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 Sujet du message: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Dim 18 Sep 2011 22:11 
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Le couloir des Cellules.


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Alors que vous passez la porte de votre cellule, une voix glaciale retentit…

« Dénooonce les autres prisonnieeers, et tu seras récompenséééé. Avoue tes fauuutes, et sois puniiii pour elles. »

Et vous ne pouvez déterminer si cela provient de votre esprit, ou si c’est votre ouïe qui vous joue des tours. Car le fait est là : nul alentour ne pourrait en être la source. En effet, le long couloir où vous débarquez est totalement vide. Tout en longueur, et largement vouté, quoi qu’assez étroit, il comporte dix portes qui se font face, cinq d’un côté, cinq de l’autre. Les portes des cellules dont vous sortez. Au Sud de votre position, au-delà des dernières cellules, une grande double porte en métal sombre met fin au couloir. Elle semble close…

Le couloir est éclairé tout le long par de nombreuses torches, de part et d’autres de celui-ci, à intervalles réguliers. La pierre des murs est un peu plus claire que celle des cellules, mais à peine… Le sol est jonché de poussière, de débris pierreux, et les toiles d’araignées naissent parfois entre une torche et le mur la jouxtant…


Au Nord, le couloir se poursuit encore, avant de sembler former un coude vers l’Est… Une étrange brume verdâtre nauséabonde semble provenir de cette partie du couloir, bien qu’elle soit également présente, en moindre mesure, à l’endroit où vous vous trouvez, à la sortie de votre cellule. Vous ne pouvez marcher à plus de deux de front, dans ce couloir. À moins de se mettre à trois de face, et de sacrifier les deux extrêmes qui se prennent les torches en pleine poire lorsqu’ils marchent.

[HJ : vous devez d’abord poster que vous quittez votre cellule avant de poster ici ! Le plan des lieu va bientôt être mis à jour. ^^]

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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Lun 19 Sep 2011 11:21 
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Posant à peine le pied en dehors de la cellule et sentant enfin le vent de la liberté souffler dans mes cheveux et sur mes sombres idées, une sinistre voix venue de nulle part assaillit ma tête. La délation c’était bien, la vérité c’était mal.

(Voilà une bien étrange philosophie de vie…)

Je regardai à droite ou j’étais face à une porte massive, la voix ne venait pas de là, puis je regardai à gauche et je ne vis que l’orque et une espèce de brume verte. Le plus important fut la vue d’une dizaine de portes comme la mienne. Il y avait donc d’autres prisonniers dans ces cellules.

(Adweinna devait certainement être dans l’une d’entre elles, comment pourrais-je lui avouer la mort de son compagnon…)

Je me mis de nouveau à analyser mon environnement. Il y avait beaucoup de poussières, trop à mon gout.

(On dirait que personne n’a mis les pieds dans ces couloirs depuis un bon moment ou alors ils sont très bons pour couvrir leurs traces.)

Le couloir n’était pas très large, on ne pouvait décemment y circuler à plus de deux l’un à côté de l’autre. Pour le moment, je ne pouvais pas savoir qui se trouvait dans les différentes geôles entourant le couloir. Que pouvais-je faire de mes dix doigts ?

(Telle est la question.)

Cette brume semble m’appeler un peu plus à chaque instant, et pourtant j’avais peu d’aller vers l’inconnu. Je n’avais vu personne jusqu’à présent, c’était peut être le moyen de sortir de cet enfer.

(Et si j’attendais de voir qui sort des autres cellules ? Quel manque de courage Léandre. Bouges-toi les fesses et prends ton destin en main pour une fois.)

Ecoutant mes pensées, je pris la direction de cette brume qui après tout recouvrait le sol du couloir dans une moindre mesure.

_________________
Léandre - Shaakt - Soldat



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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Lun 19 Sep 2011 15:53 
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Sans autre problème que la légère douleur que j'ai à la main, j'ouvre la porte et atterris dans un couloir poussiéreux et étroit. De nombreuse torches éclairent les lieux et l'ambiance y est...morbide. Dans ce couloir , d'autres portes, donnant sans aucun doute sur d'autres cellules, mais avant que je puisse faire le moindre pas, une voix étrange retentit. Dénoncer les autres ? Avouer mes fautes ? Mais de quoi cette voix parle ?! Pour tout dire, elle me tape sur les nerfs. Après la cruche de Phalange, me voilà avec une personne invisible qui allonge ses syllabes de manière fort énervante et même si cela ne sert sans doute à rien, je hurle quelques mots pour lui faire comprendre.

"Hey, j'ai commis le crime d'avoir écouté vos conneries à l'instant! Venez essayer de me punir que je vous rabote la face!"

Mais alors que je prononce mes menaces, je vois un elfe et un garzok sur ma droite, se diriger vers le bout du couloir où flotte une brume verte. J'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part, mais impossible de me rappeler où. Faut dire, les shaakts ont la fâcheuse tendance à tous se ressembler. Je décide alors des les ignorer complètement, n'ayant pas envie de risquer d'avoir dans les pattes deux boulets comme la Phalange de Fenris et je pars pour essayer d'ouvrir la grande double porte sur ma gauche. Je n'ai pas de temps à perdre.

_________________

Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Lun 19 Sep 2011 16:54 
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Dés le premier pied posé sur le sol du couloir, une horrible voix semblant venir d'outre-tombe retentit à mes oreilles ou.. dans mon esprit... allez savoir. En tout cas, elle n'est pas sans me rappeler quelque chose... mais c'est sans importance, seuls deux morceaux de la phrase prononcée me font réagir : "Autres prisonniers" et "récompensé". Nous ne sommes donc pas seulement deux mais sans doute toute une tripotée, et il y a sans doute un énorme trésor quelque part... Ce que je ne comprend pas par contre, c'est le "Dénonce"... Comment pourrait-on dénoncer d'autres personnes alors qu'on ne sait absolument rien sur eux?

Je suis tiré de mes pensées par des bruits de pas se dirigeant vers moi et, redressant la tête, je peux apercevoir un Shaakt venant dans ma direction, accompagné d'un orc imposant, tous deux vêtu de haillons comme moi. Ces deux-là ont l'air bien déterminés à aller quelque part, mais où? C'est une bonne question... A l'extrémité droite du couloir se trouve une grande porte à double battant, vers laquelle de dirige une autre personne, elle aussi pauvrement vêtue. Du coté gauche, le couloir continue pour prendre un virage à angle droit, cachant la source de brume verdâtre et peu engageante qui s'échappe de cet endroit. Ce doit être par là que doit se diriger notre drôle de duo...

Apparemment, chacun fait un peu comme bon lui semble, partant à droite, à gauche au gré des envies, plutôt que d'essayer de se regrouper et de débattre pour comprendre ce qui a bien pu se passer et comment nous sommes arrivés ici... Et en admettant qu'il y ait au moins une personne par cellule, voir deux, nous devrions être assez nombreux pour pouvoir arriver à quelque chose...

Prenant une grande inspiration et comptant beaucoup sur le fait qu'il me reste pas mal d'équipement par rapport aux autres personnes que j'ai pu voir, je vais me camper au milieu du passage pour bloquer les deux compères... Il va falloir ordonner un peu tout ça...

"Holà, messieurs, puis-je vous demander de vous arrêter un instant?"

_________________

Gamemaster9 a écrit:
Cohérence actions/personnage : 3/3
Là, rien à redire en revanche. Mettre ses boules sur la table et y aller à l’aveugle en prenant des risques, en jouant le tout pour le tout, ça colle bien à ton perso, rien à redire.

"Horcruxe" officiel du dragon mauve


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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Lun 19 Sep 2011 17:17 
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C'est alors que venu de nul part, comme si un esprit s'était faufilé entre les murs, on vint lui susurrer d'étranges paroles. Elle sentit un léger frisson lui courir le long de dos. Tenant fermement la torche allumée, elle remarqua sans peine que de nombreuses autres étaient déjà disposées dans le couloir, faisant danser les ombres au rythme des souffles qui agitaient les flammes.

Une voix inconnue parlait d'une récompense... Mais que fallait-il dénoncer ? Leur crime ? Ce pourquoi ils étaient là ? Si c'était le cas, aucun d'eux ne devait savoir qu'elle était la Baronne de Keresztur, terre sur lesquelles on a tendance à associer plus de mal que de bien. Elle poussa la porte totalement, jusqu'à ce que les gonds viennent à crisser perdant quelques poussière oxydée. Lorsqu'elle s'engagea de quelques pas silencieux sur la pierre noire, remuant l'écume vaporeuse teintée de couleur verte aux relents suspects, elle remarqua qu'elle n'était pas toute seule dans le couloir. La porte juste en face de sa cellule était ouverte. Silmeria ne s'aventura pas dedans, il y avait une porte close à sa gauche et le couloir continuait sur sa droite, un bruit. Une parole. Un homme.

Lorsque Silmeria passa la tête dans le coin de la porte pour observer d'un regard curieux ce qui se tramait, elle ne fut pas spécialement heureuse de trouver ici un orque, aussi gros que moche et avec l'option : odeur de souffre prononcée.

Un humain à queue de cheval prononçait quelques vaines menaces sur les mystérieux ravisseurs. Hrist pensa immédiatement que si ils répondaient aux menaces, ils viendraient probablement de la porte close située sur sa droite.

(Je souhaiterais retrouver la robe, l'armure et surtout la Scélérate... Une arme serait pour nous l'assurance d'une sortie... Désarmée, nous ne valons pas mieux qu'un autre. Trouve ! Cherche et trouve la Scélérate. Quitte à tout brûler.)

Elle souffla. Silmeria ne pouvait pas refuser ça à Hrist, elle savait que son plus bel atout était invisible de tous et qu'elle lui parlait régulièrement, prodiguant des conseils à double tranchants. Il lui fallait une arme, mis à part la torche, la tueuse ne pouvait se targuer d'être très menaçante... Et c'était tant mieux ! Il fallait s'accorder la confiance de quelqu'un pour rester en vie, et les gens ont tendance à craindre les assassins au coeur de glace. D'autant plus à double personnalité.

Elle baissa la torche jusque sous son visage - à distance de sécurité, les cheveux, ça brûle très vite et ça pousse moins vite - illuminant son visage. Les traits de la jeune femme étaient un peu fatigués, le maquillage avait suivis le cours de ses larmes, ce n'était pas de la tristesse, mais dans ce lieu, beaucoup penseraient qu'elle avait passé les derniers jours à pleurer. De sa main valide, elle chassa quelques mèches qui tombaient devant ses yeux verts... Face aux inconnus, elle se risqua à dire :

« Vous... Vous voulez bien m'aider ? »

_________________
La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Lun 19 Sep 2011 23:22 
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Alors que je traversais à peine les portes du cachot, priant tant bien que mal pour la survie de notre compagnon de cellule, une voix retentit dans ma tête. Sensible à ce genre d’approche, je ne pus que me remémorer tristement la Citadelle. Dans quel foutoir étais-je encore tombé ? Et quelle allait être ma tristesse…

« Dénooonce les autres prisonnieeers, et tu seras récompenséééé. Avoue tes fauuutes, et sois puniiii pour elles. »

Là, je ne comprenais pas. De quoi parlait t-il ? Cependant, l’être qui semblait tirer les ficelles était doté d’un profond sens de la paranoïa et d’une grande lucidité pour pousser les actes déments à leur bout. Il voulait nous monter les uns contre les autres. Du moins, c’est ce que je devinais.

(Tu as toi aussi une mission, il te l’a donné pendant que tu rêvassais… Chaque prisonnier a dû avoir une tâche semblable… Et il cherche à nous monter les uns contre les autres)

(Camille ?)

La réponse s’éteignit dans un océan de silence. Elle avait parlé pour m’aider mais boudait toujours. J’avais vraiment dû vexer ce petit être fluidique. Chassant de mes pensées toutes les possibilités que j’avais déjà envisagées sur l’Aigle pour contrecarrer les plans du Marionnettiste, j’abordai mon nouvel environnement avec rigueur. L’analyse, tout reposait sur l’analyse… C’était un des vieux prêtres de Kendra-kar qui m’avait répété cela et je me rendais compte de son importance. Ici, une bonne analyse pourrait nous aider à prendre les bonnes décisions mais surtout à les prendre au moment adéquat. Il fallait agir avec justesse dans l’instant présent.

A peine sorti, je tombais nez à nez avec une cellule vide, dont les occupants venaient visiblement de sortir vu l’agitation naissante dans le couloir. Ce couloir, qui partait sur ma droite était particulièrement sombre et nauséabond. Il me rappelait les égouts et semblait parfait dans le rôle d’une geôle. A cause d’un brouillard verdâtre, la visibilité était très mauvaise, propice aux ombres.

A ma gauche, presque à portée de main, une grande porte à double battant semblait marquer l’entrée « classique » de la prison. Sur ma droite, une enfilade de cellule semblable à la nôtre semblait se tenir, toutes sans doute déverrouiller par le même mécanisme qui nous avait libérer. Je ne pouvais pas voir le fond du couloir, obstrué par trois bonhommes : Un shaakt armé d’une lame, un garzok imposant et … un homme aux cheveux violets. La science faisait des prodiges mais tout de même… c’était bien farfelu. Devant moi, ma comparse semblait hésitante tandis qu’un autre humain, lui armé d’un cor avait visiblement la farouche intention de défoncer l’entrée. Mieux valait s’éloigner à la tête qu’il faisait…

C’est à ce moment là que les premiers commentaires partirent…


"Holà, messieurs, puis-je vous demander de vous arrêter un instant?"

« Vous... Vous voulez bien m'aider ? »

Visiblement, le shogun violet avait décidé de rassembler les forces et il avait raison, il venait tout juste de sortir de sa cellule et le principal était de s’unir pour sortir d’ici. Si l’hypothèse était juste, il devait y avoir deux à trois personnes vivantes dans chacune des cellules du couloir, et à nous tous, nous formions une équipe sans doute assez puissantes pour terrasser les « Ombres ».

(S’il arrête les trois bourrins, tu ferais bien de faire le tour des cellules pour faire sortir les autres. Certains doivent être apeurés, voir même blessés…)

(Merci du conseil … et Pardon)

(Mouais… Le Lexilogos des Paranoïaques m’avait bien dit de me méfier des gens comme toi. Tu es trop imprévisible…)

Bing, elle avait doublement vu juste tant dans son conseil que sa critique. Même si je n’avais jamais entendu parler de son ouvrage rustique…

(C’est une relique…)

Bref, je m’avançais vers les autres cellules encore fermés sur ma droite. Posant la main sur la première qui venait sur ma gauche, je m’arrêtai un instant pour adresser ces quelques mots à l’homme que je devinais un bon compagnon ainsi qu’un appel à la volée.

« Y a-t-il des blessés ? Monsieur Violet, pourriez vous vérifier les cellules pour rassembler tout les… prisonniers ? Je sors de cette cellule et je m’arrête auprès de vous »

J’allais un peu vite en besogne, mais j’étais bien besogneux à souhait… Personne ne m’en voudrait.

Alors que la réponse se fait attendre, j’ouvre la porte sur laquelle j’ai la main, me préparant à un assaut désespéré de conscrits effrayés. Il faut bien jeter un œil à l’intérieur…

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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Mar 20 Sep 2011 09:21 
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Avant même que je pose le premier pied dans le couloir, toutes sortes de bruits me parvinrent. Il y avait manifestement du mouvement et des voix parfois étrangement familières me troublèrent, comme si un passé oublié refaisait surface. Mais rapidement, elles n’avaient plus beaucoup d’importances pour moi, car l’une d’elles vint m’effacer le souvenir des autres. Elle était froide, étrangement clair et pourtant elle arrivait à me faire douter de son existence. Mais le plus choquant pour moi, étais surement les paroles prononcées. Une phrase anodine imprégnée d’ordres et de menaces. Or, on ne commande pas à un D’Arkasse. Mais je devais mettre mon ego de coté, car cette récompense était peut-être la liberté.

Enfin, j’y avais le temps d’y penser. Car je pénétrai le couloir, ma lame dressée parallèlement à mon regard. Si c’est voix étaient celles de mes geôliers, ils allaient se retrouver dans une position bien inconfortable. Mon sabre en travers de la gorge n’était pas un supplice assez juste. Et la, je les vis, face à ma cellule. Trois individus, un garzok, un Shaakt et… et ces magnifiques cheveux mauves, cette perfection de la racine à la pointe. Pas de doute c’était un disciple. Mon sang ne fit qu’un tour devant cette triple menace. Je n’avais pas plus le temps de me poser des questions, mes doutes étaient fondés, le dragon mauve était derrière tout ça. J’allais déchaîner ma colère et m’enfuir de cet endroit de malheur. A mort !

Préparant mes appuis, je levai Mongoor prêt à le faire tournoyer en arrachant la tête de mes ennemis. La surprise était la meilleure arme, face à mon désavantage du nombre. Mais alors que je fis mes premiers pas, alors que je m’apprêtais à mettre fin à toute cette mascarade des détails que mes yeux n’avaient voulues voir vinrent me frapper tel un coup de massue, me bloquant sur place.

Non… C’était impossible. Je ne pouvais croire ce que je voyais. Ce casque, cette cape, mon armure et mon arme. Ces reliques que je ne connaissais que trop bien étaient sœurs et issues du même ennemi : Le dragon mauve. Alors mes yeux quittèrent la vision divine de cette chevelure pour se fixer sur ce visage qui ne m’était pas inconnu.

« Tathar… »

Les membres raides, je reculai, ne comprenant pas si cela était le fruit du hasard ou pas. Mais en tout cas il était bien la, devant moi, je ne rêvais pas. Et vu les haillons dont il était vêtu, il était dans la même situation que moi. Dans d’autres circonstances, je serais surement allé à son encontre, les bras grands ouverts pour ce Sindel que je considérais comme l’un de mes très rares amis. Mais trop de choses m’échappaient, rendant la rencontre plus ou moins amer. J’avais un énorme besoin de réponse.

Le regard à moitié dans le vague, perdu dans un océan d’incompréhensions, j’observais alors l’environnement. Un Garzok répugnant, borgne au teint livide. A ses côtés, se dressait un elfe noir, armé mais vêtu des mêmes haillons miteux. Des alliés d’infortune, rien n’étais si sûr. J’étais quelqu’un de difficile et rien que le fait de voir cet orc me donnait l’irrésistible l’envie de lui couper les oreilles et les lui faire manger. Enfin, j’allais tenter d’être plutôt pacifique pour l’instant, il fallait mettre de l’ordre dans tout ça.
Nous étions dans un couloir pas très espacé, éclairé par des torches. Je me trouvais presque à proximité de ce couloir, à côté d’une étrange brume verte qui semblait donner sur un prolongement de la pièce ou nous nous trouvions. Sur ma gauche, je pouvais apercevoir trois autres individus. Un gamin tatoué au visage et non loin, une sindel aux cheveux sombres tombant négligemment sur son visage. La lumière de sa torche laissait percevoir un maquillage qui avait du couler après de multiples sanglots. Des bracelets sombres ornaient ses bras.

Mais de tous, c’est le troisième que je reconnu. Même si il était de dos, je reconnaitrais ce grand dadais entre milles. Non, non, non et encore non ! C’était la goutte d'eau !

A cet instant, le brouillard de mes yeux s’en alla, laissant place à une expression froide de colère. Que l’on ne me parle plus de hasard, cela était impossible ! Trop de coïncidences, à m'en rendre fou. Je n’y croyais tout simplement pas et j’étais prêt à découvrir la vérité quitte à ce qu’elle passe par la force. Car pour moi, il y avait quelque chose de pas net. La main serrer avec force sur la garde de mon sabre, je les jaugeais tous. Cette histoire ne me plaisait pas.

« Quelqu’un va-t-il m’expliquer ce qu’il se passe ici ou je dois me montrer encore plus convaincant ? Que celui qui à ouvert ma cellule se dénonce tout de suite. »

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"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


Dernière édition par Ezak le Jeu 29 Sep 2011 06:12, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Mar 20 Sep 2011 10:36 
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L’orque aux côtés de Léandre n’était pas beau à voir. Vraiment pas beau. Borgne, doté d’une crête noire terminée en catogan lui tombant sur la nuque, les oreilles écartées et la peau hâve et marquée de nombreux tatouages noirâtres, et de cicatrices impressionnantes, il faisait peur à voir.

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Et sa réaction fut au diapason de son apparence. Il regarda d’abord l’elfe gris aux cheveux mauves lui barrer la route en grognant, il grogna sévèrement lorsque l'humain mauve s'en approcha. Sa peau avait bien quelques nuances violettes lointaines, mais il ne semblait pas apprécier plus que ça la lumière qu’Ezak dégageait. Aussi, sans pouvoir s’exprimer autrement que par la force et la violence, puisqu’il avait la langue tranchée, il bouscula de l’épaule Ezak pour pousser tathar de ses deux mains imposantes et ensanglantées. Et il grogna à nouveau…

« Gruuuush »

Il ne semblait prêter aucune attention aux autres personnes dans le couloir, derrière lui.

Nul, d’ailleurs, ne daigna répondre à l’appel au secours de l’elfe grise. Pas même l’homme-loup qui partageait la même cellule qu’elle, avec ses poils arrachés et son regard vide, totalement blanc.

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Lui suivait Erfandir… Mais à peine sorti de la cellule, sa mine canine se décomposa, et il clama d’une voix inquiétante :

« Mort, ennemis. Tuons avant d’être tués, eux sont armés, et nous non. Tuons, tuons ou mourrons. »

Il pointa un doigt griffu vers l’extrémité nord du couloir, droit vers Tathar, Ezak et Léandre, qui avaient tous les trois gardé une partie de leur équipement… Ce qui leur donnait un avantage considérable sur les autres. Une couverture nouée autour du cou comme une cape, le Liykor avait l’air d’un prophète de malheur.

Erfandir, de son côté, avait ouvert la porte d’une nouvelle cellule. (la n°2). Celle-ci était semblable à celle qu’il venait de quitter. Les murs sombres, dépourvus de toute décoration. Seul changement visible : elle était vide. Aucun occupant, à l’intérieur de celle-ci, si ce n’était une tête à la chair nécrosée, posée négligemment sur le sol, au centre de la cellule. Des épais pieux de bois en perçaient les orifices principaux : un dans chaque orbite, et un autre en travers de la bouche. Les mouches bourdonnaient autour de cette tête sans vie. L’horreur, elle, était préhensible.

Avant même d’avoir pu poser la main sur la poignée de la porte, Karz fut puni de sa condescendance envers ses geôliers. Comme il l’avait demandé, d’ailleurs. Une pierre se décrocha du plafond, et lui tomba droit sur la tête. Il ne fut pas assommé, mais un flot carmin mouilla ses cheveux, et coula le long de son front… (-6PV) Et en plus, la porte en face de lui était fermée à clé… Quelle déveine.

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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Mar 20 Sep 2011 18:44 
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Sainte Gaïa ! A peine avais je ouvert la porte que je découvrais à proprement parler, l’horreur. Dans cette cellule vide, il ne m’attendait rien d’autre qu’une tête… Pas un crâne, car j’y étais indifférent après des années d’études de cette morphologie humaine mais une véritable tête tranchée en décomposition avancée. L’odeur qui se dégagea de la pièce me fit pâlir et je manquai de défaillir. Pour enfoncer le clou, et cette expression est terriblement adéquate, ma découverte était ornementée de trois magnifiques pieux de bois qui trouaient littéralement les yeux et la bouche… Un vrai régal.

L’hospice des temples n’était pas un endroit où l’on voyait les plus belles choses sur terre, mais rarement on atteignait ce comble de l’immondice. Mon cœur chavirait de détresse à l’idée qu’un être vivant ait pu faire une chose aussi ignoble à l’un de ses semblables. C’était tout simplement impardonnable. Un crime de lèse Gaïa…


(Déesse, accorde à cette âme égarée la rédemption dont tu es capable. Il a souffert dans ses derniers instants…)

Je m’apprêtais à couper court à cette entrevue avec l’enfer quand tout à coup des éclats de voix attirèrent mon attention sur les événements du couloir. Quelques secondes à peine avaient dues se dérouler tandis que j’observais la cellule, mais elles avaient suffis à me retourner l’estomac… Mon esprit lui par contre était encore en alerte sur la situation qui s’annonçait dans le couloir.

« Mort, ennemis. Tuons avant d’être tués, eux sont armés, et nous non. Tuons, tuons ou mourrons. »

(Il est fou…)

(C’est maintenant que tu le remarques … ?)

Je me retournai vivement vers le lyikor, apercevant une scène incompréhensible et floue au niveau des dragons mauves qui semblaient s’interpeller entre eux. Cependant, je compris en un éclair. Mon compagnon de cellule prenait ces gens armés pour les maîtres des lieux et nous haranguait à attaquer pour défendre nos vies.

Je percutais un instant sur le fait que je n’avais pas imaginé un instant que ces êtres auraient pu être les geôliers. Mais j’avais vu l’un d’eux sortir d’une cellule, les autres semblaient pulluler dans tous les sens comme découvrant les lieux et enfin, l’humaine que je découvrais sindel n’avait pas bronchée ce qui m’avait mis en confiance comme elle était arrivée la première.

Mais les paroles du loup se faisaient menaçantes et il était clair que lui n’avait pas l’intention d’être amical. Il perdait la raison et il fallait à tout prix le canaliser… Je refusais au maximum de sacrifier des êtres de bonne volonté pour survivre mais je n’avais pas de remords à écarter les êtres de mauvaise volonté qui me tiraient vers celle-ci. Et lui semblait en être un.


(Ca me rappelle l’époque où les fous étaient enfermés au temple pour éviter de perturber les populations. Ca en faisait de l’animation… Ah, ça c’était le bon temps !)

Ma faera divaguait et ses allusions à son ancienne vie ne me touchèrent pas. Cependant, Camille venait de me glisser sans le savoir la solution à mon problème.

(Il faut le neutraliser)

Mes yeux ne firent qu’un tour à cette idée car j’avais un semblant de demi-seconde pour trouver une inconnue à l’équation. Ils se posèrent sur la cellule de l’immonde et mon sang ne fit qu’un tour. J’avais un moyen de le neutraliser.
M’interposant devant le lupin, je criai à la volée :


« Non, il ne faut pas nous battre ! »

Collant le lupin, je lui glissais à l’oreille une phrase que lui seul pourrait entendre avec mon air le plus malin possible :

« Rusons ! Armez-vous des pieux dans cette cellule. Ma diversion devrait les retenir une seconde. Nous les attaquerons ensemble dès que vous serez prêt »

Je retins mon souffle, la seconde suivante serait cruciale. S’il obéissait, je n’aurais qu’un instant pour me jeter sur la porte et l’enfermer. Une fois prostré, nous pourrions le calmer et parvenir à une entente.

(Et si tu rates ton coup ? Il réagira comment ?)

(C’est une alternative auquel je ne veux pas penser…)

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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Mar 20 Sep 2011 22:11 
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L'animosité prenait enfin lieu. Hrist ressentait la discorde, Silmeria ressentait la peur des autres prisonniers et Cèles, enfin, ressentait l'aura maléfique qui embaumait chaque pierre de ce lieu encore inconnu. Face au manège étrange des compagnons d'infortune, elle se posa immédiatement d'innombrables questions. Cette gymnastique psychique n'était pas prête de se tarir. Un énorme Garzok s'en prenait à deux hommes au milieu de couloir dans de bruyantes plaintes dépourvues de tout vocabulaire cohérent.

Mais ce qui piquait le plus son attention était bel et bien son compagnon de cellule, le loup, le lupin. La créature dont les vestiges de cervelle semblaient ravagés par l'obéissance d'une entité autre que celle qui lui était propre. Silmeria s'était retournée vers lui lorsqu'il avait terminé sa phrase. Toujours peu encline à parler, elle restait de longues secondes observer cette bête pointer du doigt le lieu du chahut. Elle hésita un instant à le réduire à néant, quoiqu'il en était, une bête aveugle à la moralité aussi lunatique que Hrist ne lui serait peut être pas d'une grande aide.

Et puis enfin, elle se ravisa, prétextant à elle même qu'elle attendait de voir. Hrist la tourmentait maintenant, cherchant à s'emparer de son corps, le poison de violette contractait ses veines, elle se sentait devenue froide, ses bonnes émotions fondaient comme la glace au soleil et maintenant, Silmeria ne ressentait plus que la fraicheur, comme un vent fugace qui venait lui caresser le visage... Keresztur était loin... Il n'y avait plus rien et elle en voulait secrètement - plus qu'elle ne saurait l'avouer - à leurs ravisseurs inconnus.

Les yeux plongés dans ceux du Théurgiste, l'iris abandonna sa teinte verte lierre pour couler dans le noir magnétique qui alla se teinter aussi tôt d'une aube violette. La Frémissante reprenait le cours de son existence, envoyant la Douce au fin fond de son propre esprit, prison de sang et de haine.

Les yeux de la tueuse se portèrent avec un renouveau sur la scène. Les expériences et points de vue divergeaient, l'humain peu enclin au silence se vit alors puni, une pierre se désolidarisa comme par enchantement et tomba lourdement sur son crâne. Erfandir, son compagnon d'infortune en ouvrant la porte de la cellule qui se trouvait être la prochaine en face sur leur droite fit la rencontre d'un ancien habitant. Dans des circonstances légèrement futiles, celui-ci n'était plus apte à raconter quoique ce soit sur ce qu'il avait bien pu voir - hormis un bout de bois taillé en pointe -

Le pieu lui souvint alors le supplice qu'elle pratiquait au château... Keresztur revenait sans cesse à son esprit. Élément salvateur car, en songeant à ça, Hrist entreprit soudainement de se mettre à la place de leurs ravisseurs. Tous étaient enfermés ici, sans raison apparente, sans jugement ni procès, sans même connaître le crime dont il était question. Elle savait que pour sa part, elle pouvait bien piocher deux trois atrocités dans sa collection personnelle d'infamie, mais qu'en était-il des autres ? L'assommé au crâne en sang avait-il l'étoffe d'un brigand ? Le théurgiste était-il capable d'atrocités ? Et les autres ? Tous différents, un lupin, un garzok, un homme, un sindel, un shaak... Quelque chose clochait. Son premier présentement était que tous avaient été libérés dans l'optique d'être massacrés. Si elle admettait de croire la bête dégarnie de poils, il se trouvait des êtres armés dans ces lieux. Elle craignait alors que la porte sur sa gauche ne s'ouvre, laissant peu de place au hasard, elle se dirigea vers le fond du couloir, passant le plus silencieusement possible du Garzok, prenant grand soin de ne brûler personne avec la torche, elle passa une porte, une seconde... Et en face d'elle, le couloir sombre vaporisait cette incessante lumière verdâtre sous forme d'une nébuleuse dépourvue de matière.
(Du poison ?)
(Aucune idée. Nos connaissances dans la matière ne vont pas jusque là. Dans le doute, procédons par étape. Entrons quelques instants dans cette cellule, je n'ai vu personne la quitter, peut être sont-ils attachés...)
(Ou bouffés par la putréfaction.)
(Miam ! Un casse-dalle !)
(Eeerk.)

Quoiqu'il en était, la poche de ce qui semblait être un gaz inconnu n'augurait rien de bon, elle préférait donc s'éclipser temporairement... A tort peut être.

-----
(((Hrp - Entre dans la cellule 5)))

_________________
La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Mer 21 Sep 2011 00:12 
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Fermée! Cette foutue porte est fermée et derrière moi, les chose s'agitent, je ne fais pas vraiment attention, trop concentré à m'acharner sur cette porte de malheur pour essayer de l'ouvrir, mais j'entends de plus en plus de bruits, de pas principalement. Certains se mettent même à parler, comme si on avait le temps de tailler le bout de gras. Mais quelques mots attirent quand même mon attention. Une demande d'aide, encore, comme si on avait que ça à foutre d'aider les bonnes femmes en détresse, car oui, c'est bien la voix d'une femme et elle aussi, tout comme la Phalange, commence à m'énerver avec juste quelques mots.

"Démerde-toi grogna..."

Mais je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'une autre voix m'attire. Celle-là est beaucoup plus familière et je n'arrive pas à croire ce que j'entends. Je n'ose pas me retourner. De rage, je donne un coup de pied dans la porte et un instant plus tard, je reçois une pierre sur la tête. La douleur est vive, mais pas insupportable. Ma vue se trouble un court moment et je commence à saigner, mais je n'ai pas le temps de m'en soucier. Mon bracelet...et dans l'immédiat...Cette voix. Lentement, je me retourne et je constate...Non, je n'ai pas rêvé, cette voix, c'est bien la sienne, celle d'Ezak! Il est donc ici lui aussi, mais comment ?! Le hasard ? Le destin ? Je sais que nos âmes sont liées si je puis dire, mais à ce point ? Non, c'est sûr, je ne rêve vraiment pas. Bon, le Ezak que je connais n'a pas l'habitude d’émettre une lueur mauve, mais j'en ai vu d'autre, alors je ne m'étonne de rien.

Avançant lentement vers le maitre d'arme, je sens la colère baisser légèrement, sans disparaitre complètement. Une partie de ma rage vient de se transformer à la vue d'Ezak. Oui, je sens apparaitre en moi cette envie de défi. La petite rivalité qui est née sur l'île entre l'ynorien et moi ressurgit. Je suis heureux de le revoir, c'est certain. J'aurais préféré le recroiser dans d'autres circonstances, j'aurais préféré avoir sauvé ma soeur entre temps, mais les choses sont ce qu'elles sont.

"Ezak! Toi, ici! Tu es...comment dire...radieux! Le mauve te sied à ravir, même si je dois t'avouer que les ailes de moineau t'allaient bien mieux!"

La boutade vient d'elle-même, car même en un lieux aussi glauque, je ne vois pas de quelle autre manière je pourrais le saluer.

_________________

Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Mer 21 Sep 2011 06:41 
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Mon regard changea en quelques secondes. De colère froide, il passa à la démence, à la haine la plus profonde. Mon doux univers. J’avais plusieurs très bonnes raisons de faire un carnage. Premièrement, j’en avais juste envie. Ne m’étais-je pas promis des os cassés et des membres perforés en sortant de cette cellule ? Deuxièmement, ce garzok poisseux c’était mis en tête qu’il fallait faire de moi un ennemi. En effet, cet idiot avait jugé bon de me bousculer avant de pousser plus violemment encore Tathar qui n’avait pas eu le temps de parler. Qu’à cela ne tienne, je comptais lui faire comprendre très prochainement qu’on ne bouscule pas un D’Arkasse et ses alliés. Et enfin, le plus délectable pour la fin. Un homme loup, terreur de la nature était sortit de sa cellule, nous pointant de son doigt immonde. A mort criait-il ! Ils sont armés, pas nous !

Quelle tragédie émouvante. Le monstre rejeté de la nature qui veut que justice soit faite. J’en avais presque larme l’œil. De la pitié, de la compréhension ? Non. J’étais juste triste d’être obligé de regarder une chose si…immonde. Ses yeux blancs, ses cicatrices parsemant sa fourrure mal entretenue. Non, même en étant sérieux quelques secondes, cette tare ne m’inspirait que du dégout En plus de ça, se montrer agressif envers moi. Mais quelle mouche l’avait piquée ?

J’étais un ouragan contenue dans de la glace car si je devais avoir l’air stoïque et insensible, à l’intérieur je bouillais d’une rage démesurée. Ce type était totalement instable, il fallait absolument le maitriser. Je ne savais pas comment je faisais pour être aussi calme. Peut-être étais-ce grâce à Karz qui me confirma sa présence. Rien n’avait changé. Il était toujours enclin à essayer de prendre le dessus sur moi en m’envoyant une pique bien placée. Surement sa façon à lui de me dire bonjour.
Salutation à laquelle je ne pouvais bien évidemment pas ne pas répondre.

« Vas te faire voir l’archer ! Je travaille la ! »


Je ponctuais ma phrase d’un demi-sourire avant de me tourner à nouveau vers mon futur agresseur qui essayait visiblement de rallier du monde à sa cause. Le gamin s’était même désigné gardien de la paix, nous criant à tous qu’il ne fallait pas se battre. Mais bien sûr ! Moi, j’étais d’avis qu’il fallait parfois mettre du plomb dans le crâne vide de certain. Il faut mettre les choses au clair dès le début, histoire qu’il n’y ai pas de malentendu. Me tournant vers mes amis d’infortunes qui avaient commis l’horrible crime d’être armés je leurs glissai des mots que je voulais rassurant.

« Je gère la situation. Si ça dégénère, vous savez quoi faire je suppose. Ah et Tathar, ton truc bizarre avec les lianes tu saurais le faire pendant que j’attire l’attention ? Je gagne du temps et tu agis au moment ou j’agis moi. »

Puis, je me tournais vers l’homme-loup m’avançant de quelques pas alors que la voix de Guasina me parvint, proche. Cela ressemblait de plus en plus à une mauvaise blague et je préférais ne même pas y répondre. J’avais des choses plus importantes à gérer. On avait tout le temps pour mettre cette histoire au clair.

« Tu veux ma mort et celles des deux autres rigolos parce que tu veux des armes ? Ça tombe bien, moi je veux la tienne parce que tu es complètement instable. Résultat : je ne peux pas avoir confiance en toi. »




« Donc on va s’arranger de la manière suivante : La démocratie. C’est ce qu’on fait chez moi à Oranan. Tu ne dois pas connaitre je suppose. Ce n’est pas grave. »


Feignant un sourire commercial je montrais Karz et le gamin de la main.

Ces deux la vont votés après que chacun de nous aient exposé ses arguments. S’il y a un résultat nul je te laisse le dernier vote. Pour résumé : Si tu es coupable, je t’exécute. Si je le suis, tu récupère mon arme et je n’opposerais aucune résistance. Je met même ma vie en jeu si tu le souhaites. Je suis un homme d’honneur ne t’inquiètes pas. C’est un marché honnête. Bien, je commence.

Prenant l’air d’un homme réfléchissant à sa défense, j’arpentais le couloir dans toute sa largeur. Moi ? Amateur de condamnation juste ? Et puis quoi encore. Je cherchais juste un moyen de faire comprendre à Karz que ce type, je voulais le tuer et que de toute façon j’allais le faire. Comment ? Je devais choisir les bons mots. Quelque chose que lui et moi avions en commun. Et au bout de quelques secondes la réponse me vint. Il était l’heure de commencer ma plaidoirie.

« Je me rappel d’une femme, une certaine Tihanna Garow. Elle était aussi dérangée que toi, voulant se rendre justice toute seule et s’attaquant à ses alliés par pure envie. Si on continue, cette histoire va finir EXACTEMENT de la même façon. Je ne te connais pas, mais nous étions dans les mêmes cellules et nous sommes dans la même situation. Tu es instable, et si je veux sortir d’ici je ne peux trainer un boulet comme toi. Pour moi, tu dois mourir avant que tu ne me tues. »

J’espérais que l’archer avait compris mon message. Pas de place pour les faibles, pas de place pour les traitres. J’étais et je resterais catégorique. C’est comme cela que l’on devait diriger. Une main de fer pour assurer ma survie. Instaurer l’ordre, quitte à montrer l’exemple.

_________________

"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


Dernière édition par Ezak le Jeu 29 Sep 2011 06:19, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Mer 21 Sep 2011 14:31 
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Malgré mon attention toute dirigée vers les deux compères mal assortis, je finis par constater que le couloir s'est soudainement peuplé et que nous sommes maintenant pas loin d'une dizaine de prisonniers libérés, et quelle surprise pour que de voir ce bon vieil Ezak, mon ancien compagnon de l'antre du Dragon Mauve venir vers moi à grands pas, auréolé d'une magnifique aura violette qui était non sans rappeler un certain mort-vivant. Pour moi qui pensais être seul avec de parfaits inconnus, c'est une très bonne surprise de le voir ici, même si les circonstances sont on ne peut plus étranges... Je n'ai hélas pas le temps de tendre ma main à l'humain pour le saluer, car l'orc se renfrogne et bouscule le maitre d'arme étant à sa hauteur pour ensuite me pousser violemment, le coup venant par surprise me faisant tomber...

Moi qui avait voulu me présenter et essayer d'organiser les choses le plus pacifiquement possible, voila que je me retrouve les fesses sur le sol à regarder avec incrédulité l'ensemble de la scène, avec au premier plan, Ezak qui semble prêt à exploser et démembrer de l'orc, au second plan une personne s'échiner à fouiller les autres cellules et tout à l'arrière un humain se prendre une pierre sur le coin de la tête tandis qu'une sorte d'homme-loup pointe son doigt vers nous en proférant des menaces à notre encontre... Le jeune homme se trouvant à proximité de chien pelé tente bien de calmer le jeu (Enfin une personne raisonnable ici) alors qu'au contraire Ezak s'en va pour envenimer les choses... Si les geôliers voulaient qu'on s'en mette plein la tronche ils avaient réussi...

En tout cas, pour éviter le bain de sang, il va falloir agir et vite... j'aurai pu tenter de bloquer quelques personnes avec mes sarments, mais n'ayant aucune plante vivante à portée, c'est compromis... Pourtant il faut bien soit détendre l'atmosphère, soit attirer l'attention de tout le monde... (Si seulement j'avais pris le temps d'apprendre le sort Secousse, j'aurais pu générer un mini-tremblement de terre) Mais ce n'est bien sur pas le cas... Il ne me reste donc qu'une seule solution et pas forcément la meilleure... Déjà que l'orc n'a pas eu l'air d'apprécier mon sabre, qu'est-ce qu'il va bien pouvoir dire une fois mon arme libérée... Tant pis, je n'ai pas le choix, c'est la seule façon de faire assez de barouf pour attirer l'attention de tout le monde...

Me relevant tant bien que mal et me campant bien sur mes pieds, en prenant un peu d'écart avec le Grazok pour prévenir toute baffe lancée sans raison, je brandis mon sabre et lance à pleine voix :

"Lothid Rosfaendil !!"

Vient alors la soudaine et coutumière décharge d'énergie accompagnant la transformation de l'arme légendaire de Yuimen, projetant une forte bourrasque dans tout le couloir, comme le souffle d'une explosion. C'est avec un plaisir indescriptible que je sens le sabre disparaitre pour laisser la place à une longue hampe, faisant plus ou moins la taille d'un nain de Mertar, terminée par une lame de la même longueur, gravée de fleurs de lys. Une arme magnifique, capable de trancher la tête d'une méduse d'un simple jet!

Revigoré et rassuré par le poids du Naginata dans mes mains, je pointe ce dernier vers le reste du couloir et m'écrit d'une voix forte :

"Est-ce qu'on peut parler calmement maintenant ??!!" puis d'une voix à peine audible, adressée à mon arme "Salut ma belle, content de te revoir"

_________________

Gamemaster9 a écrit:
Cohérence actions/personnage : 3/3
Là, rien à redire en revanche. Mettre ses boules sur la table et y aller à l’aveugle en prenant des risques, en jouant le tout pour le tout, ça colle bien à ton perso, rien à redire.

"Horcruxe" officiel du dragon mauve


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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Sam 24 Sep 2011 04:05 
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Voulant en savoir un peu plus sur ma présence en ce triste lieu, je pénétrai le dit tunnel. Je n’eus le temps de faire un pas de plus qu’une sinistre voix m’interpella. Glaciale, celle-ci venue de je ne sais où, me somma de dénoncer les autres détenus. Pire encore, elle me promettait récompense si j’acceptais un tel geste de traîtrise. Je restai quelques instants immobile, cherchant du regard qui de ces personnes présentent dans ce couloir pouvaient être l’auteur de ces phrases déplaisantes.

Après quelques secondes, je me ressaisis, puis je me penchai pour ramasser quelques cailloux. En fait, de crainte de manquer de munition, j’en recueillis plus que nécessaire que je m’empressai de ranger dans mon sac. Ma fronde à présent armée d’une petite pierre aux arêtes pointues, j’entrepris de rejoindre tous ces gens.

Aucun gardien dans le lot puisque tous ces gens portaient le même type d’haillons. Par contre, mes oreilles ne m’avaient pas menti, Ezak, l’homme à l’armure de dragon sur lequel j’avais monté alors qu’il était muni d’ailes, était lancé dans un grand plaidoyer. Intriguée, je fixai un petit moment l’aura violet qui se dégageait de sa personne.

Pas si loin de moi, assis sur ce sol poussiéreux se tenait Tathar mon compagnon de cellule. Un peu plus loin devant moi, je reconnus Karz l’archer avec qui j’avais combattus les gargouilles aux yeux rubis, ainsi que deux autres individus que je ne connaissais point. Le premier étant un homme-loup aux poils dépeignés et rares par endroit alors que le second était un jeune homme aux yeux marrons.

Alors que je tentais de comprendre ce qui se passait. Tathar se releva brusquement et prononça deux mots dans une langue qui m’était inconnue. Aussitôt, son arme se transforma. Puis en haussant la voix, il demanda à tous de se calmer.

Je jetai un regard vers ma gauche. Bien que le vert soit ma couleur préférée, cette brûme verdâtre qui s’échappait de ce couloir ne me disait rien qui vaille.

Ne sachant quelle position adoptée, j’attendis la suite patiemment, mentionnant tout de même à Tathar mon arrivée dans le corridor.

« Je vous ai enfin rejoint. »

_________________
Guasina, protectrice d'âme


Dernière édition par Guasina le Jeu 29 Sep 2011 02:27, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Le couloir des Cellules
MessagePosté: Lun 26 Sep 2011 11:34 
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Localisation: Quête 26 : Le Bagne Maudit
Tout en avançant, j’entendis une voix qui m’était familière mais comme ici tout sonnait faux, je préférais ne pas y prêter attention. Nous fûmes, l’orque et moi, arrêtés dans notre avancée vers la brume mystérieuse par un sindel qui venait de sortir d’une des cellules. Deux choses me sautèrent aux yeux, la première ses cheveux. Je clignais fortement des yeux pour être sur de moi.

(Non, je ne rêve pas, il a les cheveux mauves !)

Puis en détaillant rapidement, je constatai qu’il avait eu plus de chance que moi dans son malheur car en plus de son arme, il avait sa cape ainsi que son casque. Le tout accordé avec sa couleur de cheveux.

(C’est un elfe ou une elfe ? Pour autant aimer le violet, il faut être efféminé sur les bords quand même.)

Puis un humain sortit de la cellule en face de l’elfe qui venait de nous interpeller. Il avait également comme le sindel et comme moi la chance d’avoir une arme. Il avait en plus son armure, ou du moins une partie. Regardant quelques secondes mon épée, quelque chose me sauta aux yeux.

(Merci papa ! Toutes les pièces d’équipement que nous avons gardé sont des pièces d’exceptions, des reliques.)

Ces objets nous les avions gagnés au prix de nos vies, nos geôliers ont été incapables de nous en séparer. Je n’étais pas consciente de ce qu’il se passait dans mon dos, d’autres personnes ont du émerger des différentes cellules bordant le couloir. L’orque m’accompagnant donna un violent coup dans l’épaule de l’humain nouvellement arrivé dans le couloir fort encombré. Il prit ensuite l’elfe mauve dans ses mains et grogna un nom : Gruush.

(C’est son nom ? Il lui va bien.)

Une voix derrière moi me fit voir rouge. Quelqu’un venait de menacer de mort des personnes armées. Me retournant dans le couloir, je pus constater que nous étions les seuls armés et que la personne qui venait de proférer de telle menace était en fait un liykor.

(Qu’il vienne, il n’a aucune chance contre nous surtout s’il n’est pas armé !)

Je pus alors voir derrière le liykor une autre sindel, mais aussi Karz, mes oreilles ne m’avaient pas trompé et un dernier humain fort jeune. L’humain et l’elfe à mes côtés s’énervèrent et prirent les armes.

(Que faire maintenant ?)

Se lancer dans la bataille ? Cela semblait stupide car le couloir n’était pas propice à une attaque en bonne et due forme. Jouer la carte de la médiation ? Cette idée ne me séduisait pas du tout. La fuite en avant ? Selon moi, c’était la meilleure solution mais avant, faisons un peu de mise en scène. Une petite voix s’éleva alors derrière moi, cette dernière appartenait à une lutine.

- « Karz, je suis ravi de te voir ici. Le monde est vraiment petit. Si vous voulez vous battre, allez-y. Je pense que c’est une perte de temps. De toute évidence, la porte derrière toi Karz est fermée à clé. Nous devrions nous mettre en quête de la clé et d’un moyen de sortir d’ici. Je vais voir si l’herbe est plus verte dans cette étrange brume, si quelqu’un veut me suivre, il sera le bienvenu. »

Me tournant alors vers la lutine, je lui adressai quelques mots.

- « Si cela vous sied, madame, je serais ravi de vous transporter si vous voulez me suivre, bien sur. Ne vous fiez-pas à la couleur de ma peau, nous sommes tous dans la même galère ici.

Je m’abaissai à sa hauteur lui présentant ma main comme une invitation à grimper sur moi.

(Un peu de douceur dans ce monde de brute ne ferait pas de mal.)

_________________
Léandre - Shaakt - Soldat



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