L'Univers de Yuimen déménage !

Gamemaster17 · **Inscription:** Mer 29 Oct 2008 22:23 **Messages:** 5134

Trajet maritime sur La Perle bleue entre Bouhen et Tulorim

La Perle Bleue est un joli navire de vingt-cinq mètres de long, à deux mâts. Il s'agit d'un vaisseau de transport de voyageurs. S'embarquer clandestinement est impossible, ou presque, grâce à une méthode très nouvelle de réservation. En effet, chaque voyageur doit posséder un titre de transport, petit parchemin assez difficile à copier.

L'équipage est composé de pas moins de quarante hommes, tous de bons marins. Le navire est très peu armé, ce qui lui permet d'être beaucoup plus rapide que bon nombre d'autres bateaux.

Durées des trajets en bateau entre les villes des quatre continents

Vitesse : standard x1

(Les yus dépensés ici ne seront pas retirés de votre fiche)

Ambre

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1er jour de voyage :

Ambre se tenait sur le pont. Au loin, elle voyait disparaitre petit à petit le port de Tulorim.

*Adieu petite cité, je m'en vais. Et ici, je ne reviendrai pas. J'ai rien vu de spécial qui m'y fasse envie. Quoique...*

En pensant cela, elle se retourna et la vit. La jeune fille qui avait sauvé Iben, qui lui avait permis de monter sur ce bateau. Elle s'appelait Fjord, et travaillait sur la Perle bleue en tant que marin. Elle avait troqué son bandeau rouge contre un foulard noir.

"Pour protéger mes cheveux du sel", avait-elle expliqué.

Elle ne portait plus de chemise, mais un simple morceau de toile noué autour de sa poitrine. Tous les autres marins étaient des hommes, et étaient torses nus, mais aucun ne semblait choqué par la présence d'une femme dans l'équipage.

"Je les bat tous au bras de fer", dit-elle en riant lorsqu'Ambre lui fit part de ses observations. "Les marins respectent au moins la force physique. Mais ils sont adorables quand on les connait mieux."

Ambre s'ennuyait déjà. Fjord était occupée toute la journée, et Iben avait le mal de mr. Il était allongé sur le pont, dans un coin, et gémissait. Il se levait de temps à autre pour se vider dans l'eau, puis s'affalait à nouveau.

La Sinarie soupira, et escalada l'échelle de corde qui menait au poste de vigie. Elle s'installa dans la cabine en compagnie de Jamb'enbois, un vieux marin estropié, qui racontait sa vie et des histoires de marins. Elle l'écouta toute la journée avec avidité. Il lui apprit aussi des chansons à boire, des comptines paillardes et des blagues salaces de mousse.

**********************************

Le soir, tout l'équipage était attroupé sur le pont, pour le repas. Le capitaine Malraw, un homme mur et imposant mangeait avec ses hommes. Il fit un peu la conversation à Ambre.

"Sachez, mademoiselle, que si Fjord ne s'était portée garante de vous et de votre ami, jamais vous n'auriez pu monter à bord sans avoir réservé au moins deux semaines à l'avance. Mais comme Fjord est mon meilleur élément, je lui doit bien ça. Vous l'avez vue se battre? Incroyable non? Une fois, elle a mis en déroute un équipage de brigands des mers presque à elle seule, et sans armes. Elle a grandi dans les ruelles de Tulorim. C'est une orpheline qui a toujours du se battre pour vivre, et elle possède une force et une volonté hors du commun. C'est pour ça que je l'ai acceptée dans mon équipage. Et d'ici un an ou deux, lorsque mon second, Michigan, déjà pas bien en forme, partira travailler sur la terre ferme, je crois qu'elle pourrait bien le remplacer. C'est de l'eau salée qui coule dans ses veines..."

Puis, il déclara qu'il était fatigué, et alla se coucher, donnant des instructions pour la nuit. Tout le monde s'affaira avant la nuit, sauf Fjord, qui était de poste dans la vigie, pour remplacer Jamb'enbois.

Ambre monta avec elle, et, toujours intimidée, ne dit rien. jord resta également silencieuse un moment. Puis elle s'accouda contre la rampe de protection, et se mit à fredonner :

" Loin, dans le lointain,
On peut parfois voir la ville.
Mais rien, jamais rien,
Ne me fera quitter mon île.

Ce bateau est ma demeure,
Peut-être la dernière.
Et, jusqu'à ce que je meure,
Je nagerai derrière.

Un marin vit sans femme,
Un pirate vit sans âme.
Mais les deux enfin se comprennent,
Et nomment la mer leur reine.

Toujours, oui toujours,
Je regarde l'horizon.
Et jamais, sans retour,
Un voyage, des frissons..."

La fille de l'océan se tut, sa chanson terminée. Elle sourit en voyant la Sinarie blottit dans la nacelle de vigie, dormir à poings fermés.

Ambre

2e jour de voyage :

Le soleil s'était levé tôt, mais avait su rester discret. D'épais nuages blancs cachaient l'astre solaire, laissant une agréable brise souffler sur l'équipage. Une fois de plus, Ambre passa la journée dans la nacelle de vigie avec Jamb'enbois. Et une fois de plus, le vieux marin raconta de nouveaux contes.

*Ce vieillard est un incroyable conteur. Et chaque histoire est différente, avec une intrigue unique et incroyable.*

Et c'était vrai. Le bonhomme savait raconter à la perfection. Les intonations lui venaient naturellement, et ses récits semblaient vivants. Le seul problème était le fait que le marin n'avait plus de dents, et ne pouvait plus prononcer certaines lettres. Mais son talent de conteur paliait facilement ce handicap. Ambre le questionna.

"Qui t'as appris à raconter comme cela."

"La mer, ma fille."

"Et tu racontes ces histoires à tes enfants?"

"Non. Aucune femme n'a jamais voulu se marier avec le vieux Jamb'enbois. Et c'est pas fau'e 'avoir essayé. Mais 'u sais, les donzelles aiment pas 'rop les hommes laids et e'en'és. 'u vois, je peux même pas 'ire ce mot correc'ement."

Mais l'ancien ne fit pas que raconter des histoires. Très vite, il traita la semi-femme comme la fille qu'il n'avait jamais eu. Il lui apprit beaucoup de choses sur le domaine qu'il connaissait le mieux. La navigation en mer.

"Si 'u veux savoir d'ou vient le vent, pour pouvoir orien'er la voile, il y a une 'echnique 'rès simple. Crache en l'air et regar'e ou part le crachat. S'il 'e re'ombe sur la gueule, c'est que 'u avancera pas beaucoup aujour''hui."

Ils rirent longtemps de cette boutade. Mais le vieux connaissait également plein de choses utiles. Il apprit par exemple à Ambre à faire des noeuds slides et utiles. La langue de diable, le noeud de vache, le noeud marin, et tous les noeuds utilisés sur un bateau. Il lui apprit également le noeud du pendu.

"Ce noeud m'a é'é fort u'ile. Bien souvent j'ai voulu l'u'iliser. Les femmes ont jamais voulu de moi, mais l'amour, sur'out s'il n'es pas réciproque, peut 'e aire faire 'es choses horribles."

Il se mit au début de l'après-midi à sortir des proverbes comiues inventés par les marins. Ceux qui plurent le plus à Ambre étaient les suivants :

"Une femme 'ans chaque port? Non merci, sur'out s'il faut payer les pensions."
"Un capi'aine pira'e est plus 'igne de confiance ; il comprend au moins le language 'e l'argent."
"Si le chef 'e dit de brosser le pont, brosse le pont. S'il ordonne de récurer les la'rines, récure les la'rines. S'il 'in'er'it 'e boire 'u rhum, je''e le par 'essus bord."

Et malgré le fait qu'il parlait tout le temps, Jamb'enbois ne manquait aucun détail. Chaque bateau, chaque oiseau, chaque rocher pointant à l'horizon était repéré. Il n'avait plus de quenottes, mais ses yeux n'avaient rien à envier à ceux d'un lynx.

Cette deuxième journée s'acheva donc pour Ambre, qui s'endormit tôt, fatiguée par l'air marin et les leçons du vieil unijambiste édenté.

Ambre

Attention! Ce texte peut contenir des passages violents et gores pouvent choquer la sensibilité de certains! [:waraxe:]

4e Jour de voyage :

Ambre somnolait au soleil. Comme la veille, il ne se passait rien de spécial. La jeune Sinarie avait passé son début de journée à lézarder sur le pont, bien heureuse de ne pas avoir à travailler. Comme la vie d'aventurière était douce, parfois...

Cependant, la grosse voix de Jamb'enbois la fit sursauter.

"Pira'e! Pavillon noir à Babord! Branle bas 'e combat!"

En un instant, tous les marins et le capitaine furent sur le pont, à contempler l'horizon. Au loin, on pouvait voir un long bateau qui filait prestement vers la Perle. Le capitaine aboya quelques ordres, et très vite, tous étaient à leur poste.

Tous les hommes sortirent des sabres, des dagues, des arcs. Fjord fit quelques exercices d'echauffement, son beau visage soudain tendu par le danger.

En moins de 10 minutes, le bateau pirate les avait rejoints. Un gros homme se tenait sur le pont du navire ennemi, un long sabre d'abordage dans une main, une petite arbalète dans l'autre. Il se fendit d'abord d'un sourire carnassier, puis hurla :

"Vous avez le bonjour de Raki le sanguinaire! Rendez-vous, et on vous tuera sans faire durer le plaisir, résistez, et vous souffrirez pendant des heures!"

Puis, sans attendre de réponse, il lança l'attaque dans un beuglement. En quelques secondes, le vaisseau marchand fut immobilisé et envahit par une trentaine de voyous sales et puants. La bataille s'engagea.

Ambre fouilla son sac à la recherche d'un objet utile. Sa main rencontra un morceau de corde. Elle jura, puis se mit à chercher le pont à la recherche d'une arme de fortune. C'est le moment que choisit un petit bonhomme dépenaillé pour l'agresser. Il lui sauta dessus et l'immobilisa.

La Semi-Femme ne se laissa pas faire, et ruant pour se dégager, elle donna accidentellement un coup de genou dans les parties molles de son agresseur. Il hurla de douleur, relachant son étreinte. Elle en profita pour libérer sa main droite, et enfonça son pouce dans l'oeil du pirate baveux. Il cria de plus belle, et roula plus loin.

Il s'arrêta aux pieds de Fjord, qui leva sa jambe, et l'abattit férocement sur le visage du malfrat allongé au sol. Un craquement écoeurant retentit, et du sang s'échappa des oreilles du brigand, accompagné par du jus de cervelle grisâtre.

Puis la jeune femme disparut dans la bataille.

Ambre n'eut pas le temps de souffler. Le combat la rattrapa immédiatement. Raki le sanguinaire la pointait de son arbalète. Le temps ralentit et la vision de la petite Sinarie se limita à son adversaire.

Elle avisa une dague qui trainait sur le pont. Surement l'arme d'un combattant tombé au champ d'honneur. Enfin au pont d'honneur...

Ambre plongea pour ramasser l'arme de fortune, en même temps que le capitaine pirate appuyait sur la gâchette de son instrument mortel. Le carreau parcourut en un instant la distance qui les séparait, et traversa l'abdomen de la jeune femme, qui se retrouva clouée au bastingage.

La douleur déchira son ventre. Elle lâcha le vieux couteau rouillé qu'elle tenait, tandis qu'une bulle de sang éclatait sur ses lèvres.

L'affreux brigands des mers s'avança, tout fier de sa lâcheté, tout en rechargeant son arbalète de poing. Il fut arrêté dans sa course par la jambe de Fjord. La moitié de ses dents sautèrent sous la puissance de l'impact. Il s'affaissa au sol. Un second coup de pied le cueillit dans les côtes, avec un craquement sinistre.

En une grosse dizaine de minutes, la bataille avait tourné en faveur de l'équipage de la Perle Bleue. Les pirates mis en déroute furent jetés à l'eau, et on soigna les quelques blessés.

Fjord s'occupa elle-même d'Ambre. La pauvre était littéralement ixée au bateau par la courte flèche. La belle fille des mers coupa délicatement l'empennage, avant de dégager le corps meurtri de la Semi-Femme.

« Hé, tu me claques pas entre les doigts! »

« Ne t'inquiètes pas, il en faut plus pour m'avoir. »

Ambre fanfaronnait, mais la douleur était insoutenable, à tel point qu'elle perdit peu à peu conscience, malgré tous ses efforts pour rester éveillée. Elle ne voulait pas paraître faible aux yeux de cette fille si forte...

« Réveilles toi feignasse! »

Ambre

5e et dernier jour de voyage :

Réveilles toi feignasse!

Tout est sombre et calme. Mais j'ai mal. La douleur de mon abdomen est forte et vicieuse. Elle attaque par vagues désordonnées. Je sens que je me vide de ma substance vitale...

Debout!

J'entends... Non, je dois rêver. Mon voyage n'a pas duré bien longtemps. J'aurais bien voulu visiter cette ville... Peut-être que j'aurais pu y trouver la fortune...

MAIS TU VAS TE LEVER OUI?

Cette fois je l'ai bien entendu...

(Qu'est ce que c'est?)

(Je suis ton esprit, enfin une partie de ton esprit qui refuse que tu meures.)

(Et comment je pourrais dialoguer avec mon esprit si je n'étais pas en train de mourir?)

(Mais tu m'énerves... Je viens te filer un coup de main, alors abandonnes pas. J'en ai connu des cas, mais toi c'est le pompon!)

(Comment ça?)

(J'oubliais... Vous êtes pas tous au courant...)

(Mais de quoi tu parles?)

(Je suis une Faera. Enfin, ta Faera, si tu m'acceptes comme tel.)

(C'est quoi une Faera? C'est rare, ça se vend?)

(Oui je suis rare, et non, je ne suis pas à vendre! Non mais écoutes toi un peu. Je viens te proposer de l'aide!)

(Et pourquoi moi?)

(J'ai un peu voyagé dans le temps, et dans un futur possible, tu as une chance de devenir quelqu'un d'intéressant. Et je veux prendre part à ce destin. Alors, qu'en dis-tu? Acceptes-tu de me prendre comme Faera?)

(Bah, pourquoi pas écoute... Je signe ou?)

(Nulle part. Tu doit me trouver un nom pour sceller notre pacte.)

(Merde... Je suis pas doué pour ces choses-là... Tu as dit que tu en as vu d'autres, ça veut dire que t'as eu d'autres maîtres?)

(En quelque sorte...)

(Ils t'appelaient comment?)

(Secret défense!)

(Ah zut... Bon... Bah euh, je te nomme... Jasper. C'est bien ça Jasper, non?)

(Pas vraiment, mais c'est mieux que rien. Maintenant, quelques règles de bases. Tu me verras, je te verrais, mais les autres non, d'accord? Mon existence doit rester secrète. On pourras communiquer par la pensée. Compris?)

(Oui...)

(Allez, debout feignasse! Ouvre les yeux!)

*** *** *** *** ***

Ambre souleva ses paupières avec difficultés. Le jour se levait à peine. Elle était allongée dans la cabine du capitaine, près d'un hublot. Au-dessus d'elle flottait une étrange créature. Une sorte de loup ailé miniature. Il était noir, avec des reflets gris argentés. Ses yeux étaient d'un blanc profond et brillaient. Un étrange symbole était tatoué sur le haut d'une de ses pattes.

(Jasper?)

(Oui, c'est moi. C'est mon apparence dans ce monde. Mais tu devrais te lever, le bateau va bientôt arriver.)

La jeune Sinarie se leva péniblement. Elle sortit de la cabine, et déboucha sur le pont. Immédiatement, Iben lui sauta littéralement dessus.

« Princesse! Plus jamais tu me fais un coup comme ça! Tu aurais pu mourir! Faut pas jouer les héros, hein! »

(Pour qui il se prend lui?)

« Tout va bien Iben... On arrive bientôt? »

« Oui, d'ici une heure. »

« T'as l'air d'aller mieux. Ton mal de mer est passé? »

« Au bout de 5 jours, ce serait malheureux. »

Ambre s'affala sur le pont pour ne pas trop se fatiguer. La journée allait être longue. Fini le repos, l'aventure reprenait son cours...
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Attilaa · **Posté:** Mer 30 Nov 2011 23:01

http://www.yuimen.net/univers/le-relais-equestre-t142.html#260170

Humain - Ah Ah Ah ! Regardez-moi ça la grosse bête !

L'humain donna un coup violent à Furim à travers les barreaux.

Ah ! Qu'est ce que ...

Furim était entouré d'humains, les filets n'étaient plus là. Après quelques secondes Furim se rendit compte que les humains qui l'entouraient n'étaient pas les mêmes qu'auparavant. Le sol n'était pas stable, Furim, déstabilisé par tous ses évènements, paniqua. Il se leva brusquement, mais sa cage n'était pas prévue pour qu'il se redresse. Il se cogna violemment la tête.

Humains - Ah Ah Ah ! Quelle bête idiote !

Furim était à présent l'attraction du voyage, crachats, insultes, coups, tout était bon pour profiter de cet Liykor noir en cage.

Pendant plusieurs heures, Furim subit les coups des plus légers au plus lourd des humains, il trouvait que rien n'était assez pour les humains. Furim espéra mourir, les coups étaient de plus en plus puissant, une sorte de course morbide à celui qui fera le plus mal à la bête semblait s'être engagé.

Soudain, un homme apparu, même si Furim n'en avait pas conscience, les vêtements qu'il portait était un signe distinctif de sa place importante sur ce bateau. Il s'adressa aux autres humains

Humain - Hola ! Doucement ! Il ne faudrait pas qu'on l'abime !

Humains - Ah Ah Ah !

Humain - Nous devons le vendre ne l'oubliez pas, qui sait ce que l'on peut tirer d'un Liykor noir vivant ! Un acheteur s'est manifesté à Exech. Je ne sais pas ce qu'il veut en faire et je m'en fiche ! Toujours est-il qu'avec cela, nous aurons largement de quoi nous payer quelques bonnes soirées !

Humain - Ouais ! Hourra pour la grosse bête !!!

Humains - Ah ah ah !!!

Furim savait maintenant qu'il allait être vendu. Le séjour en bateau dura plusieurs jours, mais Furim ne fut plus blessé. Apparemment, sa valeur était importante et savait une chose, qu'il allait à Exech. Furim était totalement impuissant, piégé dans cette cage. Il savait dorénavant que plus il bougeait, plus les humains étaient attiré pour le frapper. Il resta donc calme et ne fit aucun bruit. Néanmoins, il n'avait pas mangé depuis assez longtemps pour sentir une faim intense, il était très faible et s'endormit de fatigue.

http://www.yuimen.net/univers/le-port-d-exech-t143-30.html#p260206

Trajet maritime sur La Perle bleue entre Bouhen et Tulorim

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