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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:25 
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Cromax a écrit:
Alors que mes trois compagnons prennent de l’avance sur moi, je parcours le trajet me séparant d’eux avec une lenteur remarquable. Je forme l’arrière garde, après tout, d’après De, et je n’hésite pas à vérifier la moindre protubérance ou anfractuosité rocheuse pour voir si elle ne contient pas une créature cachée ou un trésor planqué là par un inconscient. Mais je renonce vite à trouver la moindre richesse dans le coin, qui n’est baigné que de limaces baveuses et de sangsues obèses et à moitié mortes. Pas de pièces d’or, pas de bijoux, pas de pierres précieuses ou d’armes abandonnée par un éventuel prédécesseur qui se serait fait trouer la face dans le coin, si bien entendu nous ne sommes pas les premiers étrangers à pénétrer dans ce lieux maudit. Non, rien de tout cela, pas la moindre chose intéressante. Juste ces vers gluant et rampant sur les roches brunes.

(C’est vraiment dégueu ces trucs… Faudrait désinfecter notre ami le cracheur de sangsue, il doit en être rempli et il les bave, c’est affreux !)

C’est alors que devant moi, j’entends un bruit caractéristique : un Rana Slash de De.

(Mais où va-t-il trouver toute cette énergie ?)

(Lui l’utilise pour la guerre, toi pour l’amour, mon chéri… Chacun sa voie !)

Puis, un bruit de combat. Seraient-ils en danger ? Aussitôt, je me mets à courir droit devant pour rattraper le retard que j’ai sur eux. Je ne fais même plus attention aux trous dans la roche ni aux sangsues gluantes. J’arrive bientôt dans la salle où Daïo est en train de massacrer froidement notre copain mono-œil en le découpant en morceau. Ennemi bien faible pour un guerrier comme lui, et il ne lui ait pas pitié, l’achevant délibérément alors que la chose sans nom ne pouvait même pas se défendre… Il a alors un geste d’une cruauté sadique immense, et arrache tout bonnement l’œil unique de la bête morte de sa grosse orbite bientôt béante. Aussitôt, il balance le globe visqueux vers moi, me le lançant comme un cadeau avec le cri qui va avec…

(Merci…Frère…)

Surpris, je n’ai pas vraiment le temps de réagir. Je ne sais pas dégainer mes lames, je ne sais que faire un splendide contrôle de la poitrine de l’œil qui s’écrase contre mon torse dans un bruit de déglutition affreux, mais en restant entier. Je le laisse alors rebondir deux fois sur un genou, puis deux fois sur l’autre, sautillant comme une tafiole finie avant de l’envoyer plus haut pour faire une superbe reprise de volée qui envoie l’œil s’exploser violemment dans une gerbe de liquide aqueux et gluant sur la roche de la grotte, juste au dessus de la tête du médecin qui ramasse tous les déchets sur le crâne. Après mon geste, et fier de moi, je m’exclame avec joie :

« Buuuut ! »

Puis voyant l’incompréhension de mes compagnons, et la mienne aussi, puisque je ne sais pas pourquoi j’ai crié ça, j’essaie de me rattraper comme je peux…

(huhuhu…)

« Heu… Nous devons continuer, nous touchons au but, très certainement. »

Et je m’avance en premier, cette fois, dans le couloir d’où provient un cri déchirant, un gémissement étrange qui ne correspond pas vraiment à ceux qu’il m’a déjà été donné d’entendre, malgré leur grand nombre incontestable…

Je prends à nouveau la tête, donc, inutile de rester dans cette salle plus longtemps, surtout après le geste ridicule que je viens de faire. En passant, j’ai un geste d’excuse pour le médecin. Puis mon attention se fixe sur l’obscurité du boyau nous faisant face, main sur les gardes de mes armes.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:25 
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Lillith a écrit:
Nous débouchons dans une petite salle où nous attend la vermine cracheuse de limaces. De la menace de sa lame et engage un combat mortel, qui tourne rapidement à la boucherie. J'aurais bien voulu aider le guerrier, mais mes dons martiaux sont si pauvres que je le gênerais plus qu'autre chose.

De s'en tire remarquablement bien et tranche tour à tour les membres qui dépasse du corps chétif. Il finit le démembrement en décrochant l'oeil qu'il envoit en cadeau à Cromax qui arrive un peu en retard à cause de ses vérifications derrière nous.

C'est avec un petit sourire espiègle et empreint d'un soupçon de sadisme que je regarde celui-ci jongler avec l'oeil comme un saltimbanque , puis l'envoyer s'éclater contre le mur.

(Ce monstre n'a que ce qu'il mérite. Oser lorgner sur nos vies et nous mener à l'aveuglette dans ce piège... Il ne gardera plus un oeil sur nous désormais)

Dans l'instant final de ce réglement de compte macabre, un cri avait surgit des ténèbres dans lesquelles nous nous enfonçons et son écho reste encore perceptible. On aurait dit un gémissement, dont la note suraigue ne ressemble à rien d'humain.

Alors que Cromax reprend la tête du groupe, sûrement pour ne pas rater la prochaine bagarre, Je le suis, anxieux. Arrivé à sa hauteur, je pose ma main peu assurée sur son épaule, plutôt que d'enlacer ses propres doigts.

(L'empêcher de dégainer rapidement reviens à le condamner en cas de danger soudain... Mon envie de contact attendra.)

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:25 
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GM13 a écrit:
Vous vous engagez dans le tunnel dont l'étrange hurlement est provenu. D'étranges grognement se font entendre de plus en plus clairement.

Lorsque vous faites les premiers pas dans la salle sphérique, vous apercevez en son centre une petite mare putride au bord de laquelle une créature humanoïde avec de multiples cornes, de longs cheveux verts et à la peau écailleuse gémit, le ventre rond indiquant qu'un "heureux évènement" était pour bientôt. Autour, quatre créatures femelles chauves et plus musclées semblent protéger ce qui doit être leur mère, la Mère des Monstres. Derrière, un lézard humanoïde plus gros que la mère se dresse, la gueule remplie de crocs tranchants.

Visiblement peu heureux d'être dérangés, les créatures vous foncent dessus, sauf la mère, incapable de bouger.

=> Quatre monstres de niveau 7 type guerrier qui se battent avec leurs griffes, très rapides, et le lézard niveau 13 de type Aventurier, plus lent. Vous ne pouvez pas gagner. Vous pouvez tuer un des monstres voir deux maximum, mais vous serez blessés si deux. <=

http://sd-1.archive-host.com/membres/im ... _01177.jpg

Alors que tout semble perdu, une nouvelle flaque violette apparait sous vos pieds, vous éjectant à la surface, derrière l'homme au sommet de la montagne...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:26 
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Lillith a écrit:
Nous marchons dans les ténèbres pas si profondes que ça, entendant encore des bruits étranges. Ils oscillent entre des gémissements et des grognements. Un mélange de cri humain et de rugissement bestial, le tout enflammé par une plainte d'outre-tombe, le genre de teinte stridente qui ne peux qu'annoncer la mort, ou pire...

Malgré tout, je discerne vaguement dedans un bruit familier, un son qui remonte très loin dans mes souvenirs.

C'est alors que nous les voyons, au centre d'une salle, au bord d'une flaque d'eau croupie aux relents d'égoûts. Quatre silhouettes, qu'on aurait pu dire féminine par certains attributs, mais qui ne peuvent être que des démons : Elles sont chauves et leur peau semble écailleuse, leurs mains sont griffues et leurs bouches bien garnies. EN nous voyant arriver, elles se tournent vers nous en poussant des grognements aggressifs. Derrière elles se trouve une sorte d'homme-lézard géant, à la machoire de crocodile et aux muscles de titan. Il nous regarde de ces yeux en fente, se demandant sûrement lequel sera son dessert. Et au milieu, le personnage centrale, la source de tous ces cris mystérieux. une femme très grande, à la peau semblable aux petites, mais revêtant des cheveux verts en cascade d'où jaillissent tant de cornes que je peux difficilement les compter. Elle est à moitié couchée, mettant en évidence son ventre énorme.

C'est alors que je comprends le souvenir qui été titillé. La naissance d'Hammith, les cris de ma mère mettant au monde mon petit frère. Je regrette aussitôt le rapprochement, refusant d'associer l'image de ce monstre enfantant au visage de ma mère. Je me perds dans son souvenir alors que les créatures cauchemardesques commencent à s'aprocher.

(La neige sera toujours là pour toi, car sa pureté représente l’amour de tes proches.)

Les anciennes paroles de ma mère me frappe de plein fouet.

(J'ai l'amour de mes proches, j'ai Cromax... Mais je n'ai plus la neige. Elle m'a abandonné. Sans elle , je ne peux rien faire.)

Je retire brusquement ma main de l'épaule de Cromax, comprenant qu'il va devior combattre à mort ses monstres et que je ne pourrais pas l'aider.

"Je ne peux pas... Je suis désolé ! Je - ne - PEUX - PAS !"

En criant mes dernières paroles, je recule et m'enfonce dans le boyau et prend le médecin par le bras pour l'emmener à l'écart du combat. Pris d'une crise de terreur sans nom, je m'accroupis dans un coin, les mains sur les oreilles et les yeux fermés, comme pour nier la réalité.

Gémissant des excuses incompréhensibles, je me balance légèrement d'avant en arrière, percevant malgré tout quelques bruits du combat, des cris horribles. Je n'ose même pas penser, me demander comment s'en sortent De et Cromax. J'ai honte, mais je suis désespéré de ne rien pouvoir faire.

Après un moment interminable, je sens le sol se dérobé sous mes pieds. Avant que je puisse ouvrir mes yeux, je me sens pris dans un tourbillon mauve, m'emplissant d'un froid engourdissant.

Je finis par me retrouver sur le sommet de la montagne que nous avons quitter plus tôt. J4aperçois vaguement les autres au loin, mais je ne vois pas leur état. Voyant aussi dans un coin la maudite mare violette, je rampe pour m'en écarter, refusant de retourner là-bas. Puis une fois que je me trouve à une distance satisfaisante, j'arrête tout mouvement, me prenant la tête dans mes mains et gémissant, complètement en état de choc.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:26 
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Cromax a écrit:
Alors que nous marchons dans ce couloir sombre creusé dans la roches, les cris gémissants se font entendre de plus en plus proches, de plus en plus plaintif. Curieusement, l’image de cette tête immense formée de créature geignant et criant leur peur et leur colère sur moi me revient à l’esprit, et j’entr’aperçois des soucis à l’horizon. J’avance prudemment sur ce roc taillé qui sert de sol, et sursaute presque lorsque je sens la main de Lillith se poser sur mon épaule. Un instant, mes doigts se sont serré plus fort sur le manche de mon sabre, mais la présence physique de l’homme qui me rassure et que j’aime me soulage un peu de cette menace inévitable qui plane indubitablement sur notre groupe.

En plus des cris, ce sont des grognements étranges qui apparaissent maintenant, comme si un groupe de monstres assoiffés de sang étaient en train d’en torturer violemment un autre, plu faible.

Mais la réalité s’offre bientôt à nos yeux dans toute son horreur. À peine arrivons-nous dans une sorte de salle ovoïde que j’aperçois au bord d’une mare intérieure semblant émaner des gaz toxiques et putrides, une famille curieuse, monstrueuse et répugnante. Sur le sol est allongée une démone nue au corps recouvert d’écailles luisantes. De couleur grise en tirant parfois sur le vert en des tâches peu ragoûtantes. C’est elle qui pousse ces hurlements que nous entendions, et on en voit rapidement la raison : Son ventre est gonflé, comme prêt à exploser, et il ne fait aucun doute que la démone ici présente est sur le point d’accoucher… Même si mettre bas serait plus exact pour ce genre de créature affreuse. Son visage est marqué d’un rictus de douleur, qui renforce l’apparence démoniaque et monstrueuse de cette femme-porteuse de monstres. Sa tête est encadrée par de trop nombreuses cornes de tailles impressionnantes, et ces attributs démoniaques sont emmêlés dans une chevelure verdâtre et ondoyante au rythme des secousses que lui provoque cet accouchement.

Autour de cette scène horrible, l’émasculée conception, quatre autres démonettes rampent lascivement en admirant celle qui semble leur mère. Elles sont toute les quatre identiques : le crâne chauve, la peau écailleuse comme celle de leur maman adorée et chérie, un air mauvais exagéré par des yeux d’un jaune douteux et malsain, des formes avantageuses, certes, mais prisonnière d’une sorte de carapace naturelle, qui ôte bien vite à mes yeux tout attrait de la chose. En résumé, même si ce sont bien des femelles, elles ne m’attirent pas le moins du monde, surtout quand je vois leurs longues griffes au bout de leurs doigts acérés.

Bref rien de bien réjouissant dans tout ça, surtout vu la gueule du paternel. C’est le pire de tous. Une mocheté ambulante qu’on ne peut rencontrer que dans des grottes glauques et reculées comme celle où nous sommes. Un lézard à forme humaine, grand et affreux, les dents tranchantes comme des lames de rasoir dépassant de sa gueule disproportionnée. Son front marqué par de profond plis, d’importantes rides, est marqué par les même yeux que ses filles. Ses trois doigts semblent se tendre vers notre petit groupe quand enfin il remarque notre présence, et aussitôt, l’assaut est lancé. Les quatre furies se jettent sur nous, suivie de leur père visiblement en rogne.

Aussitôt et sans attendre une minute, je dégaine mes deux lames en attendant l’impact. Lillith, lui, semble traumatisé par cette apparition diabolique. Il crie qu’il ne peut pas se battre, et je le comprends. En lui jetant un dernier regard complice et protecteur, je le vois s’enfoncer dans le boyau pour fuir cette horreur qui nous attaque.

(Je te défendrai, Lillith ! Il ne t’arrivera rien tant que je serai vivant !)

(Pathétique… Occupe-toi donc de ta vie avant de suggérer celle des autres. Si tu la perds, tu peux être certain qu’eux aussi la perdront…)

(Mouais…)

La première des démones, la plus vive, est déjà presque sur moi. Je pousse un cri en la voyant arriver, et elle me répond pareillement, déchirant mes tympan par un son criard et grognant. Au moins, on semble avoir l’avantage de se comprendre, elle et moi. Elle s’arrête à quelques pas de mois, me regardant de ses yeux jaunes. Nous nous toisons mutuellement pour savoir quand l’autre aura l’audace d’attaquer. Visiblement, c’est la seule pour le moment qui me veut du mal, même si ses semblables ne sont pas loin.

Et soudain, elle me bondit dessus, mais ayant l’instant d’avant vu ses pupilles se rétrécir à l’avance sous cette idée d’assaut, j’évite le coup et elle me rate de peu. Je sens néanmoins ses griffes acérées glisser sur mon armure avec un grognement de rage. Je me retourne vers mon ennemie et tente de parlementer.

« Je peux vous aider, j’ai déjà aidé à l’accouchement d’une femme ! »

Ça vient de me revenir. Le désert, la nuit. Moi seul avec la princesse Kel Attamara au bord de l’accouchement. J’avais du me résoudre à l’aider à faire naître l’héritier du trône du puissant et respecté roi du désert. J’avais bien réussi, ce soir là, même si mon estomac n’était alors pas du même avis que moi.

Le grognement qu’elle produit me fait signifier qu’elle ne comprend visiblement pas mon langage, ou plutôt qu’elle ne veut pas le comprendre. Elle s’acharne à me donner des coups répétés que je pare assez aisément avec mes lames. Je ne suis pas offensif, je reste sur mes gardes, je me concentre sur ma défense. Je ne tiens en aucun cas à me faire percer un œil par une de ces monstrueuses créatures aux longs doigts. Mais elle se blesse toute seule. N parant avec mes lames ses coups de mains rageurs, elle se tranche la peau de nombreuses fois, ne semblant pas ressentir la douleur de cette peau écailleuse qui part en lambeaux. Visiblement, sa haine est trop forte contre moi qui ne lui ait rien fait, et elle lui dévore l’esprit pour n’en former plus qu’une bête, une machine à tuer.

Il est temps d’en finir, car j’ai pitié de cette créature aveugle qui s’échine à essayer de me tuer en se blessant soi-même. Je ne pare plus ses coups désormais qu’avec une lame, et l’autre virevolte pour lui asséner des blessures dont elle ne guérira point. Au bout d’un moment de ce combat acharné où la chair putride de la monstresse virevolte dans tous les sens, laissant ses paumes meurtries et décharnée, j’enfonce profondément ma rapière dans la gorge de la bête, qui meurt sur le coup dans un gargouillement infâme.

Mais alors que j’essaie de reprendre mon souffle, fatigué par ce combat et les nombreux autres avant, sa sœur me bondit dessus. Je m’effondre, sur le sol et essaie de me dégager de son emprise, gardant mes armes en main pour me protéger de ses mains crochues. Je ne pourra as résister longtemps dans cette position peu confortable, et je me prépare déjà presque à recevoir un coup terrible qui me défigurerait.

Et pourtant, rien n’arrive. Ou plutôt, une étrange chose se passe. Je sens doucement le sol se dérober sous moi, et se colorer d’une teinte mauve. Je me sens attiré, littéralement absorbé par ce sol meuble. La démone, apeurée par cette apparition, se recule prestement et me laisse sombrer dans ce fluide violet, qui m’étreint de ses bras. Je ferme les yeux.

Le vent… Le vent recouvre mon visage et me passe sur la peau. Un vent froid et pestiféré. Mes paupières s’ouvrent doucement et je peux voir, toujours allongé sur le dos, un ciel aux nuages mordorés et mouvants comme s’ils étaient eux-mêmes vivants. Je me redresse, un peu, avant de voir à mon côté De, et plus loin Lillith et le médecin. Nous sommes de retour sur la montagne, et je retombe sur le sol, épuisé.

Je me sens sombrer vers le sommeil. Celui d’un elfe est court, mais nécessaire. M’en tirera-t-on avant que je ne me fasse occire par la lame d’un ennemi ?

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:26 
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GM13 a écrit:
Le médecin est immobilisé dans à quelques mètres, remuant d'avant en arrière les mains autour de la tête en répétant inlassablement : " Je voulais pas le faire, ils m'ont forcé, je voulais pas..."

Lorsque Cromax se réveille, Arevoès s'est un peu calmé. L'homme à la torche se tourne vers vous et dévoile une lignée de chicos chargés :

" Vous êtes toujours vivant ? Ha ! Voyez vous le cercle de feu là-bas ? (il monte loin à l'Ouest un anneau flamboyant, d'un doigt mince et osseux) C'est là-bas que vous pourrez partir jeunes gens ! Je peux vous y envoyer avec mon fluide ! "

Le regard semble franc, mais après l'endroit où il vous a envoyé, peut-on lui faire confiance ?

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:27 
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Daio a écrit:
Après avoir terrassé la créature, un hurlement lugubre retentit dans les tunnels obscures de ce monde où la vie semble avoir abandonné toutes créatures et les seules encore debout sont des monstres qui sont entre la vie et la mort, pour ainsi dire dans l’entre deux-monde.

Le cri ne me paralyse pas mais fait vibrer mon corps d’une façon étrange car cela ne représente pas de la peur, ni de la terreur. Chacune des parties de mon corps réagissent et tremblent en même temps que les variations du hurlement. Je ressens comme un moment d’extase comme ces douces nuits que je passais avec ma douce et tendre Flora. J’ai l’impression de jouir de plaisir en entendant ce cri.

(Est-ce que l’envie de combat me rendrait ainsi, depuis que je suis dans ce monde, j’ai une envie irrésistible de violence, de haine et de sang frais. Le sang frais me fait particulièrement default depuis que je suis dans les profondeurs de Verloa et que mes compagnons désignent comme Enfer.)

Mon frère d’armes, Cromax décide de reprendre la tête du groupe, sûrement que j’avance trop vite à son gout dans les couloirs de la mort.

(Mais que représente la mort à mes yeux. Un simple chemin qui s’arrête ? Une voie sans issue ? Où simplement une nouvelle vie qui est beaucoup plus longue que la précédente.)

Nous avançons dans les ténèbres, dans l’enfer, dans la naissance du mal de la terre de Verloa mais qu’allons nous trouver, mais nous avons pris le chemin du hurlement. Nous rencontrerons peut être dans les ténèbres des monstres dépassant toute imagination ou sortant droit de celle-ci.

Le tunnel débouche enfin sur une salle qui a un aspect d’œuf. Je peux distinguer une sorte d’étendu d’eau qui dégage des vapeurs qui pour ma part ne doivent pas être vraiment saines pour notre espérance de vie. Au fur à mesure, je commence à distinguer un groupe d’êtres vivants qui ne me paraissent particulièrement hostiles. Ils sont six ce qui représente quelque chose de non négligeable par rapport à nous qui ne sommes que quatre et encore je pense plutôt deux capables de ce battre.

Il s’agit d’écailleux à forme humanoïde, il y a cinq femelles et un unique mâle.

(En voilà un qui ne doit pas chômer le soir. Surtout que l’une d’entre elle semble en grossé.)

Soudain les cinq pouvant nous attaquer, se jettent sur nous. Je regarde Cromax qui dégaine ses lames en attendant l’impact. Je souris puis je prononce ses paroles à voix basse et dans ma langue natale :

« Quand le sang coule, comme une rivière, autour d’un guerrier, celui-ci devient un adorateur du sang.
Quand la haine se propage, comme un fleuve, dans guerrier, celui-ci devient un tueur sans sentiment.
Quand la force se libère, comme l’océan, à l’extérieur du guerrier, celui-ci devient un guide »

Tout à coup le mâle se jette sur moi, j’ai juste le temps de bloquer sa machoire entre mes mains et de la maintenir fermée. Il me griffe les bras, heureusement pour moi mon armure me protège de façon quasi intégrale. Mes mains se retrouvent lacérées par des ongles sur dimensionnés. Je me retrouve allongé sur le sol, je pousse de toutes mes forces pour l’éloigner le plus possible de mon visage. Sa gueule tente toujours de me mordre malgré la pression que j’exerce dessus, une fois assez loin, je place mes pieds dessus et le pousse pour l’envoyer au loin.

Une fois remis debout, je peux enfin dégainer mes deux lames mais cela peut-il suffire face à mon adversaire. Il se relève aussi et se jette sur moi avec violence, j’ai juste le temps de bloquer ses griffes sur mes lames cette fois. Il tente de m’arracher le visage avec ses dents en avançant la gueule. Une odeur putride, une odeur de décomposition se dégage de sa mâchoire, cela me donne presque envie de vomir. Je repousse mon ennemi sur le côté et assène un coup d’épée dans le flanc.

Un petit filet de sang coule le long de ma lame, je le regarde stupéfait que mon attaque n’a fait que l’effleurer.

(Je savais que les écailles reptiliennes étaient solides mais à ce point je trouve ceci surprenant.)

Je me prends un coup de patte dans la figure, je me retrouve propulsé contre le sol heureusement pour moi, mon masque me protégeait sinon j’aurais certainement pu demander pardon pour ma vie de pêcher. Je me relève en secouant la tête, un bourdonnement résonne à l’intérieur. Je décide de me jeter sur mon ennemi quand soudain le sol se dérobe sous mes pieds, il se teinte de violet. Je passe de nouveau à travers un fluide pour une fois celui-ci me sauvera la vie.

Je m’endors à cause du froid que génère le fluide, mais pour une fois, un sommeil passible.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:27 
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Lillith a écrit:
Nous sommes tous dans un état lamentable. Quand je sors de ma torpeur, je remarque que Cromax et De sont endormis et Arévoès est pris d'un crise de je-ne-sais-pas-trop-quoi, gémissant des excuses. J'aurais du aller le réconforter, mais je n'y arrive pas, encore trop sous le choc.

Au bout d'un moment, Cromax et De semblent se réveiller. Le teneur de torche sort alors de son immobilisme pour nous railler.

Je suis tellement surpris que mon sang ne fait qu'un tour. Je me lève d'un bond et crous vers l'homme pour lui empoigner sa tuniqueau niveau de la poitrine.

"Tu te fous de nous ? Pourquoi tu n'as pas parlé la première fois ? Pourquoi tu nous a emmené dans ses tunnels où vivent ces horreurs ?"

Je sais qu'il nous propose la sortie, mais je le trouve louche et son attitude laisse présager un coup fourré.

(Et puis, ça fait du bien de déverser sa colère sur quelqu'un...)

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:27 
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GM13 a écrit:
Le sourire qu'avait l'homme disparait aussitôt qu'il se fait empoigner. Terrorisé, il gémit en pleurant :

" Non, non, me faites pas de mal, je vous en supplie, non ! Je vous en supplie. "

Il lâche soudainement sa torche au sol qui rebondit et déverse son liquide violet. Il rajoute alors :

" C'est lui qui me l'a ordonné ! Lui ! "

De son index maigre, il montre l'immense visage rouge dans le ciel.

" Il m'a dit que je devais le faire ! C'est sa faute ! "

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:28 
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Cromax a écrit:
Mon sommeil est directement profond, mais comme chaque elfe, je pourrais me réveiller à tout moment. L’endormissement dans les gens de ma race n’est qu’un repos, une méditation intense où l’esprit se déconnecte du corps pour que celui-ci se repose. Ceci n’empêche pas les rêves, bien au contraire, et ils sont bien plus fréquents chez les Sindels que chez les humains ou les autres races peuplant Yuimen. Pourtant, dans ce monde affreux, antichambre de l’Enfer, porte de tous les maux, Royaume du Mal et de la Mort, aucun rêve ne vient à moi, aucune image de bonheur, ni même de malheur, puisque n’importe quelle image qui pourrait me faire oublier un instant la réalité chaotique dans laquelle je suis avec mes amis, mon amant. Mais non, rien ne vient, et je finis par me réveiller, doucement, sortant de ce sommeil ô combien réparateur. Me relevant, je m’étire largement, comme si me réveiller signifiait pour moi sortir de ce cauchemar que nous vivons actuellement, mais lorsque mes yeux s’ouvrent à nouveau, c’est la même désolation qui s’offre à eux.

Je les ferme à nouveau, et les frotte pour être bien sûr de moi, mais je me fais bien vite à l’évidence. Nul songe maudit, ce monde cruel et sans pitié dans lequel nous sommes enfermé reste là, immuable, avec ses horreurs et ses paysages froids et sans vie, que seule la mort personnifiée pourrait aimer.

Je reporte mon attention autour de moi. Mes amis sont là, ou du moins ceux qui restent, les autres ayant disparu dans la mer de morts-vivants qui nous harcelaient auparavant. Sont-ils toujours vivants, où les ont-ils rejoints dans les ténèbres de la mort qui les attendait. Bogast, Lothindil, Lelma, Seyra, Keynthara, Seldell, tous disparus. Cheylas aussi, d’ailleurs. Il ne reste plus que les plus proches de moi : Lillith, Dark, et Arevoès. Je ne connais pas tellement ce dernier. Je ne lui ai jamais parlé réellement, malgré nos nombreuses aventures, comme je l’avais fait avec Cheylas, lors de nos nuits coquines, avec Andelys lors d’une garde commune, avec Fizold, alors que j’avais des soupçons sur lui. Il s’était alors confié à moi, et je n’avais su l’écouter et percer à jour son secret…

Le médecin avait d’ailleurs une attitude étrange depuis peu. Devenu taciturne, il se balançait maintenant d’avant en arrière en répétant sans cesse la même phrase. Mais alors que je veux aller vers lui pour lui demander, l’homme à la torche intervient et nous indique une hypothétique sortie. J’ai du mal à le croire… Mais Lillith est plus vif que moi, et lui bondit dessus. Rapidement, l’homme est mis à mal et se plie à la volonté de mon amant. Il n’hésite pas d’ailleurs, à déclarer la tête grotesque dans le ciel coupable de tout ceci.

(Pas très surprenant…)

Voyant que le cryomancien gère la situation du bonhomme, je peux me concentrer sur le médecin, qui n’a pas l’air dans son assiette. Je lui parle en attrapant son épaule, bloquant ses mouvements pour attirer son attention.

« Hey ! Le doc ! Qu’est-ce qui se passe ? De qui tu parles ? Qui sont ‘ils’ ? On est là, tout va bien… »

En essayant de rassurer le médecin, je jette de temps à autre un regard à mon amant, paré à dégainer à tout danger.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:28 
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Gm13 a écrit:
Arevoès te dit en continuant à se balancer :
" C'est Fizold et Cheylas, c'est eux les coupables ! Je voulais pas, c'est pas ma faute, pas ma faute... Phaitos nous punit ! C'est pas ma faute, je voulais pas l'empoisonner, je voulais pas. "

Il se met à pleurer à chaudes larmes.

" Je voulais pas..."

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:28 
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Cromax a écrit:
Le médecin se balance et me lâche la révélation qui brûlait les esprits depuis ce fameux jour noir, le premier qui a vu un membre de notre expédition mourir, périr atrocement dans des marécages putrides à cause d’un manque d’entrain. Il était patraque ce jour là, et Arevoès venait de me donner la clé de l’énigme, le chainon manquant, son rôle à lui dans toute cette histoire. Il a les nerfs à fleur de peau, au bout du rouleau, et pleure comme un gamin des larmes de rédemption. Il maugrée quelques excuses à peine audibles par leur contenu trop pauvre comparé à ce qu’il a dit. Il ne voulait pas, mais il l’a fait, sous les ordres de Cheylas et de Fizold. Lui aussi est un traitre, et il est la cause de la mort d’un valeureux barbare, dont je sens soudainement la hache bouillir dans mes mains.

Je la lâche devant lui en me relevant. Je lui jette dessus, plutôt, pour qu’il ressente par le poids de cette hache la taille de sa culpabilité. Je le regarde de haut et dégaine ma rapière, l’air mauvais et énervé. Ma voix siffle entre mes dents quand je m’adresse à lui.

« Traitre… Pourquoi as-tu obéi ? Tu l’as tué, c’est de ta faute ! Un homme juste, un homme d’honneur, un homme brave, un valeureux général. Est-ce ainsi que tu sers ton roi, médecin ? Est-ce ainsi toute l’allégeance que tu as ? »

Je pointe ma lame contre sa poitrine, sans pousser, juste pour qu’il la voie et ressente ce qu’est être aux frontières de la mort.

« Pourquoi les as-tu rejoint ? Pourquoi ? Parle et pardonne sur la Hache dorée ton geste de trahison, perfide. Parle ! »

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:28 
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GM13 a écrit:
Lorsqu'il reçoit la hache, il bascule en arrière, la respiration coupée. Il la repousse difficilement et se remet à gémir lorsque tu lui met l'épée contre lui :

" Je voulais pas... je vous l'ai dit... ils avaient menacer de vous tuer tous pendant votre sommeil si je tentais quelque chose ! Ils me surveillaient constamment, je pouvais rien faire ! "

Il se remet à pleurer comme avant, prenant sa tête entre ses mains. Il précise :

" C'est pas Andelys qui devait prendre la gamelle... C'était pas pour lui qu'on m'avait demandé... Je voulais pas. Tuez moi, je le mérite, je suis un traître... "

Il recommence à pleurer...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:29 
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Lillith a écrit:
Le reneur de torche se met à me supplier, mourant carrèment de peur. J'aurais pu avoir pitié de lui tant il est misérable maintenant, mais son petit jeu me reste toujours en travers de la gorge.

"On te fera pas de mal si tu réponds bien à nos questions."

Je reprends mon souffle un moment, cherchant la suite de mon laïus.

(c'est vrai ça, quelles sont nos prochaines questions ?)

"L'oeil sur patte. C'est ton collègue ? Il devait nous mener jusqu'à toi ? Et... et il nous sut depuisle début sur Verloa, n'est-ce pas ???"

Je pense soudain à une autre question, bien plus importante que les sangsues.

"Mais surtout, ton histoire d'anneau bleu... C'est encore un piège. Encore un attrape-nigaud orchestré par Lui ? crachais-je en désignant le ciel envahit par le visage malsain. C'est vraiment une sortie ?"

Trop occupé à mener mon interrogatoire et garder la pression sur le pauvre homme de main, j'ignore la scène qui se déroule derrière moi. J'entends vaguement des cris et des pleurs, mais je fais confiance à Croamx pour s'occuper de ça.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : Le mont noir (Crom/De/Lillith)
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:29 
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Daio a écrit:
Soudain des cris, des hurlements n’ont pas de douleurs mais de rage viennent me faire émerger de ma transe. Je peux reconnaître de façon distincte la voix de Lillith puis de Cromax pousser des hurlements. J’entends aussi deux autres voix où l’on ressent la peur, l’un d’entre elle met familière car il s’agit du médecin. Par contre la deuxième me semble gémissante, tremblante.

J’ouvre lentement les yeux pour voir ma position dans l’espace. Je vois que nous sommes de nouveau au somment de la montagne. Je regarde autour de moi, je vois Lillith qui a empoigné l’inconnu.

(C’est sûrement la voix chevrotante.)

Et après je vois Cromax face à Aérovès. Les paroles de l’elfe gris avaient été celle-ci :

« Est-ce ainsi que tu sers ton roi, médecin ? Est-ce ainsi toute l’allégeance que tu as ? »

« Pourquoi les as-tu rejoint ? Pourquoi ? Parle et pardonne sur la Hache dorée ton geste de trahison, perfide. Parle ! »

Je peux voir à mon plus grand étonnement que mon ami a jeté la hache dorée sur le frêle compagnon et enfin la rapière contre son torse.

(Je n’ai jamais vu Cromax dans cet état là, je dois tenter de calmer le jeu sinon il le tuera de sans froid. Ce n’ai pas sa façon de faire, il n’est pas un monstre.)

Je me lève et pose ma main sur son bras armé et le regarde droit dans les yeux en lui disant :

« Cromax, mon frère regarde moi dans les yeux s’il te plait. »

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que le médecin s’explique, je le regarde d’un air dépité puis je dis à Cromax :

« Si tu veux le faire souffrir ne le tue pas, le remord d’avoir tué un innocent sera pire pour lui. Il se suicidera dans quelques jours ne t’inquiète pas. »

Mes yeux tournés vers Aérovès s’illumine comme pour dire, je suis le juge et le châtiment de ta souffrance.

(Tu peux prier Phaïtos autant que tu voudras mais sache que je représente son émissaire pauvre fou.)

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