Les paroles du voleur furent suivit de celle de Serpent qui pensait avoir à faire à un test. Sa compagne, elle essaya de convaincre les prêtres, elle aussi, en se présentant comme élu de leur maître. Mais les deux suivant ne furent pas du tout diplomate, le premier, qui n'était autre que Warren, les insulta eux et leur maître, prétextant qu'ils ne cherchaient qu'à s'amuser et tuer. Le second, Aztai, lui aussi fut violent dans ses propos, les accusant d'être les uniques responsables, dans sa colère, il dégaina même son autre arme. Sa menace lui valut de nouvelles mains tournées vers lui, prêtes à lancer leur sort.

Le prêtre qui leur avait servit de guide prit la parole, éclaircissant la situation. Il leur expliqua que la vie sous terre était bien plus dure à cause des nombreuses créature qui vivait là. Et que s'il avait été leur ennemis, ils seraient déjà mort. Il précisa ensuite qu'il était obligé de forcer l'aide, car la créature, qui régnait sur les parties les plus sombres, était éveillée et affamée, ainsi que le fait que les scolopendres était loin d'être les plus dangereuses monstruosité qui se déplaçaient dans les murs.

La porte claqua violemment, laissant entrer un nouveau groupe de prêtres. De nouveau le guide commenta l'entrée des prêtre, en leur apprenant, la peur que eux habitant de la cité avaient. En effet, ils avaient peur de la jalousie et la destruction des habitants de la surface, c'est pour cela qu'il leur apprit qu'ils les laisseraient partir à certaines conditions dont du sang versé. Pendant que le cortège s'approchait de l'autel, il ajouta que la fumée servait à purifier et insista de nouveau sur le fait qu'il n'avait pas tuer le woran alors qu'il était en légitime défense, ainsi que sur les dangers des sous-sols.

Leur guide s'arrêta de parler le temps qu'un prêtre se déleste de son fardeau dur l'autel. Fardeau qui n'était autre que la mégalomane Amarante. Il fit ensuite s'approcher Delpheline pour lui expliquer le choix qu'elle devait faire. Elle devait choisir entre tuer la rousse, et ainsi permettre au groupe de retourner à la surface sans le moindre souvenir, et la laissait en vie, les obligeant à rester tant que la mère des monstres n'était pas morte.

Pour Trà le choix aurait été simple, il désirait franchement rencontré cette créature, qui arrivait à produire des monstres aussi violent. Et contre toute attente, ce fut Ziresh qui exprima les même intention que lui. Même s'il trouvait l'aéromancienne horrible, il espérait qu'en lui laissant une seconde chance, elle changerait et deviendrait meilleur. Chose que le demi-elfe classa vivement dans les choses improbable. En effet, il pensait même qu'elle ferait pas mal de dégâts en se réveillant, folle de rage, pour l'avoir un peu côtoyer dans la demeure pour fou.

Aztai aussi était de l'avis du lupin, trouvant que déjà assez de sang avait coulé. Il laissa tout de même sous-entendre, ce qu'il pensait d'eux. Selen prit également la parole, et encore une fois Trà trouva qu'il exagéra ses propos. En effet, il expliqua que les tuer n'avait pas le moindre intérêt et que c'était même plus que dangereux. Il essaya ensuite de négocier leur aide et de convaincre la pyromancienne de ne pas commettre un meurtre. Celle-ci après quelques secondes de réflexion, prit le choix de la laisser en vie, et rappela que la mission était d'aider les mineurs et que s'ils pouvaient aider par la même occasion les habitants de cette cité alors il fallait le faire.

Le bâtard soupira, la situation avait évolué plus ou moins comme il avait essayé de le faire, si ce n'est que pour cela, il avait fallu, les explications du prêtre. Il se demandait même si ses pseudos-alliés avaient pris la peine de l'écouter. En soi cela ne le dérangeait pas, mais, en plus de leur avoir fait perdre du temps, la situation avait faillit passer à un véritable conflit et la décision de leur avenir avait été mis entre les mains d'une seule et unique personne, qui aurait très bien pu prendre la mauvaise voie, sans le moindre remords, puisque leur mémoire aurait été effacé sur toute la durée de l'exploration de la mine. Mais maintenant, au moins, la situation avait été plus ou moins rééquilibré, il ne restait plus qu'à attendre ces informations sur la mère de leur ennemis certifiés.

La situation commence enfin à retomber, le prêtre s'embarque à nouveau dans de longues explications par rapport à nos propos et à leur réelles intentions. Lui et ses compagnons prétendent ne pas être nos ennemis, mais qu'est-ce qui nous le prouve après tout, qu'est-ce qui me dis que ce n'est pas une ruse pour nous avoir et mieux nous tuer par la suite ? Je reste plus que méfiant à leur encontre jusqu'à preuve concrète de leur sincérité de leur dires. Je veux sortir d'ici au plus vite, je n'en peux plus de rester enfermer à je ne sais pas combien de mètres sous terre à devoir entendre les balivernes de quelques individus plus que douteux. Ils ont déjà Aztai entre leur main, prêt à le tuer s'il fait le moindre faux geste et ça devrai me rassurer, je ne pense pas. C'est alors que les portes s'ouvrirent pour laisser entrer une petite 'brigade' de prêtres supplémentaire, comme si il n'y en avait pas assez maintenant. En revanche à ma grande surprise et à celle du groupe entier certainement, l'un d'entre eux porte la sorcière rousse, celle qui nous avait quitté un peu plus tôt. Je me demandais bien où elle est passée et finalement la voilà. Le prêtre la dépose sur le tas de chair puis réplique en nous posant une décision.

Nous avons le choix de sortir tout de suite mais la magicienne de feu devra tuer la rousse, ou bien alors nous devrons aller tuer la 'mère' dont ils parlent tous. Dans les deux cas nous sortiront, à la différence que avec la première solution on part tout de suite. J'hésite un long moment, cette sorcière a fait assez de tords sur son passage et la perdre, à mes yeux, ne serai pas grand chose si ce n'est un soulagement. Mais comme je peux m'en douter le groupe entier décide de l'épargner, comme tout bon mouton l'aurai fait. Je reste silencieux face à cela puis décide enfin de me prononcer.

-"J'avoue que l'idée de pouvoir se débarrasser d'elle est fort séduisante … Mais ce n'est pas à moi qu'on a demandé de faire ce travail, donc même si je voulais le faire je ne le pourrais pas ..."-

Je suis fort bien obligé de me ranger du coté de mes camarades, par force. Si je décide de la tuer moi-même je ne sais pas ce qui m'arrivera, que ce soit du coté des prêtres ou de mes équipiers. Mais je ne me fais aucune illusions, cette sorcière ne sera en rien reconnaissante envers nous, même pas pour le fait que la mage l'a sauvée. Ça me dégoute mais je ne peux rien y faire … D'autant plus que je ne suis plus en mesure d'utiliser ma magie. La question que je me pose à présent est qu'est-ce exactement cette 'mère' dont on nous fait mentions sans arrêt. Un monstre ? Une créature inconnue ? Une force mystique ? De toutes façons on ne devrait pas tarder à le découvrir étant donné que nous sommes à présent tous d'accord sur le fait d'aller tuer cet être. Peu importe s'il va y avoir une récompense ou pas, la seule chose que je veux c'est revenir à la surface. Je ne sais même pas combien de temps ça fait depuis que je suis ici, j'ai privilégié mon profit à celui des autres en venant dans cette mine …

Qu'on en finisse et vite, je suis prêt à affronter le danger si c'est cela le prix à payer pour sortir de cet enfer.

Face à Depheline qui refusait d'abaisser son bras armé sur le corps déjà sans vie de la triste rousse, le prêtre semblait être rassuré. Visiblement, il s'attendait à ce que vous choisissiez la sortie la plus facile et craignait de vous voir disparaître. La chance qui s'offrait à vous devait annoncer un combat difficile, quelque chose d'étrange et d'indicible, jusque là impossible à contrecarrer par ces hommes étranges au pouvoir visiblement dévastateur. Le Maître n'était qu'une ancienne vision du Dieu Thimoros, la force de la ferveur qui lui était accordée n'était plus à prouver.

« Comme je vous le disais... Nous sommes pacifistes, mais pas stupides, ce qui nous attaque pourrait être en danger, la surface n'est pas notre monde, comme ce monde ci n'est pas destiné à ceux de la surface. Nous ne souhaitons pas une guerre qui déchirerait nos vies et notre citée. Nous souhaitons nous débarrasser de la pondeuse. Elle tue vos hommes et empêche les notre de profiter de l'eau. Notre seul moyen de survivre est devenu un danger... Reposez-vous, nourrissez-vous, prenez des forces et demain, demain nous vous ouvrirons les portes. Votre destiné à ce moment là, ne dépendra plus que de vous. »

Deux prêtres de l'assemblée allèrent vers Amarante pour la soulever de concert, les deux bras de la belle passés au dessus des épaules de ces hommes courbés sous le poids pourtant plume de cette jeune femme. Usés par les âges, décrépis et si ancrés dans ce culte qui dépassait tout ce que vous aviez pu connaître. La toilette salie de sang et de croûtes douteuses, Amarante fut doucement traînée au rythme de marche des vieillards.

« Si la mère part ou cesse de pondre, elle ne sera plus une menace. Les scolopendres sont dangereux mais n'attaquent pas toujours. D'autres créatures en revanche sont plus... Agiles. Elles pondent aussi, mais moins et moins vite que leur mère. Je suis satisfait de votre venue, que vous n'ayez pas tué cette femme... Ceci ne fait que conforter mon esprit. Vous êtes envoyés par le Maître. »

Un de ces hommes en noir, noyé de cette foule étrange et bancale s'approcha de Depheline, serrant sa main autour de celle de la femme qui tenait l'arme sacrée, destinée à ouvrir le corps de la triste Amarante, piégée par un subtil jeu macabre.

« Gardez là, elle portera votre nom et sera une précieuse alliée. Bien plus précieuse qu'un ami de chair et de sang. Elle défait les chairs, et fait couler le sang plus rapidement que nos mères mettent à tisser la vie, lovée dans leur propre chair. Lorsque vous trouverez la mère, lovée en elle sera toute sa progéniture, je prie pour que votre main soit créatrice du sort funèbre qu'elle mérite !... »

Peu à peu, l'étau humain se resserrait vers la sortie, et bientôt vous n'aurez plus d'autre choix que de vous y presser, ils s'approchent, vicieux, horribles, leur contact et la fumée ambiante est insupportable à l'oeil et à l'esprit. Le sourire aux lèvres était bien là, mais leurs yeux perfides annonçait quelque chose de malsain, comme si vous étiez précipités dans un piège cruel.

« Reposez-vous... Vous en avez besoin. Pendant que nous étions ici, nous avons trouvé de quoi vous offrir un abris pour un temps. Malheureusement, vous ne serez pas ensemble pour la nuit...»

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Rendez-vous dans les sujets adaptés, vos noms sont dans les titres, pouvez pas les rater. Depheline, je t'écris un petit mp pour mettre quelque chose au point niveau des caractéristiques de ton " cadeau "