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 Sujet du message: L'hippodrome
MessagePosté: Dim 26 Oct 2008 18:37 
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L'hippodrome


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Vous entrez dans un grand bâtiment à l'architecture Kendrane magnifique. Beaucoup d'étrangers discutent près de l'entrée. A l'intérieur, on trouve une vaste piste où s'entraînent de grands cavaliers. Des courses y sont parfois organisées !

Il s'agit d'un stade ovale avec une piste dont le tour mesure quatre cents cinquante mètres. Les courses font en général cinq tours de piste. Le départ est arrêté et donné par un son de trompette depuis ce qu’on appelle le poste du juge, qui domine le stade et contrôle toute la course.

Les courses :

Il y a de la place pour six chevaux par course, ou quatre chars. Il arrive parfois que les chevaux et leurs propriétaires soient blessés... A vos risques et périls !

Des courses d'obstacles sont également parfois organisées, uniquement avec les chevaux, pas les chars. Ce sont des objets à sauter.

_________________
Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
Pour toutes questions: C'est ici !
Pour vos demandes d'interventions GMiques ponctuelles et jets de dés : Ici !
Pour vos demandes de corrections : C'est là !
Joueurs cherchant joueurs pour RP ensemble : Contactez vous ici !


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 Sujet du message: Re: L'hippodrome
MessagePosté: Dim 3 Jan 2010 14:01 
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Séduit par l'affiche, je pénètre dans l'hippodrome, le visage enfoui sous l'ombre de mon capuchon, caché aux yeux des dizaines de personnes présentes à l'entrée. Je passe la grande porte, et me retrouve dans une pièce immense, où l'espace entre chaque colonne laisse entrevoir la cour qui s'étend sur des centaines de mètres. Mais cependant, l'endroit est vide et froid, chaque pas résonne dans cet espace de marbre.A ma droite, derrière un comptoir, se dresse le réceptionniste, le nez dans ses parchemins pleins de chiffres. Je m'approche de lui, mes pas résonnent comme des cloches et le petit homme, un hobbit si je ne m'abuse, m'adresse la parole :

"Bienvenue, monsieur, dans l'hippodrome de Kendra Kâr. En quoi puis-je vous être utile ? Vous voulez assister à l'une de nos courses quotidiennes ?"

"En réalité, je voudrais participer à une course, comment dois-je m'y prendre ?"

Il me constate d'un œil, le droit, celui qui n'est pas en train de lire le papier, et ajoute :

Pour participer à une course, veuillez vous adresser au propriétaire, il est dans le bureau derrière, juste là."

Il replonge dans ses écrits, décidément, il doit se plaire à un tel métier, je fais selon ses dires et pénètre dans un petit bureau dont les murs sont ornés de bibliothèques. Le propriétaire, un vieil homme plein aux as, était en train de bouquiner un livre en langue ancienne. En m'apercevant, il s'exclame :

"Salutations ! Je présume que vous voulez vous porter volontaire pour une course ? Veuillez vous assoir, jeune homme."

Je m'assied, sur un petit fauteuil bien confortable, je me retiens de me prélasser, je me dois de faire bonne figure.

"Exactement, monsieur."

"Parfait, vous voulez courir aujourd'hui ? Alors veuillez signer ce papier, possédez vous un cheval ?"

Je prends la plume, je signe sans lire le parchemin et je lui réponds, à l'aise dans mon fauteuil :

"Je n'ai pas de cheval, monseigneur."

Il continue d'un air ennuyé :

"Mmmh ... dommage. Je peux bien entendu vous prêter une monture mais sachez que, si il lui arrive quelque chose, vous serez contraint de me le rembourser, il vaut une belle fortune, croyez moi."

"Ne vous en faites pas, il reviendra en parfait état."

J'étais pensif en disant cela, car mon dernier cheval a reçu un bien triste sort, mais je ne peux laisser passer une telle chance. Je demande au vieil homme :

"Veuillez m'excuser mais, combien je gagne dans la course ? Je suis venu ici par appât du gain, vous savez."

Il me regarde et se penche doucement vers moi :

"Mais voyons, c'est le cas pour tout le monde ici, c'est l'argent qui fait tourner ce monde ! N'ai je pas l'air d'aimer l'argent moi ?"

Il rit dans sa barbe, c'est vrai, il n'avait pas tort, en voyant sa chemise remplie de détails en or, sa barbiche blanche taillée avec un soin extrême, et ses lunettes de bourgeois qui laissent présager une conception elfique, témoignent de sa richesse.

"Pour ton information, jeune homme, tu recevra un coquette somme en fonction de tes performances."

Cette réponse me suffit, mais une autre question me tourmente :

"Quand la course aura lieu ?"

"Dans une heure à peine, votre cheval vous attend dans l'écurie royale. Préparez vous, allez chercher votre monture et ... "

Il se lève, approche calmement de moi, et se met à mon niveau, me regardant dans les yeux de son œil malicieux :

"Offrez moi un grand spectacle !"

Sur ces mots, il sort du bureau. Je ne tarde pas à le suivre pour me rendre dans les écuries royales.

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Dernière édition par Jubaïr le Dim 16 Mai 2010 16:02, édité 4 fois.

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 Sujet du message: Re: L'hippodrome
MessagePosté: Jeu 21 Jan 2010 22:04 
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Retour à l'hippodrome, je confie mon cheval au responsable et me dirige vers les vestiaires, car mon visage, haït par le peuple, se doit d'être caché. Après une bien longue recherche, parmi moult tiroirs, je trouve un masque, attention, pas n'importe lequel, c'est un demi-masque, il ne recouvre que le haut du visage, mais bon, ma bouche n'a rien d'extraordinaire. Mais il est quand même pas mal, il est noir, parsemé de dorures et contourné par une couleur rouge vif, le tout dans une forme qui laissait admirer un style de très grande qualité. A ce moment là, le prendre devient une obligation.
Pour couronner le tout, mon capuchon, on ne sait jamais...

L'heure de la course arrive, et je suis fin prêt...

Je me retrouve désormais sur mon cheval dont j'ai déjà oublié le nom, mais quelle importance, connait-il seulement son nom, peut-il le comprendre ? La salle est sombre, étroite et humide. Au delà des murs de pierre, j'entends les cris de la foule. Puis, le mur d'en face se lève lentement dans un bruit assourdissant. Les cors résonnent et se mêlent avec les cris des spectateurs, formant une pénible cacophonie. Je m'engage sur la piste de course, où attendent les autres concurrents, devant la ligne de départ. Je les rejoins, l'endroit est énorme : des centaines de personnes étaient assises à nous regarder, et toutes généraient à elles seules un bruit tracassant. La piste est longue de plusieurs centaines, voire des milliers de pas et, au beau milieu de l'hippodrome, un gigantesque basilique qui domine par sa hauteur et son emplacement, la totalité de l'arène. Tout cela est intimidant, je reste sans dire mot, au milieu de tous ces cavaliers. L'un d'eux me scrute avec un air suspicieux, m'aurait-il reconnu ? Je tourne la tête, pas besoin de faire encore plus de grabuge...
Je remarque que chaque cavalier est vêtu de couleurs différentes, pour mieux nous différencier. Moi, je suis vêtu d'une cape noire, sale et presque déteinte, ce n'est pas la grande classe, comparé au grand homme à ma droite, tout en rouge et de bordures dorées, couronné d'un casque imposant, cachant ses yeux. Il donnait une impression étrange, intimidante, ce ne doit pas être n'importe qui, un champion peut-être ? Aucune importance, ce n'est pas en le toisant du regard que je me ferait discret, loin de là.

Du haut d'une estrade, j'aperçois le propriétaire qui crie de toutes ses forces pour prendre la parole :

"Mesdames et messieurs ! Nous sommes fiers de vous accueillir dans l'hippodrome le plus prestigieux de tous les temps, l'hippodrome de la Grande Cité, Kendra Kâr ! La course qui se déroulera aujourd'hui, sous vos yeux, se déroulera selon une règle bien particulière, vous savez laquelle ? Je vais vous dire laquelle : c'est la règle qui dit que tout est possible, que tout est permis ! Cette course de trois tours, je répète : trois tours, ne se verra affublée que d'une seule règle, une seule loi : celle du plus fort ! Vous avez compris, aucun règlement, tout est permis pour arriver le premier dans cette course spéciale ! Je vous souhaite à tous un grand spectacle !"

Cris, hurlements, applaudissements de la foule devant son intervention qui ne me réjouit guère. Aucune règle, cela signifie que chaque participant fera tout pour arriver premier, quitte à sacrifier ses concurrents. Et dire que je dois ramener le cheval intact...
Je me prépare sur ma monture, la course ne devrait pas tarder à débuter. C'est entre les oreilles dressés du cheval que je vois la longue piste de sable fin, elle doit bien faire deux cent mètres, voire plus alors je prépare mon pied, prêt à frapper sur son flanc.
Un long moment, un long silence partagé à même la foule, et enfin...

LE COR SONNE.


Un son magistral fait galoper les chevaux et excite les cavaliers, mais... je n'ai pas réussi à partir, j'ai beau taper du pied comme un acharné sur ma monture, rien ne se passe :

"Allez ! Galope ! Ya ! Allez ya ! Mais pourquoi tu fais ça ? Galope bordel de m...."

Ah ! Il fonce d'un coup sans prévenir, me surprenant dans mon monologue. La surprise est telle que mon pied droit s'échappe de son étrier, et je suis donc affalé sur le derrière du cheval, et j'ai peine à rester dessus. Il fonce en ligne droite, c'est déjà ça. Si ça continue, je risque de me vautrer sur le virage, je tente de reprendre le contrôle mais la vitesse de la monture est telle que je finis par rattraper un concurrent, une petit homme à l'air vicieux avec une monture aussi laide que lui. Je me retrouve à sa gauche et celui-ci vient juste de remarquer ma présence, il me rit au nez :

"Hahaaa ! Tu sais pas monter à ch'val ! Petite pucelle !"

Petite pucelle ? Mais elle va me le payer cette demi-portion !
Dans un élan de colère, je me remets brutalement dans la bonne position, mais le pied droit hors de l'étrier. Et comme tous les coups sont permis... mon cheval commence à le doubler, je prends appui sur ma monture de ma main droite et vient loger un bon coup de talon sur son épaule, de manière à le déséquilibrer, ce fut chose faite vu qu'il est tombé, tout son corps se fracasse sur le sable en poussant des petits cris misérables.
Et d'un ! Plus que sept ! Je remets mon pied dans son étrier, la course va vraiment commencer. Vient le virage que j'ai pu passer sans encombre, me laissant admirer le derrière de deux autres cavaliers qui s'envoyaient des insultes à tour de bras, ralentissant même pour continuer leurs vociférations.

"Sale enfant de *** ! Rentre chez ta *** de mère ! Et crève comme un *** !"

"Ferme laa !!! Je vais te **** ta **** au nom de ton **** de **** de..."

Je les double tout simplement en passant entre les deux, rien de plus, indifférent, alors qu'ils perdent la course à cause de leur bavardage animé.

"R'gaaarde !! Y vient d'nous doubler ! C'est ta *** de faute !!!"

"Et ta sœur ?!"

Des vrais gosses... mais pas le temps de m'attarder là dessus, il y avait un autre retardataire qui tentait de prendre le virage, celui-là, je le double en beauté en prenant le virage à l'intérieur. La ligne droite que je suis en train de suivre est relativement courte car la piste est en longueur, j'achève ce virage et prends de la distance avec celui que je venais de doubler. Trois concurrents apparaissent loin devant moi et je me rapproche de la ligne d'arrivée jusqu'à ce que je la passe : premier tour, en route pour le second. Les autres devant moi ont déjà prit le vi... AH !
Je suis surpris un instant par le bond soudain de mon cheval qui venait d'esquiver un cadavre d'une des montures, dont le sang jaillissait de son flanc. La concurrence est plus rude qu'il n'y parait, je prends le virage, puis l'autre, et je rattrape les trois derniers participants, dont les deux plus proches qui se disputaient farouchement la seconde place à coups d'épée et de lance trouvées je-ne-sais-où. Je remarque les bras tendus des spectateurs qui me tendaient toutes sortes d'objets, des armes pour la plupart, je vois...

Je me rapproche lentement de la bataille, à tel point que c'est au virage que je parviens à les rejoindre. Mais je ne suis pas de taille contre leurs armes, le moins que je puisse faire est d'accepter l'offre du public, d'un geste vif, je m'empare... d'une pelle, une grande pelle, pas un choix très judicieux je vous l'accorde. Mais c'est la seule arme dans le coin, les paysans rangent leurs outils, car chaque concurrent est désormais armé, si je peux moi même me désigner comme armé...
Pas de temps à perdre, je me joins aux guerriers lors du virage et j'ai encore la mauvaise idée de me placer entre deux fous furieux, mais ceux-là avaient des armes. Les cavaliers n'ont pas tardé à me considérer comme l'un des leurs, les coups fusent déjà sur ma pelle, qui repousse vaillamment leurs assauts. Le joyeux cortège passe sans encombre le virage qui débouche sur la ligne d'arrivée. L'épée et la lance maltraitent mon arme de fortune jusqu'à la ligne d'arrivée. Une fois celle-ci passé, je devais...

"AH !"
"OH !
"EH !

Merde ! Toutes nos montures ont dû bondir en même temps pour éviter le cadavre qui n'a toujours pas été viré de la piste. Chacun de nous fut secoué d'un geste si soudain de la part de sa monture, je me retrouve derrière mes concurrents tandis que celui à la lance en profite pour faire tomber d'un coup sec son rival à l'épée grâce à un coup bien placé, je ne saurais vraiment dire où. J'en ai assez, je veux en finir, alors que l'épéiste mord la poussière, je traîne ma pelle contre le sable chaud, et j'en récolte une bonne pelletée. Je passe l'arme à la main gauche et me mets au niveau du lancier, celui-ci, comme prévu, décide de m'attaquer avec sa lance. Je coince son arme de la main droite, ce qui fut facile car j'ai fait exprès de me rapprocher de lui pour lui mettre un coup de pelle bien mérité dans les dents, avec du sable pour rendre le coup encore plus violent. Le résultat est aussi bon qu'espéré : le pauvre diable se retrouve éjecté de son cheval et mords la poussière avant même d'avoir atteint le sol, un joli coup dont je me félicite. Par contre, la pelle n'en est pas sortie intacte, les traits de ma victimes sont faciles à distinguer sur le fer, je jette la pelle abîmée.

Il n'en restait plus qu'un : le casqué, vêtu de sa cape rouge et enfourchant fièrement son pur-sang. Si je dois finir la course, autant la finir en première place et c'est lui qui devra en faire les frais !

Mais le bougre est rapide, il était déjà au virage, ma monture galope désespérément pour le rattraper. C'est à la fin de troisième tour de piste que je lui colle au train à force de virages calculés et d'efforts, dans l'espoir de le devancer pendant ce dernier tour. J'arrive à côté de lui, le champion, qui m'a remarqué bien avant, avait déjà sorti un javelot, j'allais dire lance mais la taille de celle-ci est impressionnante, encore plus longue que sa monture et il me domine par la distance, m'empêchant de le doubler en menaçant de m'embrocher vif. Un virage, puis l'autre, et il continue de ma harceler sur la ligne droite. Cela ne peut continuer, la première place me passe sous le nez !
C'est au commencement de l'avant dernier virage que je me décide à me rapprocher de lui, mais mon échec est fatal, je n'ai pas eu le temps agripper sa lance qui a vite fait de virer un de mes étriers, le droit encore une fois, sauf que les conséquences deviennent dramatiques, mon pied reste accroché à l'étrier et tout mon corps s'étale au sol alors que je suis entraîné par la course du cheval qui me traîne contre le sol douloureux. A ce moment là, le champion souris derrière son casque, ma détresse éveille son esprit sadique. Il pointe la lance vers moi, prêt à piquer alors que je ne peux me défendre. Il attaque, mais au même moment, son cheval aborde le virage, et son corps est entraîné, le bout de son javelot traîne près de moi, une occasion unique !

J'agrippe le maudit javelot et, avec toute ma force, je le tire vers moi, amenant de ce fait l'homme sadique vers une chute douloureuse, il vient carrément chuter dans le sable, malheureux perdant abandonné par son cheval. C'est ainsi que ma carcasse souffre jusqu'à la ligne d'arrivée.

Les cris de la foule en délire occupent mes pensées, une victoire est une victoire, même si c'est les pieds devant que j'ai gagné la course. Les hourras et les bravos s'enchaînent dans le désordre, je vire mon pied de l'étrier cassé et me relève avec peine, le dos rouge et nu, les habits déchirés par le frottement du sable sur le tissu, mais mon corps misérable est adoré par la foule, acclamé, idolâtré. Le propriétaire prend la parole dans ce brouhaha, du haut de son estrade, à côté du seigneur de Kendra Kâr, que je viens tout juste d'apercevoir :

"Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, j'ai l'honneur de vous présenter le grand vainqueur de cette course spectaculaire : le Cavalier Noir !"

Les cris et les applaudissements résonnent de plus en plus fort et l'orateur poursuit :

"Cavalier Noir, profitez de votre victoire en festoyant jusqu'à minuit, vous êtes mon invité et l'heureux gagnant de la récompense promise : une place à la table du seigneur de Kendra Kâr, j'ai nommé le roi Solennel VI ! A tous, passez une bonne journée !"

Une place à la table du roi ? Je n'en demandais pas tant, mais il va de soi qu'un tel honneur ne puisse être refusé. Mais.. et l'argent ? Bah, ça viendra après... Je tente de fuir aux foules en furies et sort précipitamment de l'hippodrome, par la salle d'où je suis entré. Devant moi, un garde qui s'appuie sur le mur sale, il me dit dans sa barbe :

"Bravo m'sieur ! Ça fait du bien que vous ayez gagné, je commençais à en avoir marre de ce champion, vous allez manger avec not' bon roi ? Z'avez de la chance, mon bougre ! Tenez..."

Il pousse le mur qui, comme une porte de pierre, s'ouvre lentement sur un petit couloir.

".. ça vous aidera à fuir la foule, les champions passent toujours par là habituellement, car ça les fait chier de se mêler aux péquenots, j'vous en prie, entrez !"

J'obéis, sans lui en dire plus, je pénètre dans le sombre couloir et il referme le "mur" derrière moi. Après une courte marche, j'arrive à sortir de l'hippodrome par une porte secrète. Devant moi, une voiture splendide, attelée à des chevaux immenses me bloque le passage. Une petite fenêtre s'ouvre et je distingue le visage du propriétaire qui me fait signe d'entrer, je m'exécute et prends place dans la voiture qui traverse les rues de la Cité.

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 Sujet du message: Re: L'hippodrome
MessagePosté: Mer 14 Avr 2010 16:34 
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(précédemment Dans les rues de Kendar-kar à la nuit tombée)


La peau pâle resta quelques minutes tête en l'air à regarder le haut édifice qui s'érigeait davant elle se demandant combien d'homme il avait fallu pour bâtir pareille chose et surtout combien de lunes.

(Un bien bel ouvrage,nous n'avons rien de semblable dans les montagnes.Je me demande bien à quoi ça peut servir)

La curiosité la piquait mais vu l'heure il était quasi certain qu'il n'y avait rien à voir à l'intérieur aussi décida-t-elle de revenir au levé du jour pour voir de quoi il retournait.
Néanmoins elle voulut savoir sur combien de superficie s'étendait le bâtiment et commença à en faire le tour tout en admirant si et là l'architecture.

Soudain des pas raisonnèrent sur le pavé à quelques mètre derrière elle et machinalement elle se dissimula dans la pénombre qu'offrait un renfoncement dans le mur,griffes en main.
Elle n'avait plus qu'à attendre à présent....

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 Sujet du message: Re: L'hippodrome
MessagePosté: Mer 14 Avr 2010 16:38 
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suite d' intrusion d'un amoureux de la verve et de la boisson..

Le brouhaha de l'auberge mourant dans son dos, Oscurio s'enfonça dans les rues, le poing serré sur le col de sa veste contre le vent nocturne, regrettant amèrement la perte de son chaud manteau.

Foutus quais et leurs saletés de parieurs, je leur ....

Quelques jurons bien sentis lui valurent les regards courroucés de passants puritains offensées, mais, il remarqua bien vite que les têtes n'étaient pas toutes tournées dans sa direction. Marchant à grands pas, et se retournant pour regarder derrière eux, quelques passants montraient des signes de nervosités dont la raison était évidente...

Très blanche, d'une taille moyenne, silhouette fine, j'ai perdu ma compagne, vous l'avez vue ?

Oscurio ne put s'empêcher d'éclater de rire devant le regard inquiet du marchand qui lui pointa l'entrée d'une rue sans un mot avant de s'échapper...

Décidément cette inconnue était aussi bien une muse pour ces vers qu'une inspiration pour se moqueries et farce en tout genre...

Quelques doigts pointés supplémentaires et Oscurio arriva dans l'ombre de l'hippodrome. Apercevant cette peau blanche de loin, et étant d'humeur toujours joyeuse, il escalada le plus discrètement possible un mur adjacent et une fois sur les toits, s'avança pour observer la phalangienne...

Qui avait disparu !

Dans sa surprise, il glissa légèrement et se rattrapant fit tomber une tuile avec fracas sur le sol....

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De nous voir, les guerriers s'énervent
et nous traitent de cœur tendre
Mais nous rions car toujours notre verve
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Dernière édition par Oscurio le Sam 17 Avr 2010 20:43, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: L'hippodrome
MessagePosté: Mer 14 Avr 2010 16:55 
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Oryash ne bougeait pas immobile telle une louve guettant une proie providentielle,mais la proie ne vint pas et alors qu'elle s'apprêtait à bouger un bruit retentit tout à coup.Quelque chose venait de choir lourdement sur le pavé dans un grand fracas.

Aussitôt son regard se posa sur la tuile au sol et elle remonta lentement le long du mur avisant une silhouette sur le toit contigu.
Comme un animal elle huma l'air et une légère brise lui amena aux narines une odeur qu'elle avait eu le loisir de sentir il y avait très peu de temps.

Ainsi donc l'homme de la taverne l'avait suivi.Aussi en vain-t-elle à se glisser sans bruit hors de sa cachette restant cependant dans l'ombre de la muraille.
Oryash se faufilait comme un loup sans bruit.Quand elle fut hors de vue de l'individu,elle escalada le mur avoisinant du toit où se trouvait le semi elfe et se coula jusqu'à lui.

Quand elle fut suffisamment près de lui,elle enfila ses griffes et lui sauta dessus,alors que de toute évidence il était absorbé par la recherche de la demoiselle.Le choc fut rude si bien que tous deux roulèrent sur le toit avant qu'elle ne se retrouve à califourchon sur lui,l'enserrant de ses cuisses,et dans sa main des griffes pointant sur la gorge du semi-elfe.

"Pourquoi me suis-tu?Dans quel but?

La demoiselle à la peau blanche était menaçante et ses paroles ressemblaient plus à des grognements qu'autre chose.Quand à son regard,il luisait dangereusement d'une lueur sanguinaire.

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 Sujet du message: Re: L'hippodrome
MessagePosté: Mer 14 Avr 2010 17:13 
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Un choc, et des menaçantes piqures dans la gorge.. Mortelles griffes attendant une réponse... Comment pouvait-il débiter des dizaines de vers improvisés à la minute et se retrouver l'esprit vide quand sa vie en dépendait ?

Les yeux qu'ils voyaient étaient durs quand les siens devaient refléter la peur la plus totale il en était sûr, pendant que les battements de son coeur devaient surement résonner jusque dans les écuries de l'hippodrome... Merde avait-il poussé le jeu trop loin ? Mourir pour de la curiosité, Le Rat se foutrait bien de sa gueule après avoir délesté son cadavre et si il y avait un royaume de morts comme ces pieux simplets le prétendaient, il imaginait déjà les taloches de Lanceste maugréant qu'il l'avait prévenu...

Sainte Mère, qu'est-ce qui lui avait pris de croire que quelques vers lui vaudraient les sympathie d'une louve assoiffée de sang ? Il s'était pris pour un foutu rôdeur et allait mourir comme un vulgaire porcinet...


...Après ces premiers instants de panique et voyant que la phalangienne attendait réellement une réponse, il se ressaisit légèrement et d'une voix nouée:

Curiosité ?

C'est tout ce qu'il arriva à dire avant de tousser, s'empalant légèrement sur les griffes de la ravisseuse...

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 Sujet du message: Re: L'hippodrome
MessagePosté: Mer 14 Avr 2010 17:43 
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Alors que la peau blanche le dominait et n'attendait qu'une réponse précise quand au pourquoi de cette filature le semi elfe resta muet chose à laquelle elle ne s'attendait pas du tout quand elle se rappelait avec quelle verve il s'était moqué de Theeftan à l'auberge.Ainsi donc ce n'était qu'un beau parleur en présence de témoin ou d'une cour qui lui prêtait attention mais là, juste en tête à tête avec elle,il ne trouvait quoi dire.

Perdant patience elle appuya un peu plus fort sur ses griffes si bien qu'elle pointèrent un peu plus dans la peau de l'homme qu'elle ne cessait de tenir fermement.Alors qu'elle allait lui demander une seconde fois pourquoi il se trouvait là,il finit par lui répondre.
C'était la curiosité qui l'avait mené à la suivre.

Il toussa et les griffes se plantèrent dans sa peau l'égratignant.Oryash resta sur lui quelques secondes encore,à le sonder de ses yeux rouges comme pour être sur qu'il ne mentait pas et sans autre forme elle se redressa d'un bond souple et recula de quelques pas;lui laissant donc le champ libre pour se redresser.Elle ne tenait pas en place allant et venant sur le toit comme une louve le faisait quand elle ne se sentait sur le qui vive.

"Je n'aime pas tes manières!Relèves-toi!Quand à ta curiosité,estimes-toi heureux qu'elle ne t'ait pas mener au trépas,d'ordinaire je suis moins regardante à épargner quelqu'un."

Elle l'étudiait cela se sentait dans la manière qu'elle avait de le regarder,se demandant si elle pouvait lui faire confiance ou non.La confiance était une chose qu'elle avait du mal a accordé en tant normal alors là dans cette cité.

"Tu semblais plus prompt à la parole à l'auberge.Est-ce ma présence qui te coupe tous tes effets?

Directe et sans détour,telle était la Phalangienne.

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 Sujet du message: Re: L'hippodrome
MessagePosté: Mer 14 Avr 2010 17:58 
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Theeftan suivit exactement le même procédé qu' Oscurio, à ceci près qu'il ne monta pas sur le toit ; Il se contenta de les regarder de loin, à une trentaine de mètres. La Phalangienne était manifestement juché sur Oscurio... A une dizaine de mètre du sol. Sur le toit d'une maison, pour être plus précis. L'elfe se posa des questions quant à leurs...activités nocturnes... mais comme ils restaient parfaitement immobiles et que le coeur d' Obscurio s'affolait, alors que celui d' Oryash restait calme, il se dit qu'il avait sûrement tenté de la suivre et qu'elle s'en était rendu compte. Un éclat de lune tombant sur les griffes de la jeune femme confirmèrent cette hypothèse. L'Elfe arrima solidement son bâton à son sac par le biais de sangles en cuir et grimpa au mur jusqu'au toit en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Il s'approcha, et se figea dans une immobilité totale à moins de deux mètres de la scène, puis se redressa lentement afin de ne pas créer un mouvement brusque et instinctif chez les deux compères, et salua timidement.

-C'est moi.

Il se maudit intérieurement. Il ne pouvait pas sortir quelque chose de plus intéressant ? C'est à cet instant qu'il aurait aimé pouvoir demander pardon en vers, comme le sire de Syl...
Il se reprit et continua, fixant Oryash.

-Pardon d'être parti comme ça, j'avais besoin de réfléchir un peu à la nature des humains... et des demi-elfes, si polis...

Il accentua les derniers mots et foudroya du regard le sire Oscurio de Syl, à présent dans une position bien délicate. Il s' approcha avec grâce et demanda d'un ton raisonnable :

-Et si nous relâchions notre brave ami ? Je pense qu'il venait juste dans l'intention de déclamer des vers vantant ta beauté à la faveur du clair de lune, Oryash. Et le flot de son éloquence se tarirait si tu lui tranchai la gorge, à mon avis.


Il s'assit en équilibre instable sur les tuiles et attendit le bon vouloir de la Phalangienne.

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 Sujet du message: Re: L'hippodrome
MessagePosté: Mer 14 Avr 2010 18:15 
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Oscurio se releva maladroitement, manquant de glisser à nouveau,, il ramassa son turban tombé, la tache verte de moisissure et les plumes brisées n'avaient aucune importance comparés à son soulagement d'être en vie... Il épousseta distraitement ses genoux, son cœur ralentit, consentant enfin à rester dans sa poitrine, tandis qu'un sourire encore hésitant refleurissait sur ces lèvres et la malice faisait une timide apparition dans son regard... Il ne s'agissait pas d'énerver la Phalangienne...

Mais diable elle avait raison! Cette petite mésaventure l'avait coupée de toute poésie, et impossible de se rappeler les traits d'esprit qui lui était venu accoudé au comptoir une choppe en main...

je dois avouer que...

...C'est moi

Moitié-bénédiction moitié malédiction, devait-il réellement être embarrassé devant l'elfe aussi ? Il y réfléchirait à deux fois avant de taquiner des inconnus... et après avoir écouté l'invité surprise...

Voilà des paroles censées, décidément vous deux, n'aimez vraiment pas les manières de la ville... Enfin repartons sur de bonne base, je vous épargne ma verve, et vous m'épargnez des coups de griffe

Il afficha son sourire le plus honnête

Oscurio de Syl,vagabond, troubadour et poète à mes heures perdues

Theeftan semblait avoir pris le contrôle de la conversation et Oscurio attendit la suite des évènements...

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De nous voir, les guerriers s'énervent
et nous traitent de cœur tendre
Mais nous rions car toujours notre verve
Là où l'épée s'arrête, se fait entendre...


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 Sujet du message: Re: L'hippodrome
MessagePosté: Mer 14 Avr 2010 18:25 
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Theeftan sourit, ravi de repartir sur de bonnes bases. Il tendit la main à l'homme, et dit :

-Theeftan, Elfe blanc Guérisseur en quête d'aventures pour vous servir.

Puis, avisant les légères blessures dues aux griffes d'Oryash sur le cou du Sire, il ôta son gant et lui dit :

-Attendez, je vais vous guérir ça.

Il posa sa main sur la blessure et ferma les yeux, puisant dans son corps le fluide nécessaire à mener à bien cette tâche. Quant ce fut fait, il ôta sa main, la mine fatigué, et sourit au poète ; il n'y avait plus aucune trace de plaies sur sa gorge. Il remit son gant et s'appuya sur son bâton pour se relever.

-Mais le toit n'est pas le meilleur endroit pour faire connaissance. Et si nous descendions ?

Sans attendre, Theeftan désescalada le mur et s'y adossa une fois en bas. Utiliser son pouvoir était toujours plus ou moins fatiguant selon la blessure, et il aurait besoin de récupérer quelques minutes pour celle-ci. Puis, il attendit que les deux autres quittent les tuiles instables pour le rejoindre.

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 Sujet du message: Re: L'hippodrome
MessagePosté: Mer 14 Avr 2010 18:36 
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Alors que Oryash laissait le semi elfe se relever,une autre personne vint à faire son apparition sur le toit et ce fut Theeftan.

(Décidément les toits de la cité sont très fréquentés)

L'elfe l'avait planté sans une once d'explication à la taverne et voici qu'à présent lui aussi l'avait suivi afin de s'excuser de son attitude des plus mal venue.La phalangienne bien que gardant un oeil sur le semi elfe,émit un léger grognement à l'encontre de l'elfe comme si à présent ça n'avait plus d'importance et que cela appartenait au passé.

Mais quand le semi elfe vint à l'ouvrir à nouveau semblant reprendre un peu plus d'assurance,Oryash le toisa une fois encore de son regard mauvais comme pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas d'humeur à supporter sa verve exacerbée.

" Grrrrrr.....grrrrrr....les manières de ton peuple ne sont pas les miennes...grrr....grrrr....quand à mes griffes, prie Fenris pour que je ne vienne pas à changer d'avis.....Grrr....

La phalangienne ne cessait d'aller et venir,un rien à cran et la présence d'une troisième personne sur ce toit n'arrangeait pas les choses,bien qu'elle n'avait rien contre Theeftan.Disons qu'il était au mauvais endroit au mauvais en moment.
Elle regarda Theeftan soigné les blessures superficielles du semi elfe et eut une légère moue comme si ce geste ne lui plaisait pas.

"Comme s'il ne pouvait endurer quelques égratignures sans importances....grrr....

Elle demeurait tendue,et contre toute attente au lieu de répondre aux présentations de Oscurio,elle sauta sur un toit en contre bas puis dans la rue et lança pleine de fierté à l'adresse du troubadour alors que l'elfe avait déjà rejoint la rue.

"Je ne donne pas mon nom au premier venu,Oscurio de Syl!"

Oryash glissa quelques mots à l'adresse de Theeftan.

"Pour l'auberge c'est de l'histoire ancienne,oublie"

Puis de son pas souple et assuré,elle poursuivit ce à quoi elle s'occupait avant qu'il ne vienne troubler sa ballade nocturne,le contournement de l'hippodrome.

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 Sujet du message: Re: L'hippodrome
MessagePosté: Mer 14 Avr 2010 18:58 
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Theeftan était soulagé qu' Oryash l'ait pardonné, mais il espérait que cela durerait. Il savait bien que les égratignures d' Obscurio n'étaient rien, mais cet acte scellerait peut-être une possible amitié, et il préférait éviter de se le mettre à dos. Il ne sut pas trop quel attitude adopter ; attendre Oscurio ? suivre Oryash ? Ses jambes encore flageolantes se rappelèrent à lui et il décida d'attendre un peu avant de suivre la Phalangienne, sous peine de s'étaler par terre. Il leva la tête et souffla à Oscurio de manière à ce que lui seul entende :

- Au cas ou tu te poses la question, elle n'est pas toujours comme ça, juste avec les inconnus, c'est à dire toi, moi, et la plupart du reste du monde. Nous n'avons pas encore gagnés sa confiance...

Il vacilla un instant avant de reprendre.

-Bien, nous ferions mieux de la suivre. Quand nous aurons fait le tour de ce bâtiment, nous pourrons peut-être retourner à une auberge... en évitant les verres et les vers, si possible.

Alors, s'appuyant sur son bâton pour s' aider à marcher, il suivit la jeune femme à peau blanche à une distance raisonnable.

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 Sujet du message: Re: L'hippodrome
MessagePosté: Mer 14 Avr 2010 19:05 
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Nul besoin d'être encensé par la clairvoyance pour voir qu'elle était franchement hostile, et plus qu'agacée par ses paroles et même par la bonté de l'elfe... d'ailleurs à propos de ce dernier, Oscurio se sentit légèrement, très légèrement honteux d'avoir autant charrié un individu aussi accommodant. Vu son propre comportement et celui de la sauvage blanche, ça devait être vraiment elfique cette bonté gratuite... Nul doute qu'il aurait fait payé l'elfe quelques deniers si la situation avait été inverse...

Une dernière mise en garde et la voilà qui bondit hors de son atteinte, mais le Sir de Syl a retrouvé sa bonne humeur et nul ne peut échapper à son humour trop insistant dans ces moments-là: de sa voix la plus forte il cria : Suis-je condamné à t'appeler beauté pâle jusqu'à la fin de mes jours ?

- Tu vas la fermer, saleté de poivrot ?

Visiblement l'habitant de la maison sur lequel il était perché n'appréciait pas leur virée nocturne.. Il était temps de descendre et de rejoindre le guérisseur qui se reposait..

Après l'avoir écouté, Oscurio lui emboita le pas

...Merci Theeftan c'est ça ? Impressionnant le travail pour les griffures !
Un bien sacré caractère cette démone, tu l'as rencontrée comment ?
Me dit pas comment elle s'appelle, j'ai dans l'optique de l'entendre de sa bouche un jour où l'autre ! D'ailleurs c'est vraiment une bonne idée de la suivre ? Vaudrait pas mieux la laisser tranquille ? Dans tous les cas vaudrait mieux s'éloigner d'ici un peu... Quand même le pire que j'ai jamais eu à affronter pour l'attention d'une femme n'a jamais été qu'un coup d'éventail ! C'est dire si...


Oscurio s'interrompit avant de noyer définitivement son interlocuteur sous un flux de prose...

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 Sujet du message: Re: L'hippodrome
MessagePosté: Mer 14 Avr 2010 19:16 
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Theeftan sourit devant ce flot de questions et tenta de répondre à chacune séparément.

-C'est bien Theeftan. De rien pour les griffures, c'est mon boulot, n' hésite pas à demander. J'ai rencontré Ory... la jeune femme que tu vois au port. Elle venait de débarquer et moi je déambulais, je n'avais pas vu d' humains de cette race, alors je l'ai abordée. On peut la suivre, mais à distance si on ne veut pas se faire incendier, c'est mieux. Et puis j'ai besoin de récupérer un peu...

Cependant, cela allait déjà mieux. Il commença à marcher, Oscurio à son coté, s'aidant de son bâton pour marcher. Il prit le temps d' admirer l'édifice, se demandant lui aussi à quoi cela pouvait bien servir. Avant qu'il ne le raille pour son ignorance, il ajouta :

-J'ai vécu chez les elfes toute mon enfance, et je ne suis chez les hommes que depuis hier. J'ai beaucoup à apprendre. Quant nous serons à une taverne, nous pourrons peut-être nous raconter nos histoires respectives...

Theeftan adressa un clin d' œil au propriétaire de la maison qui avait hurlé sur Oscurio et qui s'apprêtait à recommencer. Celui-ci, ébahi qu'un elfe passe dans sa rue, le regarda sans mot dire ( mais pas sans maudire...) Il continua sa route , suivant Oryash à une dizaine de mètres.

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