Trà Thù était resté cloué sur place par les événements, il n'avait pas bougé d'un poil comme s'il réalisait peu à peu ce qui venait de se passer par sa faute. La pièce s'éclairait de plus en plus à la mesure ou les champignons luisaient et que la poussière retombait. Le vacarme n'avait pas encore provoqué d'autre animation que celle de votre groupe.

Ziresh sur ses gardes et à quelques pas du monolithe gravé qui se trouvait de l'autre côté de l'eau noire pouvait distinguer dans la demi pénombre qu'une scène était représentée, mais de là à distinguer exactement les détails ce celle-ci, il ne pouvait reconnaitre, aidé de ses yeux fauve, la forme singulière à l'aspect de pieuvre tentaculaire et infâme qui revenait si souvent dans la cité noire.

Trà Thù, pendant que Depheline cherchait un roc, lança, soudainement revenu sur terre avec un côté très suspicieux :
« Mais... Où est Aztai ? »

La pierre tomba sur l'eau noire qui éclaboussa les pattes de Ziresh, le roc avait quelque peu roulé, mais ne s'était pas enfoncé de plus que quelques centimètres, c'était peut être la raison de la couleur de l'eau, elle était noire du fait du sol qui se trouvait juste sous sa surface... De là à expliquer les clapotements... C'était différent.

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Amarante, faute d'information de ta part, je donne un nom à ton artefact, si tu veux le changer, MP.

Depheline, MP également.

La salle était bien obscure qu'auparavant, tant les champignons commençaient à s'éclairer, suite à la découverte du sceptre d'Amarante. Aussi, si le centre de la pièce restait encore un peu sombre, il pouvait discerner un peu mieux les inscriptions qui se trouvaient sur le monolithe. Il y avait bien un scène inscrite là dessus. Cela dit, il ne pouvait pas expliquer précisément ce qu'il s'y trouvait, mais une vision d'effroi était venu le saisir progressivement, alors qu'il voyait jaillir des gravures un dessin monstrueux: celui de la pieuvre, affiliée à Thimoros depuis le début.
Ce dessin les avait suivis dès l'entrée dans le temple de la ville, et même lors de leur sortie. La présence de ce monolithe donnait lieu à plusieurs explications: soit le fait qu'il soit dans un lieu clos n'était rien de plus qu'un piège pour les compagnons, soit la créature, la "mère" qu'ils doivent chasser, nuit à cet autel sacré pour ces adorateurs du dieu maléfique...

Ziresh s'apprêta à prévenir les autres de la nature déifique de l'autel, mais il fut coupé dans son élan: une pierre vint percuter l'eau noire qui tremblait autour du monument, giclant sur les pattes du liykor qui ne put s'empêcher de sursauter à l'instant. Et alors qu'il se félicitait de voir que ce liquide n'était rien qui soit capable de lui nuire, Trà Thù releva l'absence d'Aztai.
D'ordinaire, le jeune loup se serait mis à le chercher du regard, mais il n'en fit rien, cette fois-ci. En voyant les clapotis de l'eau, il comprit tragiquement qu'il y avait un mal grand, bien trop grand pour qu'il puisse se soucier d'un grand combattant comme le woran. Enfin, tout en pointant sa lance vers les remous, il criait sa découverte.

"C'est un ancien autel de Thimoros, et il y a quelque chose sous cette eau ! Préparez vous à vous battre, il n'y a pas d'issue ! Notre ennemi est là, j'en suis certain !"

Sûr de son intuition de fauve, la bête chargea violemment pour concentrer ensuite toute sa force dans le haut de son corps. Sa course infernale prit fin juste à la limite du "bassin d'eau noire", alors qu'il plantait la lame de son harpon, tout juste découvert, dans la menace potentielle. Enfin, il avait l'occasion de se battre contre quelque chose avec cette nouvelle arme. Et surtout, c'était quelque chose de grand.
Son attaque s'acheva dans un hurlement canin alors que la lame s'apprêtait à pénétrer dans la matière inconnue.

La prétention de la seconde rousse, odieuse, atteignait son paroxysme, alors qu’elle en venait à prendre les membres survivants de l’équipe pour ses larbins à sa solde. Elle ne voulait pas se mouiller ? Depheline avait dans l’idée que cette mégère aurait dû avoir le privilège d’être jetée la première dans les flots, de force, pour lui apprendre l’humilité et remettre un peu les pieds sur terre. Où se croyait-elle donc ? Elle s’était engagée dans cette redoutable mission dans le seul but d’être un boulet encombrant pour les autres ? Jusqu’à présent, elle n’avait pas une seule fois mis la main à la pâte et la magicienne de feu ne pouvait plus en supporter d’avantage.

Après le jet de son projectile dans les flots, elle se voyait déjà en train de se retourner vers Amaranthe, aidée de l’un ou l’autre dans cette pièce, qui, à l’instar de la pyromancienne, ne pouvait sans doute plus la supporter non plus.

L’idée fut néanmoins rapidement chassée de l’esprit de l’humaine, au moment où elle s’était aperçu que le caillou ne s’était pas enfoncé dans les flots noirs comme elle s’y était attendu. Si ce ne pouvait être le fond qui donnait cette couleur noire à l’eau, alors, c’était autre chose. Les étranges mouvements qui se répercutèrent lui confirmèrent son inquiétude et elle eut un hoquet de peur en voyant le Lyikor se jeter, l’arme brandie, pour attaquer ce qu’il avait estimé être la Bête, à en croire ses paroles vigoureuses et assurées.

Depheline fit alors un pas en arrière, avant de perdre l’équilibre sur le coup d’un étrange vertige et d’une saisissante impression d’engourdissement. Quelque chose ne tournait à nouveau plus rond chez elle, dans son corps. Si son ventre la laissait à présent quasiment tranquille, le mal s’était visiblement installé ailleurs.

Tombée sur ses fesses, elle ne put observer la fin de course du loup offensif, mais ne manqua pas une miette des conséquences de son intervention, s’étant redressée prestement sans regarder en arrière pour voir où était passé Aztai. Si le woran n’était pas dans la pièce, il avait dû resté en arrière et il n’était plus temps de faire demi-tour. S’il devait les rejoindre, il les rejoindrait. Sinon, il leur faudrait affronter la mère seule, car Depheline était convaincu qu’un monstre allait surgir d’entre les eaux d’un instant à l’autre. Son cœur qui battait et l’adrénaline qui lui était montée à la tête et l’avait fait perdre l’équilibre importait peu…

"On verra ça plus tard...", avait-elle murmuré entre ses dents, la machoire serrée par les pulsations sanguines envoyées à ses tempes plus saillantes que jamais.

Amarante ne pouvait que penser que ce satané Truc Truc était un véritable bon à rien ! Néanmoins, l’animation qu’il avait causé donnait chaud au cœur à la délicieuse jeune fille qui contemplait la scène satisfaite. Même si elle aurait préféré que ce soit le louveteau ou un autre inutile de service qui y laisse la peau. Une chose était sûre son nouveau jouet allait lui permettre d’accomplir de terrible méfait.
«Cette baguette est drôlement amusante !» lança Amarante enjouée.

Toutefois, Truc Truc se demanda où était passé son compagnon le chaton. Il avait dû fuir le couard ! Apeuré sans doute par la tueuse au sang-froid qui accompagnait le groupe. Elle ne pouvait d’ailleurs pas lui en vouloir, c’était tout à fait naturel de se sentir inférieur à côté de cette folle à la poitrine charnue qui lançait des sorts destructeurs dans tous les sens lorsqu’elle se sentait offensée.
«Ton copain est peut-être sous un gros caillou lui-aussi ? À moins qu’il ait voulu découvrir ce qu’est cette eau noire, idée que je trouve amusante d’ailleurs vu que les chats sont connus pour être d’aussi bons nageurs que des pierres… Quoiqu’il en soit, c’est bien fait pour lui !»

Amarante jouissait des derniers événements, ceux qui avaient causé la mort d’incapables qui étaient venus dans cette grotte pour mettre fin à leurs jours en connaissance de cause. De son côté, le louveteau pris de peur avertit le groupe d’une menace imminente. Mais cela n’effrayait en rien Amarante qui détenait dans sa main sa nouvelle arme létale, prête à invoquer les vents pour montrer sa toute-puissance.
«Montre-toi créature des profondeurs ! Nous t’attendons de pieds fermes !» Ses mots résonnèrent dans les profondeurs, écho de sa folie furieuse qui maintenait la demoiselle en vie.

Ses yeux étincelaient, Amarante allait enfin pouvoir se défouler et libérer l’énergie élémentaire qui pulsait dans son corps.

Ziresh braillait face à ce qu'il pensait être sa cible, mais alors que la lance heurtait ce qui était en fait un sol et glissa sur la pierre lisse, il perdit l'équilibre et fit un plat sur l'eau dont les remous se muaient en une langue noire qui n'en fit qu'une bouchée. - Mise à jour dans l'autre groupe, Ziresh quitte la pièce en ayant trouvé l'énigme alors qu'elle était pas encore lancée, like a boss !-

Les derniers présents observaient la scène avec un petit air de surprise. Aucune trace de Ziresh alors qu'à proximité de l'endroit d'où il venait de disparaître gisait toujours la pierre bien moins épaisse que l'animal.

Trà Thù était resté dans l'ombre et tourné face à Depheline dans son malaise, ses yeux prirent une nouvelle lueur. Depheline eut l'impression que le faciès de l'homme avait changé, que derrière ses lèvres s'agitait de petits mouvements étranges qui ne laissaient rien présager de bon. Pas plus que la couleur de ses yeux qui venaient de prendre une lueur rougeâtre et luisante dans le noir, absolument irréelle et peu rassurante.

Il s'était retourné, face à Amarante le dos tourné. Elle provoquait la bête de profondeur, il répondit à la femme :

« Tu ne crois pas si bien dire... Sorcière. »

Il avait agrippé la dense et bordélique chevelure de la femme et venait de trancher son visage de sa lame, défigurant la femme en ayant allongé les lèvres sur la droite jusqu'au bas de l'oreille. En état de choc, Amarante ne pourra résister à la bousculade qui suivrait, propulsant son corps dans l'eau, où elle rejoindrait Ziresh dans l'autre salle.

Puis, tourné vers Depheline, apparemment pour s'assurer de son malaise, il dit :
« Nous avons fait un bien long voyage mes enfants... »

Depheline n’avait pas compris ce qu’il venait de se produire, encore étourdie. Elle avait quitté un bref instant les flôts du regard au moment de sa chute et avait juste pu constater que Ziresh venait de disparaître, dans un éclaboussement assez étonnant compte tenu du peu d’eau qu’il semblait y avoir ici. Ses perceptions environnementales étaient certes distendues, mais ses pensées, quant à elles, n'en étaient pas le moins du monde altérées.

Prise d’une peur infinie bien réelle, maintenant qu’elle avait perdu son dernier allié et que certains comme Serpent ou encore Selen semblaient avancer mécaniquement sans rien percevoir de la dangerosité ultime de la situation. Ils n’avaient l’air que de vulgaires pantins, et seul Tra Thù continuait ses diatribes indigestes comme si de rien n’était. Elle aurait souhaité que ce dernier soit tout aussi passif que les deux autres, car derrière eux, il avait agressé Amarante et pouvait probablement s'en prendre à n'importe qui d'autre. Tout s’était déroulé à une vitesse incroyable et Depheline n’avait pas pu intervenir, alors que le vertige reprenait de plus bel. L’aurait-elle vraiment fait, d’ailleurs, si elle en avait eu l’occasion ? Défendre cette insupportable mégalomane ne lui avait même pas traversé l’esprit tant son caractère l’avait, depuis le début de l’aventure, répugné. Mais la personne n’importait pas tant que l’acte en lui-même et c’est à ce moment-là qu’elle comprit qu’elle était à présent seule face à un être possédé par la magie de Thimoros.

Lorsqu’Amarante disparut à son tour dans les flots, défigurée, la pyromancienne reporta son attention sur le désormais monstre se trouvant à ses côtés. La lueur malsaine qui s’était illuminée à l’intérieur de ses pupilles la stupéfia. D’instinct, repoussant la vague de froid intérieure qui la parcourut de part en part, elle laissa ses fluides s’activer en elle. Ils se répandraient bientôt sur l’être qui avait, par le passé, été un Tra Thù certes indigeste, mais humain. Il n’était maintenant plus l’ombre de lui-même et elle n’avait donc plus aucune pitié à projeter de malmener ses chairs corrompues par le mal de ces lieux viciés.

« N’approche pas, monstre… », avait-elle crié, alors que les premières étincelles de magie s’étaient déjà manifestées au bout de ses doigts crépitants. C’était un avertissement qui lui laissait le temps de rassembler ses pouvoirs.
À la moindre action offensive envers sa personne, la femme savait qu’elle n’hésiterait pas à relâcher ses pouvoirs qui le transformeraient, à l’instar de la scolopendre des profondeurs, en une véritable torche vivante.

« Ton voyage s’achèvera ici et dans d'horrible souffrance, telle la volonté de ton dieu, si tu fais un pas de plus… »

La menace avait été formulée et le torse fièrement bombé, Depheline n’avait soudainement plus peur. Elle connaissait la puissance de son pouvoir et la chose qui possédait Tra Thù ne saurait lui faire le moindre mal. Si elle devait être la seule survivante saine d’esprit de cette aventure, elle le ferait la tête haute.

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(((HRP : Utilisation du sort évolutif Bûcher au moindre mouvement en direction de Depheline, au niveau 9 : Niv.8 à Niv.10 du sort >>> 3PM et 4 d'initiative)))

Trà Thù, ou plutôt la créature qui l'habitait semblait grouiller de sous la peau et malgré la faible lueur environnante, Depheline pouvait voir comme de nombreuses petites tentacules grouiller maintenant non plus sous son visage, mais bien sur l'ensemble de son corps, à tel point que sa démarche en devenait maladroite et déglinguée. Faut de pouvoir continuer à rester debout, il s'assit en tailleur, n'ayant pas avancé d'un seul pas.

« Votre courage sera récompensé humaine. Vous êtes face à moi, l'ancien. Vivant autrefois par delà la mer, enfermé dans un sceau de pierre morte à ce jour. Posez moi une question, et je vous apporterez la réponse. »

La peau de Trà Thù distendue lui donnait un aspect flasque et coulant, de petits noeuds apparurent sous sa gorge. Luisant et moites.

Dans la noirceur des ténèbres, Depheline ne perçut pas immédiatement les mouvements sous la peau de l’ancien Tra Thù à présent possédé. Elle n’écouta que ses propos qui éclatèrent dans sa tête comme une révélation. La Bête était là, dans ce corps, et prenait vie en les entrailles de son ancien compagnon d’équipe, à mesure que des tentacules émergeaient maintenant bien visiblement. Elle était à l’image des gravures rencontrées tout du long durant cette sordide aventure.

Sans réfléchir, la magicienne cria une question qui résonna contre les parois à demi-démolie de l’endroit. Le principe en était clair, elle voulait s’en débarrasser au plus vite. Seule face à lui, elle ne pouvait plus compter sur le reste de son équipe dont la moitié avait disparu dans les flots et le reste errait, peut être également corrompu par la créature.

« Comment te faire partir d’ici, Ancien, plutôt que de te détruire ? »

Elle ne retirait aucune fierté à entendre les félicitations du monstre et gardait à l’intérieur de ses paumes, la vigueur de ses flammes prêtes à être utilisée. Cela usait peut être ses ressources magiques, mais elle ne pouvait se permettre de baisser sa garde. Elle avait de toute façon encore suffisamment de fluide en elle, bouillant et excitant tout son être, pour penser un seul instant à ne pas les utiliser au dépend de sa vie.

L'ancien, tel que Depheline répétait son nom, vomissait une flaque épaisse et verdâtre à l'aspect répugnant qui collait tant sur les frusques de Thà Thù que sur le sol, relié à lui par de nombreux petits filets élastiques et collants.

La peau trop tendue avait fini par céder à quelques endroits de son visage, il répondit :

« Vous êtes bien des humains... Espérer chasser ce qui vivait avant même la naissance des étoiles...»

Il s'approcha, lentement mais sûrement vers la mage.

Regagnée par la peur et surtout, par l’horreur de la scène, Depheline accéléra le pas, reculant à mesure qu’une marée visqueuse s’approchait d’elle comme pour la menacer de plus bel. Tout dans cet être immonde reflétait la pourriture et la putréfaction. À la seule idée d’être absorbée par la chose, la jeune femme poussa un hurlement aigüe déchirant l’espace autour d’elle.

« NOOOOOOOOOOOON ! À MOIIIIIIII ! »

Déchargeant par la même occasion toute la magie qui était en elle pour tenter d’en immoler l’Ancien, elle ne put qu’attendre de voir le résultat de son sortilège apparaître à sa vue, une fois les flammes du brasier qu’elle venait de créer dissipées. Ses mains contenant sa dague et sa baguette encore brandies devant elle, tremblante comme jamais, la magicienne paniquée haletait à en perdre connaissance.

Qu’avait-elle donc cru ? Que le monstre allait livrer si facilement la réponse à sa propre fin ? La jeune femme se serait sans doute surprise de sa propre naïveté, si elle n’avait pas eu l’esprit tourmenté par les secondes à venir. Ses pieds clapotaient dans l’eau qui lui arrivait maintenant à la cheville. Elle s’était, sans le vouloir, mise à marcher dans la mare à l’intérieur de laquelle avaient disparu ses amis. Peut-être était-ce là une fin plus enviable que de se faire absorber par une créature si abjecte ? Le dilemme avait rapidement trouvé réponse…

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(((HRP : Utilisation du sort évolutif Bûcher préparé précédemment, au niveau 9 : Niv.8 à Niv.10 du sort >>> 3PM et 4 d'initiative)))

Les flammes jaillirent effectivement de toutes parts, embrassant l'air et illuminant la salle plongée dans le noir. La lumière soudaine avait fait que Depheline eut été temporairement aveuglée de façon légère, mais assez pour perdre Trà Thù de vue l'espace de quelques secondes, le temps que ses yeux mirent pour s'habituer au changement de luminosité.

Sous elle, Depheline eut l'impression que la pierre tournait en vase, et que chacun de ses pas étaient plus compliqués tant elle collait au sol, l'eau crépitait sur son passage et elle dégageait une maigre vapeur. Et puis, sans plus de raison que pour Ziresh et les autres, elle disparu, aspirée par la terre sous le regard de l'ancien qui avait profité de son sort pour se reculer, se mettre à l'abri peut être, quoiqu'il en était, Trà Thù était toujours en vie, quelque part.