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Nom : Bo'rham
Classe : Rôdeur
Race : Humain kendran
Age : 34
Description physique et de la personnalité :Le corps de Bo'rham est aussi célèbre que son nom, et les marques qui le couvrent témoignent de bien plus d'évènements que la plupart des livres d'histoire récents peuvent se targuer de conter. D'une taille tout à fait normale pour un kendran, sa musculature s'est cependant développée intensément sous des années d'efforts, de vie rigoureuse et un rythme de vie aléatoire, ses joues creusées et les cernes de ses yeux témoignant de la faim et de la précarité tout aussi clairement. Sa peau est bronzée et rugueuse, ses mains calleuses et épaisses faisant plus songer à du cuir qu'autre chose.
Couvert de cicatrices en tout genre, la plupart ne sont que de vilaines écorchures et d'innombrables morsures diverses et variées scandant son attachement à la vie sauvage, et l'attachement que la vie sauvage put avoir sur lui. Soigneux sur son rasage et sa chevelure, c'est en permanence que ses cheveux sont maintenus courts et sa barbe coupée de près, lui donnant l'air féroce et guerrier qu'il se plaît à arborer. Cependant, deux yeux d'un bleu céleste adoucissent ses regards en parfait contraste avec ses épais sourcils froncés.
Mais un corps de roc, aussi solide et marqué soit-il, ne s'accorde jamais correctement avec une psyché troublée au bord tu traumatisme quotidien. Bo'rham ne suit aucune ligne de conduite constante, et ses changements d'humeur lunatiques, son indécision passant bien souvent pour de l'hésitation, et son caractère soupe au lait en général font de lui quelqu'un de peu apprécié, un paria de la société. En conséquences, il lui arrive souvent de se refermer sur lui-même, voir fuir les humains comme la plupart de ses autres problèmes, tâchant de distancer ses démons et se reposer avant qu'ils ne le rattrapent, poursuivant ce rythme éreintant de vie depuis une demi douzaine d'années.
Intelligent, Bo'rham ne cherche jamais à se mettre en danger, mais la plupart de ses plans se caractérisent par d'intenses prises de risque, des embuscades toutes plus dangereuses et audacieuses les unes que les autres au sabotage en passant par l'arsenal de la guerre psychologique. Il était évident qu'un esprit troublé excellerait à troubler les esprits. Son penchant pour la violence gratuite a plutôt tendance à se retourner contre lui, et il n'est pas rare qu'il frôle le sadisme et la cruauté.
Néanmoins, malgré cette violence quotidienne, Bo'rham reste un individu intéressé, curieux voir poétique, se plaisant à contempler la tranquillité de la vie sauvage et écouter des instruments exotiques, s'essayant à répertorier la faune et la flore sans grand succès faute d'implication. Ses talents artistiques sont au mieux médiocres, mais apaisent ses moeurs en toute occasion, si bien qu'il est très rare de le voir s'emporter lors de ces moments de relaxation.
Au vu de ses écarts de comportement intenses, son rapport à la religion est particulièrement ambigu. Les suivants de Yuimen sont restreints quand il s'agit de tuer, mais cette règle n'est absolument pas respectée dans son propre cas, aussi ne cesse-t-il de prier comme son père lui apprit dans sa jeunesse, récitant à diverses occasions de simples prières pour se donner du courage, ou même demander pardon et confession dans des moments de lucidité coupable, cherchant un échappatoire à sa propre conscience bien trop dure avec lui.
Biographie (résumé) :Il n'est guère plus de personne pouvant se vanter de connaître le vrai nom de Bo'rham et respirer, en même temps. Né dans un village si pittoresque qu'on ne le nomma jamais, il vécu auprès de son père forestier, n'ayant jamais connu sa mère morte en le faisant venir au monde. Très proche de son paternel, qui prend bien vite figure de mentor, il grandit dans la pauvreté mais la tranquillité. Lorsqu'il fut en âge d'aider, il prit hache et arc et rejoignit la lignée en travaillant pour le compte de leur seigneur. Piètre chasseur, son manque de connaissance et d'intéressement lui fait gâcher sans cesse les fourrures et cuir, jusqu'au point d'en être interdit sous peine de se voir accusé de braconnage. Abattre des arbres ne l'intéressant pas, il subit les dernières années de l'adolescence et saute sur l'occasion de rejoindre la milice paysanne locale, en quête d'une aventure plus mouvementée. La désillusion est rapide et totale, son manque de respect envers l'ordre hiérarchique lui vaut des sanctions toujours plus intenses, et ni le trou ni le fouet n'améliorent son humeur. On lui prête alors une réputation de bagarreur insolent au sang chaud, et les tâches les plus ingrates lui sont alors confiées.
Une dispute de trop l'envoie plus tard chez les éclaireurs, sillonnant la région en traquant brigands et gobelins, fuyant les bandes trop agressives et se contentant autrement au quotidien de surveiller les querelles banales de la fange populaire. Après cinq années de services, il est envoyé harceler une maraude garzok se révélant à leur découverte bien plus importante que prévue. Les compagnons de Bo'rham sont tués et ce dernier capturé, ne subissant que quelques semaines de mauvais traitement avant d'être abandonné comme le butin trop encombrant. Néanmoins sa colère l'emporte une fois de plus et la bande armée, ralentie par la forêt dense et le mauvais temps, commence à vivre d'étranges évènements. Certains disparaissent, d'autres sont affreusement mutilés par des pièges artisanaux de chasseur, des collets trafiqués aux pieux camouflés. A leur échappée de l'orée, un quart des leurs gîsait alors en offrande aux prédateurs sauvages, morts ou blessés.
A son retour, Bo'rham est jugé pour désertion et frappé d'anathème, s'enfuyant à travers la campagne qu'il battra les années suivantes, travaillant en grande faim chez l'habitant, et vivant autrement de petits méfaits et de braconnage. Les activités marchandes s'intensifient alors en même temps que le réseau routier, et la prolifération de caravanes faiblement gardées finissent par le faire céder à la tentation : s'il lui arrive d'escorter un convoi pour un petit pécule, les détrousser s'avérera bien plus lucratifs. A proximité de la vie sauvage, les roues de chariots cassent, les chevaux rompent leurs pattes et les hommes s'effondrent, frappés d'un mal inconnu. Les recettes sont cependant pauvres, et la réplique se fait immédiate, forçant Bo'rham à s'échapper hors de son terrain de chasse habituel. Dépourvu de revenus, il erre de nouveau sans grand but et remplit les années suivantes de ses habituels larçins, rejoignant à l'occasion quelques bandes pour de petits casses au cours desquels il s'illustre par son habileté naturel au combat vicieux et par ses méthodes non conventionnelles. Cependant, son tempérament vient une fois de plus saboter ses relations et les querelles sont nombreuses : poignardé à deux reprises, il sera laissé pour mort dans la province Ynorienne. Agonisant, il passe trois jours à fabriquer des bandages à l'aide de plantes, éviter les bêtes sauvages et manger les produits de la nature à portée de main.
Sa convalescence miraculeuse lui permet de retrouver la civilisation après deux mois passés à survivre dans des conditions empirées par l'activité garzog de plus en plus intense dans la région. Ses retrouvailles avec ceux qui le croyaient désormais mort sont sanglantes, et les circonstances terribles reflètent sans peine ses exactions passées, les hommes traqués comme du gibier à travers la forêt, la campagne, jusqu'en banlieue.
Finalement retrouvé par la milice après plusieurs jours de recherche ayant mobilisé l'ost local, il échappe à la prison en acceptant de mettre à profit ses "talents" pour le bien de tous. Dirigeant son courroux sur les orcs, il passe les années suivantes à servir l'Ynorie et faire connaître aux guerriers du Mal le sens du mot peur, repoussant les limites de ses embuscades, sabotages et traques toujours plus loin. Ses victimes commencent alors à parler d'un seul homme ayant pris goût à chasser l'orc, et le terme Bo'Rham se propage alors sans vraiment que le sens ne soit partagé aux étrangers.
Désormais doté d'un titre, son nom se fait peu à peu connaître sous différentes circonstances, ennemi insaisissable chez les peaux-vertes, et brigand tuant aussi bien les humains pour la population locale. Lassé de plusieurs années de guerilla incessante et sombrant peu à peu dans la psychose, Bo'rham songe de plus en plus à cesser sa vie de combattant pour reprendre une occupation de forestier comme le fut son père. Vivant principalement en milieu sauvage, il finit par s'attacher à la faune et la flore locale, et apprécie son observation, multipliant les moments de contemplation et de relaxation en délaissant peu à peu ses combats quotidiens. Les contre-attaques se multiplient et il est contraint de fuir après s'être sorti de justesse d'une mauvaise passe qui faillit lui coûter la vie.
Son retour à la vie normale se fait compliqué, mais il finit par être accepté au sein d'un village Ynorien dont il tente d'apprendre la langue, et travaille en temps que bûcheron, tentant d'échapper aux fantômes accumulés au fil des années et troublent ses sommeils.
Mais Bo'rham n'a jamais vécu que ses propres guerres, et c'est de lui que sont toujours venus ces combats, aussi reprit-il à de nombreuses reprises les armes lorsque les hommes ou les orcs se faisaient trop entreprenant, lui ôtant la sympathie de ses concitoyens le trouvant trop instable.
Contraint de vivre en paria à l'écart du village, il tente alors de se reconstruire en enterrant son couteau de braconnier sous sa maison nouvellement bâtie, et prends en charge une orpheline, Adnyen, abandonnée par ses parents et rejetée par la communauté. Ces années heureuses le voient oublier ses tracas et découvrir la parenté, tâchant de rendre l'apprentissage de son père à sa nouvelle pupille.
Jusqu'à ce soir.
Réveillé en panique par un vacarme à l'extérieur, Bo'rham se lève sur la vision du village en proie à un raid de peaux-vertes, les habitants tombant les uns après les autres malgré l'aide de la milice érigée à la hâte parmis les locaux pour sauver ce qui pouvait encore l'être. Mais il n'alla pas les rejoindre. Emportant la petite avec lui, il fut contraint de creuser à la main à travers le bois et la terre pour récupérer ses anciens partenaires de crime, prenant la clé des champs en direction de la capitale pour y déposer la seule chose qu'il avait jamais cherché à protéger, et non à détruire.
Derrière lui le village dont il ne serait pas le héros brûlait de vives flammes et la fumée opaque qui s'élevait haut dans le ciel entâcherait le paysage tout au long de sa traversée.
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Lieu de départ : Forêt d'Ynorie
Armes et bouclier :En main principale : Le Croc (couteau long) (FOR+2)
En main secondaire :
Armure(s) :Protection pour le torse :
Protection pour la tête :
Protection pour les jambes :
Protection pour les bras :
Cape :
Bijoux Magiques :
- Collier effigie de Yuimen
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Sac (Encombrement = 0/20) :-
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Argent : 50 Yus
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Sorts Acquis :
Sorts de combat évolutifs :
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Sorts RP :
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Sorts créés par le PJ lui-même :
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Capacités de combat (CC) :CC Sans Arme acquises (CC SA) :
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CC Avec Arme acquises (CC AA) :
- Instinct sauvage : Lorsque le personnage n’a aucun indice sur les intentions de son adversaire, il peut s’en remettre à son instinct pour essayer d'anticiper ses coups. Risqué, cela permet cependant de faire des choix décisifs (Esquives+2/lvl pour les [lvl/4] prochains tours, arrondis à l'inférieur. Pas d'attaque durant ce tour)
CC avec Arme de Jet acquises (CC AJ) :
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Fiche RP
Réputation :
Mondes :
Continent :
Pays :
Région :
Ville :
Quartier :
Autre :
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Croyances :
- Dieu vénéré : Aucun
- Dieu(x) prié(s) régulièrement : Yuimen
- Dieu(x) haïs : Aucun
- Dieux non reconnus : Aucun
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Possessions rp :
Objets rp :
- Une vieille arbalète à une main cassée couverte de terre
Runes déjà identifiées :
Faera :
- Pouvoir
Caractéristiques raciales :