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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:20 
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Cromax a écrit:
À ma grande surprise, et au grand soulagement des doigts frétillants et j’imagine ô combien habiles de mon ami drow, la créature se détourne de la main avancée vers lui après l’avoir reluquée avec intensité de son gros œil globuleux qui reluit d’une lueur de bêtise. En effet, la bestiole ne doit pas avoir l’intelligence très développée au vu de sa capacité crânienne limitée certainement aux processus basiques de son être, à savoir voir, manger, marcher et sortir du sol au bon moment… Une créature archaïque donc, très certainement, qui sans doute n’a aucune notion du bien et du mal, ni même d’une quelconque forme de pensée.

En tout cas, elle ne semble pas trouver la main de Daïo à son goût et se détourne vers le sommet, où brille toujours celle curieuse lueur bleutée vers laquelle se dirige vivement la créature mystérieuse, qui semble être douée quand même d’une mémoire fonctionnelle, puisqu’elle gambade gaiement et avec une facilité déconcertante sur les pentes rocailleuses, à moins bien entendu que ce plaisir de courir sur les collines de ce monde affreux ne soit inscrit dans ses gênes insidieux. Le machin sans nom trottine donc avec engouement vers la source de lumière, qui s’avère peu éloignée de notre position actuelle, et c’est tant mieux. Je la regarde atteindre celle-ci assez rapidement, et m’aperçois alors que cette même lueur bleue n’est pas directement posée sur le sol, mais surélevée à quelques mètres au dessus du sol, au bout de ce qui semble être un trépied sombre sur lequel elle repose, inerte.

Suivant mon ami le maître d’arme qui s’élance à la poursuite de la bestiole au physique disgracieux, je parcours rapidement la distance qui me sépare de lui pour le rattraper dans sa course tranquille sur les flancs de ce mont étrange que nous escaladons sans difficulté, mais avec une moins grande rapidité que le truc difforme.

Avançant à ses suites, notre petit groupe se rapproche de plus en plus du but de l’escalade : la lueur bleue. Et nous nous rendons vite compte que son socle sombre est vivant… Non pas que celui-ci soit une statue animée par des maléfices étranges, mais je faisais erreur quand à ma vision, puisque c’est un humanoïde qui se tient là droit comme un I, et non un vulgaire bout de bois ou de pierre. Nous rattrapons Machin dans sa course ralentie soudainement, le suivant désormais d’à peine quelques mètres sur la colline brunâtre.

Peu à peu, je commence à distinguer les traits du porteur de la flamme bleutée : un homme ! Mes yeux s’ouvrent bien grand pour pouvoir voir ce qui semble être un humain posté là en haut de cette montagne. La stupeur s’abat sur moi.

Vêtu tel un fantôme, de loques blanchâtres et déchirées, lui dévoilant un buste puissamment musclé, il porte à la main un curieux flambeau qui émet par je ne sais quelle magie une brume opalescente et légère autours de notre petit groupe. Ses longs cheveux noirs fouettent son visage fermé, emportés par le vent soufflant par rafales régulières, comme si le monde respirait. La grosse tête rougeaude me revient alors à l’esprit, et je n’ose me retourner de peur de la voir, plus terrifiante que jamais, derrière moi.

L’homme est droit et fier, les bras écartés et les jambes jointes. Il ne bouge pas, il ne fait rien, restant immobile même à notre arrivée.

(Il doit avoir les yeux fermés)

À ses pieds s’écoule une brume épaisse et presque liquide, qui s’étend tel un fluide tout autour de lui, sur le flanc de la montagne. C’est vers cette même brume que la créature nous précédant se dirige pour y disparaître après un dernier regard intense, mais comment un regard ne pourrait pas l’être avec un œil si gros. Elle est ensevelie totalement par le brouillard étrange, qui sonne dans mon esprit comme la vision que Lillith avait eue avant notre escalade : une porte vers un autre monde.

À peine ai-je le temps de digérer l’information que De s’adresse à l’homme avec une éloquence de guerrier qui désire parlementer. Il se présente, ainsi que moi et mon amour, pour finir par le médecin qui nous accompagne passivement, tremblant de peur à chaque pas qui l’éloigne de son protecteur Bogast, sans doute déjà mort en même temps que Lothindil… Sans magie, ils ne peuvent pas grand-chose contre ce monde… L’elfe noir finit son conciliabule par une question à l’homme, qui lui met un vent énorme en ne répondant pas…

(Il doit être dans une transe divine à ne pasperturber...)

(Tu parles, il doit tout bonnement dormir, le bougre… Depuis combien de temps tu crois qu’il fait le pantin inanimé là sur sa montagne ?)

(Un bail, très certainement ! Il est peut-être empalé sur un pieu fin et vertical qui nous est caché par son corps…)

(J’aime assez cette vision…)

(Ah bon ?)

(Heu… Concentre-toi sur le brouillard !)

(Oui, tu as sans doute raison…)

Le brouillard, liquide, mystérieux, mouvant comme s’il vivait, glissant sur les pentes légères comme une coulée de lave gelée et gazeuse. Je me sens irrésistiblement attiré vers cette entité inconnue… Et je m’y dirige, d’un pas lent et posé, après avoir dit doucement à mes compagnons :

« Mais qu’attendons-nous ? »

Au risque de me prendre un gros bide en traversant la brume sans disparaître vers un monde qui ne peut être que meilleur que celui-ci, j’imagine le prétexte qui pourrait me servir d’excuse : Je me suis dirigé là-bas pour saluer de plus près le porteur de flambeau. D’un pas gaillard, mais pas très rapide, je m’avance vers le brouillard, au point de l’effleurer, au point d’entrer dedans…

(Je vais le dépuceler ce brouillard frigide !)

(Ça va faire mal !)

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:20 
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Lillith a écrit:
La créature reste finalement dans son attitude pacifique. Après quelques instants en suspens, elle se retourne et gambade dans les rochers, nous invitant littérallement à la suivre. Je laisse échapper un soupir de soulagement suivit de près par un hoquet de surprise.

(La lumière bleue !)

Comme un seul homme, nous suivons le drôle d'animal, marchant rapidement pour ne pas le perdre de vue, même si le terrain est clairement à notre désavantage. Droit devant nous, la lumière bleue se précise, et demeure. Ce n'est plus juste une brève apparition sur nos rétines mais bien une flamme magique ou un quelconque phénomène semblable. Elle danse légèrement dans les airs, au dessus du sommet, faisant penser à un feu follet. Mais la distance entre elle et nous s'amenuisant, nous distinguant bientôt une barre sous l'éclat d'azur, puis une silhouette humaine dans un grand vêtement blanc et exhibant clairement la marque du temps, laissant imaginer la période incommensurable depuis qu'il est ici.

Il ne réagit pas à l'arrivée de la bête à l'oeil géant, ni à la notre, comme si il n'était qu'une simple statue fichtrement réaliste. Cette théorie tend à se confirmer quand De prend la parole pour nous présenter et établir un dialogue et que l'homme reste de marbre.

Une brume d'un bleu hypnotique s'échappe de la lumière au bout de la torche, s'élevant autour de nous. Une partie néanmoins chute pour se liquifier au niveau du sol et s'écouler sur la pente. Ce fluide étrange forme une mare, qui semble dissoudre la matière qui est sous elle. On ne saurait dire si elle est liquide ou visqueuse, ou même gazeuse !

La bête s'y engage et après quelques pas s'enfonce tranquillement dedans, sans aucune panique, comme si c'était parfaitement normalement. En un instant, elle disparait.

(C'est donc bien un passage !! A moins que cela attire les gens pour les détruire...)

Cromax nous invite à y aller et s'approche de ce brouillard magique.

"Attends un peu Cromax, on ne sait jamais ! C'est sûrement un portail, mais ici tout est étrange. Pourquoi cette créature nous y aurait mené ? Pourquoi cet homme est figé ?"

Je regarde un peu autour de nous. Partout, la paysage désolé s'étend, au pied de notre montagne, comme si nous étions sur une planche de bois en plein milieu de l'océan. Le ciel supporte toujours ce visage mauvais qui nous regarde d'un air idiot et colérique. Je soupire longuement puis reprend.

"A vrai dire, on a plus beaucoup de choix. Mieux vaut y aller en nous tenant les mains, pour limiter les risques de se perdre en le traversant, ce qui est fortement possible dans les fluides d'après mes souvenirs. Mais juste avant, je voudrais vérifier quelque chose."

Laissant mes compagnons un instant, je me dirige vers l'homme à la torche. Je suis intrigué par sa présence et l'objet qu'il tient entre ces mains. Toutes nos magies ont été absorbé en arrivant ici, comme si les lieux vidaient tout et tous des fluides continuellement. mais là, son sceptre déborde d'une énergie incroyable.

Je me plante devant l'individu statufié, mon visage touchant presque le sien. Je vois alors ses yeux brillaient légérement. J'arrive à percevoir un semblant de vie à l'intérieur, comme une âme terrorisée et acculée au plus profond de ce corps figé pour l'éternité.

Je recule vivement en sursautant, envahit d'une vague de peur. Je regarde la source lumineuse puis l'homme, passant de l'un à l'autre rapidement.

(J'ignore si le sceptre est la cause de son état, mais je plains ce pauvre hère)

Je rejoins Cromax et lui prends la main en souriant, près à y aller dès que les autres nous tiendrons les mains. Je songe à l'étrange picotement et le vertige que j'avais déjà ressentis en passant par un fluide, mais je me réjouis de ces sensations désagréables si elles nous permettent de quitter ce lieu d'horreur.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:20 
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Daio a écrit:
L’humain ne daigne même pas me répondre, ceci m’irrite quelque peu mais je ne dois surtout pas montrer de signe d’agressivité sinon nous pourrions sûrement avoir des problèmes. Soudain je vois mon ami Cromax s’approcher de la brume bleutée et dire :

« Mais qu’attendons-nous ? »

Je n’ai pas le temps de répondre que le glaçon intervient en disant :

"Attends un peu Cromax, on ne sait jamais ! C'est sûrement un portail, mais ici tout est étrange. Pourquoi cette créature nous y aurait menés ? Pourquoi cet homme est figé ?"

Sa réflexion est juste pourquoi la créature nous a guidés jusqu’ici et pourquoi cet homme reste là sans bouger, sans parler. Tout ceci n’est pas naturel mais en même temps qu’est ce qui a été naturel depuis notre arrivé sur Verloa.

Le cryomancien regarde autour de lui mais il voit comme nous que la désolation qui règne en ce lieu puis nous dit :

"A vrai dire, on a plus beaucoup de choix. Mieux vaut y aller en nous tenant les mains, pour limiter les risques de se perdre en le traversant, ce qui est fortement possible dans les fluides d'après mes souvenirs. Mais juste avant, je voudrais vérifier quelque chose."

Lillith se rapproche ensuite de l’humain quelque chose le fait sursauter mais quoi, je ne pourrais pas le dire. Quelque chose dans les yeux de l’humain certainement. Puis le glaçon retourne près de Cromax et lui prend la main en souriant. Je demande à tout le monde :

« Est-ce que quelqu’un sait si nous risquons autre chose que se perdre en traversant ce fluide ? »

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:21 
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Lillith a écrit:
Le guerrier drow est sceptique sur l'issu de ce portail. J'ai aussi des doutes, mais je préfère les balayer en voyant notre situation dans cet enfer.

"Lorsque j'ai traversé un fluide spatial pour la première fois, mes vêtements étaient restés sur place, vous vous en êtes bien rendus compte. Mais la seconde fois, j'ai gardé ce que j'avais sur moi. Mais ce fluide semble être différent. Les miens étaient bruns et celui-là a clairement une autre teinte. Nous ne saurons pas sans le traverser."

L'idée que les deux guerriers puissent perdre leurs armes est assez inconfortable, mais j'ai encore l'espoir qu'il n'en sera rien. D'après ce que j'avais compris, cela a un rapport avec les faeras et cromax en a encore une, ça devrait aller.

(Kristal, tu me manques tant !! Pourquoi ce monde m'empêche de te retrouver ?!)

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:21 
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Cromax a écrit:
Alors que j’allais bondir lestement dans la flaque brumeuse, Lillith me demande d’attendre encore un peu. Je me retourne vers lui avec une lueur d’incrédulité dans le regard.

(Ainsi mon amant, n’as-tu pas compris qu’il nous faut quitter ce monde à tout prix ?)

Mais ce n’est pas m’empêcher d’y aller qu’il veut, c’est vérifier je ne sais quoi auprès de l’homme immobile. Il s’en approche et sursaute après l’avoir inspecté. Il revient alors tout naturellement vers moi, un sourire aux lèvres, pour me donner la main, paré à m’accompagner dans cette grande aventure, à nouveau. Mais De ne semble pas de cet avis. Il manifeste un doute sur le passage éventuel que nous désirons emprunter, et a peur de tout perdre en le traversant.

(S’il te tient la main, il ne perdra rien !)

Je manifeste mon intention de parler et de lui répondre quand Lillith m’interrompt et énonce l’histoire de son fluide passé, le jour où il a disparu… Et puis il est revenu, il y a donc toujours un retour possible, où qu’on aille. Peut-être est-ce pour ça qu’il m’a tant plu à son retour. Je le croyais mort, mais il est revenu, plus vivant que jamais. Mal en point au début, mais vivant et bien vivant !

Lorsqu’il finit son discours, c’est à mon tour de répondre au drow.

« Viens, mon ami, restons ensembles, toujours ! »

Et je m’approche de lui, délaissant un instant Lillith. Je tends la main à l’elfe noir, ainsi qu’au médecin, et les attire vers la brume, sans les forcer, mais en y mettant de la conviction. Lorsque je rejoins mon amant, je lui fais un clin d’œil et pour qu’il prenne à son tour les mains libres de nos deux compagnons. Nous formons donc un cercle. C’est alors que la pression de mes mains sur celles du médecin et du maître d’armes se fait plus forte, comme s’ils ne pouvaient plus me lâcher, et je les attire avec force et par surprise vers l’abîme vers lequel je désire me rendre.

(J’y vais, mais ça ne sera pas sans eux. Je tiens trop à eux…)


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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:21 
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Daio a écrit:
Le glaçon me répond :

"Lorsque j'ai traversé un fluide spatial pour la première fois, mes vêtements étaient restés sur place, vous vous en êtes bien rendus compte. Mais la seconde fois, j'ai gardé ce que j'avais sur moi. Mais ce fluide semble être différent. Les miens étaient bruns et celui-là a clairement une autre teinte. Nous ne saurons pas sans le traverser."

Il est certain que si nous le traversons pas que nous ne pourrons pas savoir mais si c’était une mort directe et douloureuse qui nous attendait derrière ce fluide.

Puis mon frère d’arme essaie de me rassurer mais où ne pas trouver de la crainte dans un endroit pareil. Chacun de nos pas peut nous tuer, mais la mort est-elle vraiment possible si nous avons tous ensemble. Cromax me tend sa main, je la prends avec conviction. Puis il tend l’autre à Aérovès qui la prend aussi. Le gris nous rapproche de lui avec force, ce qui me fit légèrement sourire de le voir aussi déterminé.

Nous formons un cercle puis soudain sans rien dire Cromax nous entraine à l’intérieur du fluide.

(Encore quelque chose à rajouter dans mes récits pour plus tard.)


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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:22 
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Gm13 a écrit:
Alors que vous traversez le liquide, une sensation de froid vous enveloppe progressivement. Vous avez l'impression d'être allongé dans du coton, tandis que vous vous habituez à la température. Vous croyez rêver, volant dans un rouleau violet tourbillonant.

Soudain, vous chutez violemment sur de la roche. Lorsque vous regardez autour de vous, vous repérez immédiatement un tunnel dans le sol. La mine ! Le fluide a disparu, empêchant toute retraite. Devant, la créature à l'oeil énorme vous regarde. Le ronronnement est toujours présent, mais en un instant, celui-ci se tranforme en un grincement assourdissant, et ouvrant sa gueule, une nuée de sangsues apparait, semblant vomis du corps de la créature sur vous.

Impossible de dire le nombre présent, mais pendant que vous vous débattez, la chose fuit dans le couloir, laissant sur le chemin quelques suceurs de sang.

Sans autres solutions, après vous être débarassez de ces dernières, vous avancez dans le tunnel sombre.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:22 
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Daio a écrit:
Nous traversons le liquide bleu. Une étrange sensation monte en moi, une sorte de fourmillement s’empare de mon corps au fur à mesure que mon corps pénètre l’inter-monde. Je fixe l’humain qui tient toujours sa sorte de torche et reste toujours aussi impassible. Une vague de froid entoure et danse autour de mon être, il ne doit y avoir que le glaçon pour se sentir bien là dedans puis aussi Cromax a force de copuler avec.

(Je ne suis vraiment pas habitué au froid, il me pénètre, il me brise, il me casse. Rien que de le penser, je souffre.)

Je ne vois rien autour de moi à part une vive lueur bleutée, ma chair repose sur quelque chose de duveteux, d’agréablement doux et de léger. J’ai l’impression d’être allongé dans du coton tellement la sensation est agréable. Le coton procure cette sensation mais la sensation s’en rapprochant encore plus sont s’en aucun doute les bras de douce et tendre Flora, ma bien aimée. Le froid ne commence plus à me faire du mal, j’ai même l’impression de ressentir de la chaleur.

(On m’a toujours dis que dans le froid, le moment le plus dangereux est celui où on a plus froid car la mort arrive. Serais-je mort ?)

Puis la lueur bleutée se transforme en un rouleau violet qui tourne sur lui-même. Verrons-nous la lumière blanche de la mort ? Après que l’idée de la mort m’effleure l’esprit, je vois une intense lueur blanche, je ressens de la peur, je tremble de tout mon être. Nous arrivons enfin à la fin d’un voyage mais continuerons nous en un autre ou non.

(Un autre monde ? Verloa ? L’enfer ?)

Soudain nous chutons violemment sur de la roche, je sens mon corps réagir en remontant un peu. Une douleur violente me prend dans mon postérieur, j’ai l’impression de mettre cassé un os. Ma tunique dépassant de mon armure se retrouve en lambeaux. Toute une manche en morceau et un peu de sang ruisselant le long de celui-ci.

(Elle était quasiment neuve, il faudra que je m’en rachète une nouvelle.)

Je me relève sans difficulté donc je n’ai pas un seul os de cassé sinon jamais je n’aurais pu me redresser. Le sang dégouline le long de mon membre et vient perler au niveau de mes doigts. Le bruit de mon fluide corporel tombant sur le sol fait ploc, ploc, ploc. Je regarde autour de moi, mes compagnons se relèvent un par un sans blessures apparentes.

(Personne n’est blessé, nous avons déjà cette chance.)

Je ne vois que de la roche, nous sommes de nouveau dans un tunnel. Je pose ma main dessus et sens de l’eau ruisseler sous ma paume. De la mousse pousse sur les parois humides, une mousse noire car si elle naissait morte ce qui n’ai pas possible. Dans mon esprit ma réflexion est aussi rapide que l’éclair.

(Nous sommes de nouveau dans la mine)

Le fluide a disparu et en plus on ne peut pas faire demi-tour car derrière nous se lève un mur. Je m’approche du mur et le tâte comme pour voir si mon esprit ne me jouait pas de tour car pour le moment tout est possible.

(Encore heureux que l’on ne soit pas réapparu dans la paroi.)

Devant notre petit groupe se dresse la créature à l’œil unique. Elle ronronne toujours, tout ceci me paraît de plus en plus étrange. J’aurais cru qu’elle était gentille mais maintenant je commence à me poser des questions sur ça véritable nature.

(Sommes-nous tombés dans un piège tel des débutants? Qui est-elle réellement ?)

Puis en l’espace d’un instant, le ronronnement se transforme en un bruit strident, on dirait une porte métallique mal graissée. Je me bouche les oreilles avec mes doigts pour essayer d’atténuer le bruit mais mon corps vibre de toute part. Puis la chose ouvre sa gueule déjà béante encore plus. Je peux voir les dents pourris se montrer. L’intérieur de sa bouche est verdâtre, la pourriture y règne en maîtresse.

(Ordure, tu nous as menés là où tu voulais, nous sommes dans ton antre mais tu vas souffrir un fois que je serais à porté.)

Une nuée, non il s’agit plutôt d’un raz de marée de sangsues. Mes yeux s’écarquillent en voyant les créatures arriver sur nous. Mais mon bras réagit en une fraction de seconde, je n’ai pas le temps de voir que le katana est dégainé. J’ai l’impression que le temps se ralenti, je sens mon membre supérieur se lever lentement. Ma tête se baisse vers le sol et je perçois dans mes yeux une lueur de haine et de violence monté. Je ressens mon énergie se concentrer à l’intérieur. Le bras arrive en fin de course puis semble se stopper. L’énergie commence à me faire mal, j’ai l’impression qu’elle va faire exploser mon corps.

Je vois une lueur faible mais rouge comme le sang entourer mon bras.

(S’agirait-il de mon énergie ?)

Le morceau en lambeau de ma tunique parait bouger avec la lueur, je peux voir d’infimes morceaux se décrocher. L’attaque est imminente si elle ne tombe pas bientôt mon bras risque d’exploser. J’ai l’impression en voyant mon corps déborder d’énergie de combat que je ne me suis jamais battu au maximum de mes capacités.

(Oui De, tu n’as jamais exploité tes capacités à leurs paroxysmes, je vais te montrer ton énergie et encore nous ne sommes pas au maximum de nos capacités.)

Puis de petits arcs d’énergie commencent à se révéler, je reste stupéfait par cette énergie croissante. Le court du temps semble reprendre son cours et le katana redescend avec violence sur le sol. Je vois ma manche se réduire en morceaux aussi gros que mon pouce et voleter partout autour de moi. On pourrait penser qu’il neige à cause de la blancheur de mon vêtement.

(Merci Jack.
- De rien)

RANA SLASHHHHHH

Un bruit déchirant le cri strident de la créature laisse apparaître une onde rouge carmin se déplacer dans le tunnel. L’onde se déplace d’une façon peut habituelle, elle avance en vacillant et tourbillonnant. Mais l’onde va telle toucher quelque chose, les sangsues ou aussi la bête.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:22 
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Cromax a écrit:
Un saut dans l’oubli, un pas vers l’inconnu, une avancée dans le fluide bleuté qui nous absorbe désormais. Les mains accrochées l’un à l’autre, nous pénétrons le liquide brumeux d’un commun accord forcé de ma part… Comme un seul homme, nous entrons dans cette matière étrange qui a tôt fait de nous entourer totalement.

Le froid arrive alors, serrant nos corps de sa douce morsure, nous enveloppant dans ses bras cotonneux. Je lâche les mains du médecin et de De pour m’empresser de partir à la recherche de celles de mon amant, que j’attrape doucement, l’attirant vers moi. Je me sens partir, je nous sens partir. C’est comme si désormais, nous étions allongé dans cette tendre et moelleuse masse glacée, moi au côté de mon amant de chair, au sang parcouru de glace. Doucement, je caresse son visage, alors que nous sommes lentement emportés par la brume vers les profondeurs de l’inconnu. Peut-être allons-nous droit à la mort, mais je me refuse d’y penser. Je suis bien, contre mon homme, son visage sous mes mains, mon corps à côté du sien, contre le sien. Le bonheur est parfait et l’espoir d’atterrir dans un monde meilleur est grand… Qui sait, peut-être le monde où nous allons est il mieux que tout ce que j’ai pu connaître jusqu’à maintenant, où tous les êtres sont charmants et charmeurs, où la beauté et le bonheur est partout. Un espoir de fou, certes, mais le rêve existe, même dans les tréfonds d’un monde maudit peuplé de morts qui se meuvent pour nous attirer vers la grande éternelle.

J’embrasse Lillith, ne me souciant pas des deux autres compagnons, qui voyant ce spectacle ne peuvent que ressentir le désir puissant de m’imiter et d’entrer l’un l’autre en contact…

(Ils feraient un couple charmant…)

(Oui je trouve aussi…)

Mais je ne m’en soucie guère, préférant profiter de l’instant de douceur qui me baigne dans la béatitude. C’est alors que soudain, le paysage change et se métamorphose. La brume bleue est remplacée par une espèce de tunnel tournoyant sur lui-même de couleur violette, parsemé de nuances de cette jolie couleur si spéciale. Je prends le temps de regarder les alentours, avant de tomber à nouveau sur le doux visage de mon amoureux. Et pour tomber, nous tombons.

En un coup, le paysage se métamorphose à nouveau et nous chutons lourdement sur un sol de pierre dur comme… bah comme de la pierre. L’atterrissage est lourd après ce vol si léger dans un autre temps, un autre espace, et le retour à la réalité est sévère. Nous semblons être dans un tunnel, ressemblant très fort aux mines de l’autre monde, si ce n’est qu’ici, il n’y a pas de sortie… Et encore moins de choix de passage. Je me relève doucement, un ronronnement me sifflant toujours dans les oreilles, et me massant la hanche douloureuse, je vois notre copain monoculaire nous regarder de son œil globuleux. Quelle curieuse et hideuse créature, tout de même que cette chose difforme…

C’est alors qu’un bruit grinçant et particulièrement dérangeant me fait mettre mes mains sur les oreilles, alors que la créature ouvre encore plus grand sa gueule béante, vomissant ignoblement une gerbe de sangsues qui se projette vers nous avec vitesse et un bruit gluant tout à fait écœurant. Aussitôt, je saute en l’air, plusieurs fois de suite, me débarrassant à l’aide de mes mains des sangsues atterries sur mon armure, les écrasant impitoyablement avec la semelle de mes bottes. Tout ceci est très distrayant, mais particulièrement peu ragoutant. En effet, chaque fois que mon pied se pose sur le sol, un bruit déglutissant répugnant se fait entendre, alors que les corps glutineux des horreurs difformes se font écraser et explosent sous mon poids pourtant léger.

Soudain, Daïo semble s’illuminer de rouge, ou son bras tout au moins, alors qu’il le lève vers les cieux… Enfin… le plafond plutôt dans notre cas. Il l’abat ensuite avec une violence non feinte, envoyant une onde de choc puissante vers l’avant, désirant certainement toucher la bestiole à un œil.

Impressionné par ce pouvoir destructeur, j’applaudis un peu, ne sachant même pas s’il a touché la créature ou non, et j’attends, dans l’expectative d’une réaction de mes camarades…

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:23 
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Lillith a écrit:
Tandis que Cromax m'embrasse tendrement, la brume violette nous entoure d'un froid agréable, une onde intrusive qui nous gêle doucement, comme pour nous offrir un repos des plus relaxants. Tout tourne autour de nous, se parant de milles couleurs d'améthyste, jusqu'à brouiller entièrement ma vision. Malgré l'engourdissement, je tiens fermement la main de mon amant et celle du médecin, tenant à garder ce contact salvateur plus que tout.

Nous finissons par tomber, de manière brutale, sur un sol pierreux. Malgré l'obscurité total, on arrive à discerner légèrement des parois rocheuses qui ressemblent fortement à celles qu'on avait quitté un peu plus tôt.

(Maintenant, nous sommes coincés sous cette satanée montagne. Ce n'était pas un fluide spatial... Kristal m'avait bien dit que les fluides spaciaux permettent de changer de monde, pas de "se téléporter" sur le monde... Maudit endroit détraqué !!!)

Je me relève douloureusement et remarque le monstre qui nous a guidé ici. Son ronronnement me donne l'affreux sentiment qu'il a fait exprès de nous guider dans ce piège. Mais très vite, trop vite même, son petit bruit devient un grincement inhumain. En me protégeant les oreilles, je ne vois pas les sangsues arriver par centaines comme une mauvaise pluie.

Très vite emprunt de dégoût, je chasse la vermine le plus rapidement possible, avant que les sales bêtes arrivent à mordre suffisament pour s'accrocher. D'un geste péremptoire, j'écrabouille l'une d'elle avec mon talon et pivote mon pied dessus plusieurs fois, pour être bien sûr qu'il ne reste qu'une tâche gluante de la limace suceuse de sang, comme si c'était un exemple pour toutes les autres.

Le guerrier drow semble au moins aussi énervé que moi et envoie une salve d'énergie rouge dans le tunnel, pour chasser les sangsues, mais surtout décapiter l'abimination qui les a crachés sur nous. Malheureusement, elle s'est enfoncé dans le tunnel avant que nous puissions voir si cela marchait.

"Sus à l'oeil géant !"

Dressant mon bâton devant moi, j'empresse le pas pour voir si le coup de De à marché.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:23 
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Daio a écrit:
La créature à l’ œil unique, c’est enfui dans les tréfonds de la mine, je ne saurais si j’ai pu la toucher elle. Une chose est sûre, c’est que la majorité des sangsues qui devaient arriver sur mon corps n’ont pu m’atteindre. Je n’en vois que une ou deux sur mon bras, ce qui ne représente pas beaucoup par rapport à la quantité de départ.

Je vois que Lillith a très vite retiré les parasites qui ornaient sa chair. Puis il dit avec l’âme d’un chef, d’une tête brulé :

« Sus à la créature »

Je le vois qui commence à avancer en dressant son baton devant lui pour voir si la chose a été touchée. Je m’élance vers lui pour saisir son épaule, une fois fait ; je lui dis :

« Ne pars pas tête baissée dans les noirceurs de ténèbres. En ce lieu notre seule solution de survie et de rester groupé. Nous ferons comme quand nous avons gravi la montagne à la différence que cette fois se sera Cromax qui défendra les arrières. »

Je me retourne vers Cromax pour lui dire :

« Mon frère, je ne veux pas prendre ta place mais je pense que je vis depuis bien plus longtemps que toi dans ce genre de terre. Comme tu as pu le voir à Caïx Imoros ma terre patrie, celle qui m’a vu naître, celle qui m’a nourrie, celle qui m’a vu grandir et celle qui a failli me rendre esclave. Et une ville souterraine car nos frères elfes nous ont banni dans ces grottes. Nous vivons presque comme des nains. »

Je ne sais pas comment il va réagir à ma justification mais je m’en moque, il ne doit pas mourir stupidement. Il a des promesses à tenir comme à Zya, puis Lillith aussi. L’heure du Drow est venu maintenant seule ma rage pourra nous sauver pendant un moment.

(Espérons que je ne fasse pas quelque chose de stupide.)

Soudain je ressens le sol tremblé sous mes pieds, je regarde en direction du lieu où la créature a disparu. Une chose est sûre maintenant mon attaque a touché une paroi. Je demande que tout le monde se mette en formation linéaire pour avancer et se plonger dans l’enfer que représente ce lieu. Pendant que mes compagnons se placent, je retire une à une les sangsues qui m’ont atteint. Je les jette sur le sol et y plonge mon épée. On peut voir les tripes et le sang de ces abominations se répandre tel de l’eau sur le sol.

Tout le monde semble prêt pour partir. J’ouvre la marche avec un pas lent, nous ne devons pas nous précipiter vers l’inconnu car cela pourrait provoquer nôtre perte. Ma vision elfique malgré son degré de développement ne me permet que de voir que des ombres tremblotantes.

(Il fait aussi noir que dans le cul d’un orc.)

Soudain je peux voir une partie de la paroi qui a été égrugé.

(Mon rana slash.)

Je regarde partout autour, je touche les parois, le sol à la recherche de sang mais je ne trouve rien. Je n’ai pas réussi à toucher la créature.

((Jack, c’est magnifique la puissance mais sans précision franchement sa vaut rien.
-J’admets que niveau précision c’est zéro pointé. Mais bon en même temps c’est de ta faute, tu ne l’as jamais utilisé au maximum donc le problème de précision vient de toi.))

Je ne cherche même pas à avoir raison car je sais que ses piailleries sont complètement futiles. Je regarde mes compagnons et leurs dis :

« Je suis désolé mais je n’ai pas réussi à le toucher. Nous n’avons plus qu’à avancer car de l’autre côté c’est une voie sans issue. »

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:23 
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Lillith a écrit:
Daio me retiens par l'épaule et je ne tarde pas à m'empourprer en réalisant par son discours ma témérité mal placée.

"Excuse-moi, j'ai juste envie d'en finir avec cette saleté qui nous a piégés."

Ma lancée en avant était d'autant plus stupide que le guerrier Drow est bien mieux placé que moi pour évoluer dans les souterrains, sans oublier qu'il peut vraiment se battre si nécessaire.

Un choc sourd se fait ressentir et le sol bouge sous mes pieds, comme s'il essayait de se dérober, mais finalement, tout revient à la normale. Ce devait être l'onde de choc qu'avait créé De juste avant, ou sinon ce serait quelque chose de bien trop inquiètant.

Il nous mène jusqu'à une paroi estafilé dans toute sa hauteur, comme si la roche n'était rien d'autre que du beurre gratté par avec un ongle. Mais aucune trace de la bête à un oeil. De s'excuse même de son échec.

"Ce n'est pas ta faute, surtout que tu es le seul à avoir. Mais la prochaine fois que ce furoncle ambulant apparaitra, on ne lui fera aucune cadeau."

Je commence à sentir la culpabilité s'intaller durablement. Sans ma magie, je ne suis d'aucune aide. Je suis même plus un boulet qui les ralentit et mon inaction commence à me porter. Me basant sur le drow, je suis ses ordres et ses directions tranquillement, espérant qu'il arrivera à nous sortir d'ici.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:24 
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Cromax a écrit:
Daïo, après avoir envoyé de toutes ses forces son Rana Slash et produit une vibration tout à fait charmante du sol, se tourne vers Lillith qui dit tout haut vouloir sucer l’ennemi à l’œil globuleux. Sans le prendre pour moi, je souris un instant du fantasme nouveau de mon amant. Il est vrai que la bête a une forme phallique, mais quand même ! C’est loin d’être le premier prix de beauté. Le drow tempère un instant mon ami en disant qu’il prendra la tête de notre petit groupe, me reléguant en arrière garde. Il me parle alors pour m’assurer que l’avant est bien sa place, puisqu’il est habitué aux tunnels obscurs. Levant les yeux au ciel… au plafond… Au dessus quoi, je regarde mon ami prendre les devants, suivi de mon amant, visiblement remonté contre ce qu’il appelle ‘furoncle ambulant’. Ce petit nom tout mignon m’amuse, et j’enjoins le médecin de les rejoindre. Une fois qu’ils sont partis, puisque telle est la tâche qui m’a été incombée, je prends la marche à mon tour, veillant fort bien sur leurs derrières… Heu… Leurs arrières.

C’est alors que j’entends l’elfe noir rappeler que l’autre voie est sans issue, comme si bien entendu, nous ne nous en étions pas rendu compte par nous même. Il semble se gausser d’avoir pris la tête de l’expédition, reprenant la valeur de chef qu’il avait reléguée à d’autres jusqu’ici. Souriant, je m’engouffre à leur suite, la main sur le manche…De mon sabre bien entendu, et je les suis dans l’obscurité, broyant sur mon passage quelques sangsues survivantes. Le boyau obscur s’étend devant nous, et je reste à quelques pas à l’arrière de mes amis, vérifiant au passage la moindre anfractuosité rocheuse. Il ne faudrait pas qu’une ennemi inattendu nous tombe dessus par surprise.

(Promenons nous dans les boyaux
En suivant les traces du drow…)

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:24 
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Gm13 a écrit:
Dans les profondeurs de la mine, vous avancez sur vos gardes. Quelques limaces plus loin, vous arrivez dans une petite salle où l'oeil se trouve. Vous voyez du coin de l'oeil à gauche un mouvement lorsque vous recevez en face de vous une volée de limaces. Vous engagez un combat assez facile et vous finnisez par lui exploser la figure (ou l'oeil ).

Losqu'il meurt, un gémissement surnaturel survient du seul chemin que vous pouvez emprunter sur votre droite...

Que faites vous ?

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:24 
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Daio a écrit:
Nous avançons avec prudence dans le tunnel, chacun de mes pas se fait avec lenteur et douceur. On ne peut pas savoir si le sol va se dérober ou non sous nos pieds. Une montagne recèle d’innombrables surprises mortelles. Mes yeux malgré leurs capacités nocturnes, je ne peux distinguer que de simples ombres qui vacillent avec la lueur que doit émettre de lointains flambeaux.

Soudain le tunnel débouche sur une salle relativement éclairée et en son centre gauche la créature à l’œil unique. Avant même que nous ayons une réaction, elle lance une attaque de sangsues. Je lance assez rapidement un rana slash qui n’est pas aussi puissant que le précédent mais beaucoup plus précis. Les limaces suceuses de sang se retrouvent sur le champ coupé en deux ou voir plus. Les morceaux verdâtres tombant sur le sol comme une fine pluie d’été.

J’élève la voix pour dire :

« Je t’ai loupé une fois mais sache que mon erreur ne se reproduira pas. L’heure du jugement vient de sonner. Je suis l’annonceur de ta mort et celui qui exécutera ta sentence. »

Je dégaine le katana et le laisse trainer sur le sol. Il produit un bruit strident ressemblant fortement au bruit désagréable de la craie crissant sur l’ardoise. Je répète calmement la sentence :

« Tu as agressé un groupe d’aventuriers qui sont venus en paix pour réparer ton erreur. »

Un grand instant de silence apparaît, plus un bruit, même pas celui de la respiration. Puis je fini :

« Tu seras décapité par mon bras, en quatre coups. Accepte ta rédemption et peut être que Phaïtos te pardonnera. »

Une fois proche de lui, il se rue sur moi pour me blesser mais mon bras armé et beaucoup plus rapide que lui. En l’espace d’une fraction de seconde, je sectionne les deux bras de la créature et je me décale d’un pas. J’admire la chose hurler de douleur et retomber violement sur le sol. Elle semble souffrir mais que représente la souffrance en réalité. Il s’agit d’une sensation, d’une faiblesse mais aussi d’une force. Ceci montre que je suis un monstre et un prince de cœur. Un monstre car je prends du plaisir à voir souffrir mon ennemi et un prince de cœur car je suis prêt à aider une personne qui souffre à aller mieux.

La créature se tourne vers moi et commence à ouvrir son semblant de gueule. Elle veut sûrement me cracher de nouveau ses sangsues. Je m’élance vers elle et lui tranche sa mâchoire pendante ainsi qu’une petite partie de sa gorge. La chose s’écroule sur le sol, le sang dégoulinant le long de ses plaies et ainsi que de ma lame. Elle semble vouloir se tenir la gorge mais elle en est incapable car elle se retrouve manchote.

Il me reste maintenant deux coups qui doivent finir cette créature. Je m’approche d’elle et lève mon bras vengeur. L’espace d’un instant mes yeux croisent l’œil unique. Je peux voir mon visage se refléter à l’intérieur. Je n’y vois que le monstre, un regard brûlant de haine, un visage froid comme la glace et un sourire satirique. Ma lame redescend brusquement sur mon ennemi et le tranchant en deux.

Un hurlement dépassant l’entendement de l’imagination retentit de la créature. Puis les deux parties se trouvent prises de convulsion pour enfin se calmer et se retrouver inertes. Je passe ma lame derrière le globe oculaire et regarde Cromax en lui disant ;

« Attrape mon frère »

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