Le pirate de corps n'avait visiblement pas lâché l'affaire, et alors que Serpent pensait s'être débarrassé de lui, il revint dans un élan de désespoir prendre le contrôle du corps du Kendran. Il avait reculé pour mieux sauté et s'adressa à nouveau à Thensor, le suppliant de le ramener à la vie.

Durant ce laps de temps, serpent fut plongé dans un tourbillon de souvenir et l'un d'eux, en particulier, attira son attention. Le parasite était en train de jurer fidélité à Cwedim, le maitre des Limace. C'était un champion des 13 ! Mais alors pourquoi avoir aidé les habitants de la ville ? Etait-ce un souvenir récent ou bien plus ancien ? Ce Karz était-il réellement un allié ou un espion ? Mask rapella l'urgence de son étât en beuglant à ses oreilles

("Il faiblit ! Go-go gadgeto coup d'pied au cul !")
(Plait-il ?) (Pousse le !!)

A nouveau mue, par la volonté de reprendre ses droits, Serpent lança le baroud d'honneur et parvint à expulser le parasite des commandes de son corps. Une migraine lancinante pointa dans son esprit. Ses membres encore engourdit le laissèrent assis sur son séant, la tête basse. Des acouphène vrillaient ses tympans et il eu l'impression de ressentir parfaitement chaque organe de son corps alors qu'il réinvestissait les lieux lentement.

Il mit un certains temps à reprendre la parole, toussant sèchement.

"Nous... n'avons.. pas beaucoup de temps. L'usurpateur sera bientôt maitre des lieux, s'il ne l'est pas déjà et il viendra terminer ce que le désespoir à failli faire. Il vous faut partir pour Fan Ming... Le conseil de guerre à lieu la bas et toute aide sur le front sera la bienvenue." Le barde reprit son souffle, se redressa avant d'achever.

"Je vais invoquer un destrier qui vous mènera la bas. Quand à ce...Karz... ma confiance ne lui est pas acquise, il y a des choses troubles dans son esprit. Je vous le confie car j'ai malheureusement une mission à terminer ici. Je dois refermer le portail de fluide. Avez vous une idée de sa localisation et d'un moyen pour le désactiver ?"

Le barde se masse le front de la paume de sa main, grimaçant face au torrent électrique qui balaye son cerveau depuis l'intrusion de Karz. En face de lui, le Nécromancien semble en proie à un défaitisme permanent et entre deux vrilles encéphaliques, le barde comprend que Fan Ming aurait refusé d'aider le sorcier quand il était encore temps.

Une moue dubitative se dessine sur son visage de porcelaine et il soupire. Non pas à cause de l'état psychique de son puissant allié mais globalement à cause de la politique nationaliste qu'Oranan a du mettre en place, Fan ming étant un avant-poste Yuimenien, la ville avait surement refusé de se mesurer à Oaxaca, tant que la nation Oranienne n'était pas directement touchée. On en voyait le résultat aujourd'hui: Plusieurs villes avaient plié l'échine et l'armée noire progressait, actuellement, comme un tsunami, dans les terres.

Il prit donc le partie de donner son opinion à Thensoor, le plus franchement possible:

"Seigneur Val’Crooh, vous mettez Fan Ming bien trop haut sur un piédestal. En tant que ville dirigée par des politiciens elle manque cruellement de logique. Ils ont réagit égoïstement, pensant sans nul doute que vous règleriez le problème sans leur faire dépenser leurs précieuses économies, leur précieuse paix. Aujourd'hui ils s'en mordent les doigts et se rejettent la faute, a la dernière réunion, ils vous pensaient perdu, disparu ou pire..."

Le barde laissa planer le dernier mots dans l'obscurité, toussa, pris d'une nausée étrange qu'il attribua à l'incident de possession. Il repris plus ardemment :

"Laisser l'orgueil aux idiots et le passé là ou est sa place, derrière vous. Surgissez des ombres à Fan Ming, détenteur d'informations cruciales, denrée si chère à leurs yeux. Vendez leur, négociez , extorquer ce dont vous avez besoin... peu me chaut, je ne suis ni partisans, ni factieux, je me bats contre Oaxaca, pas pour un drapeau. Ils ne savent rien de ce qui se passe ici et Fan Ming est dans un état d'urgence telle qu'ils seraient bien sot de refuser aide et information surtout venant de vous."

Il observa l'archi-mage avant de conclure:

"Qui ne jouerais pas sa dernière main, quand il n'a plus rien à perdre?"

Il laissa le puissant nécromant réfléchir à son trait d'esprit et observa le vide autour de lui. Un peu hésitant il s'adressa alors à Karz , en espérant que ce dernier errait toujours par là.

"Karz ? Suis moi dans les tréfonds de cette citadelle, ta forme actuelle et tes attaques psychique pourrait bien servir la cause plus aisément encore que tu ne le crois. On pourrait même te trouver un corps d'emprunt temporaire moins délicat que le mien. Peut-être est-il possible de communiquer via ma faera ? Ou peut être qu'en te logeant quelques temps dans un objet auquel j'octroierait le don de parole ? Je peux faire ça... je vais essayer de suite."

Il rangea tout d'abord soigneusement l'orbe bleu, se promettant de demander à Thensor, à quoi elle servait. Puis, il extirpa de son sac un jolie collier d'argent ouvragé et sortie sa dague de son fourreau. Puis il fit se toucher les deux objet dans un tintement en concentrant sa magie. L'amulette avait le don de confier à des objet (gros ou petit) le don de parole. Ces objets étaient dotés d'une personnalité mais d'aucune mémoire ou vue. L'arma ne tarda pas d'ailleurs à vibrer sous l'ondé magique avant de prononcer un son diffus, comme quelqu'un qui essaye de vocaliser ses premier mots. Le ménestrel en était encore surpris, il n'avait encore jamais vraiment utilisé son artefact et brulait de curiosité de voir le résultat.

[Range l'orbe dans son sac et Utilise l'item - Amulette magique permet de lancer : paroles de petits et gros objets : Permettre à des objets de parler selon une conscience propre. (Pas de mémoire, pas de "vision") 1X/jour]

La plupart de mes plans tombent à l'eau, mais la bonne nouvelle, c'est que Thensoor accepte de m'aider, dans la mesure de ses moyens. Et pour le moment, cela se résume en quelques informations, et pas des moindres. Orsan, un endroit rempli de personnes au fond tu trou psychologiquement, mais avec le corps modifié par Vallel. Ca, ça a le mérite de m'intéresser. Bien plus que ce que l'autre bellâtre me propose, me demandant de le suivre, voire de loger dans un de ces objets et de trouver un hôte en route. Hors de question! Tout ce que je risque de trouver, c'est une saloperie de verdâtre et il est n'est même pas envisageable, ne serait-ce qu'une fraction de seconde que j'habite le corps d'un verdâtre. Non non et non!

Et puis pour faire quoi ? Le suivre gentiment dans une quête absurde de destruction de fluide ? J'y ai déjà pensé, c'est peine perdue. Non, je veux d'abord retrouver mon corps, rapidement et si Orsan est une mine d'or aussi alléchante que me l'a décrite Thensoor, c'est là-bas. Le seul souci, c'est que je ne sais pas exactement où c'est, parce que comme un abruti, j'ai oublié de demander. Mais faisons preuve d'un peu de logique et travailler ma mémoire.

Je me souviens plutôt bien de la carte que j'ai pu voir dans l'esprit du Sans-Visage. C'est une prison pour les expérience de Vallel, donc je vais supposer qu'elle n'est pas très loin de leur Q.G, donc d'ici. Il y'a donc un village à l'est, ou une Tour à l'ouest. Une chance sur deux, à condition que mon raisonnement soit juste. Enfin, ça deviendrai gênant si je ne pouvais pas voyager à la vitesse de la lumière grâce à mon ticket "avantage décès". Du coup, je me concentre sur l'image relativement vague que j'ai de la tour...et fais un pas en avant.

Le sort fonctionna et donna un ersatz de vie à la dague de Serpent. Précaution qui s'avéra inutile car karz ne vint jamais s'établir dans la lame du rouquin. Celle ci se contentait d'émettre sporadiquement des pensées vocalisées"Couper", "Acier", "Feu" dans une voix métallique et froide très peu humaine. Peut-être que l'âme errante l'avait ignoré ou tout simplement ne l'avait-elle pas entendue. Bien que gênant le silence ponctué par les exclamation de la dague parlante, confirmèrent le fait que l'esprit avait quitté les lieux.

Pour ponctuer la situation embarrassante, l'archi-sorcier balaya également sa proposition d'un revers de la main. Estimant n'avoir rien à faire à Fan-Ming et ne pas être sot au point de sacrifier sa vie pour une ville qui n'a pas eu le moindre geste envers la sienne.

"Tranche"

Serpent fut pris au dépourvu, Val'crooh semblait attendre des directives claires et précises ainsi que des noms. Cependant, le ménestrel dut se rendre à l'évidence, il n'avait pas collecté assez d'informations pour établir une stratégie efficace. L'avouer devant l'archisorcier finirait de plomber son moral déjà fort peu vaillant. "Trancheeee !" Le barde serra les dent et se frotta les tempes,. Il fit quelques pas en demi cercle avant de se tourner à nouveau vers le Sorcier d'ombre. Il fallait qu'il gagne du temps et des informations pour éviter d'envoyer cet atout majeur au casse pipe. "Coupe et déchire !" susurra la dague.

"Bien, je n'aurais pas osé vous prendre pour un jeune oison, bien que les détails concernant votre immortalité ne m'étaient pas connues, je ne savais pas que la longévité accentuée détruisait la fougue et la passion." dit-il simplement. "Surinerrrrr"

"Bien, a l'entente de votre réponse, je me doute que vous avez une autre idée derrière la tête. Finalement vous avez conservé un peu de foi en quelques chose ? Quelle cité ou race de cette planète est à même de mettre vos capacités en exergues et vos idées en action ?" "Eviscérer"

Le ménestrel, sous couvert de la courtoisie et de la politesse, cherchait à dégotter une information valable qui l'orienterait sur un plan B. "Hmmm de la viande fraiche" Son plan de désactivation du portail semblait compromis et peut-être qu'une alternative avec le vieux sorcier serait de meilleure augure que sa mission suicide en citée ennemie.

"ha ! et qu'est ce exactement que ceci ?" Serpent extirpa la pierre de vision.
"couteau !" piailla l'anima-dague
"Ta gueule toi !"

L'artefact que lui avait confié le sorcier d'ombre se mit à luire, à peine ce dernier avait-il terminé l'explication sur son fonctionnement. Cet étrange éclat captiva l'attention des deux personnage tant le changement radical fut soudain. Serpent tenait la pierre dans sa main droite et ressentit un courant électrique partit de l'orbe jusqu'à la tête du barde en une fraction de seconde, provocant l'écarquillement total de son Iris.

Tout lui parus clair ; Le fonctionnement de l'artefact, les possibilités qui en découlaient et étonnamment l'existence de leurs possesseurs Yuimeniens. Il entrouvrit la bouche, complètement abasourdit par la vague d'information qui venait de l'investir. Quelques poignées de secondes s'écoulèrent avant que l'homme au masque ne sorte de sa torpeur et prenne à nouveau conscience de l'Archimage.

"c'est... Fantastique ! C'est tout à fait le genre de pouvoir qui..." Il s'interrompit, une idée traversant son esprit en pleine effusion. "Maitre Val'Crooh , donnez moi quelques minutes et je pense être en mesure de savoir où exactement vos talents seront appréciés à leur juste valeur."

Sans plus tarder il plongea son esprit dans la pierre, et se mit à chercher tout d'abord un compatriote puissant mais les seuls qui lui apparurent furent soit inconnus, soit au contraire, dans le cas de Sirat, perçu comme une menace pour sa mission. En effet, le barde se souvenait de l'humoran, créature passionnelle qui avait livrée son âme à Oaxaca lors de leurs capture après que l'ile des 13 eut explosée.

Une identité lui était en tout cas familière, Une aura grise, fleurant la naphtaline et le cadavre. Azra ! Le petit nécromant teigneux. Il projeta son esprit vers la pierre de ce dernier pour voir où il se trouvait. Qui de mieux qu'un nécromant pour savoir quoi faire d'un nécromant, et puis lui qui se plaignait de ne pas avoir d'amis, le rouquin allait lui en offrir un tout sombre, tout morbide et puissant par dessus le marché !

A travers la pierre, Il vit où se trouvait le nécromancien. L'intérieur d'un bâtiment en sable et pierre, des statues encapuchonnée, des fenêtres donnant sur une formidable tour et la tempête d'un désert. Serpent n'avait aucune idée de l'endroit exact où se trouvait le nécromant, mais ce dernier gisait à quatre pattes, l'air épuisé face à une étrange entité volante, encapuchonnée ainsi qu'une orbe géante semblant presque fluide.

Une tierce personne se tenait dans la pièce, mais Serpent ne savait rpas grand chose d'elle à part qu'elle se nommait Charis Kel Asheara, qu'elle était de son monde et qu'elle ne possédait pas de pierre mais qu'à priori il pouvait la ressentir. Amie ou ennemie ? Le barde ne devait pas se poser la question trop longtemps, car le jeune nécromant pâlichon aidé de son Chien empaillé semblait en mauvaise posture.

Il quitta la vision de la pierre pour s'adresser à L'archimage.
"Un bâtiment imposant dans le désert ? Peut-être une tour avec une seconde en face d'elle, ça vous dit quelques chose ? J'ai une connaissance du genre "nécromancienne" qui semble en difficulté la bas. Vous pourriez y faire quelques chose ?"

Conscient que le "secourisme charitable", n'était potentiellement pas une vertu du croque-mort, le barde ajouta avec fausse candeur :

Ho ! Il y a également une étrange femme de mon monde qui semble liée à la pierre que je tiens, de manière "étrange". Si ça peut attiser votre curiosité scientifique..."

Il espérait souffler un vent de volonté à son triste allié.

L'obscurité opaque, accompagnée d'un silence digne d'un tombeau, retomba lourdement dans l'antichambre des ténèbres. Thensoor l'avait enfin entendu, le pouvoir de la pierre avait été l'argument premier qui envoya le seigneur déchu direct vers cette "Neo-Messaliah", laissant le barde seul avec lui même.

Durant un temps qui lui parût des heures, Serpent ne dit mot, immobile dans les ténèbres, introspectif. Il réalisait plusieurs choses à présent :

premièrement, il n'était pas l'excellent espion et stratège qu'il espérait être. Il ne savait plus quoi faire à présent dans cette citée maudite. Il n'avait aucune indication, aucun plan, aucune arme. Si l'usurpateur n'avait ne serait ce qu'un tiers de la puissance de son ancien seigneur, Val Crooh, il éliminerait serpent à la première altercation dans un claquement de doigts.

Deuxièmement, il avait vu, pressenti l'aura de tout les autres héros yuimenien qui combattaient sur Aliaénon. Tous puissants, animé d'une véritable vocation, prêt à tout pour se battre contre les forces noires.

Serpent quant à lui, il le savait, n'était là que pour son prestige personnel. Seul sa gloire et ses haut-faits lui importaient. il aurait voulu briller, revenir à Fan Ming après avoir fais exploser le portail et peut-être tuer un des 13, pour faire parler de lui, devenir Le héros !

Mais il n'était rien de tout ça, son arrogance, son si cher orgueil démesuré l'avait poussé à péter plus haut que son cul, à se lancer dans une mission suicide en terre ennemie sans préparation en prétextant être un expert, avant de le lâcher soudainement, dans une salle obscure. Après toutes ses belles paroles, ses efforts pour regonfler l'ancien seigneur de la citadelle, le vieux grigou avait fini par lui filé le cafard...

Il souffla bruyamment avant de se laisser choir sur le postérieur, les jambes et les mains croisées.

"Qu'est ce que je fous encore ici... cette mission est un échec total." geignit-il, maussade.

"Ha tu ne va pas t'y mettre toi non plus !" Cingla Mask, le gobelin miniature trépignait sur l'épaule du barde.

"Planter !" ponctua la dague enchantée, comme pour avoir le dernier mot. Le sort semblait encore fonctionner.

"A quoi bon Mask... je suis un rigolo avec un masque et une cape. j'ai que ma belle gueule pour moi. Ma place est dans les salons d'thé et les soirées mondaines... à siroter un vin très cher en parlant boursicotage et pars de marché." Il bougonnait comme l'ancien propriétaire des lieux.

Le gobelin émit un bruit de succion prolongé avec la bouche, affichant ainsi son agacement.
" tchiiiip... Compte pas sur moi pour te taper sur l'épaule et te moucher ! Demande plutôt à ta putain de dague de te faire un calin"

"Egorger !" souligna précieusement la dague de sa voix métallique.

Serpent posa son menton sur ses bras croisés, ramenant les genoux sous ses coudes. Il ne répondit pas aux remarques assassines de sa faéra, visiblement peu douée pour consoler un humain déprimé.

Son mutisme durât un temps infini. Plongé dans l'obscurité de la pièce et de ses idées pas plus lumineuses. Mask affichant un mépris total à la situation, s'en était allé dans sa dimension, laissant son maitre avec la lame obsédée qui, bonne pâte, tentait de lui faire la conversation sur les différente façons létales de se servir d'elle (Tranche, coupe, déchire et j'en passe...).

Seule la voix monocorde, métallique résonnait dans la salle obscure, la silhouette du barde s'éteignit dans le noir, sans un bruit... puis la lame se tût.


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Un pied botté s'extirpa de la salle sombre, se révélant enfin à la luminosité extérieure, rapidement suivit par la silhouette à nouveau dressé du jeune barde sortant de l'antichambre. Il tenait en main la dague enchantée et de l'autre l'orbe bleu. Son regard ne brillait pas de détermination, tel celui d'un chevalier étincelant, non, il brillait d'une lumière naturelle, ses yeux brillaient de vie. Le barde avait choisit après un temps infini dans le mouroir de Thensoor:
Il voulait vivre.

La plus grande force du barde, il venait de le découvrir au terme de ce long moment de solitude et de déprime dans cet endroit lugubre, résidait dans son mental. Un pouvoir de rémission des blessures psychiques. Une capacité à aller de l'avant, surement dû à son vécue de chat errant.

Il plongeât son regard dans la sphère bleu, cherchant dans les méandre de la magie, le personnage le plus en difficultés parmi les yuimeniens. Il ne serait peut-être pas le héro d'une planète entière, mais s'il pouvait encore marquer la bataille de son empreinte alors il ne devait pas laisser passer l'occasion.

"Serpent, serpent... serpent reviens... serpent reviens parmi les siens" chantonnât-il tout bas en examinant la sphère bleu, cherchant son sifflet à tâtons dans sa poche.

Serpent pris son appeau magique et convoqua le cheval affectueusement baptisé Ranma. L'instant d'après, il mit pied à l'étrier en murmurant à l'oreille de l'équidé volant sa destination : Fan Ming.

La scrutation de la sphère fut laborieuse et il avait mit un temps fou à sentir de nombreuse présences en difficultés à la capitale. Par Ranna ! Que ce passait-il la bas ? Oaxaca avait elle lancé l'assault ? Impossible ! Il était tout au plus partit quelques heures ou une demi journée. Comment un tel décalage avait-il pu avoir lieu ?

Alors que Ranma prenait son envol, le barde réalisa que la magie de son compagnon volant pouvait éventuellement influencer le temps...

Si c'était ainsi que fonctionnait son moyen de locomotion, Il glissa ces détails à l'oreille du cheval "Heuuu dans le même plan temporel que mes camarades en difficulté".

Il croisa les doigts...