J’étais en colère, profondément animé par cette rage qui s’emparait de chaque parcelle de mon corps. Les choses n’avaient pas tournés comme je le voulais. Je m'étais préparé à toutes sortes d’issues à cet entrevue mais jamais je n’aurais imaginé que je sortirais de la avec l’envie de le tuer. Tous cela me troublait et pour la première fois depuis mon enfermement, j’avais perdu mon sang froid. Au final, je m'étais trompé. J’étais en conflits perpétuelle avec ma colère. Nous étions loin de cette relation fusionnelle et de cette entente parfaite. C'était l’amour haine, la pire des choses qui pouvaient exister.
Alors que je refermais la porte violemment je fis signe à mes acolytes de me suivre. Je voulais m'éloigner de cet endroit, trouver Karz et partir à l’assaut de ce lieu maudit. Naral Shaam avait dû se faire des ennemis ici. Les ennemis de mes ennemis deviendraient mes amis les plus secrets. J’allais appliquer les conseils de ce chien galeux et revenir avec la promesse secrète que la froideur de mon regard serait la dernière chose qu’il verrait avant son ultime silence.
Animé par tous ces sentiments j’avançais, le pas déterminé. Mais je dû rapidement m’arrêté quand la voix de Tathar m’interpella. Des questions, une multitudes de questions. Tous ça n'était que le résultat d’un besoin de réponses qui le brulait. Je n’arrivais pas à comprendre ce desir, car je venais de passer outre toutes ces choses. Le temps des paroles était finit, il fallait maintenant agir. Mais je n’eus pas le temps de lui dire quoi que ce soit que ma créature se leva de toute sa taille impressionnante avant de jeter son os sur le sol. Ce dernier avait repris sa couleur jauni par le temps et jonchait maintenant abandonné l’être abject.
Intrigué, je l’observais de mon regard dure et curieux. Et rapidement, je pus voir ce qui allait se passer. La créature se jeta avec une vitesse impressionnante sur ma main ensanglantée avant d’y plonger ses dents avec force et de commencer à suçoter mon sang. Serrant les dents, je pus retenir une expression de douleur. Même, si une douleur aiguë et brulante commençait à s’emparer de ma main. Je pouvais ressentir mon sang aspiré et une douleur de plus en plus vive remonté jusqu’a mon épaule tant la succion était puissante.
Debout, bien dressé sur mes deux jambes et la créature à genoux en train d’aspirer mon liquide vitale, je la regardais faire, le visage fermé alors qu’Ashaar se cru obligé de commenté la situation.
«Ces ombres devraient bien me craindre. Car même si je dois en mourir, ils subiront ma volonté. Sache que je suis bien plus imprévisibles qu’elles quand mes passions me déchirent. Je le répète, je n’ai aucune limite.»
Relevant un regard plein de défi vers le lykior, un sourire légèrement déformé par la douleur apparu sur mon visage sûr de lui. Comme pour venir confirmé mes dire, je continua à l’attention de la créature vampirique.
«Allez bois ! »
Puis me désintéressant de ces deux la, je me tournais vers Tathar. J’imaginais bien que la vue qu’il devait avoir était étrange. Depuis l’ile interdite, les choses avaient changés, mais en profondeur tout était resté stoïque. Je ne savais pas si il était capable de comprendre ces choses. En tout cas, la réaction de la créature avait permis de me calmer quelque peu même si le colère régnait toujours, mais de façon un peu plus froide et contenu cette fois.
«Mon ami canin s’appel Ashaar et il a des visions. Je viens d’avoir la preuve qu’elles fonctionnent. Et tu sais quoi ? Le pouvoir du dragon mauve est encore en vie. En toi, en moi et de manière plus significative chez Naral Shaam. Tu en deduis quoi ? Il nous à trahi. Je ne veux pas savoir comment et je ne veux pas savoir pourquoi. C’est le cadet de mes soucis. Je veux juste sortir d’ici et tuer Naral Shaam.»
Passant une main, sur le sabre à ma ceinture, je repris de plus belle :
«Mongoor Vlash, le dragon mauve. Toutes ces choses ne nous concernaient pas. Tous ce que nous voulions au départ était ce trésor. Au final, Naral Shaam nous a embrigadés, nous avons tuer Mongoor Vlash pour lui et il nous à même payer pour ça. Dis moi Tathar, ça te fais quoi d’avoir la putain de Naral ? Moi ça me rend fou. Selena, tu t’en souviens ? Je n’ai même pas pu lui rembourser ma dette alors qu’elle ma sauvé la vie. Tous ça c’est de la faute de ce chien de Shaam. Il ne vaut pas plus que Vlash»
Un temps...
«Quel genre d’homme tu veux être ? Diminué, manipulé, et emprisonné. Ou libre à mes côtés. Pose toi la question, sérieusement. Je vais tuer Naral Shaam et tu peux m’aider si tu veux bien. Enfin, si tu es toujours mon ami...»
La dernière phrase avait été choisit avec soin. D’ailleurs, je l’appuyai avec mon célèbre sourire en coin. Miroir parfait des paroles du sindel, elle voulait tout dire et rien à la fois. La balle était dans la camp de Tathar. Moi, je ne servais que d’arbitre dans cette histoire. Je fixais les règles, après il était libre aux autres de s’y soumettre si ils le voulaient.
Changeant à nouveau de cible, je remontais ma main ensanglantée petit à petit pour obliger la créature vampirique à se relever. Doucement, je la fis s'arrêter au niveau de mon visage de façon à ce que les yeux couverts de la bête se plonge dans les miens. Je ne savais pas si elle pouvait me voir mais la douleur commençait à devenir insupportable, et même si je m'étais retenu longtemps de montrer le moindre signe de douleur, je sentais que cela ne durerai pas longtemps.
«Ce que tu bois, c’est mon sang. Et si tu en veux plus tu demandes l’autorisation et je t’en donnerais sans soucis. Suis-je clair ?»
Retirant ma main d’un coup sec, je continuais de l’observer, le regard plein de reproche.
«Tu m’as beaucoup déçu mais si tu reste sage, je vais te donner du sang à boire à volonté et même sans autorisation. Pas le mien, ni celui de ceux qui nous accompagnent. Compris ?»
Passant une caresse sur son visage ridé, un léger frisson me parcourut le corps. Bien loin de toutes les apparences, je n’arrivais pas à m’habituer à cette apparence hideuse.
«On y va.»
Sans me plus me préoccupé des autres, je repris ma route la main extrêmement douloureuse. A ma grande surprise, je tombai nez à nez avec Karz en plein examen d’une porte. J’étais encore légèrement de mauvais humeur et bien sûr il allait en faire les frais.
«Ça va, on ne te déranges pas j'espère ? Je pensais que tu voulais veiller sur moi et m’aider. C’est vrai que disparaître et faire du tourisme c'est la meilleure solution pour ça. T’es pas croyable Karz...»
Puis, me rapprochant de lui, je fixai la porte que j’essayais d’ouvrir, avec ma main encore viable. Visiblement elle était fermé. J’avais peur qu’un piège se déclenche, si on l’ouvrait sans clés. C’est pourquoi je me retournai vers la créature que je venais de gronder. J’avais ressentit sa grande force et j’étais persuadé qu’elle était capable de défoncer la porte.
«Ouvre la s’il te plait. Je te donnerais du sang en récompense.»
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"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien." - George Smith Patton
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