L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer de messages ou poster d’autres réponses.  [ 89 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Dim 6 Nov 2011 17:07 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Erfandir, Ezak, Silmeï, Tathar, Léandre.

Naral Shaam parut d’abord perplexe devant l’inaction de l’elfe noir. Il haussa un sourcil, inclina légèrement la tête, se frotta le menton, puis haussa les épaules et se tourna vers Tathar, à sa suite.

« Ne soyez pas bête, Sindel. C’est une torche qu’il faut pour vous éclairer ici-bas, et non l’ombre que j’incarne. Quant à ce que j’ai pu dire, vous en concluez ce que vous voulez. Comme je l’ai dit, ce n’est ni l’heure, ni l’endroit d’en discuter. Hihihi. »

Il jeta un regard à l’aldryde qui venait de décoller de l’épaule de la discrète elfe au teint pâle, sans pour autant lui répondre. À l’arrivée d’Ezak, il haussa les sourcils.

« Hihihi. Il n’est plus de Dragon Mauve que celui que nous portons tous trois. N’en avons-nous pas tué le corps et l’âme, lors de notre dernière rencontre ? Mongoor Vlash vous manque-t-il à ce point, pour que vous désiriez le croiser à nouveau ? Il me semblait que de vous deux, Tathar y était le plus attaché, pourtant… »

Il faisait référence, sans aucun doute, à l’écart de Tathar qui s’était vu enrôler presque de force dans la secte des Disciples du Dragon Mauve.

À l’intervention d’Erfandir, il s’arrêta toutefois de parler, et crispa légèrement sa mâchoire. Son regard d’or sembla percer les chairs du théurgiste, et il se retourna vivement vers l’elfe noir immobile, dont il effleura la joue. Aussitôt, Léandre tomba au sol, inconscient.

« Ne soyez pas si hâtif. Gardez donc votre souffle ici, si vous ne voulez rejoindre votre ami. Il ne semble guère résister longtemps aux vapeurs putrides qui stagnent dans ce couloir. Suivez-moi sans attendre, et cessez donc de jacasser. Hihihi. »

Et passant au-dessus du corps inanimé de l’elfe sombre, il continua dans le couloir sans plus y prêter attention. Le couloir se terminait sur un nouveau coude menant vers la droite. Retournant vers le Sud, donc. Et au bout de celui-ci, une porte unique, que Naral ouvrit à la volée, avant d’y pénétrer…

Ethel, toujours aussi silencieuse, suivit à distance l'elfe vêtu de mauve. Voile-de-mort, lui, restait près d'Ezak, alors qu'Ashaar se penchait sur le corps de l'elfe noir, comme pour vérifier qu'il vivait toujours. Et il vivait toujours.

[HJ : Léandre pourra poster son réveil à son retour, sans séquelle autre qu’un léger tournis, et quelques haut-le-cœur dus à l’odeur. Les autres, je vais ouvrir sous peu une nouvelle zone, où vous pourrez poster après avoir rédigé ici-même votre départ du couloir. Sauf si vous y restez, bien entendu. Vous êtes libres de vos actions.]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Dim 6 Nov 2011 22:51 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 29 Nov 2008 22:29
Messages: 1498
Localisation: Aliaénon
J’écoutais Naral sans ciller. J’étais ailleurs, me laissant transporter par ses mots. Ainsi donc, Vlash était bel et bien mort avec Maxasnith et tous les autres. Depuis le début je m’étais donc tromper sur celui qui nous avait rassemblés ici. Cependant, une telle concentration de personnes en lien avec le dragon mauve me paraissait tout de même étrange. Pourquoi nous ? Et pourquoi Ashaar avait-il dit que nous étions des traitres ? Avait-il envoyé cette parole en l’air comme une vulgaire feuille portée au vent sans but précis ? Tout cela me paraissait étrange et n’arrivait pas à m’aider à savoir ce qui se passait ici.

Je commençais à comprendre que la troisième source du pouvoir du dragon mauve dont il m’avait parlé était Naral Shaam. Cette force si terrible et si puissant comme l’avait d écrit Ashaar n’était autre que Naral Shaam. Alors si je comprenais bien, du dragon mauve il ne restait que nous trois. Je ne voyais dès lors pas l’utilité de chercher à détruire ce pouvoir. Il était bien plus avantageux d’être un dragon mauve. Ce pouvoir était immense mais sans savoir comment l‘utiliser et contre qui, je me sentais complètement désarmé. Je me laissais alors aller à la réflexion me désintéressant de tout, oubliant ces murs durs et froids autour de nous. Cherchant à rassembler tous les indices mais je n’en eus pas l’occasion.

Car derrière moi, le jeune humain si discret jusqu'à présent avait décidé de se montrer. Il posa une multitude de questions, l’air perdu, avant d’exploser m’invectivant de sa voix pleine de reproches. Il me reprochait de ne pas vouloir divulguer certaines choses et il se ventait d’avoir des informations et des alliés dans cet endroit. J’haussais un sourcil tout en l’observant d’un œil perplexe durant son petit numéro. J’analysais chacun de ses gestes, qui il disait connaître, vers qui ses yeux se tournaient, qui il apostrophait et mon regard finit par tomber sur l’aldryde. A cet instant je fronçait les sourcils fixant cet individu ailé et notoire d’un regard noir.

Je venais d’apprendre qu’ils étaient vraisemblablement alliés dans cet endroit et qu’ils savaient des choses. Mais cette façon de m’apostropher, puis de présenter cette main tendue comme une entraide alors que par derrière les mots me faisaient bien comprendre qu’ils se disaient utiles, voir dangereux, avait tendance à me révulser. Compte tenu de toutes ces informations, cette main tendue m'apparaissait comme celle qui pourrait tenir le poignard qui frapperait mon dos. Il aurait pu se taire car il venait de gâcher la seule chance d'avoir des relations saines avec moi. Qui pouvait être assez bête pour vouloir faire confiance au premier venu et lui révéler des informations capitales ? A fortiori, qui pouvait être assez stupide pour essayer de faire chanter un D'Arkasse.


Au final, je venais de classer ceux la dans la case adverse. Ceux qui m'apporterait plus de problèmes qu'autres choses. Il était hors de question qu'ils m'accompagnent où que ce soit si c’était pour risquer ma vie. Observant d’un air dédaigneux la main tendue d’Erfandir, je pris soin de lui répondre sur un ton plutôt neutre.

"Je ne sais rien de plus que ce que Naral Shaam vient de dire. Le dragon mauve est mort. Par contre vous…"

Je pointai Erfandir et l’aldryde du doigt avant de continuer.

"Si ce que vous dites est vrai, je vous aurais à l’œil. La prochaine fois, ayez plus de tact."


Puis sans un mot de plus, je m’en retournais, enjambant l’elfe noir qui venait de s’effondrer sur le sol. Il était hors de question que je laisse des inconnus empiéter sur mes envies. A Kendra-Kar je n'aurais pas permis qu'un individu viennent me réclamer quoi que ce soit. Alors dans un lieu dangereux ou je ne savais pas qui était avec ou contre moi…

_________________

"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


Dernière édition par Ezak le Dim 20 Nov 2011 18:17, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Lun 7 Nov 2011 20:59 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 28 Avr 2009 00:01
Messages: 858
Localisation: Couloir de prison, Quête 26
Mes paroles firent mouches. Et si je ne pouvais pas me vanter d’avoir atteint l’état larvaire attendue, j’aurais au moins pu dire que nous en étions à un point avancée de sa procréation. Cependant, même si la réaction qui suivit me donna des frissons, j’eus au moins la chance d’avoir été remis à ma place mais d’une manière plutôt éclairante. L’elfe noir s’effondra et je ne pus qu’en être révulsé. Protecteur de la vie oblige… Le Naral était vraisemblablement une force de la nature et un être profondément maléfique. S’il y avait une altercation, il serait certain que je m’y opposerais sans trop me poser de questions.

(Ce dragon mauve, visiblement maléfique, est la chose qui les relie… Mais pourquoi ?)

(Ca je n’en sais rien, mais ils sont particulièrement seyants dans leurs tenues violettes. Si je n’étais pas fluidique, je me serais bien glissé entre leurs poils mauves…)

(Mais … T’es de quel sexe toi ?)

(Hihihihihi…)

Par Gaïa, cette faera finirait par me faire faire des infarctus. Au fond d’une prison crasseuse, ignoble et maléfique, elle me parlait du sexy ô combien important d’éventuels ennemis mortels … En somme, j’adorais.

Par contre, le guerrier mauve ne sembla guère apprécier ma remarque, même si j’eus l’impression qu’il découvrait alors mon existence et que cela me valait si ce n’est de la considération, un minimum d’intérêt. Il ne prit pas ma main, et n’aima pas mes propos. Il semblait méfiant et peu enclin aux alliances, surtout face à mon bluff grossier. Un de mes opposés en somme. Mais l’Aigle m’avait appris que les renfermés s’avéraient souvent d’excellents compagnons, si ce n’est les meilleurs. Et je ne devais pas en faire partie vu l’excellence de mon débit oratoire.

Cependant, même si sa réponse fut nette et tranchante, j’eus le pressentiment que cet homme était bon… Rustre, pugnace, prêt à tuer pour sa survie… Mais fondamentalement bon. Et en cela, il avait une confiance silencieuse. Mes fluides me jouaient régulièrement des tours, mais je partais pour l’instant sur l’hypothèse d’une bonté renfermée et abrupte.

Nous verrions en temps et en heure. L’elfe avançait, et nous n’avions peu d’autres choix que de le suivre. J’emboitais le pas de la troupe qui suivit le guerrier pour suivre l’elfe… Cette rencontre des races commençait à me faire tourner la tête.

Cependant, alors que j’enjambais l’elfe noir effondré, je remarquais qu’il vivait encore. Je pris son pouls, fit quelques palpations pour voir s’il n’avait rien. Il semblait seulement inconscient. Et je l’avais vu sortir de sa cellule et l’imaginais dans la même situation que nous enfermé… Nous ne pouvions que décemment pas le laisser choir ici. C’était mon devoir de guérisseur.


(T’en penses quoi ?)

(Pas du bien… Mais tu sais déjà que tu va l’aider ! Alors vas y !)

Prenant appui sur mes jambes, je le hissais avec force souffles et râles sur mes épaules avant de me relever, portant la charge d’un seul tenant. Il ne fallait pas que la route soit trop longue, c’est que ce truc noir était vachement lourd. Je susurrais entre mes dents.

« Allez, en avant la musique ! »

_________________



Terminator des cours d'écoles ! Théurgiste en formation, prêt au combat ! Près de mourir !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Mer 9 Nov 2011 23:56 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 19:26
Messages: 1195
Tout n'était qu'une succession de questions de la part des protagonistes et une succession de détournement de conversation de la part de Naral... Un vrai jeu du chat et de la souris, avec peut-être les rôles inversés niveau rapport de force... Cela commençais à me courir sur le haricot. Rien que le fait d'avoir été enfermé ici me mettait déjà dans tous mes états, même si ca n'avait pas semblé être le cas au début, je m'en rendais bien compte maintenant... Je perdais mon sang-froid à une vitesse folle et j'allais bientôt le devenir si rien ne venait à changer... SI on avait au moins un semblant de cohésion, mais non ! Et c'est pas faute d'avoir essayé... je me sentais même "trahis" par ceux que je pensais être mes alliés... Ezak n'était plus du tout le même et c'était en lui que j'avais le plus confiance... Il fallait maintenant que je me méfie de tout le monde même de mes "amis".

Soudain, je failli pousser un cri lorsque Naral abordait ma soit-disant alliance avec feu le Dragon Mauve et ses adeptes. Je ne me souvenais pas en avoir parlé avec qui que ce fût, pas même au maître d'arme qui avait vécu l'aventure jusqu'à la fin à mes cotés... Mais en y regardant finalement de plus près, cela ne m'étonnait qu'à moitié que l'elfe doré fût au courant. J'aurais aimé le voir à ma place, tombant dans un piège tendu par nos ennemis alors que je partais seul dans la forêt pour me retrouver enfermé dans un cachot avec Mongoor en personne... Le seul choix que j'avais eu était de rejoindre ses rangs ou de mourir... il n'aurait pas fallu longtemps à quelqu'un d'autre pour se décider...

Le groupe finit par se mettre en marche, suivant l'elfe mauve, Ezak en tête. Pour ma part, je restais un peu en retrait pour voir si quelqu'un allait s'occuper du Shaakt qui venait de s'effondrer, et me mis à suivre le mouvement en traînant la savate lorsque le jeune théurgiste prit en charge ce dernier. J'ignorais totalement où Naral nous emmenait mais il semblait être comme un roi ici, ignorant toute prudence et allant et venant comme bon lui semblait... Nous nous dirigeâmes donc vers le fond du couloir et empruntâmes l'autre coude pour déboucher sur une porte massive que le "maître" des lieux ouvrit à la volée...

_________________

Gamemaster9 a écrit:
Cohérence actions/personnage : 3/3
Là, rien à redire en revanche. Mettre ses boules sur la table et y aller à l’aveugle en prenant des risques, en jouant le tout pour le tout, ça colle bien à ton perso, rien à redire.

"Horcruxe" officiel du dragon mauve


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Lun 14 Nov 2011 03:06 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 3 Jan 2009 13:20
Messages: 950
Localisation: Quête 26 - Cellule n°5
La valse des questions continue, incessante. A ma suite arrivent bientôt l'homme à l'étrange aura violette et le jeune humain, qui y vont tous deux de leur interrogation. Notre interlocuteur doit secrètement bien s'amuser de nous voir l'abreuver ainsi de questions qu'il laissera très probablement sans réponse. Je reste cependant attentif à l'échange, oreilles et Faera aux aguets, afin de retenir toute bribe d'information susceptible de m'aider à survivre dans ce bagne.

Naral et les membres du club des mauves ne cessent d'évoquer un dragon et un certain « Mongoor Vlash ». Il se réfèrent sans aucun doute à une aventure passée qu'ils ont vécu ensemble, mais pour ma part, rien de tout cela n'est clair. Ont-ils tué ou non ce Mongoor? Et est-ce lui le méchant de l'histoire qui nous colle dans une cellule en poussant un rire démoniaque?

(En tout cas, ils sont bien gentils les mauves, mais leurs baragouinages soulèvent plus de questions qu'autre chose. Sont-ils donc incapables de répondre clairement à une question?!)
(J'suis sure qu'ils font ça exprès pour t'énerver.)
(Et moi je suis sûr que tu fais exprès de parler pour m'énerver.)

Il se passe cependant un léger incident que je suis loin de prévoir, et très loin d'apprécier. Pour une raison que j'ignore, l'humain s'amuse soudain à provoquer le grand guerrier luminescent. Qu'il titille un homme armé bien plus grand que lui, grand bien lui fasse. Mais dans ce cas, qu'il me laisse hors du conflit. Que diable lui a-t-il pris de me déclarer « son allié » pour m'attirer le courroux de l'humain mauve? Comme si j'avais besoin de me mettre sur le dos un psychopathe de plus... Sur l'instant, j'ai mobilisé tout mon sang-froid pour garder un visage de marbre, mais intérieurement, je voue aux gémonies cet enfant imprudent; veut-il nous faire tuer, ici et maintenant?! Dès que nous serons seul à seul, je lui dirai deux mots sur la réserve à adopter lorsqu'on s'adresse à un inconnu potentiellement dangereux.

La réaction du guerrier ne se fait pas attendre: pointant vers moi un doigt menaçant, il déclare nous tenir à l'oeil, le jeune humain auto-proclamé mon fidèle allié et moi. Si d'un côté, je ne puis qu'approuver sa méfiance à l'égard des autres dans cette prison maudite, je sens une brève bouffée d'irritation me chatouiller les narines. Qu'il affiche donc ses grands airs et lance ses menaces théâtrales! Nous verrons bien qui restera debout à la fin de toute cette histoire.

Cependant, le jeune humain ne s'est pas contenté de se mettre à dos le guerrier; l'inconscient a aussi décidé d'énerver Naral. Non mais je vous jure. Ce gosse va se faire dézinguer en moins de temps qu'il ne lui faudra pour dire « je tournerai sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler la prochaine fois ». C'est d'ailleurs l'occasion pour Naral d'exprimer son mécontentement en envoyant au tapis l'elfe noir d'un simple effleurement. Quelle bande de crâneurs, tous autant qu'ils sont.

(Encore de la magie d'ombre? Cet elfe est décidément bien dangereux.)
(Tu as raison. Et il est trop confiant en ses capacités pour être honnête.)

Sitôt ces aimables démonstrations terminées, l'elfe mauve se détourne et s'enfonce à nouveau dans le couloir, en direction du fameux lieu « plus tranquille » (nos tombes, si vous voulez mon avis). Aussitôt, le guerrier, l'autre elfe et Ethel, toujours fondue dans les ombres, lui emboîtent le pas, nous laissant en retrait avec le jeune imprudent et l'elfe endormi. Modérant un peu mon irritation voyant que l'humain s'est baissé pour hisser sur ses épaules la victime de Naral (il n'est pas un mauvais bougre, c'en est bien une preuve. Sauf s'il joue la comédie. Mais ce serait s'embarquer sur une pente paranoïaque très glissante... AH! Quelque chose a bougé là-bas! Ah... Non, ce n'était rien.), je profite de notre relative intimité pour voleter près de son oreille et lui glisser un peu sèchement:

« Vous comme moi n'avons pas besoin d'ennemis ici. Surveillez votre langue. Ou alors, précisez que vos paroles suicidaires ne concernent que vous. »

Et sur cette courte leçon de prudence digne de l'adulte sain et responsable que je suis (Ah, elle est bien bonne celle-là!), j'actionne vivement mes ailes pour rattraper la colonne qui progresse dans les ombres.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Lun 14 Nov 2011 12:58 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 18 Sep 2009 18:11
Messages: 7532
Localisation: Quête 35
Au moment ou le lupin quitte la cellule, le porte se referme devant moi. Je me retrouve seul dans cette cellule vide et je reste la main sur la poignée, sans pour autant me résigner à la baisser. Depuis que je me suis réveiller ici, j'agis bizarrement, sous l'effet de la colère et je me mets en danger inutilement, juste, parce qu'un objet a disparu. Paradoxal...Je suis prêt à mettre ma vie en danger pour un bracelet que ma donné ma soeur, alors que depuis toujours, je fais tout pour rester en vie afin de retrouver ma soeur...Moi même je ne comprends pas pourquoi j'agis comme ça, ce qui me pousse vraiment à vouloir tout raser dans cette foutue prison, et pourtant, je ne vois pas d'autre manière d'agir et surtout, étrangement, je ne veux pas faire autrement.

Ouvrant la porte, lentement, je suis de nouveau dans le couloir où les choses ont légèrement changé. Premièrement, il y a bien moins de monde...En fait, il n'y a personne, juste quelques squelettes armés gisant au sol. Je ne sais pas comment ils sont arrivés là, mais peu m'importe, je commence à les fouiller minutieusement les uns après les autres. Ne trouvant rien d'intéressant, je décide de partir vers le côté du couloir ou la brume verte est un peu plus épaisse. Je n'ai pas envie de mettre les pieds dans la pièce du Garzelfours.

_________________

Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Ven 18 Nov 2011 19:01 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
    H-2


Karz arrive à l’intersection des deux portes, au milieu du couloir après le coude. Celui-ci se poursuit, tout droit, à travers la brume qui semble provenir de la porte – ouverte – à sa droite. La porte de gauche était toujours fermée et… Il n’y avait ici nulle trace de quiconque.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Lun 21 Nov 2011 18:17 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 19:26
Messages: 1195
Ezak n'avait pas eu le temps de faire beaucoup de chemin lorsque je me décidai à sortir de la cellule de Naral et je rejoignis le groupe rapidement. Ces trois là formaient quand même une drôle de bande, entre le lupin et ses phrases énigmatiques, lui qui pouvait passer du tout au tout en un clignement de cils et la bestiole inconnue.

D'ailleurs, bien que agressivité du maitre d'arme était assez effrayante, ce n'était pas lui que je craignais le plus mais sa créature grotesque et écorchée qui passait son temps à sucer des os et à suivre l'humain comme un petit chien. Passant justement à proximité, je gardais un regard suspicieux posé sur elle, me tenant prêt à agir au cas où elle changerais d'avis pour passer à un repas composé de chair plutôt que de moelle.

Me raclant la gorge pour annoncer ma présence, j'étais bien décidé à tirer les vers du nez de ce cher Ezak :

"Bon,je pense que le moment est venu de tout balancer, tu ne crois pas? Je sais que tu es au courant de quelque chose et j'aimerai savoir de quoi il en retourne... Moi aussi j'ai envie de me tirer d'ici et ca se fait pas de ne pas partager les informations avec ses amis, tu ne crois pas? Enfin si tu es toujours mon ami... J'aimerai juste comprendre ce qui se passe ici et apparemment ton ami canin à l'air d'en savoir un rayon sur cet endroit... Si vous commenciez depuis le début? Enfin si ce n'est pas trop demandé...

_________________

Gamemaster9 a écrit:
Cohérence actions/personnage : 3/3
Là, rien à redire en revanche. Mettre ses boules sur la table et y aller à l’aveugle en prenant des risques, en jouant le tout pour le tout, ça colle bien à ton perso, rien à redire.

"Horcruxe" officiel du dragon mauve


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Sam 26 Nov 2011 19:15 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 18 Sep 2009 18:11
Messages: 7532
Localisation: Quête 35
Plus j'avance et moins je croise de personne, c'est à devenir fou. Où sont-ils tous passés ? Que leur est-il arrivé? Non pas que leur sort m'intéresse, mais j'aimerai autant ne pas subir le même qu'eux si celui-ci s'avère funeste. Où est parti Ezak ? Voilà tout ce qui m'intéresse vraiment pour l'instant. Retrouver mon ami, le seul véritable allié que j'ai en ces lieux, la seule personne sur laquelle je puisse vraiment compter, celle avec qui j'ai déjà vécu pas mal de choses, traversé moult danger, oui, je dois retrouver Ezak. Enfin, plus facile à dire qu'à faire, car ce couloir n'en finit pas. Je ne sais pas vraiment où je vais, mais mon instinct me guide, et il me dit de continuer, de ne pas m'arrêter, jusqu'à ce que j'arrive devant deux portes. L'une d'elle est grande ouverte, mais en voyant que l'épaisse brume verte qui emplit le couloir vient de cette pièce, je décide de ne pas y mettre les pieds et je m'intéresse donc à la seconde porte. Fermée...Pourtant, il doit y avoir un moyen de l'ouvrir. Décidant de ne rien négliger, je commence à examiner la porte minutieusement, dans l'espoir, sans doute stupide, de l'ouvrir.

_________________

Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Sam 26 Nov 2011 20:25 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
À peine Ezak est-il sorti de la cellule de Naral Shaam, et avant même qu’il ait pu répondre à Tathar, Voie-de-Mort se relève brusquement et jette violemment son os par terre, dénué de tout sang, désormais. Ce sang, la créature étrange l’a sur la langue, et autour de la bouche. Mais loin d’être rassasié, il se jette sur le maître d’armes à la main ensanglantée pour la lui mordre ardemment, afin d’y prélever frénétiquement le liquide chaud et carmin qui s’écoule de la plaie. Sa force est grande, Ezak peut le sentir. Mais il ne l’use que pour atteindre le sang, et non pour retenir le maître d’armes, qui n’en a pas moins mal. Il suçote la plaie avec délectation, non sans de morbides bruits gouleyants.

Et tout ça devant les yeux de l’elfe aux cheveux mauves et d’Ashaar, qui prononça une nouvelle supplique rauque :

« Ainsi souffre celui qui crut dompter l’imprévisible. C’est là le sort qui nous attend tous, car l’on ne peut prévoir ce que font les ombres… »

Du côté de Karz, il put remarquer que la porte était sertie d’une poignée noire, et d’une serrure de la même couleur, prise dans l’une des ferrures en forme de crânes. C’était apparemment le moyen le plus simple de l’ouvrir : trouver la clé. À moins qu’il ne tente de défoncer la porte, d’exploser la serrure, de la crocheter, ou quelque autre idée lumineuse à sa portée…

[HJ : Ezak : main principale inutilisable pendant la période « H-2 ». -5PV]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Lun 28 Nov 2011 16:39 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 29 Nov 2008 22:29
Messages: 1498
Localisation: Aliaénon
J’étais en colère, profondément animé par cette rage qui s’emparait de chaque parcelle de mon corps. Les choses n’avaient pas tournés comme je le voulais. Je m'étais préparé à toutes sortes d’issues à cet entrevue mais jamais je n’aurais imaginé que je sortirais de la avec l’envie de le tuer. Tous cela me troublait et pour la première fois depuis mon enfermement, j’avais perdu mon sang froid. Au final, je m'étais trompé. J’étais en conflits perpétuelle avec ma colère. Nous étions loin de cette relation fusionnelle et de cette entente parfaite. C'était l’amour haine, la pire des choses qui pouvaient exister.

Alors que je refermais la porte violemment je fis signe à mes acolytes de me suivre. Je voulais m'éloigner de cet endroit, trouver Karz et partir à l’assaut de ce lieu maudit. Naral Shaam avait dû se faire des ennemis ici. Les ennemis de mes ennemis deviendraient mes amis les plus secrets. J’allais appliquer les conseils de ce chien galeux et revenir avec la promesse secrète que la froideur de mon regard serait la dernière chose qu’il verrait avant son ultime silence.

Animé par tous ces sentiments j’avançais, le pas déterminé. Mais je dû rapidement m’arrêté quand la voix de Tathar m’interpella. Des questions, une multitudes de questions. Tous ça n'était que le résultat d’un besoin de réponses qui le brulait. Je n’arrivais pas à comprendre ce desir, car je venais de passer outre toutes ces choses. Le temps des paroles était finit, il fallait maintenant agir. Mais je n’eus pas le temps de lui dire quoi que ce soit que ma créature se leva de toute sa taille impressionnante avant de jeter son os sur le sol. Ce dernier avait repris sa couleur jauni par le temps et jonchait maintenant abandonné l’être abject.

Intrigué, je l’observais de mon regard dure et curieux. Et rapidement, je pus voir ce qui allait se passer. La créature se jeta avec une vitesse impressionnante sur ma main ensanglantée avant d’y plonger ses dents avec force et de commencer à suçoter mon sang. Serrant les dents, je pus retenir une expression de douleur. Même, si une douleur aiguë et brulante commençait à s’emparer de ma main. Je pouvais ressentir mon sang aspiré et une douleur de plus en plus vive remonté jusqu’a mon épaule tant la succion était puissante.

Debout, bien dressé sur mes deux jambes et la créature à genoux en train d’aspirer mon liquide vitale, je la regardais faire, le visage fermé alors qu’Ashaar se cru obligé de commenté la situation.

«Ces ombres devraient bien me craindre. Car même si je dois en mourir, ils subiront ma volonté. Sache que je suis bien plus imprévisibles qu’elles quand mes passions me déchirent. Je le répète, je n’ai aucune limite.»

Relevant un regard plein de défi vers le lykior, un sourire légèrement déformé par la douleur apparu sur mon visage sûr de lui. Comme pour venir confirmé mes dire, je continua à l’attention de la créature vampirique.

«Allez bois ! »

Puis me désintéressant de ces deux la, je me tournais vers Tathar. J’imaginais bien que la vue qu’il devait avoir était étrange. Depuis l’ile interdite, les choses avaient changés, mais en profondeur tout était resté stoïque. Je ne savais pas si il était capable de comprendre ces choses. En tout cas, la réaction de la créature avait permis de me calmer quelque peu même si le colère régnait toujours, mais de façon un peu plus froide et contenu cette fois.


«Mon ami canin s’appel Ashaar et il a des visions. Je viens d’avoir la preuve qu’elles fonctionnent. Et tu sais quoi ? Le pouvoir du dragon mauve est encore en vie. En toi, en moi et de manière plus significative chez Naral Shaam. Tu en deduis quoi ? Il nous à trahi. Je ne veux pas savoir comment et je ne veux pas savoir pourquoi. C’est le cadet de mes soucis. Je veux juste sortir d’ici et tuer Naral Shaam.»

Passant une main, sur le sabre à ma ceinture, je repris de plus belle :

«Mongoor Vlash, le dragon mauve. Toutes ces choses ne nous concernaient pas. Tous ce que nous voulions au départ était ce trésor. Au final, Naral Shaam nous a embrigadés, nous avons tuer Mongoor Vlash pour lui et il nous à même payer pour ça. Dis moi Tathar, ça te fais quoi d’avoir la putain de Naral ? Moi ça me rend fou. Selena, tu t’en souviens ? Je n’ai même pas pu lui rembourser ma dette alors qu’elle ma sauvé la vie. Tous ça c’est de la faute de ce chien de Shaam. Il ne vaut pas plus que Vlash»

Un temps...

«Quel genre d’homme tu veux être ? Diminué, manipulé, et emprisonné. Ou libre à mes côtés. Pose toi la question, sérieusement. Je vais tuer Naral Shaam et tu peux m’aider si tu veux bien. Enfin, si tu es toujours mon ami...»


La dernière phrase avait été choisit avec soin. D’ailleurs, je l’appuyai avec mon célèbre sourire en coin. Miroir parfait des paroles du sindel, elle voulait tout dire et rien à la fois. La balle était dans la camp de Tathar. Moi, je ne servais que d’arbitre dans cette histoire. Je fixais les règles, après il était libre aux autres de s’y soumettre si ils le voulaient.

Changeant à nouveau de cible, je remontais ma main ensanglantée petit à petit pour obliger la créature vampirique à se relever. Doucement, je la fis s'arrêter au niveau de mon visage de façon à ce que les yeux couverts de la bête se plonge dans les miens. Je ne savais pas si elle pouvait me voir mais la douleur commençait à devenir insupportable, et même si je m'étais retenu longtemps de montrer le moindre signe de douleur, je sentais que cela ne durerai pas longtemps.

«Ce que tu bois, c’est mon sang. Et si tu en veux plus tu demandes l’autorisation et je t’en donnerais sans soucis. Suis-je clair ?»

Retirant ma main d’un coup sec, je continuais de l’observer, le regard plein de reproche.

«Tu m’as beaucoup déçu mais si tu reste sage, je vais te donner du sang à boire à volonté et même sans autorisation. Pas le mien, ni celui de ceux qui nous accompagnent. Compris ?»


Passant une caresse sur son visage ridé, un léger frisson me parcourut le corps. Bien loin de toutes les apparences, je n’arrivais pas à m’habituer à cette apparence hideuse.

«On y va.»


Sans me plus me préoccupé des autres, je repris ma route la main extrêmement douloureuse. A ma grande surprise, je tombai nez à nez avec Karz en plein examen d’une porte. J’étais encore légèrement de mauvais humeur et bien sûr il allait en faire les frais.

«Ça va, on ne te déranges pas j'espère ? Je pensais que tu voulais veiller sur moi et m’aider. C’est vrai que disparaître et faire du tourisme c'est la meilleure solution pour ça. T’es pas croyable Karz...»

Puis, me rapprochant de lui, je fixai la porte que j’essayais d’ouvrir, avec ma main encore viable. Visiblement elle était fermé. J’avais peur qu’un piège se déclenche, si on l’ouvrait sans clés. C’est pourquoi je me retournai vers la créature que je venais de gronder. J’avais ressentit sa grande force et j’étais persuadé qu’elle était capable de défoncer la porte.

«Ouvre la s’il te plait. Je te donnerais du sang en récompense.»

_________________

"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Mer 30 Nov 2011 14:17 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 19:26
Messages: 1195
L'humain n'eut pas le temps de me répondre que son étrange créature, lâchant l'os qu'elle était en train de vider, se précipita sur son "maître" pour lui chopper la main et se mettre à la sucer avec force bruits horriblement dégoutants... Loin de se montrer déconfit, Ezak laissa faire la bête tandis que le lupin lançait de nouveau une des ses tirades énigmatiques. Je le disais et je le dis de nouveau, ces trois là formaient vraiment un groupe drôlement assorti...

Si j'avais été à la place du maître d'arme, j'aurai envoyé mon autre main dans le visage du monstre, histoire de le faire lâcher avant de sortir mon arme pour lui planter entre les yeux. Comment l'humain pouvait supporter ce contact atroce et ces bruits écœurants? J'eus presque un haut-le-corps et je préférai déporter mon regard ailleurs plutôt que de contempler cette horreur... Hélas, je ne pus cacher ma surprise et m'empêcher de regarder de nouveau la scène lorsque le guerrier, après avoir répondu vivement à son poilu de compagnon, encouragea la créature à lui prélever encore plus de fluide vital... J'en avais la chair de poule et je frissonnais presque à chaque succion sonore...

Finalement, Ezak se tourna vers moi et consentit à me révéler ce qu'il savait, que Ashaar, l'homme-loup, était doté d'un troisième œil, que le Dragon Mauve était toujours vivant sans doute par l'intermédiaire des reliques que nous avions récupérées sur l'ile interdite, et que Naral allait passer sous le fil de sa lame. J'étais dérouté et j'avais de plus en plus de question à lui poser... Mais la façon succincte dont il avait présenté les choses laissait présager qu'il était plutôt pressé d'en finir et je préférai ne pas insister...

Moi qui avait été si content de retrouver Naral en se lieu, qui pensais ce dernier digne de confiance... Si ce qu'Ezak disait était vrai, alors nous nous étions fait entuber des le départ de cette foutue expédition sur l'île interdite... Il fallait que j'en sache plus et je restai mitigé, divisé entre Ezak et Naral... L'humain n'avait fait aucun mystère lors de notre périple, alors que nous ne savions absolument rien sur l'elfe doré... Ici, le maître du mauve était resté le même alors que le maître d'arme était passé du tout au tout... Il me fallait faire des choix et rapidement.

Alors que le petit groupe repartait vers notre point de départ, je restai là, plongé dans mes pensées, si bien qu'ils disparurent derrière le coude du couloir, me laissant seul. La dernière tirade d'Ezak à mon encontre m'avait marqué et même si ce que j'allais faire lui semblerait être une trahison, il fallait que je retourne voir Naral pour essayer de lui tirer les vers du nez en douceur, et être un peu plus ferme s'il s'y opposait... à moins de se servir des protagonistes resté avec lui... Je rebroussai donc chemin vers la cellule isolée, me préparant à affronter les question de l'elfe quand au comportement suspect de l'humain...

_________________

Gamemaster9 a écrit:
Cohérence actions/personnage : 3/3
Là, rien à redire en revanche. Mettre ses boules sur la table et y aller à l’aveugle en prenant des risques, en jouant le tout pour le tout, ça colle bien à ton perso, rien à redire.

"Horcruxe" officiel du dragon mauve


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Mer 30 Nov 2011 15:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
[Tathar : tu peux RP dans la cellule isolée dès maintenant. Et tu peux prendre en compte la dernière mise à jour de ma part, comme si tu arrivais alors que Naral était en train de parler.]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Dim 4 Déc 2011 19:13 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 18 Sep 2009 18:11
Messages: 7532
Localisation: Quête 35
Une porte fermée...Quoi de plus intriguant paradoxalement, dans une prison où l'on laisse les prisonniers vagabonder comme bon leur semble. Que cherchent-ils à cacher ? Que ne doit-on pas voir ? Tant de question dont je veux absolument les réponses. Mais alors que je m'apprête à donner un violent coup de pied dans la porte, Ezak fait son apparition et me lance une de ses répliques dont il a le secret.

"Veiller sur toi ne veux pas dire te suivre comme un petit chien Ezak. Nous sommes alliés, je ne suis pas ton serviteur. Puis avais-tu vraiment besoin de moi ? Avec Ashaar et notre bestiole ? Où alors tu es peureux à ce point ?!"


Après avoir répondu au maitre d'armes, je m'écarte pour laisser le passage à la créature immense, non sans laisser un peu de mon sang sur la porte avant.

_________________

Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Dim 4 Déc 2011 19:23 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Nul ne sait si c’était le mot « sang », le geste d’Ezak vers la porte, sa compréhension de la langue française, ou sa faim récemment rassasiée, mais la créature immense et décharnée ne tarda pas à s’exécuter. Il plaqua tout d’abord ses deux mains dessus, en la poussant avec force. Si bien que les gonds grincèrent d’une manière sinistre. Mais la porte était solide, alors il passa à la vitesse supérieure. Tout en continuant à pousser, il commença à marteler la porte de coups de pieds terrifiants, qui faisaient vibrer le bois à chaque coup de boutoir.

Quand enfin il se mit à lui donner des coups d’épaule, la porte finit par céder : la serrure solide mais usée céda sous son poids et sa force, et la porte s’ouvrit avec fracas. Un bruit qui résonna tant dans les couloirs brumeux que dans la pièce qu’ils venaient d’ouvrir…

Ashaar avait suivi, mais se terrait dans le silence. Un silence morbide, alors que ses yeux reluquaient l'intérieur de la nouvelle pièce découverte.

[HJ : j’ouvre le sujet très vite ^^]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer de messages ou poster d’autres réponses.  [ 89 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016