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 Sujet du message: La Cité d'Elle
MessagePosté: Mar 7 Sep 2010 19:02 
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La Cité d’Elle


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    Jour 1, nuit.


Phase exploration (Ezak, Eliss)

En sortant de l’Aynore pour passer discrètement derrière l’Auberge du Fat Foot, vous avez longé une sombre forêt dont le sol est recouvert d’une inquiétante brume. Eliss, visiblement pas à l’aise, n’a pas prononcé un mot, et vous avez poursuivi votre chemin jusqu’à vous retrouver dans la cité menant à la citadelle. Vous ne la voyez d’ailleurs plus, la citadelle. Le soleil est désormais couché, et tout est sombre, noir. Seul le ciel étoilé et la lune éclairent faiblement votre route, révélant une rue pavée en pente ascendante, zigzaguant sans doute sur toute la longueur de la colline pour mener directement à la Citadelle que vous avez aperçue en vous écrasant sur l’île. Ou avant de vous écraser, en tout cas.

D’autres lumières sont présentes, autour de vous : celles qui sortent des fenêtres des nombreuses maisons qui vous entourent. Un courant d’air glacial filtre dans l’allée unique de cette ville étrange, et vous glace le cœur. Quelque chose d’anormal se passe ici, vous pouvez le ressentir au plus profond de votre être…

Eliss se tourne vers le maître d’armes avec un regard emprunt d’imploration.

« Messire, ne vous tournez pas contre moi. Il est inutile de me menacer, vous savez. Je vous suivrai, car je sais que vous voulez tout arranger. Moi aussi je le veux, mais… est-on obligés de partir maintenant ? Cette ville me fait peur… »

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 Sujet du message: Re: La Cité d'Elle
MessagePosté: Mer 8 Sep 2010 07:40 
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Une fois sortit de l’aynore, je constatai qu’il faisait déjà nuit. Cela n'était pas fait pour me rassurer. En effet, je ne me sentais pas rassuré dans cet univers inconnu qui me paraissait déjà bien assez obscure comme cela. L’épée toujours pointé sur Eliss, j’imposais un une marche soutenue, mon seule but étant de m'éloigner le plus vite possible de l’aynore et de l’appareil. Que dirait les membres de ce voyage qui à mal tourner si il me voyait enlevant la semi elfe pour l’amener je ne sais-ou ? Même moi, je me ferais des histoires si je devais tomber sur une tel scène. Je les imaginais déja tous sur moi les armes lever.

(Oui, c’est certain, ils me feraient ma fête.)

Nous firent un petit bout de route arrivant devant devant une fôret qui me paraissait plutôt étrange. C’est ce moment que je choisis pour nous imposer une pose rapide. En effet, ma jambe continuait de saigner, et la douleur se faisait si intense que je dû laver ma blessure avant d’installer les bandages que nous avions récupérer, bien serrer autour de ma cuisse. Le travail, n'était pas très propre, bien entendu. Je n’avais jamais été doué pour ce genre de chose, mais ça allait quand même faire l’affaire un temps.

Après m’être rapidement déshydrater, j’ordonnais à Eliss de reprendre la route. Cette brume se tapissant sur le sol donnait une atmosphère plus que lugubre à l’endroit et j’etais pressé de le quitter.

Nous ne tardèrent pas à arriver à la cité jonché aux pieds de la citadelle, que nous ne virent plus d’ailleurs tant l’obscurité etait dense. J’hesitais un instant à m’engager sue cet unique chemin de pavé traversant la ville. Quelque chose au fond de moi me criait de faire demi-tour, de m’enfuir en courant rejoindre les autres à l’auberge. Je ne me reconnaissait pas. Quelquechose me derangeait au plsu haut point.

Alors que nous engagions dans la cité Eliss prit la parole. Je l’ecoutait attentivement sondant son regard. Elle m’avait l’air sincère. Ce petit brin de femme m’attendrissait quelque peu, et je ne put que le prendre en pitié. En fin de compte nous etions dans la même galère. C’est ainsi, que je rangeais mon sabre dans son fourreau, soupirant bruyamment.

(J’espère que je ne vais pas regretter mon geste.)

«Désolé, je ne peux pas... Après tant de chemin parcouru faire demi-tour me parait ne pas être la bonne solution.»

Je me surpris à cet instant à lui tendre mon bras, comme le ferait tout bon gentleman.

«Accrochez vous à moi si vous avez peur. Je ne suis moi même pas très confiant dans cet endroit inconnu. Quoi qu’il arrive, restez près de moi. La pire des chose en cet instant serait d’être séparés. Moi je perdrais mon otage et vous quelqu'un capable de vous protégez dans cet endroit. Alors si on coopérait ? »

Je ponctuait ma phrase par un sourire qui se voulait rassurant, avant de reprendre ma route une main sur la garde de mon sabre prêt à jaillir à tout instant.

(Drôle de façon d’agir pour un preneur d’otage. Je fais peine à voir.)

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"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

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 Sujet du message: Re: La Cité d'Elle
MessagePosté: Mer 8 Sep 2010 15:44 
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Rue de la Cité d’Elle. (Ezak, Eliss)

Lorsque tu le proposes, l’hôtesse de feu votre Aynore s’accroche à ton bras, visiblement peu rassurée par ce qui se passe dans cette cité inconnue, la nuit.

« Oui, coopérons. Croyez-vous que ces maisons sont habitées ? »

C’est alors qu’un ricanement étrange vous parvient, porté par le vent, et vous glace le cœur. Aussitôt, en sursautant, Eliss se serre un peu plus contre Ezak, posant une main sur son armure, à hauteur des pectoraux, son visage proche de celui de l’humain. Mais curieusement, ce n’est pas lui qu’elle regarde, mais le faîte d’un toit…

« Là, j’ai… j’ai vu une ombre bouger. »

Le toit est bien entendu inaccessible via la rue en elle-même, et se situe en haut d’une maison dans le tournant, devant vous. Cependant, quand tu regardes, tu ne vois nulle ombre autre que celle du toit en lui-même, et des cheminées crachant de la fumée dans le ciel nocturne… Rien ne bouge, mais le vent froid court toujours dans la rue…

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 Sujet du message: Re: La Cité d'Elle
MessagePosté: Mer 8 Sep 2010 20:12 
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La semi-elfe s'accrocha à mon bras, comme je le lui avait proposé. Nous marchions un peu, chaque pas me semblait de plus en plus lourds, de plus en plus mal assuré dans cette ruelle exiguë ou l’obscurité était par endroit chassé par les lumières émanaient des fenêtres des habitations.

(Je me demande pourquoi tous le monde se cache ainsi... Cette rue est si vide. Enfin, si monde il y a.)

Comme si elle avait lu mes pensée, Elisse me demandais mon avis sur l’occupation de ces demeures. Je n’eut pas à réfléchir longtemps avant de lui répondre. Ma future réponse me semblait déjà logique.

«Je ne sais pas. Je serais tenté de dire oui vu les lumières mais, faut-il vraiment s’attendre à quelque chose de rationnel sur une île volante ? Je ne crois pas. »

C’est à cet instant qu’un rire sinistre, lointain, nous parvint aux oreilles, ayant comme seul résultat de me provoquer un frisson à déchirer l'échine.

(Bordel, nous ne sommes pas seul.)

Comme pour appuyer mes pensée, Eliss qui s'était rapprocher à quelques centimètres de moi, sous l’effet de la peur, me prévenait qu’elle avait vu quelque chose. Une ombre, d’après ses dires. Je me tournais vers la direction de son regard, fixé sur un toi.
Je ne voyais rien. Pas l’ombre d’un mouvement, rien. Cependant, je ne me permis pas de douter de sa parole, car le ricanement d’avant était bien assez significatif pour moi. Instinctivement, j’avais déjà sortit mon sabre. Je voulais ce geste complètement dissuasif. Mais le serait-il vraiment ?

Je m'arrêtais net, les yeux plissé comme pour mieux apercevoir dans le noir. Je ne savais pas si c’etait pour me rassurer, mais j’avais une irrémédiable d’atteindre une quelconque lumière. Je n’etais pas à l’aise.

«Mademoiselle Natharandil, je suppose que dans ma bêtise je ne vous ai pas demander de prendre des torches nest-ce pas ?»

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 Sujet du message: Re: La Cité d'Elle
MessagePosté: Ven 10 Sep 2010 11:32 
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Rue de la Cité d’Elle (Ezak, Eliss)

De sa voix tremblant de peur, Eliss précise l’inévitable :

« P…pas de torches, non… »

C’est alors que l’humain peut sentir un souffle sur sa nuque, et un murmure incompressible lui traverser les sens. Une courte pression sur l’épaule, comme si quelqu’un était venu se pencher vers lui pour lui susurrer un secret… Mais lorsqu’il se retourne, il n’y a personne, que les ombres de la ruelle, et le frisson du vent glacial toujours présent… Pourtant une présence qui vous observe est indéniable, menaçante, tapie dans l’ombre. Et de nouveau, un ricanement porté par le vent, sans voix ni timbre…

Eliss se serre encore un peu plus dans les bras du maître d’armes.

« Ezak, entrons dans ces maisons, pitié... »

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 Sujet du message: Re: La Cité d'Elle
MessagePosté: Ven 10 Sep 2010 21:56 
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La réponse d'Eliss passa presque inaperçu dans mon cerveau tétanisé. Les frissons qui me parcouraient déjà l'échine eurent un sursaut d’activité. Un souffle sur ma nuque, me saisit d'effroi alors qu’au même instant un murmure me parvint, bref incompréhensible accompagner d’une pression étrange sur l'épaule. Alarmé, apeuré, je me retournais l’épée en main pour faire face à celui qui commettait cette affront.

(Personne...)


Je restait coït, devant la rue étonnamment vide. A présent, tout me paraissant danger, du vent, à la dalle de pierre étrangement effrayante en cet instant de doute. Mes membre hurlaient, de leurs frissons agités. Ils me suppliaient de fuir, de me réfugier, de les sauver de ce phénomène, de cette chose qui n’avait pas de nom. Je sentait ma respiration s'accélérer, mon coeur résonner de plus en plus fort, dans mes tympans et cette sueur froide incroyablement désagréable perler pas tout les pores de ma peau.

Je commençais à paniquer, pour la deuxième fois de la journée.

(Qu’est ce que c'était ? Non ! Ce n’est pas possible ! Je l’ai sentit et pourtant...)

Le rire retentissait à nouveau, court-circuitant mes pensées. Seul le corps d’Eliss se serrant un peu plus contre moi, me tira de ma torpeur. Elle avait peur, et me suppliait de faire en sorte qu’on aille se mettre à l’abri.

(Oh oui ! Bonne idée ! C’est ce qu’il faut faire ! Echapper à cette chose ! )

«Non...»

Ma voix était sortit dans un murmure, indépendante de ma volonté propre. Je ne voulais pas plier devant la peur. Je ne voulais pas écouter mon corps, ni le vent glacial, ni même Eliss. Tous ceux qui me disaient de fuir. Ce dragon avait déjà été maître de mon destin, en m’amenant sur cette île. Tous cela devait cesser ! Comme pour me justifier, je rapprochais ma tête de la jeune semi-elfe, ma bouche à hauteur du creux de son oreille. Je commençai alors à parler dans un chuchotement à peine audible. Je ne voulais pas que cette chose nous entende.

«Seulement en dernier recours, Eliss. Nous n’avons pas encore passer cette ligne. Calmez vous, je vous en prie. On cherche à nous faire paniquer pour l’instant, si on cherchait à nous tuer, nous serions déjà mort... Garder la tête froide, tant qu’il n’y pas de raison réel de s’agiter. »

Ma réponse m'étonna moi même. Je ne sais pas si c'était le goût du risque, ou bien simplement ma curiosité qui me submergeait à cet instant même, mais je voulais au moins voir si on avait raison d'avoir peur de cette chose. Passant mon bras libre autour de la taille de la semi-elfe, je lui intimais d’avancer. Je voulais la rassurer, peut-être même me rassurer moi même avec ce contact. Je ne savais pas à cet instant, mais tout en avançant, je gardais mes sens en alerte, observant partout, des fenêtres, jusqu’aux toits pour voir si j'apercevais le moindre mouvement.

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 Sujet du message: Re: La Cité d'Elle
MessagePosté: Sam 11 Sep 2010 10:17 
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Rue de la Cité d’Elle (Ezak, Eliss)

Eliss semble réellement paniquée, mais consent docilement à obéir à ton plan risqué, en hochant la tête sans quitter tes bras. Elle jette alors de furtifs et rapides regards dans tous les sens, comme pour voir l’origine de ces murmures, de ces rires, de ce froid glacial vous parcourant l’échine… en vain.

Toi non plus, tu ne remarques rien, malgré ton inspection minutieuse. Et une fois encore, un murmure te surprend, glacial, comme s’il avait été prononcé à quelques centimètres de toi, dans ton dos… Mais une fois de plus, quand tu te retournes, tu ne vois rien. Et l’instant d’après, c’est Eliss qui pousse un petit cri de surprise.

« Ah ! Vous… vous m’avez pincé les fesses ! »

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 Sujet du message: Re: La Cité d'Elle
MessagePosté: Sam 11 Sep 2010 14:27 
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À ma sortie de l’auberge, je fus soulagée de constater que Lilo était à proximité. Je l’aperçus facilement avec sa belle tunique bleue, mais la nuit tombée m’empêchait de bien discerner son visage, je ne pouvais voir ses yeux. Je ne m’alertai point de ce fait, me disant qu’il s’agissait d’un artéfact dû à l’obscurité.

Je n’avais pas peur du noir, au contraire il me donnait un sentiment d’espace et de liberté. Il faut dire que j’étais jeune et naïve, je n’étais pas consciente de tous les dangers.

Le fraîcheur de la nuit fouetta mes joues et m’aida à retrouver mon calme.
Je n’attendis pas davantage et me dépêcha d’héler la dame en bleue.

« Et Lilo, n’allez pas si vite, je voudrais bien vous accompagner ! »

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Guasina, protectrice d'âme


Dernière édition par Guasina le Sam 6 Nov 2010 20:38, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Cité d'Elle
MessagePosté: Sam 11 Sep 2010 14:38 
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Josh sorti de l'auberge à la volée, bien décidé à rejoindre l'elfe. Un peu plus loin devant lui se trouvait la petite lutine, présente elle aussi quelques secondes auparavant dans l'établissement de Donald. Elle ne l'avait pas vu. Poussé par son instinct protecteur face à cette petite créature, -bien qu'elle pouvait très bien se défendre toute seule- il la suivit de près se disant que dans tous les cas, ils semblaient suivre le même but. Rejoindre la guerrière aux cheveux bleus.

La nuit était tombée, et une légère brise avait prit place et rafraichissait l'atmosphère. Après quelques secondes, la lutine héla la guerrière, qui apparemment était en vue.

« Et Lilo, n’allez pas si vite, je voudrais bien vous accompagner ! »

« Je suis là aussi ! » marmonna Josh.

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 Sujet du message: Re: La Cité d'Elle
MessagePosté: Sam 11 Sep 2010 17:01 
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Ah la belle guerrière ! Je me motive, je me prends confiance et au moindre bruit, je sursaute comme une fillette apeurée... je reprends vite confiance, tout va bien, c'est la voix de Guasina. Je me retourne alors et fait glisser mon masque sur le haut de mon crâne car je ne veux pas lui faire peur. Je remarque alors un peu plus loin l'arrivée du sabreur roux. Je suis contente qu'il y ait des gens qui viennent avec moi, même si je me rappelle encore des paroles du sabreur. Une fois arrivés, je me mets à leur exposer la situation rapidement.

"Mademoiselle Natharandil et le guerrier à l'armure mauve ne sont plus à la Brise du Matin. Je pense qu'ils sont partis vers la citadelle, ou au moins vers le bourg. Je ne veux pas vous effrayer mais j'ai bien peur que cette sortie ne se fasse pas sans rencontrer les "Autres". A en croire Donald, il s'agit de personnes qui rôdent, murmurent et complotent. J'avoue que j'ai aussi peur que je suis curieuse de voir à quoi ils ressemblent... Nous avons un inconvénient majeur, nous ne connaissons pas les lieux ni leurs occupants. Enfin pas vraiment... Si j'en crois les propos de Donald, la cité que nous allons explorer est peuplée d'elfes. Par contre, il y a quelque chose de bizarre. Sujets objets sujets, objets sujets objets. Je ne sais pas encore ce qu'il a voulu dire par çà... Alors prenons garde, évitons de faire du bruit, restons groupés et communiquons au maximum avec les mains... Il y a peu de chances que nous passions inaperçus mais autant en mettre le maximum de nos côtés... Si la situation nous échappe, fuyez ! Ne perdons pas la vie inutilement."

Je ne parle pas mais je murmure. Je veux leur faire comprendre qu'il y a du danger et que comme nous ne savons pas à quoi nous attendre, autant être au plus possible sur nos gardes. Mon petit discours terminé, je remets mon masque et pose un genou au sol. Toujours en murmurant, je questionne Guasina.

"Mademoiselle Roquin, préférez-vous monter sur une de nos épaules ou au contraire préférez-vous rester libre de vos mouvements ?"

En attendant que Guasina me réponde, je regarde vers la rue, inquiète. Ce masque me permet de ne pas retenir mes expressions ni mes sentiments, j'en suis vraiment très contente sur ce point. Je vais pouvoir me concentrer sur la suite des événements sans m'inquiéter de mon attitude. Et quand on est une elfe blanche comme moi, cette protection est plus qu'appréciable.

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 Sujet du message: Re: La Cité d'Elle
MessagePosté: Sam 11 Sep 2010 18:23 
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A peine sorti de l'auberge, je remarque l'elfe de l'auberge ainsi que deux autres personnes, les deux seuls autres voyageurs que je connais. La lutine que j'ai sauvé et le rouquin que j'ai au contraire laisser à son propre sort...J'espère qu'il n'est pas rancunier! Enfin bref je ne suis pas doué pour parler aux autres, mais je me lance! Maintenant que je suis là...

"Euh excusez moi, Pouvons-nous nous joindre à vous?"

De toute façon s'ils ne veulent pas de moi je partirai seul, je suis dehors, j'ai abandonné mon repas et je suis soudain pris d'une certaine curiosité. Quel genre de secret cette île renferme, je me sens un peu plus en confiance, peut-être parce que le corbeau est de retour...N'importe quoi!

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Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


Dernière édition par Karz le Lun 13 Sep 2010 10:45, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Cité d'Elle
MessagePosté: Sam 11 Sep 2010 19:47 
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Rien, nulle part. Plus ça va, et plus je commence à me demander si on est vraiment en danger. Juste des murmures, juste des rires, juste des contacts. A mesure que j’avançais, me démarche se faisait plus assuré, aussi fier qu’a l’habitude. J’étais Ezak d’Arkasse, descendant d’une lignée noble, rien ne devait me faire flancher.

(Il n’y a aucun danger.)

Cette phrase retentissait encore et encore dans ma tête, martelant les parois de mon cerveau dans le but de lui faire accepter cette réalité, la mienne. Mais les forces en présence ne semblaient pas êtres du même avis, murmurant à nouveau derrière moi. Cette fois, je ne fus pas pris de panique. Seul un léger frisson me parcouru alors que je m’efforçais de me retourner calmement pour contempler une rue aussi vide que quelques secondes auparavant. Je ne pus m’empêche de sourire à cet instant.

(Il n’y a aucun danger ! )

C’est ce moment que choisit Eliss pour m’accuser de lui avoir pincé les fesses. Je lève un sourcil, dubitatif doutant de sa version des faits.

(Moi ? Lui pincé les fesses ? Et puis quoi encore… Ca doit être cette chose, comme pour moi tout à l’heure. Ce n’est peut être pas l’envie qui m’aurait manqué mais à ce point… )

Vexé, au plus profond de moi-même, je me décidai à lui jouer un mauvais tour.
Exagérant avec soin mes mouvements, je pointai un droit accusateur vers elle :

« Préjudice ! C’est vous qui venez de me toucher l’entre jambe à l’instant ! Je sais que je vous plais mademoiselle Natharandil, mais vous devriez peut être revoir votre façon de séduire. Je vous trouve peut être très attirante, mais je ne suis pas un homme facile, agissez avec plus de tacts ! »

Je restais la, les yeux plissé dans une fausse expression de reproche, avant de reprendre ma route mais cette fois, d’une démarche déterminé, l’air de bouder l’ex-hôtesse. En effet, je n’avais plus peur, ou presque ce qui me permettait de me relâcher quelque peu. Cette ne semblait pas si horrible. Murmurer aux oreilles et pincer les fesses des jeunes filles, j'en avais vu d'autres...

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 Sujet du message: Re: La Cité d'Elle
MessagePosté: Sam 11 Sep 2010 21:01 
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Rue de la Cité d’Elle. (Ezak, Eliss)

L’hôtesse de l’Aynore est complètement abasourdie face à tes propos, et prise au dépourvu. Sa mine se décompose littéralement lorsque tu la houspilles, et l’abandonnes derrière toi pour reprendre ta marche, ne sachant sans doute pas comment prendre tes mots. Elle te suit tout de même, ses pas dans les tiens.

« Mais je n’ai rien fait, je vous assure. Quelque chose nous guette et nous menace dans les ombres. Protégez-moi, noble guerrier, au lieu de m’accuser de faits erronés. »

Étrangement, la situation semble avoir momentanément écarté le froid de la ruelle, le vent murmurant qui vous effrayait tant… Et l’instant d’après, le maître d’arme et la semi-elfe peuvent remarquer sur leur chemin, droite et fière au milieu de la rue, le visage blafard éclairé sommairement par les fenêtres adjacentes, une créature humanoïde aux yeux jaunes. Ses cheveux sont comme des batons, ou des pattes d’araignée mortes, et sont encroutés dans son cuir chevelu de manière peu élégante.

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Elle est pieds nus, etvêtue de fripes déchirées, de haillons obscurs aux couleurs sombres et indéterminables… Et elle s’adresse à vous d’une voix éraillée, mais féminine néanmoins…

« Ne craignez-vous donc pas d’errer ici bas en des heures si sombres, étrangers ? »

Fière et droite, elle vous toise de ses yeux inquiétants, sans bouger…


Rue de la Cité d’Elle (Guasina, Josh, Lilo, Karz)

Alors que vous vous aventurez dans la rue unique et sombre, montant en zigzaguant vers la Citadelle qui la surplombe, et bordée de maisons en pierres aux fenêtres éclairées, vous pouvez tous les quatre ressentir un frisson vous parcourir l’échine. Un frisson qui vous glace les os, alors qu’un souffle froid semble s’engouffrer, épars et non constant, dans vos pas, comme une respiration cadavérique puissante et menaçante.

Guasina, habituée à prendre garde au moindre détail, perçoit à un moment trois ombres menaçantes, sur des toits, un peu en avant. Il s’agit de silhouettes ailées, sur la devanture d’une maison. Deux sont identiques, possédant quatre pattes, deux cornes, et deux ailes de chauve-souris, et sont en position à croupée, gueule tournée vers la rue, comme pour dissuader tout intrus d’avancer. La troisième est pareille que les deux autres, mais redressée sur deux pattes, et tenant dans la main une imposante épée, à deux mains. Elles sont toutes les trois immobiles. De simples gargouilles, pourrait-on penser… Si celles-ci n’avaient pas les yeux rouges et lumineux…

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 Sujet du message: Re: La Cité d'Elle
MessagePosté: Dim 12 Sep 2010 06:28 
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Je venais à peine d’appeler la dame en bleue qu’une voix derrière moi me fit sursauter.

« Je suis là aussi ! »

Je me retournai vivement pour voir qui m’avait suivi ainsi en catimini. Sans faire de bruit, l’homme roux, celui-là même que j’avais maintenu en joue un peu plus tôt dans la salle commune, emboîtait mes pas. Je ne le craignais plus, j’avais compris qu’il avait agi en légitime défense contre ce nain qui en voulait à ses gains.

Lilotéa s’arrêta quand elle nous vit et nous attendit l’air soulagé de ne plus être seule à se balader sur ce chemin sombre faiblement éclairé par la lune. Je compris enfin pourquoi je ne pouvais discerner ses yeux, elle les avait dissimulés sous un masque sans orifice. Ce dernier à présent relevé, elle entreprit de nous faire un résumé de ce que l’aubergiste lui avait révélé. Sa voix était douce et à peine plus forte qu’un murmure, elle nous parla des Autres, des êtres mystérieux qui rôdaient dans la nuit et complotaient. Puis elle parla de sujets ou d’objets ou bien des deux, je ne sais plus, puisqu’à partir de ce moment ces propos étaient devenus assez confus. Enfin, l’essentiel à retenir consistait à fuir pour sauver nos vies, si la situation devenait hors de contrôle.

Je la regardai attentivement, les yeux plissés comme si cela aurait pu m’aider à déchiffrer ce discours décousu.

Avec toute la délicatesse dont elle faisait preuve, Lilotéa se pencha vers moi et me fit une gentille proposition, celle de grimper sur ses épaules.

Je la connaissais à peine, mais j’aimais déjà cette femme. Elle avait une personnalité qui me plaisait et je lui faisais entièrement confiance. C’est donc sans hésitation que je lui répondis :

« J’accepte votre offre et je montrerai volontiers sur votre épaule Lilotéa. Au sol, avec mes petites jambes, j’aurais de la difficulté à vous suivre et je risquerais de me faire piétiner. »

Sans plus tarder je m’exécutai pour m’asseoir sur la délicate épaule de l’elfe bleue.
Nous étions à présent trois à la recherche des voyageurs manquants à l’appel, mais aussi en quête de vérités concernant cette île insolite.

Nous allions repartir quand une autre voix se fit entendre. Cette fois, il s’agissait de l’archer, accompagné de la fillette et du corbeau. L’humain, timidement, nous fit part de son désir de se joindre à nous.

« Bien sûr, vous êtes les bienvenus…»

Je me penchai un peu la tête sur le côté, et rajoutai :

« …si vous me pardonnez de ne pas vous avoir remercié de m’avoir sortie du pétrin plus tôt ce matin. »

Cet homme avait un cœur d’or. Il avait risqué de se faire tabasser par un affreux et sale voleur de lutine, pour me venir en aide, à moi, une parfaite inconnue. Je lui en étais très reconnaissante et je me promis de le remercier comme il se doit lorsque l’occasion s’y prêtera.

C’est donc une troupe hétéroclite de cinq personnes qui s’aventura dans la rue sombre et unique de la cité d’Elle. De mon avantageuse position, j’examinais ces maisons de pierres qui bordaient cette rue fabriquée à partir du même matériau quand soudain un frisson me glaça le sang. Intriguée, je scrutai les alentours et je vis devant nous quelque chose et m’intrigua et m’inquiéta.

« Regardez, là sur les toits, devant nous. J’ai vu un espèce de loups avec des cornes de bœuf et des ailes de chauve-souris ! »

Puis consciente du danger, la voix tremblante, je rajoutai plus bas :

« Il me fait peur avec ses immenses yeux rouges et sa gueule grande ouverte mettant en évidence ses dents menaçantes.»

Inquiète, j’examinai de plus belles cette obscure petite rue.

« Et en voici un autre ici !» dis-je en le pointant du doigt.

« Et encore un là ! »

Ce dernier bénéficiant de la même physionomie, il se distinguait par contre des deux autres par sa position et aussi parce que contrairement aux deux premiers, il brandissait une épée.

Alertée, je sortis une flèche de mon carquois et bandai mon arc me préparant à une éventuelle attaque.

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Guasina, protectrice d'âme


Dernière édition par Guasina le Dim 7 Nov 2010 20:21, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Cité d'Elle
MessagePosté: Dim 12 Sep 2010 20:06 
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Ma petite réflexion semble avoir eu l’effet escompté. En effet, alors que je marche à présent d’un pas déterminé dans la rue, sombre, je peut sentir, la semi-elfe me suivant de près, alors qu’elle s'évertue à se défendre. Continuant mon petit jeu, je continue à ne pas faire fit de ses propos, levant ma main libre et la faisant tournoyer de manière nonchalante sans même arrêter de marcher.

«Oui, oui... C’est cela... Et une otage n’est pas sensée réclamer qu’on la protège, surtout quand elle agit de la sorte. »

Ce petit jeu avait le don de réchauffer quelques peu l’atmosphère et bientôt, j’oubliais que nous étions dans une rue sombre, exiguë, sur une île ou la nuit semblait receler des phénomènes inexpliqués. Evidemment, cela ne dura qu’un temps, car un être immonde semblait vouloir me le rappeler. Il était la, du moins, elle l'était, debout au milieu de la rue comme si elle n’attendait que nous. Instinctivement, Je laissai retomber ma main sur la garde de Faerunn encore dans son fourreau avant de la sortir pour venir prêter main forte au sabre du dragon mauve: Mongoor. Malgré, l’instant, je parvins tout de même à m'étonner de mes pensées. Il semblait que je développais un sorte de liens avec ces objets de boucheries dépourvus d’âmes. Je venais même de donner une identité à ces lames, instantanément. Faerunn pour son métal et Mongoor, pour cet être immonde et infiniment puissant, qui était lui même un dragon mauve. Qui etait lui même, l’ancien possesseur de cette lame avant que nous le vainquions.

(T’es taré mon pauvre Ezak.)

C’est la voix, de notre nouvelle «amie» qui vint me sortir de mes réflexions, m’obligeant à quitter la vue de mes épées pour poser mes yeux sur cette être disgracieux. Je la toisai de bas en haut, mon visage retenant difficilement son expression de dégoût.

(Comment peut il y avoir des créatures aussi laides...)

J’observai ses pieds nus, et ses habits qui respiraient le bas peuple, cette tête, encadrant ces yeux jaunes, et supportant cette chevelure, ou devrait-on appeler ça, une chose. D'où découlais plusieurs petite branche à la fortes ressemblance avec des pattes arachnéenne.
Je ne put m'empêcher de retrousser mon nez, dans une expression de dégoût. Comme si on venait à l’instant même de me mettre une bouse de dragonnet sous le nez. Au fond de moi, je savais que ses intentions n'était pas amicale, et de plus sa remarque avait le don de particulièrement m’agacé.

Sans quitter la «chose» des yeux, je tournai légèrement la tête en direction d’Eliss.

«Restez derrière moi.»

Puis me tournant vers l’être qui nous faisait face, j’haussai les épaules, arborant un air blasé.

«Qu'est-ce que l'on devraient craindre, sincèrement ? Je ne vois aucun danger. Et vous ?»



Je ponctuai ma phrase par mon habituel sourire en coin, provoquant, et plein de désinvolture.

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"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


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