Les habitations de Mertar

Petites ou grandes maisons, les habitations sont le reflet du pouvoir de la famille dans la cité. Elles sont en général faites de pierres, on ne voit que très peu de bois dans les maisons: ce matériau de construction est réservé aux plus riches. L’intérieur des lieux est en général très sobre, sans fioriture, reflet de l'esprit nanesque très terre à terre. On y trouve tout ce qu'il faut pour bien vivre et c'est la chose qui leur importe le plus. Les nains ont une maison faite d'une grande pièce dans laquelle on fait tout et de petites chambres qui ne servent qu'à dormir, il n'y a généralement qu'un seul étage.

Certaines riches propriétés sont mêmes équipées de cheminées reliées par un ingénieux système de conduits à l’extérieur de la cité.

<Maison de Boldvek>

Je pousse la porte de la maison et entre doucement. Ma mère est là en train de tricoter un pull. Je m'approche d'elle et lui dit:
-"Mère, je suis venu te dire au revoir car je pars venger père"
-"Si tel est ta décision je ne te retiens pas mais promet d'être prudent."
-"Je te le pomets sur mon honneur."
-"Tiens prends ça." Elle m'envoie alors une bourse contenant 50 Yus qu je rattrape adroitement.
-"Meci maman j'en ferais bon usage"
-"Je le sais. Va maintenant!"
Je prend alors ma mère dans les bras. Apres une longue étreinte je tourne les talons et me toune vers l'aventure.
(Je ne pensais pas que j'arriverais à lui dire au revoir sans verser une larme.)

<Les rues de Mertar>

Dirigé de Morion

Le sourire de la jeune aldryde s'élargit et la lueur dans ses yeux devient un peu inquiétante.

" Je vous rappelle que vous devez y aller en premier " fit-elle d’un ton taquin.

Lorsque tu entreras dans la maison, Razin se tournera vers toi et attendra silencieusement que tu prennes la paroles l’air méfiant.

Quand je finis de parler, la jeune aldryde me lançait un regard qu'on aurait pu qualifier de malveillant si sa carrure n'aurait pas été celle d'une petite fille. Elle me lança alors :

" Je vous rappelle que vous devez y aller en premier " Sur un ton que je ne connaissais que trop bien, pour le pratiquer souvent, celui de la ruse...

Le plan de l'aldryde, tout d'un coup, ne paraissait plus idiot, pour elle en tout cas. S'il y avait un endroit où on pourrait me capturer, c'était bien dans cette maison.
Mais à ce stade de ma recherche je ne pouvais plus reculer, c'est pourquoi je rentrais dans la maison naine en baissant la tête et lançai au nain de mon plus beau sourire :

« Ah vous, voilà ami nain ! Je suis désolé pour tout à l'heure mais j'étais tellement obnubilé par autre chose, que je ne voulais perdre mon temps pour rien au monde. Mes plus plates excuses ! M'accepterez-vous à votre table ? »

Sur ceux, je lançai un bref regard sur la pièce, petite, pas plus de quelques mètres de largeur pour à peine plus en longueur, un plafond tout aussi petit. Les meubles étaient construit dans un bois clair et résistant.
On pouvait voir un escalier sombre en haut à droite ainsi qu'une porte à ma droite...

Dirigé pour Morion

Le nain sembla tout d’abord méfiant fronçant les sourcils. Puis voyant que tu es plus qu’aimable, il te fit signe de la main de prendre place à la table.

Il ramassa sa théière qui était sur le feu puis versa de son contenu dans deux tasses métalliques. Il te rejoint finalement à la table, tournant le dos à la porte, puis te présenta une des deux tasses.

« Attention, le thé est brûlant »

Pendant ce temps, tu pus voir l’aldryde entrer dans la maison et voleter jusqu’au deuxième étage te faisant au passage un petit clin d’œil.

Après quelques secondes de silence et une grosse gorgée de thé chaud, le nain te regarda droit dans les yeux avant de te demander :

« Que me vaut ta visite dans ma maison ? »

Sur cette tirade, inhabituelle de ma part, le nain fronça les sourcils. Je crus d'abord qu'il allait me demander de sortir tout aussi poliment que moi, mais il n'en fit rien. Au contraire, il m'invita à sa table.

Je ne dis rien pendant qu'il allait chercher une théière, dont il versa le contenu dans deux tasses disposées sur la table. Il m'en donna une ensuite. Je la pris pour gouter, la gorge un peu sèche de toute cette agitation, dans la taverne et dans la rue, à la poursuite du nain. Mais il me déconseilla de la boire aussi vite, prétextant qu'elle était chaude.
Pourtant, il en avala une grosse gorgée sans ciller. Pendant ce temps, je pus voir du coin de l'oeil l'aldryde qui montait à l'étage avec une furtivité que je n'imaginais pas en elle.

Quelques secondes de silence s'ensuivit, mais le nain le rompu et me demanda, de sa voix rêche et trapu, en me fixant droit dans les yeux :

« Que me vaut ta visite dans ma maison ? »

Je pris le temps de penser à ma réponse, pour ne pas éveiller ses soupçons et lui répondit :

« Et bien, après la petite altercation de cette après-midi, pour rien, qui plus est. Je voulais vous présenter mes excuses. »

Je pris une légère gorgée de thé avant d'ajouter :

« Très bon thé ! »

Razin sembla à son tour surpris de ta réponse. Il se recula un peu pour s’adosser sur sa chaise, il sembla réfléchir un petit instant en te fixant intensément, puis finit par te répondre :

« Et bien en fait tu as été très impoli. J’accepterais alors volontiers que tu me fasses des excuses. J’ai mes oreilles toutes grandes ouvertes je t’écoute. »

Pendant ce temps, tu pus voir Anoua qui te fit signe qu’elle en a encore pour un petit bout de temps, apparemment ses recherches n’avaient pas été fructueuses.

Je me surpris moi-même de ses paroles. C'était très inhabituelle de ma part mais, la ruse était bonne puisque le nain semblait accrocher et était tout aussi surpris que moi !

Il me fixa alors intensément et me lança :

« Et bien en fait tu as été très impoli. J'accepterais alors volontiers que tu me fasses des excuses. J'ai mes oreilles toutes grandes ouvertes je t'écoute. »

Un léger sourire ironique se dessina sur mon visage et lui répondit d'une voix neutre :

« Et bien voilà, ami nain, je vous présente mes excuses pour le comportement que j'ai pus avoir à votre égard tout à l'heure »

Du coin de l'oeil, je pus voir la petite aldryde me dire qu'elle en avait encore pour un petit moment. J'enchaînais alors :

« Et sinon, la vie dans ses grottes n'est pas un peu rude ? La vie au grand air ne vous manque-t-elle pas ? »

Dirigé pour Morion

A ta question sur la vie souterraine, Razin laissa sortir son gros rire franc avant de te répondre :

« Mais c’est que je suis un nain, moi ça ne se voit pas » te dit-il en riant toujours.

« Je me sens aussi bien dans les grottes que toi en plein air. »
Il regarda autour de lui, puis ajouta

« Tu n’as pas vu ma petite Anoua ? Elle ne me quitte jamais si longtemps…. Pauvre petite, je l’aime bien, mais il faut se méfier d’elle, elle ne peut s’empêcher de mentir. »

Et le temps passa, Anoua était toujours en haut et le nain avait presque terminé sa tasse de thé.

La question ne parut pas le surprendre outre mesure puisqu'il en rigola, de son gros rire gras typique d'un nain avant de me répondre que pour son peuple, rien ne valait la vie dans les grottes.
En y repensant moi-même, mon peuple, les Shakkts, ont un mode de vie pratiquement pareil, dans des grottes encore plus noires encore que celle dans laquelle j'étais depuis un petit moment déjà.

Je commençais tout de même à me demander ou pouvait être passé l'aldryde...Je fus surpris et me pris à penser que le nain lisait dans mes pensées puisqu'il me répondit :

« Tu n'as pas vu ma petite Anoua ? Elle ne me quitte jamais si longtemps.... Pauvre petite, je l'aime bien, mais il faut se méfier d'elle, elle ne peut s'empêcher de mentir. »

Je ne pus m'empêcher un petit sourire et, lui répondit du même ton franc et neutre :

« J'ai crus le remarquer Monsieur... Mais j'oublie ! Je ne connais pas encore votre nom... ? »

Cet excès de bonnes paroles et de gentillesse me rendais tout bonnement malade, mais la ruse semblait fonctionner, le nain était obnubiler par la conversation, enfin je l'espérais.
Toutefois, ses paroles m'avais quelques peu mis le doute, ou était l'aldryde ? M'aurait-elle mentis encore une fois ?

Dirigé pour Morion

Apparemment content d’avoir de la compagnie, le nain te répondit de bon cœur :

« Je me nomme Razin, mais je croyais bien m’être présenté. »

Razin se leva et regarda par la fenêtre.

« J’espère qu’il ne lui ai rien arrivé de fâcheux à la petite.. »

Il se tourna ensuite vers toi.

« Elle était avec toi à l’auberge... »

Il s’arrêta semblant chercher quelque chose.

« Mais qui es-tu et que fais-tu à Mertar ? Et pourquoi tu es partie sans elle pour revenir ici ? »

Devenu inquiet de l’absence de sa protégé, Razine semblait devenir impatient.

Apparemment le nain ne se souciait pas que j'avais essayé de le voler, ni que j'étais un elfe noir... Il semblait même se réjouir et dans ma tête je ne pouvais m'empêcher de penser :

« Hin, hin, hin...Pauvre idiot de nain, je serais loin d'ici quand tu t'en apercevra... »

Ou du moins je l'espérais. L'aldryde ne revenait pas et le doute s'installa en moi de plus en plus profondément. En parlant de cette petite chose répugnante, le nain commençait à se soucier de son retour puisqu'il se demandait tout haut où elle pouvait être.
Tout d'un coup il s'arrêta et se tourna d'un bond vers moi, en me reprochant de l'avoir laisser à l'auberge et en me demandant mon identité ainsi que ma présence à Mertar.

Vu comme ça, le nain semblait impatient et prêt à mordre. Mais je m'empressai de ramener la situation à mon avantage :

« Voyons, elle était avec moi mais, dès que j'avais le dos tourné elle me faisait des coups en douce et me mentais, pourquoi serait-je resté avec cette petite sournoise ?

En racontant qu'elle me mentait, ce qu'il m'avait lui-même affirmer quelque peu auparavant, il ne pouvait que me croire.

« Et pour ce qui est de mon nom... Tu peux m'appeler Abbadon si le coeur t'en dit »
Finissant sur un de mes éternels faux sourires...

Razin t’écoutait parler de sa protégé sans mot dire. Il semblait te comprendre et il n’y avait aucun signe de contrariété sur son visage.

Tu venais à peine de terminer de parler à Razin, que vous entendîtes un petit bruit venant d’en haut.

Razin, alerté se tourna vers l’escalier :

« Il y a un sacripan dans ma chambre, il ne perd rien pour attendre »

Il ramassa sa hache qui était non loin de la porte et entreprit de grimper les escaliers. Comme tu t'en doutes sûrement, mais que Razin ignore, il s'agit probablement de Anoua qui a trébuché sur quelque chose

Le nain m'écoutait sans mot dire et semblait même me comprendre. Mon baratin avait l'air de marcher mieux que je ne l'espérai et je décidais donc de continuer.

Pourtant, quelques secondes après mon petit discours, un bruit venant de la pièce du haut se fît entendre, l'aldryde avait dû tomber :

(( Quelle petite idiote ! )) jurais-je intérieurement.

J'eus à peine finis de penser ceci que le nain était déjà en train de traverser la pièce avec sa grande hache en jurant seul lui aussi.

Je ne pouvais pas laisser l'aldryde se faire prendre, même si cela me démangeai beaucoup ! Entendre le nain réprimander cette petite ou mieux encore, la frapper, me remplissais de joie.

Je me levais donc et avançais vers le nain à grande enjambés, avalant les quelques mètres qui me séparait de lui en deux fois moins de temps et me positionnai devant lui.

« Voyons, se doit être ta petite protégée. Quand je l'ai laissée à l'auberge elle avait l'air très fatiguée, elle veut surement aller se reposer, mais à cause de sa fatigue elle aurait trébuchée. »

J'espérai vraiment qu'il me croirait et si le contraire se passait, une bagarre se déclencherait à coups sûr...

Jets de dés persuasion: 52 (réussite de justesse)


Indécis, il s’arrêta un moment, semblant trouver louche que tu lui barres ainsi le chemin. Il t’écouta pourtant très attentivement, et réfléchit avant de répondre :


« Tu as sans doute raison! »

Tout en ayant la tête tournée vers le deuxième étage, il s’adressa ensuite à sa protégée :

« Anoua, c’est toi là-haut ? »

Aucune réponse de la part de l'Aldryde.

Puis il attendit, on peut deviner par son expression faciale qu’il n’attendra pas longtemps, il semble inquiet.