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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Jeu 15 Déc 2011 22:58 
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Alors, lecteurs qui savez être de moi adorés, voyez que, telle l’ombre fugace qui ne naît que d’une lueur éclatante et qui pourtant s’en défie, moi, reine Akrilla et Guérisseuse de surcroît, j’évince les chances qu’un assaut me fût donné.

L’œil attentif avant que de n’avoir penché le chef au-dehors, je glisse mon attention par l’embrasure qui m’apparaît comme faisceau braqué sur mon être aux grâces sans pareilles. Mais point ! Nulle présence dans les opaques ténèbres du couloir si redouté… Mais gare ! Car qui sait ce que les méandres de la nuit réservent aux fidèles de la Reine de Lumière ? Las ! inhérent à nos corps, l’or céleste chatoie et révèle mieux que tout autre chose ces cœurs qui lui sont offerts, et tout de suite l’Ennemi saurait sans grand peine mettre la main sur ces créatures qui ne sont pas siennes. (Il peut toujours courir !!)

Lecteurs, savez-vous donc en quelles sortes de brumes éphémères s’évaporèrent ces êtres qui se tenaient là, sous l’embrasement vespéral et sous la chaleur feinte des torches ? Car voilà ! Oncques vivant qui ne fût point asservi aux dieux noirs n’eût pu de telle sorte disparaître ! Assurément sont-ce là les duplicités des frères psychopompes… Aussi allons avec tempérance et modération, pour que nul ne soit interpellé par notre pérégrination.

(Et pour aller où, d’abord ?!)

Certes, voilà ce que j’entends précocement de votre propre bouche avant que vous ne l’eussiez laissé échapper. Mais quelle énigme en mon cœur également ! Fuir pour fuir, voilà ce qu’est la vérité toute nue : trouvons ensemble la porte de cet infernal cachot, et ce sans que plus grand mal encore ne sévît !

Alors, c’est avec la mansuétude au cœur que me voilà cheminant : encline à sauver toutes les chances de mon ancien hôte (et les miennes, si possible…) je clos derrière moi la porte tandis que les voiles de la nuit m’enveloppent entière – ainsi, peut-être, son bourreau ne s’apercevra-t-il point que les fers ne le tenaillent plus.

Mais tout de suite il faut que je m’envole ! Dans les hauteurs, me dit-il naguère, sera le seul espoir de salut. Aussi au-dessus des plus hautes lueurs volé-je avec parcimonie, l’œil aux aguets, dans la fureur d’un cœur qui frappe comme tambour de crainte d’être objet de poursuites – ou objet des observations malsaines d’une suprême instance…

Le couloir l’élance, infini, et se perd dans des brouillards épais. Je suis sa ligne, les doigts légers toujours à suivre les aspérités des parois pour ne point perdre le fil tandis que mes yeux s’égarent de gauche, de droite, et en arrière bien souvent. Un coude ! Point ne le suivré-je sans avoir auparavant scruté… Mais, rien ne se peut voir dans telles ardentes ténèbres ! Sans plus de vitesse qu’auparavant, et toujours dans les plus hauts frissons d’effroi – qui me ferait périr dans l’instant, je le sais, si la surprise s'y surajoutait – je m’enfonce plus avant dans une quête qui paraît sans fondement.

Une porte, Aro ? Crois-tu vraiment que cela soit si simple ?

...

...

(AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!)

Par Gaïa notre Mère ! Je me loue que d’avoir retenu en ma bouche ce cri qui m’eût été mortel ! Voilà que m’apparaît celui qui fut dans ma cellule. Pouvez-vous croire cela, ô lecteurs traînes-savates dont la raison ne peut qu’être pervertie par l’absence d’ailes ? Mais savoir encore si c’est là le serviteur de Phaïtos ou celui de Gaïa… ? Dans le doute et la crainte, plus que jamais envahie du besoin de prudence, je m’engouffre aussitôt dans les ombres les plus proches : une porte est ouverte, elle me fera office de rempart cependant que je l’observerai.

Pusillanime créature…






((Entrée dans la Grotte du Charnier))

_________________
.
CAHIDRICE ARO. PRINCESSE ALDRYDE, ACTUELLEMENT DANS LA MERDE.


Dernière édition par Cahidrice Aro le Lun 7 Mai 2012 10:50, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Ven 6 Jan 2012 13:19 
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Léandre, Silmeï, Tathar.

Ethel attendait effectivement à la sortie de la cellule, cachée dans les ombres du couloir. Lorsque Silmeï lui posa la question, elle le regarda et répondit aussi brièvement que possible.

« Il n’est pas bon de rester en sa compagnie, fusse-t-elle amicale. Quittons ces geôles au plus vite. »

Et sans plus un mot, elle s’en alla dans les brumes verdâtres et nauséabondes du couloir, en direction de la cellule du geôlier. Elle se fit silence lorsqu’elle passe aux côtés des deux portes désormais ouvertes. Dans l’une, des bruits de combat surgissaient, dans l’autre, un grognement terrible retentissait. De bien mauvais endroits où rester, apparemment.

Et elle poursuivit ainsi sa route jusque devant la porte, toujours close, du geôlier.

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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Lun 9 Jan 2012 03:14 
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Toujours aussi concise, Ethel exprime son opinion sur Naral de manière tranchante, ne laissant aucune place à la réplique. Elle s'empresse d'ailleurs, aussi furtivement qu'un glissement d'ombre dans une pièce obscurcie, de disparaître dans les profondeurs du couloir. Tandis que Léandre arrive à mes côtés, je médite un instant le jugement sans appel qu'elle a rendu à propos de Naral. Nous sommes assurément d'accord sur la dangerosité du personnage. Son instabilité aussi, probablement. Et je suppose qu'elle opinerait du chef si je lui disais « et si nous détruisions les objets de pouvoir de Naral au lieu de lui rendre? ». Somme toute, nous pensons la même chose. Et pourtant, il y a une urgence étrange qui transparaît dans sa déclaration; une hâte que je ne m'explique pas. Cela dit, peut-être est-ce tout simplement l'expression du dégoût le plus profond que je ressens pour cette immonde personnage mauvâtre. Le meurtre qu'il a commis de sang froid devant nous reste encore vif dans mon esprit, tel une lumière agressive et dérangeante qui excite mes pensées, pique ma colère.

(Naral paiera pour sa félonie, Aurore.)
(Tu n'auras qu'à le scalper, héhé. Mais depuis quand joues-tu les justiciers?)
(Ce n'est pas simplement pour venger le jeune humain. Ce sale elfe cherche à me contrôler. Un de plus à s'y mettre. Je ne me laisserai pas faire.)
(Après tout, le dernier à avoir essayé de t'enfermer est le Marionnettiste et il n'est plus là pour en témoigner. Tu n'es peut-être pas si inoffensif que ça, le bouloum.)
(Tu me diras combien de yus je te dois pour ce compliment spontané.)

Revenant à la situation présente, je prends soudain conscience du froid des pavés contre mes pieds nus. Un frisson me parcourt tout entier tandis que je me tourne vers Léandre pour accepter avec empressement de monter sur sa main tendue. Pliant une jambe puis l'autre, je me hisse sur sa paume agréablement tiède et m'accroche à l'un de ses longs doigts noirs le temps qu'il me dépose sur l'une de ses épaules. Une fois fermement campé dans les hauteurs, perché à califourchon, je glisse à l'oreille de Léandre:

« Merci beaucoup. Rattrapons Ethel. C'est l'elfe à qui je viens de parler, ma compagne de cellule et d'infortune. »

Je garde le silence durant le temps de trajet. Les yeux balayant lentement le couloir, j'essaie de distinguer un quelconque danger qui pourrait surgir des volutes de brouillard verdâtre, surgir de l'obscurité ambiante. Je crois effectivement apercevoir un mouvement une fois ou deux, ce que je mets avec malaise sur le compte de mon imagination éprouvée.

Quelques secondes d'une marche à pas de géants et nous voici passant devant les deux portes étranges que j'avais repérées à l'aller. Cette fois-ci, les deux portes sont ouvertes et il semble y avoir de l'action. D'un côté, un énorme rugissement retentit, macabre et merveilleusement ton sur ton avec l'ambiance de la prison, tandis que de l'autre côté, des échos d'une échauffourée s'échappent. Ne parvenant à identifier quiconque au travers des cadres de porte, je chuchote, tendu à l'oreille de Léandre:

« Je crois que nous devrions passer notre chemin. Le geôlier se trouvait à l'autre bout. »

Un soupir de soulagement s'échappe d'entre mes lèvres livides lorsque Léandre se remet en marche et s'éloigne clairement du danger. Quelques secondes à nouveau de trajet et nous aboutissons dans le couloir que nous avons failli, Ethel et moi, quitter discrètement. Merci Naral d'avoir débarqué en grande pompe à ce moment-là.

Je jette un vague coup d'oeil écoeuré aux débris de squelettes par terre, que Léandre est obligé de piétiner pour rejoindre Ethel. Les craquements sont à vous retourner l'estomac. Nous rejoignons finalement l'elfe voilée devant la massive porte de bois du bout du couloir, derrière laquelle doit se cacher le geôlier et notre sésame pour les niveaux supérieurs. Brisant à nouveau le silence pesant du couloir, j'avance:

« Peut-être devrions-nous frapper? Je ne pense pas que l'homme-bête apprécierait si nous forcions sa porte... »


HRP: Léandre, j'me suis permis de te faire avancer dans le couloir. Si le moindre truc dans mon RP te gêne, préviens-moi et j'éditerai/raccourcirai mon post

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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Mer 11 Jan 2012 17:48 
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Une fois que nous fûmes dans le couloir, Silmeï monta doucement sur mon bras et alla se caler directement tout contre mon oreille. Une fois à bonne hauteur, il me remercia de mon geste et me demande de rejoindre Ethel, « sa compagne d’infortune » pour le citer.

(Compagne d’infortune ? L’avait-il déjà rencontré auparavant ?)

Je n’avais plus qu’à me mettre en marche à la suite de cette Ethel. Je reconnus facilement l’endroit ou nous étions, le couloir embrumé, dans lequel j’avais apparemment perdu connaissance. Je continuais d’avancer avec Silmeï sur l’épaule. Sa compagnie était fort agréable. J’étais heureux de ne pas être de nouveau seul à affronter cet endroit de malheur.

(Pour le moment, il n’est rien arrivé de bon, que des tuiles, une porte qui m’explose à la figure…)

Alors que je pensais à ce douloureux épisode, voyant par endroit les traces que les clous avaient laissé dans ma peau, nous passâmes au niveau de ces non moins fameuses deux portes qui étaient toutes deux ouvertes.

(Par quel miracle ?)

Je ne saurais le dire mais au bruit, il y avait de l’animation dans ces deux pièces. Hors de question pour moi de remettre les pieds dans cette caverne de malheur vu mon faible état de santé. Silmeï m’invita à passer mon chemin.

- « Si vous voulez tout savoir, la porte sur votre droite m’a explosé littéralement à la figure, me causant de nombreuses blessures. Hors de question pour moi de rester plus longtemps ici car c’est en tentant d’ouvrir celle de gauche que j’ai perdu connaissance. Hâtons-nous. »

(Hâte-toi plutôt, tu portes Silmeï bouloum sur patte !)

Après avoir réalisé ma bourde, j’allongeai le pas afin de me rendre au plus vite au niveau des cellules. Repassant devant chacune d’entre elle, je pus voir le cadavre d’Adweinna et de son loup Annoryn. Triste souvenir pour un triste endroit. Arrivant devant la porte, je retrouvai cette fameuse Ethel. Silmeï proposa que l’on tape à la porte pour entrer mais avant un peu de civilité, voulez-vous et sur ce, je me tournai vers Ethel

- « Bonjour madame, je me nomme Léandre. Vous avez certainement déjà entendu mon prénom dans la cellule mais je voulais m’introduire à vous de manière correcte. »

Puis suivant l’idée première de Silmeï, je levai la main droite et toquai trois coups suffisamment fort pour que le geôlier les entendent. Apparemment, ce dernier était mi-homme, mi-animal, ça promettait.


HRP : Tout va bien Sil', tu as écrit en avance ce que je voulais faire, donc pas de souci. Prochaine MaJ, j'écrirai avant toi pour éviter les problèmes de cohérence.

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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Mer 11 Jan 2012 23:02 
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Premier à quitter la cellule, dernier à arriver au bout du couloir... Je m'étais arrêté quelques instants à côté de la porte du paradis mauve pour voir si quelqu'un me suivait et en un quart de seconde, quelques paroles avaient été échangées entre l'elfe cocardée et la fée bleutée puis je me retrouvais seul, les autres s'étant élancés au devant de l'homme-ours sans même m'adresser un regard... Merci les gars ! Encore un bel exemple de la cohésion de notre groupe de bras cassés... En même temps, je n'avais pas franchement fait le premier pas pour me présenter...Et je ne comptais pas le faire de toute façon...

Tentant de rattraper mon retard, je m'enfonçai alors, après avoir contourné le premier angle, dans les nauséabondes volutes de gaz, m'arrêtant au niveau des deux portes maintenant grandes ouvertes, l'un des battants gisant au sol. Quelqu'un n'y était pas allé de main morte et ce quelqu'un, d'après les bruits qui provenaient de la pièce, était en pleine bagarre ! Mon sang s'échauffant tout de suite à l'appel du combat, je me préparai à en découdre et à me jeter dans la mêlée avant de me raviser... Maudite voix... J'entrepris alors de jeter un regard furtif sur l'échauffourée, sans même faire attention aux éléments décoratifs et constatai rapidement qu'on avait aucunement besoin de moi... Ezak et ses fanfarons semblaient bien s'amuser, à moins que les vapeurs verdâtres ne m'aient faussé la vision. Dans tous les cas, il n'y avait nul besoin d'être à cinq ici, nous nous serions marchés sur les pieds plus qu'autre chose...

Mon attention fût alors attiré pour un grognement étrange, comme si quelqu'un voulait parler sans en avoir la faculté, ce son provenant de l'autre porte dont le battant tenait encore sur ses gonds. Ce bruit me fît froid dans le dos tandis que j'imaginais la créature qui pouvait produire un tel baragouinement... et ce ne semblait pas être quelque chose de petit... Avec un peu de chance, ce machin ne saurait ouvrir la porte et c'est pourquoi je m'avançais doucement de l'autre côté pour refermer le battant et "emprisonner" la bête qui devait se trouver là....

Une fois rassuré par la porte dûment fermée, je repris mon chemin pour rejoindre le reste du groupe qui à mon grand désespoir, était là à discutailler plutôt que d'agir... Il fallait vraiment quelqu'un pour tout chaperonner... Exaspéré par cette situation qui n'en finissait pas, entre l'emprisonnement, le manque de soutient au sein de la tribu, mon problème avec la duplicité de Naral, j'allais frapper du poing à la porte sans demander l'avis de personne, peut-être un peu plus fort que je l'aurais voulu...

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Dernière édition par Tathar le Mar 17 Jan 2012 16:16, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Jeu 12 Jan 2012 11:03 
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Pour toute réponse aux polies présentations de Léandre, l’elfe blanche à l’œil amoché, et au visage dissimulé dans ce voile sombre et transparent répondit le plus simplement :

« Ethel. »

Un mot, son nom sans doute. Rien de plus. Au moins avait-elle répondu. C’était déjà ça. Elle ne semblait pas particulièrement portée sur les mondanités, surtout en pareille situation.

Après que Léandre eut frappé la porte trois fois, Tathar arriva et frappa à son tour l’épais panneau de bois, d’une manière pleine de rudesse et sans la moindre douceur. Derrière la huche, des grognements exaspérés parvinrent vite aux aventuriers, et lorsque celle-ci s’ouvrit à la volée, ce fut sur un geôlier au poil hérissé et aux babines retroussées, dévoilant ses terribles dents. Il grogna :

« Bordel ! C’est pas bientôt fini oui ? »

Il regarda autour de lui, aperçut Silmeï et Léandre, qu’il ne connaissait pas encore, puis Tathar, avec qui il s’était déjà fritté. Il dût aussi apercevoir les squelettes épars, car il grogna de plus belle, pointant Tathar de sa patte griffue.

« Toi, si j’t’entends ouvrir la bouche, tu pass’ras un sale quart d’heure ! »

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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Ven 13 Jan 2012 17:29 
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L’elfe blanche répondit simplement par Ethel à ma présentation. Court, rapide, signifiant qu’elle voulait que la discussion s’arrête là de toute évidence.

- « Ravie de faire votre connaissance. »

Arriva alors l’elfe gris qui était dans la cellule isolée. Tout comme moi, il frappa à la porte mais avec un peu plus de force. On entendit résonner les coups durant quelques petites secondes.

(Quel manque de délicatesse !)

Nous entendîmes alors des grognements parvenir de l’autre côté de la porte. Mon sang se glaça aussitôt car cela me rappela le grognement que j’avais entendu à l’intérieur de cette caverne. Je ne pus réprimer un frisson me parcourant l’échine et j’étais persuadé que Silmeï, perché sur mon épaule avait du sentir une vibration corporelle.

(Une fois pas deux !)

La porte du geôlier s’ouvrit alors dans un grand fracas, le laissant apparaître le poil hérissé, les babines retroussées…

(Au secours, fuyons !!!!)

J’avais une irrépressible envie de prendre mes jambes à mon cou tellement ce personnage me fit peur. Il me fallait me calmer, quelqu’un dépendait de moi pour se mouvoir dans cette prison. Reprenant contenance, je pus constater que notre geôlier connaissait l’elfe gris car il le pointa d’un doigt accusateur, lui demandant de ne pas faire de bêtises.

(Au moins, je sais à quoi m’en tenir, le geôlier n’apprécie pas l’elfe gris. Mieux valait la jouer fine même si le temps jouait contre nous. Plus vite nous aurions les objets que recherche Naral, plus vite nous pourrions sortir d’ici.)

Voilà ce dont j’essayais de me convaincre. Il fallait maintenant obtenir le droit de pénétrer dans l’antre du geôlier.

- « Bonjour monsieur, veuillez-nous excuser pour le dérangement mais nous souhaiterions entrer dans cette pièce. Nous l’autorisez-vous ? »

Nous devions la jouer fine sinon nous courrions à l’abattoir et je savais que trop bien à quoi ressemblait la sortie, la grotte…

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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Dim 15 Jan 2012 01:25 
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Cela doit faire environ deux heures que je me suis réveillé. A quelques minutes près. Et à peine une heure que notre cher Naral a déboulé dans le couloir pour anéantir notre tentative d'esquive discrète, avec Ethel. Et je crois que je hais déjà le mauve. Que sont deux heures dans une vie? Pas grand chose, même pour moi qui n'ai guère vécu longtemps en dehors d'une colonne de glace. Et pourtant, cette couleur damnée me sortira désormais par les yeux. Après l'exécrable, le perfide, le meurtrier Naral, qui nous a empoisonné la vue et l'existence avec son goût du monochrome, voici que tout de mauve chevelu débarque Tathar qui, sans rien demander à personne, tambourine à la porte du geôlier comme s'il voulait retransmettre en morse le message suivant : « Tralala, je suis aussi horripilant qu'appétissant : croquez-moi! ».

Alors qu'il nous toise avec exaspération et mépris, d'un air signifiant clairement « heureusement que je suis là pour faire avancer les choses », je sens une bouffée de colère incrédule me submerger. Sont-ils donc tous COMPLETEMENT inconscients? Sont-ils donc tous tellement bouffis d'orgueil et persuadés de leur propre petite importance qu'ils agissent sans réfléchir et nous mettent tous en danger? Cherchent-ils donc tous à se suicider, m'entraînant dans la tombe avec eux? Leur arrive-t-il jamais d'aligner deux-trois pensées?!

Je serre les mâchoires à m'en faire craquer les os tandis je resserre imperceptiblement ma prise sur l'épaule de Léandre. Léandre. Voilà au moins une personne qui ne semble pas déterminée à mourir, victime des sortilèges d'un psychopathe ou des crocs d'un homme-bête soupe au lait. Il faudra que je pense à le remercier. Au point où j'en suis.

Mais revenons à nos elfes perturbateurs. D'un chuchotement chargé de fiel et d'ire glacée, je lance à Tathar:

« Fieffé imbécile. La mort du jeune humain ne vous a pas suffi? Utilisez votre cervelle et contrôlez-vous, nom d'une Akrilla. Si vous voulez mourir, faites-le loin de nous. »

Mais déjà de lourds pas résonnent derrière la porte, interrompant mon discours. Le panneau de bois s'ouvre à la volée et le visage du geôlier, tout en poils, en crocs et en yeux luisants, apparaît devant nous. Je n'en mène clairement pas large tandis que je puis détailler de près sa physionomie aussi repoussante qu'effrayante. Assurément, plutôt retourner dans une colonne de glace que de finir entre ses mandibules.

D'une voix aussi rude que sa réplique, il nous demande ce que nous lui voulons, et enjoint le fauteur de trouble, alias Tathar, à bien gentiment se calmer. Au moins, sur ce point, nous sommes d'accord. Encore pétri par la colère et stupéfait par la soudaine apparition du monstrueux personnage, je reste muet et Léandre s'occupe de prendre la parole.

(Il salue, se montre poli et donne du monsieur au geôlier. Béni soit cet elfe.)
(Tu as bien fait de lui sauver la mise, à celui-là. Il semble enclin à utiliser ses neurones.)

Non sans jeter un regard noir à l'elfe à la chevelure mauve, je déglutis et prends la parole à mon tour :
« Nous ne ferions que passer. Nous souhaitons simplement aller à l'étage supérieur. S'il vous plaît, geôlier? »

En essayant de ne pas avoir une voix chevrotante. Histoire qu'il ne me prenne pas pour un bouloum prêt à être croqué.

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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Mar 17 Jan 2012 16:29 
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Mon coup sur le lourd battant de la porte vibrait encore dans ma main quand les grognements toujours aussi enjoués du geôlier se firent entendre de l'autre côté. Il avait encore l'air de bon poil celui-ci... Et d'ailleurs, la petite créature sur l'épaule du Shaakt l'était également car elle me gratifia d'une remarque cinglante, m'accusant presque d'avoir tué le jeune humain dans la cellule de Naral...

"Bien que ca ait été choquant pour tout le monde, je pense que l'humain l'avait plus ou moins mérité... Si vous vous étiez un tant soit peu renseigner sur Naral auprès de moi, puisque vous avez bien remarqué que je le connaissais, j'aurais pu vous prévenir qu'il était à prendre avec des pincettes, surtout pour des personnes qui lui sont totalement inconnues... Oh et toi, arrête de beugler comme ça!!"

Ma voix avait suivi un peu trop rapidement ma pensée si bien que cette fin de phrase m'avait échappé alors que l'homme-ours s'acharnait à me faire taire et que les deux camarades essayait à tout pris de le convaincre de nous laisser passer... Espérant ne pas avoir fait avorter les plans de mes comparses, je reculais pour me mettre en retrait, rentrant la tête dans les épaules en prévisions des divers coups qui allaient sans doute survenir de toutes parts et que j'avais grandement mérité.

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Gamemaster9 a écrit:
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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Mer 18 Jan 2012 12:53 
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La bête qui servait de geôlier à ce bagne macabre sembla apprécier être traitée avec le respect dû à son rang. Un respect formé de simple politesse, peut-être, mais qui lui suffisaient apparemment grandement. Même si ce souci était en inadéquation avec son physique sauvage et brutal. Mais à l’intervention de l’elfe gris, sa bouche qui s’était presque étirée en un effrayant sourire satisfait, retomba en une grimace grognant, d’où sortit un grondement profond qui éclata sous la forme d’une éructation verbale sans la moindre amabilité, n’étant que pure sauvagerie. Le geôlier se précipita vers l’elfe pour l’empoigner par les guenilles, et le plaquer rudement contre le mur le plus proche. Par chance, le casque de Tathar amortit le choc de sa tête contre la pierre… Mais ne le protégea en rien des postillons qui jaillirent de la gueule de l’animal bipède alors qu’il hurlait :

« JE BEUGLE SI JE VEUX, LOPETTE VIOLETTE ! T’SAIS PAS T’TENIR ? J’VAIS T’APPRENDRE A LA FERMER MOI, T’VAS R’GRETTER D’ÊTRE V’NU AU MONDE ! »

Il le secouait à intervalles réguliers contre le mur. Les pieds de Tathar ne touchaient plus terre. Et pendant tout ce temps, bien sûr, l’accès à l’antre du geôlier était librement ouvert. Ethel, sans un mot, s’y glissa discrètement, et se perdit dans les ombres de la pièce… Le geôlier ne sembla pas y prêter la moindre attention.

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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Dim 22 Jan 2012 19:05 
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La situation semble relativement bien engagée pour que nous puissions pénétrer l'antre du geôlier et ainsi accéder à l'étage supérieur. Au premier abord. Pendant approximativement une seconde. Fugitivement en fait. Très fugitivement. J'ai à peine le temps d'admirer l'esquisse de sourire de l'homme-bête que Tathar ouvre grand son bec pour confirmer clairement et une fois pour toutes qu'il possède la délicatesse et la subtilité d'un mammouth lancé en pleine charge. Non content de répondre à ma réprimande, il s'emporte à nouveau et intime élégamment au geôlier de fermer son immense gueule poilue et baveuse. Pour écrire ça plus simplement encore, il sabote avec une brio peu commun tous les efforts que Léandre et moi avons faits pour nous montrer avenants et polis devant l'homme-bête. Efforts pourtant semblant justifiés au vu de sa furtive réaction de contentement! Pourquoi a-t-il fallu que l'elfe flanque tout par terre? Est-ce par pur esprit de contradiction qu'il se montre si inconséquent alors que je viens à peine de lui intimer de mobiliser ses neurones? Peut-être ne comprend-il pas ce que je raconte?

Sentant à nouveau ma colère grimper en flèche, je m'apprête à lui répliquer calmement qu'il est temps pour lui de s'enfoncer le poing dans la bouche jusqu'à ce qu'il puisse se chatouiller les amygdales. Je suis cependant devancé -ô surprise!- par l'homme-bête, qui pour le coup plus bête qu'homme se jette violemment sur l'elfe à la chevelure mauve et le plaque contre le mur. Bien incapable en cet instant de ressentir une quelconque empathie pour cet elfe, je reste de marbre pendant que le geôlier lui explique en termes fleuris à quel point il ferait mieux d'apprendre à tenir sa langue ; tout en l'arrosant copieusement d'une pluie de postillons proprement répugnants. J'apprécie cependant, en ami et admirateur des injures de toutes les origines, le discours de notre interlocuteur, et ne puis que saluer la justesse de sa performance. Cependant froissé d'avoir manqué le sens d'un des termes employés (comment savourer toute la finesse de la prestation, sinon?), je m'empresse de consulter Aurore:

(« Lopette »? Qu'est-ce donc?)

( Hum, disons que c'est un terme très peu flatteur supposé attaquer directement la virilité de la victime.)
(Tu veux dire la vie-rhilité? )
(Oui, virilité, c'est ce que je viens de dire.)
(Drôle de prononciation.)

Pour toute réponse, Aurore pousse un long soupir. Mais revenons à notre situation. Tandis que Tathar joue toujours dans les pattes du geôlier, je vois du coin de l'oeil Ethel s'éclipser à l'intérieur de la pièce. Je songe un instant à suivre son exemple quand je me remémore le sourire indiscutable qui est apparu sur le visage du gardien en réponse à la plus élémentaire courtoisie. Assurément, s'introduire dans son logement sans sa permission risque de faire retomber sa colère sur nous. Chose que nous ne voulons pas.

Je ne puis m'ôter l'idée de la tête que le geôlier ne nous veut aucun mal. Je suppose que c'est lui qui nous a laissés sortir de nos cellules. Et si nous n'étions pas venus frapper à sa porte, serait-il venu nous chercher? Non, décidément, il sera plus judicieux d'essayer de l'apaiser. Me tournant vers l'oreille de Léandre, je me penche pour chuchoter :

« Essayons de le calmer. Il me semble simplement colérique, mais pas mauvais. Et allergique à la rudesse. Et puis, même s'il le mérite, nous n'allons pas le laisser écrabouiller Tathar contre le mur. Ca ferait une grosse tâche mauve de très mauvais goût. »

Ignorant les gloussements de rire d'Aurore dans mon esprit, j'attends une accalmie dans la punition de Tathar pour dire d'une voix claire :

« Maître geôlier, je vous en prie! Veuillez pardonner sa rudesse à l'elfe, c'est juste que nous retrouver prisonniers de cet endroit, sans aucune réponse, ne cesse de nous dérouter et de nous angoisser. Pardonnez-le et pardonnez-nous encore de vous avoir dérangé ; nous accordez-vous le droit d'entrer chez vous? »

Qu'on me croque si je ne suis pas la politesse-même. Je retiens tout de même une révérence; n'allons pas caricaturer la mise en scène car elle est déjà complètement improbable.

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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Lun 23 Jan 2012 16:31 
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Inscription: Dim 23 Nov 2008 19:26
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La réponse ne se fit évidemment pas attendre et le geôlier, qui avait eu l'air d'aimer qu'on lui glisse du miel dans les oreilles, laissa libre cours à sa bestialité, me chopant par le col des mes haillons et me plaquant à plusieurs reprises contre le mur de toutes ses forces, comme pour essayer de m'imprimer le motif des briques dans le dos et l'arrière du crâne.

(J'aurais dû reculer plus... j'aurais peut-être pu riposter...)

Heureusement pour moi, le casque en forme de dragon qui couronnait ma tête amortissait chacun des chocs et je ne m'en sortirais qu'avec quelques contusions une fois la rage de l'ours retombée... Et je serais bien resté sans broncher à attendre l'apaisement s'il n'y avait eu que ce châtiment, mais la créature, qui ne s'en rendait sans doute pas compte, postillonnait affreusement et j'étais obligé de fermer la bouche et les yeux pour éviter d'être aveuglé par un crachat ravageur...

C'est lorsque l'un d'eux vint se ficher entre mes deux sourcils et se mit à dégouliner le long de mon nez qui je me décidais enfin à réagir et lui annonçais plus ou moins de cette manière à cause des rebond que je faisais sur le mur :

"Dou-dou-ce-ment!! J'-j'ai...pr-pris mon b-bain hi-er !!"

Je fus alors surpris d'entendre la voix de Silmei s'élever, intimant au gardien de se calmer, prétextant l'enfermement pour principal cause de mon instabilité, ce qui n'était pas totalement faux, mais pas entièrement vrai... Seulement, en cette occasion précise, je n'allais pas le contredire...

"Voi-voi-la, c'est exa-cteeuh! Pa-par-don!!"

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Gamemaster9 a écrit:
Cohérence actions/personnage : 3/3
Là, rien à redire en revanche. Mettre ses boules sur la table et y aller à l’aveugle en prenant des risques, en jouant le tout pour le tout, ça colle bien à ton perso, rien à redire.

"Horcruxe" officiel du dragon mauve


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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Lun 23 Jan 2012 17:02 
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Inscription: Jeu 9 Déc 2010 13:58
Messages: 250
Localisation: Quête 26 : Le Bagne Maudit
Silmeï sur mon épaule engueula Tathar en des termes que je ne connaissais pas du tout.

(On dirait qu’il vient d’un autre temps. Je l’aime beaucoup.)

Puis il continua dans ma ligne de conduite en demandant gentiment au geôlier de nous laisser passer dans sa pièce afin d’atteindre l’étage supérieur. Puis ce fut l’elfe rose qui se mit à se défendre face aux accusations de l’aldron. Il était à la limite de se transformer en victime dans l’histoire, mais je n’avais pas la moindre idée de quoi il pouvait parler.

(J’aurais certainement l’occasion d’en entendre plus à ce sujet plus tard.)

Et comme l’elfe manquant totalement de bon sens et de tact, il cria sur le geôlier pour le mettre un peu plus dans un état impossible à gérer.

(Fieffé imbécile comme l’a si bien dit Silmeï, n’apprendra-t-il jamais à réfléchir avant de parler ou d’agir ?)

Il méritait des baffes celui-là mais je n’étais pas en position de les lui prodiguer préférant rester de mon côté. La réponse du geôlier aux paroles de Tathar ne se fit pas attendre car ce dernier le prit par les épaules et le poussa violemment contre le mur à plusieurs reprises tout en exprimant son mépris à son égard.

(Il l’avait bien cherché après tout.)

Néanmoins, une partie de moi ressentait de la pitié pour lui. Son casque tapait contre le mur à intervalles réguliers, la raisonnance du métal dans sa tête devait être affreuse et insupportable. Devant la situation improbable, je vis un mouvement furtif derrière le geôlier. Ethel avait profité du déplacement de ce dernier pour se glisser à l’intérieur de son antre.

Silmeï profita de ce moment pour venir me dire à mon oreille quelques sages paroles au sujet de cet elfe aux cheveux rose. Avec humour, il m’exprima son point de vue sur la situation qui devait être rétablie au plus vite. Il essaya de tirer un peu de bon sens de la part du geôlier en lui disant que c’était le lieu ou nous nous trouvions qui l’avait fait dire n’importe quoi.

Tathar ajouta quelques mots incompréhensibles pour abonder dans le sens de l’aldron, au cas où, il me fallait donner aussi quelques bonnes paroles.

Je posais ma main sur l’épaule velue du geôlier et m’exprimait en ces termes.

- « Messire geôlier, comme l’a si bien dit mon ami sur mon épaule, il semblerait que ce lieu fasse ressortir tous les mauvais côtés de l’elfe que vous tenez avec fermeté. Lâchez-le mon brave, il ne mérite pas ce sort que vous lui réservez. Personne ne mérite de se trouver dans cet endroit, nous comme vous. Alors c’est pour cela que je vous demande humblement de bien vouloir nous donner l’autorisation d’entrer dans votre antre afin de mener à bien la mission qui nous a été confiée. »

Se disant, je lâchai l’épaule du geôlier et inclinait la tête en faisant attention à ne pas faire tomber Silmeï de sur mon épaule.

_________________
Léandre - Shaakt - Soldat



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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Lun 23 Jan 2012 17:36 
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Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Apparemment sensible aux suppliques posées et polies de l’aldron et du shaakt tendre, ainsi qu’au repentir de l’elfe aux cheveux mauves, le geôlier relâcha son étreinte sur les habits en loque de Tathar, et renifla bruyamment, tout en grommelant.

« Mouais. N’empêche, c’est toujours pour ma poire, les caractériels dans son genre. Foutu job. »

Il renâcla à nouveau, puis tendit une main ouverte vers la porte, tout aussi béante, de son antre.

« Entrez, et passez votre chemin, ou installez-vous un moment si ça vous dit, mais surtout, touchez à rien, sinon j’vous transforme en purée. »

Et il attendit silencieusement que vous pénétriez son antre…

[HJ : vous pouvez directement poster dans l’antre du geôlier, si vous y entrer. Il est à noter que la description du premier post tient toujours et… qu’Ethel ne semble déjà plus présente dans la pièce.]

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