colère le disputait à la soif de sang:

"T'aurais mieux fait de te laisser faire, ça t'aurait fait moins mal de mourir égorger que les tripes à l'air..." laissant ainsi entendre qu'il n'en n'avait pas fini avec le diablotin... Il n'avait jamais considéré le laisser vivre pour pouvoir l'interroger, mais c'était maintenant hors de question. Le diablotin n'était plus qu'un mort en sursis dés à présent.

Se redressant, l'assassin toisa l'immonde créature de toute sa hauteur. La différence de taille était flagrante, jouant en la faveur de l'assassin. Le diablotin était désarmé, et à mains nues, l'assassin se sentait plus que capable de l'emporter sur une demi portion de ce genre. Mais non, sa dague n'aurait su se contenter d'une telle mise à mort. Le diablotin périrait et d'une manière douloureuse, si possible...

Sans crier gare, il fondit sur sa cible -il supposait que ses mouvements serait ralentis puisque ses deux jambes étaient maintenant blessées- tout en lui décochant un coup d'estoc précis de sa dague, visant les côtes droites du diablotins. Avec un peu de chances, son poumon ne serait pas bien loin, et il pourrait ainsi diminuer ses capacités respiratoires...

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