Les animaux ont des règles qu'ils enfreignent parfois et sont alors punis en conséquence. Certains singes mentent et sentent que c'est mal. Et puis tu mélanges les débats, la médecine s'appuie sur la loi qui n'a jamais eu la prétention d'être le bien absolu mais celle de limiter les abus au maximum.

C'est le point sur lequel je n'était pas d'accord, et ne le suis toujours pas.
La définition du mal n'est peut être pas aussi determinée que nous pouvons l'éspérer, peut-être qu'elle varie un peu trop, je le concois tout à fait.
Mais elle existe, puisque l'homme l'a créée et se bat chaque jour pour luter contre elle. Vous me direz "c'est pas le cas de tout le monde". Certes, mais réduire le mal à quelque chose qui n'existe pas juste parce que l'homme l'a inventé, c'est très(trop) réducteur. Alors la justice n'existe pas ? La police a été créée pour rien ? Les codes de conduites, règles et déclarations sont du vent ? Le dégout qui surgit quand on voit un terroriste executé un prisonnier n'est rien ? Piétiner un enfant parce qu'il nous empèche de passer ne peux pas être mal, puisque le mal n'existe pas.

Il faut aussi éclaircir aussi ta pensée sur les animaux. L'homme était un animal, il ne l'est plus. Sinon, affirmer cela c'est encore une fois refuser toutes les inventions de l'homme, son organisation sociale, ses langues, etc.
Et puisque tu prend l'exemple du soleil, objet naturel, prenons celui non moins irréfutable des monuments, des villes, des objets d'arts qu'ont façonnés les hommes qui existent ; c'est incontestable. Ce n'est pas parce qu'ils ne sont rien que des objets au même titre qu'un rocher pour les animaux, qu'ils n'en sont pas moins des choses inventées, construites et concervéees par les Hommes.

(incruste : tu parles de justice, comme te sens-tu quand tu vois un juge faire executer un terroriste ? ^^)

Nous évitons de faire le mal à cause des principes de Kant.

L'instinct de survie tout simplement.

"Vous avez toujours le choix" Sartre.

Mes yeux ont explosé. Tu viens de superposer trois principes totalement opposés (en plus de mal orthographié Sartre).

L'instinct empêche l'homme de s'opposer aux principes de Kant. L'instinct empêche l'homme de mener à sa perte.

Pour Sartre, il manquait qu'un "r" faute de frappe. Et c'est seulement une réflexion que j'aime. Je suis même pas sûr que ce soit une citation.

Kant nous impose de faire notre devoir, quoi qu'il en coûte. C'est même l'une de nos particularité en tant qu'humains.

L'instinct de survie relève de l'animal. Il nous impose de tout faire, et donc aller contre notre devoir si besoin, pour survivre.

Sartre, en tant qu'existentialiste, nous montre que nous sommes toujours responsable de la situation dans laquelle nous sommes et toujours libre de nous mettre dans une nouvelle situation.

Je confirme, ces trois philosophies, sur ces points précis, s'opposent.

Vu que je suis dans le "mood" philosophique, j'ai envie de dire quelque chose qui me tiens à cœur.

Fuck les écolos.

Sérieux.

Fuck les écolos.

Y'a un truc que j'ai jamais réussi à appréhender, c'est la mode de l'écologie qui sévit actuellement un peu partout dans le monde. Attention, je ne renie pas les scientifiques écologistes qui étudient les parties de la nature les plus extravagantes et font tout pour les protéger et les conserver, je parle de l'esprit écologiste "grande surface" qui essaye de nous faire culpabiliser en disant "trier bien vos déchets, la terre va mourir sinon :'( ".

L'écologisme qu'on voit actuellement dans les publicités, à la télévision, dans le journal, dans les magazines, bref un peu partout est une tentative de paternalisme absolument détestable. Car on ne cherche pas à sauver "la terre" en essayant de protéger l'environnement, on cherche juste à protéger les quelques nantis et élites qui commencent à toussoter dans leurs tours d'ivoires. On se donne bonne conscience en faisant attention aux déversements de CO² de sa voiture mais on ferme les yeux sur usines chinoises ou américaines qui sont les plus responsables.

La nature a connu des changements drastiquement plus important et dévastateur que des canettes en aluminium dispersées dans le désert ou des sacs en plastiques qui flottent dans l'eau. Tant bien même nous nous attaquions à coup de bombe nucléaire dans la tronche, la terre survivra, et avec elle les possibilité de vie. La nature n'est qu'un support, une table où se batî lentement le château de carte de l'humanité... Même si l'humanité disparaît, la terre (et la nature) ne mourront pas avec elle.

C'est le principe de l'égocentrisme humain qui nous a fait croire que nous étions au centre du système solaire et qui nous donne cette impression que si les humains ne peuvent pas survivre, rien d'autre ne le pourra.

Mais attention, même si j'aime les villes de lumières et de béton, je ne renie pas la beauté d'une forêt sombre et pleine d'une vie invisible. L'aspect mythique de la nature est quelque chose de fascinant à étudier, je ne souhaite pas détruire les forêts ou à ramener le désert saharien en Sibérie. Je dis simplement que l'humanité n'a aucun pouvoir sur l'avenir de la planète, que le véritable message de l'écologie devrait être "Arrêtons de nous suicider lentement pour l'argent et exploitons intelligemment les ressources disponibles" plutôt que "Sauvons les petits bébés phoques sur la banquise avant qu'ils ne disparaissent :'( ".

Voilà.

Maintenant je vais me laisser faire des dreadlocks et je vais infiltrer Greenpeace pour couler leurs navire, ça fera de nouveaux abri aux poissons :3

Ah, et je vous laisserai avec deux documents à étudier de très près :

http://humon.deviantart.com/gallery/?offset=48#/d3fh24i
http://www.youtube.com/watch?v=xjfiIow-eW0

Baldur juste une précision par rapport à ce que tu viens de dire

tu as les écologistes des personnes suivant une pensée politique et extrêmiste bien souvent et tu as les écologues qui étudient la nature et proposent des solutions arrangant tout le monde.