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 Sujet du message: Kenrag, dit Demi-sang/ mage (lvl 2)
MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 08:19 
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Nom : Kenrag, dit Demi-sang
Classe : Mage
Race : Garzok
Age : 24

Description physique et de la personnalité :

Le visage dur et recouvert de cicatrices, Kenrag est l'archétype de la brute élevée à la dure. À cela près que, dans son regard presque porcin, semble briller une lueur. D'intelligence ou de folie cela personne ne peut le deviner. Sa peau verte et légèrement pâle indique clairement ses origines. Et de ses traits durs transparaît aisément son sang Orque même s'il paraît chétif à ceux de sa race, il reste impressionnant aux yeux des autres peuples. La peau voisine à sa bouche est irritée, comme la victime d'une brûlure ancienne. Ses lèvres sont sèches et de sa bouche sort une dentition pouvant faire envie à certaines bêtes carnivores. Deux crocs faisant la taille de deux pouces humains encadre une rangée de dent plus petites, dont certaines, noircies, semble menacer quiconque posant son regard sur elles. À son nez est présent un anneau de fer. Son faciès en lui-même est désagréable et transpire de férocité et de haine. Il est surmonté d'une épaisse chevelure grasse qui retombe en tresses collantes sur ses larges épaules. Ses vestes en toile de voile, son pantalon noir ample, sa ceinture où se balance une large giberne crasseuse, tout dans son équipement indique un nomade. Et non des plus sympathiques.

Il est de taille imposante pour un humain, mais sûrement moyenne, voir petite pour un orque. À première vue, sa stature vogue entre les un mètres 85 et les deux mètres. Mais sa posture empêche de réellement appréhender exactement ses mensurations. D'ailleurs, ses épaules larges et son regard mauvais semblent défier quiconque s'attardera à le détailler.


Un silence. Un calme placide. Voilà ce que l'on peut dire du caractère de Kenrag. Mais c'est bien mal le connaître ! Car sous un aspect presque réfléchi, se cache un être au sang bouillonnant de rage et aux idées claires. Une chose est sûre, s'il ne parle pas, mieux vaut ne pas l'entendre discourir. Car cela se finit souvent mal ! Il n'aime pas le calme. Il lui préfère le bruit des os et les cris. Mais malgré tout, il a un caractère bien trempé. Et si quelque chose lui déplait, il aura plus tendance à le régler de la meilleure manière possible pour lui : par la force ! Souvent emporter dans la colère et la rage, il se défoule au travers de la violence. Parfois gratuite. Mais il n'est en rien de ceux qui torturent des gens attachés ou sans défenses. Ayant vécu lui-même l'esclavage, il est né en lui une haine viscérale contre ceux qui pratiquent ce genre de commerce. Et par la même occasion, tous ceux qui ne sont pas contre le marché de la chaire. Il éprouve d'ailleurs de la compassion, émotion rare cher lui, pour les esclaves en eux-mêmes.

Outre cela, il aime le travail bien fait. Et s'il faut se débarrasser d'un point faible d'une équipe, il n'hésitera pas une seconde. Par tous les moyens. Tuer ne lui pose pas de problème, comme la plupart des actes que d'autres jugeraient immoraux. Malgré cela, il est loin d'être irréfléchi, et n'ira pas se causer de problème sans être sûr d’un quelconque appui. De plus, il réside en lui une intelligence farouche née de son passé trouble, qu'il n'évoque d'ailleurs jamais. Il porte également en estime ceux qui le méritent. Et déteste les lâches tout comme les messes basses.

Biographie (résumé) :

Né au sein d'une tribu Orque dont il n'a jamais pu faire la connaissance, Kenrag fut vendu comme esclave par ses parents préférant ça plutôt que de le tuer, car, enfant prématuré, il était malingre et avait la peau pâle. La faiblesse est intolérable chez les siens et c'est ce qui l'emmena dans les champs, où il vécut pendant 20 années. Son maître, Rortag, fit appel à un enseignant qui dispensa à l'orque les rudiments de savoir intellectuel. Écriture, lecture et bases des mathématiques. Ce ne fut bien entendu pas dans un but humanitaire, mais pour le vendre plus cher. C'est d'ailleurs ce qu'il fit et il obtint une coquette somme lorsqu'il réussit à le vendre.

Un long voyage attendait Kenrag jusqu'à la liberté. Après de difficiles moments dans la soute d'un navire esclavagiste où il risqua sa vie, il finit dans une arène. Là, il vécut quatre ans à survivre tant bien que mal. Il ne dut sa survie qu'à une chose : la magie. En effet il découvrit lors de son premier combat qui faillit lui coûter la vie qu'il avait en lui un pouvoir dormant. C'est en partie grâce à lui qu'il put échapper à son dernier combat qui mettait en jeu sa liberté.

Finalement, avec comme seul bien témoignant de ses 24 dernières années un anneau qu'il portait au nez, il s'engagea en tant qu'Homme libre sur un navire de pêche recueillant la lie de la société, dont il faisait maintenant partie. Mais la malchance qui semblait le suivre frappa à nouveau lorsqu'ils furent attaqués par des pirates. Prisonnier des hors-la-loi, il dut rejoindre leur équipage pour conserver la vie pour laquelle il s'était battu.

Devenu pirate, il passa quelques moments paisibles, jusqu'à sa dernière rencontre avec un navire d'une garde côtière. Le rapace, ce galion sur lequel il avait été enrôlé de force, sombra dans les eaux troubles, rejetant l'Orque jusqu'aux côtes proches. C'est là, sur le continent de Nirtim, que les aventures de Kenrag commencent.


Armes et bouclier :

En main principale : Bâton de magie (mag+2)
En main secondaire :

Armure(s) :

Protection pour le torse : Vêtements rapiécés (end +2)

Protection pour la tête :

Protection pour les jambes :

Protection pour les bras :

Cape :

Bijoux Magiques :
- Anneau (magie +2)
-

Sac (Encombrement = 0/20) :
-
-
-

Or : 112 Yus

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Sorts Acquis :

    Sorts de combat évolutifs :
    - Chocs des éclairs : Ce sort permet à son utilisateur de faire jaillir de ses mains des arcs électriques allant foudroyer une cible. Plus le niveau du sortilège et élevé, plus les arcs sont nombreux et puissants. mag+1/Niveau du sort.

    Sorts RP évolutifs :
    -

    Sorts créés par le PJ lui-même :
    -

Capacités de combat (CC) :

    CC Sans Arme acquises (CC SA) :
    -

    CC Avec Arme acquises (CC AA) :
    -

    CC avec Arme de Jet acquises (CC AJ) :
    -

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Points de vie : 22/22
PM : 2/2 (foudre)
Nbre d'xp nécessaire pour changer de niveau : 9
Niveau : 2

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Image
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Réputation :

Dahràm : 0/100 (Renommée), 1/100 (Infamie)

Croyances :

- Dieu vénéré :
- Dieu(x) prié(s) régulièrement :
- Dieu(x) haïs : Tous
- Dieux non reconnus :

_________________
Quelques liens utiles :

Le SOS GM ! pour les corrections.
Pour les interventions gmiques ponctuelles, c'est ici.
Et pour toutes question, c'est là.


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 Sujet du message: Re: Kenrag, dit Demi-sang/ mage (lvl 1)
MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 12:12 
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Des cries… Des cries et des pleurs. Le début d’une existence. Sheïra s’époumonait, elle jurait contre tout, et contre tous. Qu’avait elle fait au ciel ? Elle jeta un coup d’œil à son amant. Des larmes perlaient sur les yeux de l’orque. Pourquoi avaient ils mérités cela ? Après tant d’attente, à vouloir cet enfant… Quand les sages avaient vue la peau blanchatre du nouveau né, même la taille de la grotte n’avait pu retenir leurs cries d’horreur. Comment était-ce possible ? Sheïra le savait. Pourquoi ne c’était elle pas doutée ! Quand sa mère lui avait racontée l’histoire de sa trisaïeule qui avait enjamdré un enfant atardé et chétif. Quand elle lui dit qu’il avait survécu et quelle avait chérie son enfant malgré sa différence et en allant a l'encontre de leurs lois primordiales. Et que cet enfant avait engendré une famille dont elle était l’héritière. Par tout les ancêtres ! Cela ne pouvait être possible. Et pourtant si. Après tant de générations, le sang impur l’avait contaminé, en même temps que son enfant. Soudain, ses crises de colère refluèrent. Elle fixa son mari. Son visage était un masque de tristesse. Il ne la quitterait pas. Non. Elle reprit espoir. Ils auraient d’autres enfants. Que celui-ci meure ou bien qu’ils l’abandonnent, il serait vite oublié. Sheïra ne s’avouerait pas vaincu par un coup du destin, aussi dur soit il.



Cela faisait si longtemps. Combien de mois à attendre ce jour ? Un jour qui resterait dans les esprits, maintenant il en était sur plus que jamais. Quand il vit en même temps que les sages son bébé se faire extirper, il ne put qu’être effondré. Les cries de l’enfant monstre accompagnaient comme un chant ses pleures et ceux de Sheïra. Il essuya les larmes qui formaient un sillon sur son visage, qui redevint de marbre. Non, il ne devait pas pleurer. N’était il pas Kenrick, le puissant guerrier qui avait combatu sur terre comme sur mer ? Le pied marin… Il espérait avec ironie que son « fils » l’avait, car il comptait le noyer. Il secoua de nouveau la tête. Cette pensé lui faisait horreur, mais il ne pouvait faire autrement. Abandonner cette créature revenait également à la mettre à mort. Seule la façon changeait. Avait-il le choix ? Il sentit une main sur ses épaules. Quand il se retourna, il vit le visage mis figue mis raisin de Rortar. Il lui fit signe de le suivre plus loin. Ce qu’il fit. Après quelques politesse et regrets hypocrites, il lui parla de but en blanc. Et lui proposa son marché. les dieux savaient combien Kenrick méprisait cet homme. Les trafiquants d’esclaves ne peuvent être de confiance, mais la tribu lui vendait souvent des "prises de guerres". Et ne pas l’inviter, lui qui avait aidé la tribu quand elle était dans le besoin, aurait été un affront à son honneur. Il entendit sa proposition. Cela lui semblait être la meilleure solution. Pour lui-même, et pour sa réputation et pour le clan. Malgré, ou à cause de sa tristesse et de sa rage d'avoir engendré un enfant chétif et prématuré, il accepta.



La pluie battait à tout rompre. Et c’est dans la salle d’étude que la voix de Wiven se fit entendre. « Non, ce n’est pas juste ! » Il regarda sévèrement son élève. Puis soupira. Que pouvait-il apprendre à quelqu’un qui ne souhaite pas recevoir d’enseignement. La logique de Rortar était imparable. « Un esclave instruit se vend plus cher qu’un écervelé » Oui c’était vrai. Mais pas un esclave orque bon sang ! Le marchand pensait il avoir une dette pour cette chose ? Il lui avait même donné un prénom… Kenrag, comme c’était ridicule. Mais il était payé, même si il perdait son temps. Il poursuivit donc sa leçon. Il espérait au moins lui enseigner à compter. De force s’il le fallait. Bien que les coups n’usent pas grand effet contre la peau dure et l’habitude de l’enfant à se faire rosser. Il avait vite obtenu un surnom : "Demi-sang, Kenrag demi-sang, avec sa peau tirant au laiteux il avait l'aire d'un batar, mais il n'en avait pas moin une vigeur supérieur a tout homme. Il termina avec un soupire las, comme à chaque fois. « Bien. Maintenant que la pluie est finit, tu peux sortir. Va rejoindre ton entraineur.» Une fois l’enfant partie, il soupira à nouveau. Quel âge avait il ? Dix ans lui semblait il. Et Rortar qui mettait un point d’honneur à faire son éducation. Il semblait parfois à Wiven que le marchand d’esclave avait du être souple dans ses compromis en achetant l'orque au teint maladif. Mais, à pêne une seconde après avoir pensé cela, il se reprit. Non, Kenrag ne valait rien.

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Kenrag Demi-sang


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 Sujet du message: Re: Kenrag, dit Demi-sang/ mage (lvl 1)
MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 12:12 
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Localisation: Sur la route de Kandra Kâr
Kenrag avançait à pas mesurés à l’intérieur de la pièce. Si il y avait une règle qu’il avait respectée dans toute son enfance, c’était bien celle-là : ne jamais entrer dans le bureau de Rortar. Cette pièce lui causait jadis une peur bleu. Mais, maintenant qu’il était en âge adulte, il ne craignait plus que passablement l’esclavagiste. Oui il était esclave, ont ne lui avait jamais caché. Comme ont ne lui avait jamais révélé où il avait été acheté. Ni à qui. Peut importait à vrai dire. Des gens qui vendaient leurs enfants, ne pouvait pas être ses parents. Il en était ainsi, et il ne pensait jamais à contester ce fait irréfutable. Bien que parfois, il rêvait de gens modeste, contraint de vendre leur fils dans les larmes et la tristesse. Mais quand cela arrivait, il balayait toujours l’idée. Non, il n’avait pas de parent. Il était Kenrag, un esclave. C’est en se remémorant ses réflexions sur le sujet qu’il se plaça devant le large bureau en bois. A vrai dire, il n'avait jamais été confronté a d'autres orques, et ne conaissait donc rien des moeur de son peuple, ou il aurait lui même rit de ses pensées. Dans la salle pendait des trophées rapportés de voyages lointains. Non loin d’une bibliothèque garnis de livre dont l'orque aurait bien entamé la lecture -car oui, malgré sa comédie, il aprenait, presque malgré lui les fondement de la lecture-, étaient accrochés fièrement plusieurs brevets de marin. Rorgar sourit.

« Te voila homme maintenant. Du moins… » Il s’arrêta devant sa bourde. Son introduction, qu’il semblait avoir préparé, venait de perdre toute crédibilité. « Tu a 20 ans. Tu es fort, du moin plus que la plupart de mes autres esclaves. Même si je déplore que tu ne fasses pas plus d’effort avec Wiven. Vous ne faites donc rien lorsque vous êtes ensembles ? Tu ne sais à pêne compter ! » Devant le silence de Kenrag, les joues d’Argan s’empourprèrent. « Répond moi quand je te parle ! » Il marqua une pose. Depuis quelques temps, Kenrag avait adopté la même attitude que lors des cours avec le maitre. L’indifférence. Petit, il pouvait craindre le fouet, mais maintenant, il était plus grand que tous les hommes qui gardaient les esclaves dans la maison. Les seules choses avec lequel il acceptait de participer, étaient les travaux aux champs, avec tous les autres et le transport de marchandises. Il ne savait pas pourquoi il n’avait pas été tué, comme les autres esclaves qui refusaient d’obéir. Parfois lors d’une colère noire, Rorgar lui criait que, s’il ne connaissait pas depuis longtemps son père, il le ferait battre à mort. Mais jamais il n’avait voulu s’étendre sur ce sujet. « Bon, peu importe » L’homme, qui accusait un âge avancé, croisa les bras sur son torse, en repoussant légèrement sa chaise. « Je vais te vendre. Ces années à t’entretenir vont me servir. Ca fait longtemps que j’attend que les prix augmentent, et c’est chose faite. Pour une somme rondelette, je vais t’offrir à un esclavagiste. Qui t’amènera ailleurs. » Devant le manque de réaction du demi-orque, il faillit s’énerver. Mais après tout, cela modifiait il vraiment quelque chose pour lui ? Cela lui changerait surement du domaine. Voila la seul réflexion que se fit l’esclavagiste avant d’ajouter « Tu iras dans un cirque, sait tu ce que cela signifie ? ». Kenrag fit silencieusement non de la tête. Le marchand avait réussie à réveiller sa curiosité. « Ca veut dire que tu ira te battre dans l’arène. Et que tu y donneras la mort, et mourra pour tes maitres. Comme un chien. » La pique faillit mettre Kenrag hors de lui. Après tout, ils étaient seul dans la pièce. Il pourrait facilement maitriser le vieil homme. Mais après ? Le domaine était gardé par de nombreux gardes armés. Il serra le poing à en faire blanchir ses jointures. Il était devenu pâle. Cela signifiait il qu’il était vraiment devenu ce que disait Rorgar ? Un chien… Un simple esclave docile. Non ! Il ne savait comment, mais il s’évaderait. Il gagnerait cette liberté qu’il n’avait jamais connu. Il s’en fit la promesse alors que le marchand le congédiait. Et qu’on le mit en cage, avec d’autres. Ont les menaient vers les quais avait il entendu d’un des gardes. Et ils y arrivèrent en effet. La, ils se firent enchainés et embarquer dans un gros navire. Qui était de ces bateaux à la cale immense. Un navire esclavagiste.

Ont les entassa. Non, ont les bourra littéralement dans la cale. Et une fois l’homme au fouet – c’était ainsi que se reconnaissaient les gardiens – partit, Kenrag joua des coudes violements pour gagner une place plus raisonnable. Ce qui entraina d’ailleurs une réaction en chaine. Et réveilla tous les esclaves, qui semblaient venir de se rendre comptes qu’ils étaient des centaines dans cette cale. Des cries, des appels à l’aide. Kenrag s’en doutait, cela attirerait un garde. Mais il avait tord. Ce n’est pas un, mais deux gardes qui pénétrèrent dans la soute. Et, comme en réponse aux suppliques, ils firent battre sadiquement leurs fouets. Arrachant des lambeaux de chaire dans leurs sillons. Les esclaves ne pouvaient en supporter beaucoup plus. La plupart, Kenrag également, n’avaient que la peau sur les os à force de privation et de mauvais traitements. Mais les autres n’avaient pas la chance de l'orque. Celle d’avoir pour eux force et vigueur. Il supporta les coups. Et les coups s’arrêtèrent. Et, alors que Kenrag regardait les deux hommes disparaitre sur le pont, il eux une réflexion sinistre en jetant un coup d’œil dans la soute. Maintenant, se dit il, il y à plus de place. Et il enjamba les cadavres de ceux qui n’avaient pu résister aux coups.

Il lui sembla que des heures étaient passées. Plusieurs heures où la puanteur devenait de plus en plus insoutenable. Enfin, deux marin, peut être les même qui avaient agis avant, entrèrent dans la soute, et dégagèrent les cadavres, qu’ils remontèrent sur le pont. Avaient ils laissés exprès les corps pour instaurer un climat de peur parmi les esclaves, et pour éviter toute tentative de rébellion ? Kenrag en était presque sûr. Ils entendirent tous le bruit des corps heurtant l’eau, avant que la porte de la cale ne se referme, plongeant a nouveau les captifs dans la pénombre. S’ensuivit un silence. Puis des sanglots. Il n’y prêta pas garde, et se mis assit dans un coin. Il était le seul non humain ici, il en était persuadé. D’une par, car il voyait parfaitement dans le noir. C’était, lui avait ont dit au domaine de Rortar, une des caractéristiques des Orques. D’autre part, car tout ceux qui étaient asser prêt pour distinguer ses traits le regardaient avec méfiance, si ce n’est certains qui reculaient clairement en affichant un dégout visible. Même esclave, nous ne sommes pas égaux murmura il. Personne ne l’entendit.

Les jours passe et se ressemble. Cette phrase n’était pas vraie pour la vie d’un esclave. Les jours passaient bien, et à une lenteur terrifiante. Mais chacun était pire que l’autre. La puanteur des corps. Celle des excréments et, pire que tout, la suave odeur de la maladie régnait. Kenrag avait menacé le premier qui était venu non loin de lui. Il ne souhaitait pas mourir. Si ce n’est d’asphyxie, de la dysenterie ou de toute autre maladie. Car il le savait, ses chances de survies, malgré sa physionomie, étaient égales à celles de tous. Il n’était pas spectacle rare de voir un homme cracher du sang, puis tomber quelques heures plus tard, mort. Tous c’étaient immunisés aux émotions. Les seul qui laissaient couler des larmes devenaient vite fou, ou mouraient, comme tous les autres. Parfois, des marins venaient se défouler sur eux. Sous des prétextes multiples. Ils inventaient des insultes ou un manque de respect que quelqu’un leur faisait. Il n’était pas rare de Kenrag soit une cible pour seul fait de ses origines orques. C’est un des passages de sa vie où il entendit le plus de chapelets d’insultes. Batard, raclure d’orque ou fils de catin n’étaient que les moins originales. Mais il supportait. Que pouvait-il d’autre après tout ? Il c’était énervé oui. Mais qu’avait il gagner à rendre les coups, à répondre aux insultes ? Simplement de nouveaux coups et encore plus d’insultes. Néanmoins, il avait gagné un certain respect, aussi minime soit il. Il n’était pas comme les autres esclaves. Lui ne baissait pas la tête quand un de leurs geôliers le regardait, lui vivait, lorsque beaucoup mouraient autour de lui. C’était une victoire. Bien mince, mais une victoire quand même. Et c’est une des choses qui lui permit de finir le voyage. La « marchandise » avait été diminuée de moitié. Tous jetés par dessus bord avant la fin du voyage. Mais lui, oui lui, il avait survécu. Et, alors qu’on tirait la chaine à laquelle il était relié aux autres survivants, il se réjouie. Il pouvait enfin, première fois depuis de nombreux mois, respirer de l’aire pure. Où était-il ? Etait ce ça leur destination ? Il ne savait qu’une chose. Son voyage prenait fin. Enfin.

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Kenrag Demi-sang


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 Sujet du message: Re: Kenrag, dit Demi-sang/ mage (lvl 1)
MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 12:13 
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Kenrag plissait les yeux. Le soleil l’agressait, c’est la première fois qu’il le voyait depuis tout son voyage. Cette terre était pour lui un salut. Après autant de temps passé à craindre la mort à chaque instant, à souffrir, à ne plus dormir. Il tourna la tête vers les marins restés de quart sur le navire. Il leur fit un sourire effrayant. Il leur avait survécu. Etait-ce de la déception sur leurs visages ? Il fut tiré de ses réflexions par un coup sec sur la chaine, le forçant à reprendre la cadence. Il était épuisé, mais s’obligeait à rester droit et à marcher vite. C’était idiot se disait il, mais il voulait se donner l’aspect noble de celui qui n’à pas souffert du traitement de ses geôliers. Mais ses joues creuses et son visage d’outre tombe refletant son teint pâle naturel ne jouaient pas en sa faveur. Ses vêtements crasseux puaient l’urine. Dans la cale, personne n’avait le luxe d’un pot. Et leurs seules affaires étaient leurs habits, dans lesquels ils s’enroulaient pour ne pas avoir froid durant les longues nuits. Les esclaves ne se rendirent vraiment compte de leur hygiène qu’une fois en dehors. Après quelques respiration d’air frais, l’odeur méphitique sortant de la cale leur apparu pire encore que lorsqu’ils y étés parqués. Pouvait ont réellement vivre la dedans ? Kenrag lui, l’avait fait. Comme la centaine d’autre qui avait survécu. La seule question qui restait désormais en suspend était : qu’allaient ils devenir ? Rorgar lui avait parlé de combats. Si cela était vrai, il pouvait espérer une vie légèrement meilleurs que celle qu’il avait jusque la. Il savait que son sang jouait pour lui. Pour une fois, il n’aurait pas à le regretter songea il.

Le chemin avait été long. Et un nouvel ennemi c’était fait jour pour Kenrag : Le soleil. Alors que, au domaine il était synonyme de bonne récolte et de conditions de travail agréables, ici, il cuisait la peau à nu et rendait étouffante l’odeur des habits gorgés d’urine et de crasse. Heureusement, ils n’avaient pas à marcher. Le trajet seul en lui-même était pénible, mais si ils auraient du le faire à pied, beaucoup seraient morts. Au lieu de cela, ils étaient enfermés dans des cages tirés par des bœufs. La plupart étaient debout, mais Kengar avait pu se trouver une place assise et prenait une bonne partie de la place, les jambes croisés. Personne n’avaient trouvés à redire. Parfois, un homme tombait à cause de la chaleur et de la fatigue. Alors, les gardes ouvraient simplement la porte de la cage, l’un menaçant de sa pique ceux restés vivant, l’autre tirant le corps au sol avant de l’emporter derrière, à la fin du convoi. Kengar pensait qu’ils faisaient cela pour ne pas laisser le corps en plein milieu du chemin, ils devaient le laisser dans un fossé. Il n’en savait pas grand-chose en faite, mais penser était une des seules occupations des esclaves dans le bateau. Ca et survivre. Oui, ils ne pouvaient rien faire d’autre alors. Mais la, ils auraient tous une chance de recouvrer leur liberté. Certains esclaves murmuraient qu’ils connaissaient des histoires de gladiateurs devenu libre à force de prouesses. Gladiateur… oui, c’est ce qu’ils deviendraient tous. Et, alors que le demi-orque descendait de la cage, le Colysée dominait de toute sa terrible splendeur le convoi. Une splendeur qu’il fallait nourrir avec le sang des combattants…
Chose rare, ont leur fit prendre à tous un bain. Dans de l’eau froide et sans savon, certes, mais un bain restait un bain. Et il était le bienvenu pour chasser la sueur et la maladie des corps malingres des esclaves. Ensuite, ont leurs donna des nouveau vêtements. De simples tenue d’esclaves pour les moins chanceux, des tuniques légère en cuir pour les autres. Kengar, qui n’avait pas une taille commune, hérita d’un pantalon trop court et d’une veste trop large. Mais cela était plus appréciable que ses vêtements puants. Il remarqua que, sur beaucoup de vêtements, étaient visibles des taches de sang. Il songea que ceux-ci avaient du appartenir aux morts de l’arène. Ont les mena ensuite dans des couloires. Et ils virent dans certaines grandes salles des autres hommes en train de s’entrainer. Eux, avaient l’aire de guerriers de profession, et ils avaient tous une armure et une arme de fer. Parfois, ils entendaient des ordres, et des coups de fouet. Mais en réponse, ce n’était pas des cries humains, mais des rugissements. Kengar eux un sourire moqueur en voyant certains des esclaves sursauter en entendant le bruit familier. Lui, il c’était immunisé au sentiment de peur. Du moins il ne le laissait plus paraitre. Car il avait remarqué que les coups pleuvait plus aisément si ont était sûr que la victime était terrifié. Cela lui avait évité de nombreuses fois de se faire frapper. Son visage inexpressif avait tôt fait de détourner l’attention des esclavagistes, pour des proies qui exciteraient plus facilement leur sadisme. Mais ici, ont ne les frapperaient pas. Non, ont les forceraient à s’entre tuer. Etait-ce un destin pire ? Pour certains surement. Mais pas pour Kengar. Lui, il se bâterais. Quand ils arrivèrent dans la salle d’entrainement, il se remémora son serment qu’il s’était fait à lui-même. Et le fit de nouveau. Il survivrait, et gagnerait sa liberté.

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Kenrag Demi-sang


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 Sujet du message: Re: Kenrag, dit Demi-sang/ mage (lvl 1)
MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 12:13 
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Les crie de la foule, le souffle haletant de ceux à ses côtés… Kengar aurait pu exulter, s’il n’avait pas ses chaines aux poignés. Et si des silhouettes armées ne se distingués pas au travers de la poussière de l’arène, en face d’eux. Ce serait un massacre. Tout simplement, sans gloire ni victoire possible. Déjà, les six gladiateurs commencèrent à entourer les esclaves. Car oui, dans cette fausse, ils étaient toujours des esclaves. Ils étaient faible de leur voyage, et sans armes ! Face à des combattants entrainés que pouvaient ils faires ? Déjà, des cries d’agonies étaient audibles parmi les esclaves. Le cercle qu’ils formaient se resserrait. Combien étaient-ils ? Une centaine peut être. Surement moins désormais. Même contre 6 combattants leur nombre importait peu. Ils auraient pu être mille que le massacre aurait été le même. Il secoua la tête devant ses réflexions. Allait-il abandonner ? Il était pitoyable… Il déglutit et s’élança vers le gladiateur le plus proche, qui était occupé à retirer son arme, un trident, du corps inerte d’un des esclaves. Par surprise, il serra ses deux poings enchainés et cogna violement le torse du combattant, l’éloignant en titubant, autant de surprise, que sous le coup puissant du demi-orque. Kenrag ne perdit pas de temps, et prit dans ses mains moites le trident, qu’il sortie d’un coup sec du corps. Il se rua vers le gladiateur, et retourna son arme contre lui. Le trident pénétra en un craquement dans son épaule, écrasant son bras contre lui-même et le faisant tomber au sol quelques mètres plus loin, l’arme toujours figé dans son corps. Son crie de douleur accompagna ceux des esclaves et, devant ce spectacle, des clameurs s’élevèrent. Ceux des spectateurs, ivres de sang, et ceux des esclaves qui vire la une preuve qu’ils pouvaient gagner. Le combat prit alors une tout autre tournure.
Les gladiateurs dure reculer face aux esclaves rendu fou, qui se rués sur eux. Celui qui était blessé eux tôt fait d’être achevé. Ils n’en restaient plus que cinq. Kenrag reprit son souffle. Ses « compagnons » étaient peu nombreux. Une trentaine tout au plus jaugea il. Ce fut la réflexion de trop. Il sentit le froid d’une lame le transpercer. Il tomba à genoux, du sang ruisselant de son ventre. Qu’il était stupide ! Il n’aurait jamais du s’arrêter. Et maintenant ? Allait-il mourir comme un chien, suivant les prédictions de Rorgar ? Si c’était le cas, il se bâterait jusqu’au bout.

Il poussa sur ses pieds, et donna un magistral coup de la tête dans les côtes de son adversaire. Tout autour de lui ne semblait plus exister, hormis les craquements produits par le corps de sa victime. Il rampât vers le guerrier à l’épée et, alors qu’il se relevait du choc, usa de ses chaine contre lui. Il attendit longtemps, avant de relâcher sa prise. Le temps que les convulsions soit finit. Et que le corps retombe inerte. Il l’avait tué. Un sourire étira ses lèvres, puis il tomba au sol, dans le sang.
Avant de sombrer, il n'eut pas le temps de réfléchire au fait. Comment un esclave sous nourit et malingre pouvait étranger un gladiater entrainé et en pleine forme ? Il ferma les yeux avant d'entendre le grésillement électrique qui palpitait encore dans ses paumes brulés, qui avaient conduit l'électricité dans ses chaines jusqu'au cou de sa victime, dont les cheveux étaient encore hérissés par l'électrocution mortel.

Il ouvrit les yeux. Combien de temps avait il était inconscient ? Pourquoi n’était il pas mort ? De multiples questions se bousculaient mais Kenrag n’y réfléchit pas, la douleur accaparant toute son attention. Un homme s’avançait vers lui, il grogna à son approche. « Tes amoché toi dis donc. Ta eu la chance que beaucoup n’ont pas eu. » Alors que l'orque se relevait péniblement, il sonda la pièce du regard. A ses côtés, des hommes étaient allongés. Beaucoup étaient mort, ou allaient le devenir. Celui qui se tenait devant lui était en un état plus convenable. Lui, il tenait debout. « J’suis Caren. J’suis un des survivants aussi. Qu’est ce que tu leur en a mit ! Quand ils t’ont récupéré, ils ont mit bien dix minutes à te décrocher de la gorge du type. J'ai jamais vu ça, t'était comme collé à lui.» Le dénommé Caren garda le silence. Puis, après avoir essuyé la poussière qui menaçait ses yeux, il tendit une main au demi-orque. « Merci… » La voix de Kenrag était pâteuse. Et il mit quelques temps a se relevé totalement. Il s’étira, puis posa son regard sur son compagnon de galère, qui faisait maintenant une tête de moins que le colosse. Un homme apparut dans l’entrebâillement de la salle, il parlait d’une voix forte. « Vous la. Et puis vous. » Il désigna un autre groupe d’esclaves assis dans un coin. « Suivez-moi. » Kenrag racla sa gorge et obéie. « Je crois que notre nouvelle vie ne fait que commencer ». Dans un murmure, Caren dit cela a l'orque. Et, dans le silence froid de l’arène, ses mots avaient une vérité qu’aucun prisonnier ne pouvait encore comprendre…



Un nouveau jour, un nouveau combat. Kenrag entrait dans l’arène, une fois de plus. Quatre ans. Quatre longues années à luter pour sa survie. Caren… Il était mort il y a déjà deux semaines. Il était le dernier de ceux qui étaient arrivés il y à 4 ans. Beaucoup d’autres avaient eu la même histoire que lui. Parmi les prisonniers, il était considéré comme un « ancien », une sorte d’élite parmi la raclure que l’ont sacrifiait dans la fosse. Survivant. Oui ont le nommait ainsi parfois. Mais aujourd’hui était un jour qui se distinguait de tous les autres. Par ce combat, il n’y avait que deux alternatives. La mort, ou la liberté. Ont le lui avait promis. Il referma sa prise sur la lance qu’il tenait à deux mains. Il n’avait plus rien à voir avec celui qu’il était à son arrivé. Enchainant les victoires, il avait profité d’une nourriture plus riche, et d’une vie légèrement meilleure que les autres détenues. Il avait prit du poids, et découvert le pouvoire qui someillait en lui a son arrivé, et qui c'était déclenché lors de son premier meurtre. Il était un combattant aguerri désormais. Entrainé à tuer, et ayant comme seule compagne la mort. Un combat de plus. Et il serait libre. Bien sur celui-ci serait plus dur que les autres. Contre un adversaire unique, il avait l’avantage de la force et de l’allonge que lui permettaient ses bras. La, ce serait surement deux, peut être trois adversaires qu’il devrait combattre. Survivrait-il ? Lorsque la grille adverse s’ouvrit, il eu un sourire. Deux fauves… des lions. Sa liberté serait plus facile a obtenir qu’il ne le pensait. Ces bêtes étaient maltraités à longueur de journée et sous nourrit, afin qu’elles se jettent sur les combattants sans hésitation. Elles n’avaient que la faim et la rage pour elles. Mais du reste, il ne fallait pas être savant pour savoir qu’un coup bien placé pouvait venir à bout des félins. Un combat précédent contre eux lui avait permis de s’aguerrir contre la peur que provoquaient les imposantes canines de ces adversaires fauves. De la rigolade pensait-il. Ces bêtes sont encore moins bien traité que les esclaves. Et, alors qu’il se disait cela, il lança avec force sa lance dans les côtes du premier qui s’avançait vers lui. A bout portant, la mort avait été instantanée pour la bête, d'ou s'échapait encore des spasmes du a l'éclaire que l'orque avait lancé au travers de la lance. Kenrag cru même entendre le craquement des os, qui étaient visibles au travers de la peau du lion.
Du sang, des clameurs hystériques du public. Un combat somme toute banal pour recouvrer, enfin, sa liberté. Mais il ne se laissa pas distraire pour autant. Enfin, pas si longtemps que cela. Et le coup de griffe qui aurait du lui arracher l’œil ne fit qu’entailler le front du demi-orque. Une cicatrice de plus.
Mais les blessures à la tête saignent abondamment. Et il fut aveuglé par son propre sang. Il avait beau reculer, le fauve lui bondit dessus, dans un rugissement. Il ne put réprimer un hurlement de douleur. Une douleur qui fut salvatrice pour lui. Alors que le lion était attaché à son épaule, ses sens se réveilèrent grâce à la souffrance. Et, même alors que le sang inondait la fosse, il resserra son bras libre sur la créature. Quelques instants plus tard, la bête gisait sur lui, le coup brisé sous la pression titanesque du demi-sang -son ancien surnom était revenu avec l'arène-. Celui la même qui, immobile, savourait sa victoire, baignant dans son sang. Mais des bruits de pas attirèrent son attention. L'illusion des hommes venant l’évacuer se dissipa en un instant, alors qu’il voyait, de ses yeux troublés de sang, la carrure épaisse d’un gladiateur en arme. Celui-ci se dirigeait vers lui, l’épée au clair.




Kenrag plissait les yeux à la sortie du Colysée. Il ne connaissait rien d’autre que l’arène dans cette ville. Il gardait la main dans la poche de la tenue qu’ont lui avait remise, tâtant la bourse qu’il avait reçu comme paiement d’un véritable gladiateur après un combat. Il se remémorait sa victoire… Comment il avait, simplement, rampé vers son adversaire, tendu les doigts et, au moment du coup mortel, diriger l'aflux de pouvoire sur la lame, qui se propagea a tout le corps. Un bleu surement. Il avait du croire que Kenrag n’avait plus une once de force, et qu’il restait inoffensif, mais personne n'avaient découvert son petit secret. C’était bien mal le connaitre. Et il savourait encore la mine à la fois dégouté et pitoyable de son « maitre », un homme qu’il n’avait d’ailleurs jamais vu jusqu’à ce jour. Il avait du parier beaucoup sur la mort de son esclave. Sa victoire n’en avait que meilleurs goût. Ont lui avait remit des vêtements, puis une bourse contenant quelques pièces d’or. Ainsi qu’un anneau, qui était le signe de son affranchissement. Du moins celui qu’avait choisit l’esclavagiste pour ceux qui se libérés de son service forcé. Il avait exulté en utilisant de nouveau les couloires qu’il avait utilisé lors de son arrivé ici. Quatre ans… Son corps était marqué de ces quatre années. Une longue cicatrice sur le front, dominant de plus petites parsemant son visage. Un nez plusieurs fois cassé, puis remit en place. Et, sous sa bouche, parcourant son menton, une large brulure qui s’étendait sur ses fines lèvres tuméfiés. Depuis le jour de cette brulure, il n’avait cessé de maudire les artifices grandioses destiné à impressionner le public. Celui-ci lui avait couté une partie de son visage, bien qu’il n’ait jamais pensé à séduire un jour quelqu’un. Son visage était terrifiant certes, mais il était désormais libre. Et, cette pensé en tête, il s’élança à pas vif dans la cité, qui fut si longtemps sa prison.


Alors qu’il montait dans le navire de pêche où il avait trouvé son premier travail d’Homme libre, Kenrag repensait à sa première semaine de vie. Son or avait fondu aussi vite que le beurre au soleil. Il avait en premier lieu payé un artisan, qui avait modifié son anneau, symboles de liberté, et l'avait fait attacher à son nez. Il trouvait le rendu assez inquiétant, et étrange, mais comme cela il ne le perdrait pas. Le reste de l’or avait été dépensé dans des tavernes, où il avait passé la plupart de sa nuit à gouter à tous les plaisirs qu’il n’avait pu connaitre durant ses 24 années d’esclavages. Ensuite il avait cherché du travail. Qu’il avait trouvé dans un grand navire de pêche. Il avait du donner son nom. N’en ayant pas, il donna celui qui, pour lui, était le mieux. Demi-sang. Ce nom reflétait assez bien ce qu’il était, finalement. Kenrag Demi-sang. Il avait du ensuite s’acheté le matériel nécessaire dont le marin recruteur lui avait fait une liste. Tenue souple, couteau de dépressage… Divers babioles avaient ainsi garnis le baluchon de l'orque au visage pâle. Il serait nourrit et logé à bord du navire. Il n’avait pas demandé de paie, il ne savait même pas, avant sa libération, que l’ont pouvait être payé pour travailler. Il avait toujours cru que les esclaves faisait tout, et que les autres se prélassés au soleil. Sa désillusion lui avait fait un choc, mais il s’en remettait. Il était libre après tout, que pouvait-il espérer de plus ?

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MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 12:13 
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La vie en mer était une véritable révélation pour Kenrag. Les ordres criés dans une tempête, la lutte éternelle contre les vagues. Le Flotteur. Le navire de pêche portait bien son nom. Car à chaque secousse le bois du pont grinçait, et il donnait une impression de fragilité et de délabrement total. Les marins engagés étaient tous des écervelés brutaux. L'orque n’était pas dépaysé. Aucun sur le bateau n’avait choisit réellement sa condition. Personne ne voulait d’eux dans d’autres bâtiments, voila tout. Les journées à travailler, à apprendre le métier à la dur, à se faire insulter. Cela était parfait pour Kenrag, qui trouvait même les altercations amusantes. Répondant par un grognement, il se reprit rapidement. Il n’était plus un esclave confronté aux insultes de maitres armés de fouet, mais un marin confronté à des hommes qui ne valaient pas plus que lui. Il commençait donc à répondre, fort d’un vocabulaire riche d’insulte, qu’il avait pu entendre dans tout sa vie. Il devint ainsi un membre à part entière très rapidement, imitant les matelots bourru dans leurs comportements. Cette vie lui plaisait chaque jour plus. Une fois arrivé dans les eaux favorable à la pêche, ont lui enseigna rapidement comment être utile. Il faisait partie d’une équipe armée de couteaux. Les poissons et autres mammifères des mers qui étés hissés sur le pont, il les découpés, pour ensuite les faire transporter à la cale, dans des tonneaux de sel. Il passa ainsi une semaine dans le sang et la graisse animal. Cela l’amusait presque. Et il était même assez doué. Il était heureux. Mais la chance tourne dit ont ? Et, après à pêne deux mois en mer, le Flotteur fit une rencontre que tout capitaine redoute. Quand tous s’agitèrent en criant, Kenrag ne comprit pas tout de suite. C’est quand le second bateau s’approcha dangereusement du navire de pêche qu’il comprit. Il sortit son couteau et cria en cœur avec tous les autres. « Pirate ! »

Un carnage… Sur le pont du Flotteur, les pilleurs lançaient à la mer les nombreux cadavres. Eux n’avaient que quelques blessés, dont un grave. Kengar n’avait rien pu faire, a par planter son couteau dans les côtes du premier pirate. Il ne devait sa survie qu’à son instinct. Il c’était rendu rapidement, tenant a distance les hors-la-loi jusqu’à ce qu’ils prennent totalement processions du bateau. Attaché et assit contre le mat, il faisait compagnie à deux autres marin. Le second et un autre mousse, comme lui. Bien que personne n’osait l’appelait ainsi lors de la pêche. Après tout, il était plus fort que la plupart des marins, et plus grand. Mais cela n’avait plus grande importance. Déjà certains des pirates lui promettaient une mort rapide s’il les suppliait. Il du attendre presque une heure, le visage fouetté par le vent emprunt de sel. Il avait de la chance, lui n’avait aucune blessure, au contraire des deux autres qui ne s’étaient rendu qu’après un combat inégale. L'orque n’avait pas était si stupide, et s’était rendu dés qu’il comprit que son navire n’avait aucune chance. Il y réfléchissait encore lorsqu’un homme, habillé plus galamment que les autres s’approcha. Il avait une crinière ébène surmontée d’un chapeau à plume. Il regardait les trois marins attachés en lissant une barbe de plusieurs jours. Son regard était calculateur, et son expression froide, lorsqu’il ouvrit la bouche. « Tuez celui-ci et jetez le avec les autres » Il désigna le second, qui était pâle comme un mort. Sa blessure était trop grave surement, ou bien ils vouaient faire un exemple pour les deux autres. Il ne poussa pas un crie quand un homme de l’équipage pirate lui planta sa lame dans la gorge. Le capitaine avait déjà tourné la tête vers les deux autres. Il déclara simplement. « Je vous propose de rejoindre mon équipage. » Son regard se posa surtout vers Kengar. Il savait que les hommes de ce pauvre navire devaient être la lie de la société, des individus de peu de foi qui n’avaient surement pas choisies leurs conditions. L’autre marin dit aussitôt, très vivement « J’en suis ! ». Il fut détaché, même si il était claire qu’il avait choisit cela plus pour sauver sa vie que par réel envie. Les regards se posèrent ensuite vers Kengar. Celui-ci, semblait réfléchir tout en regardant les marins l’entourant. Il ne donnait absolument pas l’impression d’un marin honnête pris en otage. Tout au mieux, il ressemblait a un pirate parmi les pirates. Son visage était plus dur encore que la pluparts des hommes le regardant. Il prit une respiration profonde, puis déclara, d’une voix grave et monocorde « Je vous rejoins ».

Le Rapace était un bateau beaucoup plus rapide que le pauvre navire de pêche où Kengar avait fait ses premières armes en tant que matelot. Rien n’était différent, c’était même mieux. Il se fit rapidement accepter dans le navire, au contraire de l’autre pêcheur. Qui d’ailleurs avait prit la fuite dès la première fois où le navire avait posé l’encre, sans aucun étonnement de la part des pirates. Mais le demi-orque était resté. Où aller de toute manière ? Dès la première escale, ils avaient vendu le Flotteur, ainsi que sa cargaison de viande pour un bon prix selon le second lieutenant, qui était devenu comme un mentor pour Kengar. Ils reprirent rapidement la mer, au plus grand bonheur du demi-sang, qui n’avait de toute manière pas le droit de quitter le navire tant qu’il n’aurait pas fait ses preuves. S’ensuivit plusieurs semaines de navigation et d’abordage. Surtout des petits navires. Pendant cette période, tout allait pour le mieux. Mais il n’était toujours pas libre, et seul les matelot et le second lieutenant le considérés comme un pirate. Les autres le prenaient tous pour un esclave. Du moins dans l’esprit de Kengar c’était le cas. C’est pour cela que, à la prochaine débarcation, il se jura de quitter ses « compagnons » et de retrouver sa liberté. La vie de pirate lui plaisait, mais il voulait vivre comme bon lui souhaitait. Il ne le savait pas encore, mais le vent les menaient sur un navire qui traquait les pirates. C'est avec la vision du rapace plongeant dans la mer qu'il perdit conscience, pour se reveiller sur le continent de Nirtim. La où il allait effectuer un nouveau départ. Un départ, ou il se jura deux choses. Celle de ne plus jamais retourner sur l'eau -l'experience de se noyer avait été doublement traumatisante pour lui- et de ne plus jamais utiliser d'arme. Il se promit alors de se concentrer sur ce don latent qu'il avait dévelopé et laissé en sommeil trop longtemps.

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MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 12:59 
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Faiblesse


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Couché face contre terre, je n'osais plus bouger un cil. J'avais passé les dix dernières minutes dans un êtat catatonique. Transis de froid, recrachant l'eau de mer de mes poumon au rythme de mes spasmes. J'aspirais avidement le peu d'aire que je pouvais, essayant tant bien que mal d'oublier mes nombreuses écorchures réveillés par les cailloux qui jonchait la terre où je me trouvais. Lorsque les vague me léchèrent de nouveau les pied, je me mis sur mon séant, le coeur au bord des lèvres et constata ma situation.
S'aurait put être pire. J'était gelée, se qui restait de mes habits gorgés d'eau alourdisaient mes mouvement et je me trouvais dans un endroit inconnu. Mais j'étais vivant ! Bon sang, je crois que jamais de ma vie je ne me suis sentit autant vivre. Je me trouvais seul, pour la première fois de ma vie, sans maitre, sans ordres. C'est cette pensée qui finit de m'arracher à mon hébétement. J'étais libre. Les quelques mois passés succesivement en tant que pêcheur puis pirate malgré moi n'était pas ce qu'on aurait pu appeler la liberté. Mais se retrouver a moitié nu, loin de tout et de tous sur une plage de gravier, cela était pour moi nouveau, comme une seconde naissance.
Si on pouvait donner un nom à la misère, je pense que, à ce moment, le mien lui aurait été comme un gant. Kenrag le misérable. Mais je n'avais pas conscience de mon état, n'ayant jamais connu autre chose que la malnutrition et l'asservissement pour moi je n'étais plus qu'un Homme libre. Je posais instinctivement mes doigts sur l'anneau nasale qui témoignait de toute ma vie. Mon seul bien. Et quel triste bijoux ! Il représentait tout ce que je pocédais et toute ma vie. Si je m'étais réveillé en m'apercevant qu'il n'était plus là alors peut-être aurais-je sombré dans la folie, celle de ne pas savoir qui j'étais, je serais devenu un fantôme...
Mais la vie coulait au travers de mon corps et je me mis debout rapidement, balayant du regard la mer et ses alentours.

Au loin s'élevait les dernières voluptes de fumée, témoignant de la bataille inégale entre le navire pirate et les gardes cotiers. Ici et la sur la place, des morceau de planches brisés. Je fit quelques pas observant l'horizon, lorsque mon pied buta douloureusement sur quelque chose. Je baissa les yeux sur ce qui semblait être un coffre, du moin en avait-il l'apparance sous de grosses algues vertes qui lui faisait une drole de robe. Après l'en avoir débarassé, je l'ouvrit.
La petite cassette était remplit de pièces. Une cinquantaine au bas mot. Un sourire se fit visible sur mon visage, après tout, peut-être que c'était mon jour de chance. Je posais mon butin prêt de moi, et me déshabilla pour essorer mes habits. Le soleil était encore haut et, étendu sur les rocher, ceux-ci auraient tôt fait de sécher. Je pris le temps de regarder vers les terres. Je découvrit des plaines à perte de vue et, au loin, ce qui semblait être une route mal entretenu. Je pris rapidement la décision de la suivre.
Remetant mes habits sec, mais à l'odeur douteuse, j'enfournais les Yus dans ma giberne et me mis en route. Je me rappel encore de mon êtat d'esprit, j'étais heureux comme jamais. Je n'ai d'ailleurs pas gardé mon calme très longtemps. Explosant, je me mis a crier en m'élançant vers la route à en perdre l'haleine.




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Il était déja une heure avancée lorsque j'ateignit la route. Le soleil avait laissé place aux nuage, et un souffle de vent me glacait régulièrement les os. De larges cloques avaient déjà fait leurs apparitions sous mes pieds nu lorsque j'entendis les voix non loin de ma position.
Un homme au timbre aigu et arogant donnait ses ordres à deux gobelins enchainés. Il se trouvait à une centaine de mètre et je distinguais sous le pied droit de l'individu une silhouette familière...


"Allez raclures enchainez moi ça plus vite que ca, il doit y en avoir d'autres dans le coin et j'ai pas de temps à perdre, plus vite !"

Accompagnant ces mots, il donnait des coups de la pique qu'il tenait à deux mains dans le dos de son prisonnier. Capif que je reconu en m'approchant. A chacun de mes pas le visage de Garoy m'apparaissait plus netement. Il s'agissait d'un des pirates. Apparement il avait lui aussi réusie à sortir vivant du rapace mais, épuisé, il n'avait probablement pas put échaper au chasseur d'esclave qui parcourait les alentours en quêtes de proies facile. La bataille navale, aussi courte fut elle, avait du l'attirer comme une mouche est attiré par la fiante. Je pestais. L'esclavage m'avait retrouvé bien vite. Mais cette fois si, j'avais les moyen de mis soustraire.

Lorsqu'il me vit, les bras balant sur la route non loin de lui, l'homme ricanna sournoisement, dévoilant dans un rictus son visage mauvais. Il appuya brutalement sur les plait de Garoy qui gémissait sous la lourde botte de son agresseur.


"Tien tien, tes venu rejoindre ton copain ? Mais c'est quoi ce teint tout blanc, t'a pas peur quand même !"

Le rire ignoble des deux gobelins enchainés l'un à l'autre accompagna ces paroles.

"Allez me chercher ça les deux imbéciles"

Tout en parlant, il mit debout Garoy dans les yeux duquel une lueur d'espoir était née lorsqu'il me reconnu, espoir qui se mua rapidement en un puissant coup de poing dans le visage de l'esclavagiste qui, sous le coup et la surprise, tomba au sol en lachant un juron. Je ne pus retenir un sourire, qui ne s'évanouie pas lorsque je vis les deux vermines s'arrêter pour regarder leur maitre, les yeux rond. Leurs corps chétif avaient le don d'endormir la prudence et c'est ce qui m'arriva alors que je me jettais sur elles.

On dit des gobelin qu'ils son fourbes et vif. Je l'appris ce jour la à mes dépend, lorsque, alerté par le crie de rage que je poussais, l'une d'elle me fit un croc en jambe qui me fis m'étaler de tout mon long. Elles ne firent pas plus de cérémonie avant de m'enfoncer leurs dents dans la cuisse. Je poussais un nouveau hurlement, de douleur cette fois. Pareille à des dards, les morsures me piquaient au sang. Sans me relever plus, je me concentrais, autant que je le pu, pour faire appel au don que je m'étais juré de développer.

Plissant les yeux et levant les bras en faisant des gestes qui se voulaient esotheriques, j'en invoquais mentalement aux puissances des vent et de la foudre pour chatier ces misérables rats de mes pates. Je pensais vraiment alors, que la magie fonctionnait ainsi, mais pour le coup mes efforts et mes gromelement n'urent pour seul effet de faire piafer mes deux assailants.

Je ne dus la vie sauve qu'à ma bonne fortune, car les gobelin, me voyant au sol incapable de me défendre contre elles et gravement amoché, se détournèrent pour aider leur maitre. Je me souvien encore du regard de l'une d'elle, me toisant avec dépit, à l'instar d'un repas qu'elle n'aurait pas l'ocasion de finir puis, ses yeux exorbités lorsque, se retournant, elle se fit traverser de par en par. Garoy, dans un geste d'harponneur acomplie, avait lancé la lance qui lui avait lacéré les chaires en faisant mouche, le gobelin d'effondra au sol dans un gargouillement imonde. Au pied de mon sauveur se trouvait l'esclavagiste, le visage encore figé par l'effroi que le pirate avide de meurtre lui avait causé juste avant de mettre fin à sa vie.

L'autre gobelin, encore non loin de moi commença à crier en essayant de s'enfuir. Mais, encombré par son ancien compagnon, il n'arrivait pas a avancer bien vite, le corps inerte et alourdis par le trépas au bout de sa chaine trainant molement à sa suite.

En serrant les dent, je me relevais, ignorant la douleur insistante venant de ma jambe. Je prit la lance à deux main et tira, l'arrachant au corps verdatre dans un bruit inomable d'esquilles d'os craquantes. Dans le même mouvement, je mis fin a la vie du second gobelin. Il retomba inerte, la lance fiché dans son dos...

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 Sujet du message: Re: Kenrag, dit Demi-sang/ mage (lvl 1)
MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 13:20 
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Anxiété

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Je me rappel encore le visage crispé de Daroy, tout en lui transpirait la férocité et la malveillance. Oui, c'était un véritable pirate. La barbe de plusieurs jours qu'il portait cachait en partie une large cicatrice qu'il c'était faite, du moin se plaisait-il à le dire, en combatant seul contre septs soldats armés. Je n'y croyais guère, mais je savais néanmoin qu'il était dangereux. De plus, il ne m'aimait pas et je lui avais toujours rendu. Est ce la cause de ce qui se passa ? Non, je pense que c'est l'égoisme pure et la méchanceté qui l'annimait alors que la rumeur d'une nouvelle menace se faisait à nos oreilles.

Au loin, des japements de chien et le crie de leurs maitres les incitant à trouver leur proie, qui en ce jour ne devait être rien d'autre que nous, les survivants pirates, bien que de nous deux, seul Garoy devait encore se concidérer comme tel. Il s'approcha de moi et étira un sourire qui dévoila ses dents jaunis.


"Merci de la diversion Demi-sang. Comme quoi tu m'aura étais utile pour une fois"

Sur le dernier mot, il me balança un de ses coups de poings qui faisait jadis sa réputation parmis l'équipage. Quand celui-ci était encore en vie, pensais-je amèrement. Son attaque me prit par surprise, et je m'effondrais au sol, le nez ensanglanté. Je ne sais si ma constitution d'Orque était en cause, ou bien si le pirate était trop affaiblis par ces derniers êvenements, mais je ne perdit pas connaissance, se qui en soi était un miracle au vue de mon êtat de santé précaire. Je le regardais détaler à toute jambe, tellement vite que, rapidement, il disparu de mon champ de vision.

Je me mis alors debout, tenant mon nez de la main droite et pis la même initiative que lui. Sauf que je ne suivis pas ses pas, et décida de continuer sur la route, à l'opposé des voix qui commençaient dangereusement à se rapprocher. Je détalais aussi vite que me le permetaient mes jambes sur ce chemin à moitié détruit par le temps et le manque d'entretient. Rapidement, j'ateignis l'édifice...

L'angoisse qui m'envahit alors stopa net l'aflux de sang qui coulait de mon nez brisé. J'avais en face de moi un édifice des plus inquiétants. De grands batiments de pierre que l'érosion du temps n'avait pas épargnés dominaient une petite cours qui servait jadis d'entrée. Devant celle-ci, une grille grinçait sinistrement au rythme du vent.

Je déglutis et, sans me retourner vers les écho de mes poursvuivant, je m'engouffrais dans ce lieu abandonné, sans savoir se qui allait m'attendre à l'intérieur...

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 Sujet du message: Re: Kenrag, dit Demi-sang/ mage (lvl 1)
MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 16:16 
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Terreur


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Le tête basse, essayant de garder les idées claires, je marchais lentement. Me faufilant par la grille dont les gond n'avaient dût être graissés depuis des années je pénétrais dans l'édifice. La porte principale avait été défoncé et le bruit du vent hurlait depuis les couloires de ce qui avait les alures d'asiles. Un panneau de métal branlant se trouvait accroché au mur.

"Prison de Darkhàm. Laissez la justice trancher"

Je lisais cela d'une voix enroué et tatonante. En dessou, ce trouvait une seconde plaque, rongé par la rouille et que l'on avait visiblement coincé d'une manière étrange sous la première, dans un but comique qui avait très mauvais goùt, la flêche qui y figurait était tourné vers l'entrée.

"Salle des exécutions"

Je déglutit difficilement, la salive me manquant. Je lançais un regard autour de moi. La nuit commençait à tomber, et une fine pluit acompagnait les bourasques pour me fouétés la peau. Resserant les pans de mes habits qui n'avaient plus maintenant l'apparence de guenilles, j'entrais. Juste avant de passer le seuil, j'entrevis fugitivement mon reflet dans l'une des plaques. Mon visage était barbouillé de sang séché et de terre. Je mis une main mon front en essayant d'être positif. C'est alors que la douleur lancinante que l'exitation m'avait épargné jusque la se réveilla. Je me mis à boiter...

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L'acceuil était déserte. Seul le bruit strident de la grille d'entrée se faisait encore entendre. Il faisait un froid de tombeau ici. Ca et la se trouvaient des papier jaunatres et rongés par le temps qui jonchaient le sol. Au fond de la pièce, une lourde porte en bois bordé de fer était close et sans serrure. Je m'assis sur le bureau qui, seul, semblait être à sa place d'origine, au centre de la salle. Le bois se mit à grincer lorsque je m'y posais. Je restais ainsi plusieurs longues minutes, savourant cette pose bienvenue pour mes membres endoloris.

Les évènements de la journée me hantaient encore, comme ceux de toute ma vie. Je secouais la tête et me redressais. Je congelais sur place, et je commencais à me dire que la mort pouvais très bien m'emporter si je restais inactif une minute de plus. Boitant vers la porte qui donnait sur le reste du complexe, je la poussais. Elle ne bougea pas. Seul un bruit métalique se fit entendre comme seule récompense de mes effort, m'indiquant que quelque chose la retenait close de l'autre côté. Je pestais et me mis tant bien que mal a fouiller la pièce où je me trouvais.

Ma première découvert fut un gros coffre. Fatigué et impatient, je l'ouvris. L'odeur qui s'en dégagea était indescriptible. Un rat crevé gisait au fond du dit coffre et, au vue de son êtat, cela devait faire plus d'une semaine. Des verres grouillaient de toute la dépouille putréfié. Je refermais le couverte prestament avant de tomber à genoux et de rendre ce qu'il me restait de mon repas de la veille. Je dus me concentrer pour ignorer l'odeur méphitique qui, encore, m'agressait les narines lorsque je repris mes recherches.

Finalement, je découvris derrière une colone une tablette en bois vidé de toutes ses clés et un levier. Sans réfléchire je l'enclanchais. Un cliquetis se fit entendre alors que des rouages se métaient en branle. Après une minute interminable d'attente, j'entendis le coulissement caractéristique d'une barre de métal. La porte, au fond de la pièce s'ouvrit dans un bruit sourd, me dévoilant le commencement d'un sombre couloir menant dans le coeur du complexe...

L'atmosphère se réchauffais à chacun de mes pas hésitants. Le froid avait engourdis la douleur de ma jambe, qui se reveilla petit a petit, accentuant mes difficultés à marcher. L'endroit était sinistre et seul le reflet des étoiles offrait un semblant de lumière au travers d'une large fenêtre située au plafond. Quand je parlais de couloir, il s'agissait en vérité d'une fosse surplombée de rangées de cellules envelopés de ténèbres. Il m'arrivait de sursauter en entendant des bruits que je mettais sur le compte de rongeurs. Mais parfois, il me semblait entendre au loin des cris de détresse ou des ricanements...

J'étais épuisé. Chacun de mes pas me coutait. C'est pour cela que je pris le premier escalier qui menait aux cellules. La pluparts étaient ouvertes. Je ne sais pas si cela fut un coup du destin, ou bien quelque chose dans le genre, mais mes pas m'emenère vers CETTE cellule. Celle-ci et pas une autre. Il aurait put s'agire de celle d'à côté et rien de tout cela ne se serait passé. Mais non. Je me souvien encore, mes yeux essayaient de s'habituer à la pénombre lorqu'un rat me frolla les jambes. De surprise, je chancelais, essayant de m'accrocher à quelque chose. Ma jambe était en prise aux douleurs que m'avaient causés ces fichu gobelins et je m'effondrais dans la cage. Je ne sais encore si j'avais enclanché un mécanisme invisible dans ma chute, ou bien si ce fut l'oeuvre de tout autre chose, mais la porte à barreau se referma après moi dans un claquement grinçant.

C'est alors que je le vis. Une lueur apparut dans un coin au fond de la pièce, révélant les ossements d'un homme dos au mur. Au dessu de ceux-ci une ombre planait. La créature de cauchemard, envelopé de fumées blanchatres me regardait. Ses yeux étaient rouge comme des rubis, mais également brulant comme les flammes infernales. L'aire devint glaciale alors que le spectre fondait sur moi...

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Kenrag Demi-sang


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 Sujet du message: Re: Kenrag, dit Demi-sang/ mage (lvl 1)
MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 21:15 
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"Remonte Armand ! Le garde arrive."

Comme pour confirmer ses dires, la matraque du surveillant de l'étage résonna contre les barreaux des cellules à mesure de sa progression. Le bruit désagréable se rapprochait dangereusement de la cellule des deux frères, Armand et Taric qui avaient pour seul motif de leur présence ici une langue bien trop pendu. Le garde - il s'agissait d'un homme a l'embonpoint disgracieux et au visage sévère - arrivait à hauteur de la geole des deux compère. Il ne remarqua rien, ni la fissure dans le mur qui était dissimulé tant bien que mal par une couverture à la propreté douteuse, ni la terre que Taric essayait de faire disparaitre de ses cheveux.

"Encore une chance que ce gros porc soit myope comme une taupe"

Taric s'esclafa. Ce n'était pas la première fois qu'ils jouaient à ce petit jeu. D'ailleurs un jeu, s'en était pas un, car ils risquaient la mort si jamais ils se faisaient découvrires. Les hurlements des condamnés à la pène capitale ne leur donnait aucune envie de partager ce triste sort. C'est en partie pour ça qu'ils avaient commencer le tunnel. Ca, mais aussi l'êtat de vie lamentable des prisonniers. Les deux frères gardèrent le silence un long moment, comme si rien ne se passaient. Ils étaient d'ailleurs d'exellent commédien.

"Tu crois que je lui plairais encore, dis frangin ?"

Brisant le silence, Armand dévisageait son frère. Il était le plus jeune des deux, mais aussi le plus naif. La réponse lui fit l'effet d'un coup de fouet.

"Arrête tes ilusions, ça fait 4 ans que l'on croupis ici et toi tu ne pense qu'à une amourette d'enfant. Elle doit être marié ou je ne sais où à l'heure qu'il est. Mais surement pas en train de penser à toi qui moisie la à rêver de ses beau yeux."

Taric savais qu'il ne fallait pas penser à l'exterieur. Il fallait être dur pour s'en tirer. Parfois il pensait néanmoins à leur mère, qui était grièvement malade quand ont les a ammené ici. Elle devait être morte de toute manière se disait-il. Pour lui, seul la liberté comptait à présent. La douce caresse du vent, les rayons du soleil sur sa peau... C'est en rêvant à cela qu'il s'endormit.

Il fut réveillé par un vacarme assourdissant. Tous les prisonniers frappaient à leurs barreaux et hurlaient comme des sauvages. Son premier réflexe fut d'ajouter son crie à l'assemblé.


"La ferme !! Bandes de crevures, vous allez me laisser dormir en paix ?! LA FERME ! ! !"

Son frère mit fin à ses cris en le secouant.

"Qu'est ce qu'il se passe frangin, t'en a une idée ? J'ai vu les gardes se faire la male et il y a des prisonniers qui se balade dans les couloirs"

Cela mis définitivement fin à l'êtat d'endormissement précaire de Taric. Il se leva. En effet, les choses avaient l'airs étrange... Qu'est ce que cela pouvait-il être. Un incendie ? Une "purge" comme prophétisait ce vieu fou dans la cellule d'à côté ? Une révolte peut-être ? Ou bien était-ce bien pire ? Il ne se posa pas la question plus loin, et souleva la couverture qui cachait le tunnel. Celui-ci était déja de bonne longueur, il espérait le finir d'ici une semaine... Mais cela était avant ce jour. Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait que l'agitement des autres détenus et l'absence des gardes étaient les prémices de quelque chose. Il ne savait pas de quoi il sagirait mais il ne tenait pas à être la pour le savoir. Il se tourna vers son frère.

"Va y, j'ai creusé hier, c'est a ton tour maintenant, et magne toi, faut qu'on se tire d'ici et fissa !"

Armand ne prit pas le temps de répondre quoi que ce soit, le mauvais présentiment de son frère avait tôt fait de le contaminer. Il rampa dans le tunnel, un dernier regard pour son frère qui, déja s'installait devant pour faire le gai comme à l'habitude. Au bout, il prit la cuillère à soupe qui leur servait de pelle et se mit au travail. Dans ce tunnel trop étroit, il n'eut pas l'occasion de se retourner quand il entendit les cris de Taric. Des larmes coulaient sur ses joues lorsque lui aussi fut emporté par la mort...

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Je me reveillais, engourdis comme jamais mais sain et sauf. Avais-je rêvé ? Clignant des yeux, je pus distinguer la cellule où je gisais. La lumière du jour percait au travers de la fenêtre surplombant le couloire et j'y voyais beucoup mieu que la veille. Non, je n'avais pas rêvé, du moin pas tout à fait me dis-je. Je me trouvais bien dans la cellule où je m'étais enfermé et, devant moi, un squelette était adossé au mur. Mais nul trace de fantome, ou de tout autre horreur. Je pris plusieurs minutes pour ingérer cette information et jauger ma situation. J'étais Kenrag, enfermé dans une cellule d'une prison abandonné et personne ne vendrait me chercher. J'avais encore mes écorchures à la cuisse mais la douleur était suportable et, point important, je ne me trouvais nulement dans un endroit hanté. J'avais fait une chute et la suite n'était qu'un horible rêve. Oui, un rêve !

J'étais en vie après tout pourquoi me serais-je plaint ? Je me relevais et, comme pour m'assurer d'être dans la réalité, me dirigeais vers le squelette, en passant prêt des deux lits superposés qui n'étaient plus utilisés depuis des années. Au rythme de mes pas, je fredonnais doucement à l'instar d'un enfant effrayé, ou d'un fou en plein délire.

Immobile, je fixais le trou. Celui qui donnais sur le tunnel et dans lequel se trouverait le cadavre d'Armand.

Le hurlement que je poussais alors résonna dans toute la prison, mais personne ne l'entendait...

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Kenrag Demi-sang


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 Sujet du message: Re: Kenrag, dit Demi-sang/ mage (lvl 1)
MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 23:51 
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Reprenant difficilement mon calme, je fixais l'entrée du tunnel, la bouche bée. Mes souvenirs oniriques commençaient déjà à s'évaporer mais je n'en restais pas moin tétanisé. Guidé par mon instinct, je décidais néanmoin de me plonger dans le gouffre qui s'ouvrait devant moi.

Il était étroit, de la carure d'un homme et je bénissais ma bonne étoile de m'avoir fait chétif car, bien que je n'avais jamais rencontré d'autres Garzoks je savais de ce que l'on m'en avait dit qu'aucun représentant de ma race n'aurait put pénétrer la où je rampais actuelement.

Péniblement, j'ateignis le bout, la où se trouvait effectivement un autre squelette, tenant encore à la main une cuillère couverte de rouille. Si la possibilité de me retourner m'était impossible, je savais tout de même que j'étais à plusieurs disaines de mètre de la cellule et seul un mince trait lumineux me permétait de voir devant moi.

Avalant ma salive, je pris de la main squelettique la cuillère et me mis a creuser. A pène une seconde après le commencement, elle se fendit en deux. La retournant pour utiliser le manche, celui-ci tomba en miettes couleurs rouille au premier contact avec la terre. Lachant un soupire, je me mis à regréter de m'être fouré la dedans lorsque, pris d'une pulssion de panique, je me mis à retirer la terre frénétiquement avec mes doigts.

Le temps s'écoula comme par enchantement, comme si il n'avait plus prise sur moi dans ce trou obscure qui aurait put devenir ma tombe. Je fut tenté d'arrêter lorsque l'un de mes ongles s'arracha sur une pierre mais je me resaisis bien vite lorsque des bruits se firent entendres. C'était le son de pas, ou de voix, j'en étais persuadé et elles étaient toute proches. C'est alors que je me rendis compte que la pierre qui m'avait bléssé était en réalité une dalle. Restant imobile un instant, les voix se turent. Je pris alors mon courage à deux main et fis pression sur cette dalle. Elle n'oposa aucune résistance mais créa une réaction en chaine. La lumière pénétrait enfin dans le tunnel lorsqu'il s'effondra. Je me fit prendre sous une masse de terre et de pierres qui me coupa litéralement le souffle, seul ma tête sortait du sol et je pu voir la stupeur sur les visages qui me faisaient faces.

Trois hommes entouraient une femme et chacun d'eux avaient la bouche ouverte d'étonnement. Je faillit rire lorsqu'ils me vint à l'esprit ce qu'ils pouvaient penser de l'apparition d'un Orque couvert de terre sortant du sol. Mais leur acoutrement et leurs visages peut commode me mettaient en garde du danger qu'ils représentaient. Pourtant, c'est avec gratitude que je les vis se mettre en branle pour me dégager et, rapidement je pus me tenir debout et regarder avec eux la sortie du tunnel qui était finalement finit... Ils ne comprirent surement pas pourquoi une grimace d'épouvante se fit sur mon visage, lorsque, contemplant la sortie du trou je vis apparaitre le spectre. Il était réel, ou bien devenais-je fou. Il sortit du tunnel dans un cri tellement puissant que je ne pus admetre tout de suite que j'avais été le seul à l'entendre. Celui-ci n'était pas un hurleent de détresse, mais plus celui d'une âme trouvant la paix, du moin me plaisais-je à le croire dans mes songes. Lorsqu'il disparut, je me retournais vers mes sauveurs, incrédule, je désignais la terre ouverte.


"Vous l'avez vu ?!"

Ma voix me fit un effet étrange, êtant donné que je ne la reconaissais pas. Elle était stridente et torturais ma gorge à chaque mot. La femme s'approcha alors.

"Ca oui, joli tunnel. Mais dis moi, si c'est une attaque souteraine, tu te trompe d'endrois je crois bien, tes a la sortie d'l'ancienne prison, le Garduk."

Les trois autres hommes gardèrent le silence, se tenant derrière celle qui semblait les mener. Ses cheveux roux étaient attachés en queue de guerrier et elle portait un pantalon souple surmonté d'une chemise blanche de qualité. A sa taille se balançait une épée fine mais aux apparances mortelle. Je décrochais mon plus beau sourire, c'est à dire un rictus immonde dévoilant ma dentition pourit couverte des résidus de la terre où je m'étais vautré.

"Ca peut paraitre étrange, mais je vien de m'évader de la prison"


Je constatait que ma voix était redevenu on ne peut plus normal, avec le ton grave et rocailleux que je lui conaissais. Les rire fusèrent après ma déclaration. Et je me mis a rire aussi, à éclater de rire jusqu'à ce que des larmes coules de mes yeux. J'étais enfin libre, le cauchemard était finit, et je n'étais pas tombé sur des ennemis. Je pris alors le temps d'examiner les trois hommes.

L'un portait un bandeau qui cachait ses cheveux ainsi que son oeil droit. Il se passait régulièrement la main sur une barbe qui venait de naitre, il semblait entrer tout juste dans l'âge adulte. Les deux autres portaient des foulards dissimulant leur visage et un chapeau noir aux larges bords. Tout trois portaient la même tenue sombre qui semblait caractériser leur groupe.


"Des bandits..."

Mon murmure ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd, et je me maudis moi même de ma bourde. Mais visiblement la bonne humeur était au rendez-vous.

"Et les meilleurs ! On vien de faire une bonne prise. C'est un peu cher nous ici, enfin tu connais le coin je présume. Mais on va pas trainer pas vrai les gars ?"

La femme ne fit pas plus de cérémonie et s'engoufra à l'intérieur de la prison suivit par ses acolytes qui portaient une lourde male en chêne. J'entendis ses dernière paroles alors que sa chevelure de braise disparaissait dans l'encadrement de la porte.

"Remet toi "l'évadé" t'a l'aire mal. J'espère que le trésor que t'a chipé vallait le coup de te mettre dans cet êtat !"

Un trésor... ma vie sauf était déja bien, si elle savait. Du moin je la remerciais de ne pas s'être attardé sur mon cas avec ses acolytes. Etre à moitié nu avait parfois ses avantages... Mais a moitié mort, beaucoup moin. Et c'était bien l'êtat dans le quel je me trouvais. Couvert de terre, j'avais l'apparance d'une sorte d'énorme verre de terre démoniaque. Les loques d'un mendiant m'aurait sied à merveille, vu les bout de tissu déchirés que j'avais sur moi. Et mon êtat de santé... Ma jambe ne me faisait plus mal et l'endroit ou j'avais jadis un ongle, sur mon majeur droit me faisais souffrire, mon nez quant à lui était totalement insensible. Sans compter les écorchures, que j'avais cumulé par disaines...

Cette fois si, je pris le temps de me lamenter sur mon triste sort. Au point même que je me mis a penser que ma vie d'esclave n'avait pas était si mal. Et c'est justement cette idée qui me ressaisit. Je vis alors clairement ce que j'allais faire lorsque j'aperçus le chariot non loin. Visiblement, c'était la prise des bandits, du moin ce qu'il en restait. Ne me faisant pas prier, je me mis à la recherche de quoi que ce soit d'utile.

Sans m'encombrer, je pus néanmoin sortir de mon êtat de délabrement total. Des habits qui semblaient être à ma taille, une nouvelle giberne et des vivres. Rapidement, je disparu par l'entrebaillement de la prison ou étaient entrés les bandits. Il s'agissait visiblement d'une sortie pour les gardien de la prison. J'y découvris plusieurs casemates et choisis la plus isolé. Dans certaines je remarquais des hommes qui ne me prétaient pas attention. Des soudars ou des sans abris ayant trouvés asile ici. Je décidais de n'adresser la parole à personne.

Une fois dans "ma" chambre, du moin si l'on pouvait appeler une pièce nue de tout meuble ainsi, je me déshabillais. Vidant la gourde d'eau qui faisait partie des vivres dérobés, je me fit une toilette sommaire, du moin enlevais-je principalement la terre de mon visage et de mes bras. Ensuite je mis mes nouveaux habits, un pantalon ample et une chemise en toile de voile et enfourna les Yum que j'avais dégoté au début de mon périple dans ma nouvelle giberne que j'attachais à ma taille.

Vidé de toute mes forces, je ne pus rien faire d'autres que de dévorer les viandes séchées qui se trouvait dans mon butin et m'endormir, couché de tout mon long sur le dallage de pierre qui me paraissait aussi aggréable qu'un lit fait de plumes...

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Kenrag Demi-sang


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 Sujet du message: Re: Kenrag, dit Demi-sang/ mage (lvl 1)
MessagePosté: Ven 22 Juil 2011 19:27 
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