Un vieux maître copiste vous apporte un parchemin comportant une reproduction et une traduction du texte, ou du moins du peu qui a été conservé à travers les ages. Il était autrefois beaucoup plus long. Le copiste t'explique longuement les suppositions sur ce texte.
C'est l'un des plus vieux connus, et il était probablement à l'origine gravé sur de la pierre. L'original a bien sûr été perdu depuis longtemps, et seuls quelques fragments ont perduré. Il a de tout temps été interprété comme une allégorie de la peur de l'étranger, repris et plus ou moins plagié par les complotistes en tout genre pour représenter comment, selon eux, les nations doivent depuis toujours lutter contre les puissances étrangères. Le tout sur fond d'anciennes mythologies aujourd'hui oubliées.
Évidemment, cela a entrainé bon nombre de réécriture, mais le texte ici est probablement très proche de l'original. Cependant, les langues anciennes étaient très imagées. Les noms des lieux et des personnages ont souvent été déformés, traduit pour leur signification littérale plutôt que gardés comme nom propres... Bref, le texte entier était quasiment incompréhensible et des ouvrages entiers avaient été écrit sur la signification qu'il pouvait avoir à l'époque, sans faire autre-chose que se perdre en conjecture.
Voici le texte en question :
Citation:
… et ceux venu du ciel se présentèrent devant les neuf élémentaires et dirent :
« Laissez la vérité paraître devant le faucheur pesteux, sans quoi, le dieu des terres verdoyantes sera ravagé par la guerre. Notre courroux croîtra jusqu'au firmament de nuages magiques et s'abattra du ciel, ne laissant que mort et désolation. Tel sera notre prix si vous nous refusez ce que nous souhaitons : la vie éternelle. »
Et les neuf élémentaires plièrent honteusement, s'abaissant plus bas que terre. Grande tristesse pour le monde, que de voir l'origine de toute chose bafouée par l'étranger. Quatre ils étaient, glorieux et descendus de là-haut. Un seul s'avança et se mit à l'ombre, car tel était le pacte. Ceux qui s'insurgèrent devinrent peuple de l'ombre et plus personne ne les revit. Ainsi, la boucle fut bouclée et le dieu de la terre s'inclina, tandis que ceux qui l'avaient fait naître ne pouvaient que cacher leur honte aux yeux de leurs enfants.
Mais un jour, nous nous relèverons et nous ferons savoir bien haut notre haine de la justice et la vérité ainsi que...
[...]
… nous descendîmes sous les sables de l'eau de Force, décidés à effacer les traces de l’infamie et, devant les portes, nous avons crié notre colère. Obstinément, elles restaient closes. Mais le palais éternel du nord ne saurait résister à la fureur du peuple. Nous savions et avions la clé. Les premiers à être venus frappaient sur les portes fermées, mais en vérité, c'est le sang des dieux qu'il fallait verser en offrande aux gardiens des Maudits. Nous les avons assemblés grâce à des rituels interdits, nous les avions tous, les huit sangs divins qui, unis, ouvriront la porte...
[...]
… colère et folie […] nous mirent en déroute face aux prodiges divins, gardiens de l'impossible, mais notre cause est éternelle […] elle est celle de la terre...
( fin du fragment de texte, le reste n'est que conjecture. )
Reste à comprendre s'il y a quelque chose à tirer de ce charabia !
((( Mathis : +0.5(post) +0.5(découverte du manuscrit) )))
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