L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Mer 29 Oct 2008 22:27 
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Par monts et par vaux



De Dünhavel aux sommets de l’Ouest, aux confins du royaume des nains, règne une forêt glacée et sauvage, plongée dans un profond silence que seul le torrent Jöreval couvre lorsqu’il martèle les rochers de ses remous impétueux. Nul sentier et nulle indication ne vous guidera sur cette terre que les nains disent maudite…peut-être bien à raison. La forêt semble se jouer de quiconque la traverse, bloquant les aventuriers dans les ronces ou les perdant dans un brouillard épais se levant en un clin d’œil. Tout ici paraît sinistre et oppressant, comme si les arbres vous épiaient en permanence, prêts à vous jouer un mauvais tour.

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Jeu 8 Jan 2009 23:22 
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Une profonde poussière sort du tunnel, vous parvenez par miracle a gagner la sortie. Une mauvaise surprise vous attends, face à vous un ravin vertigineux, parcouru par un torrent de montagne vous coupe la route. Un grand pont de pierre l'enjambe, mais il a été saboté par les gobelins. Plusieurs mètres de ponts manquent et une partie menace de s'effondrer. Pourtant il vous faut prendre le risque de traverser, vous voyez en face les ruines d'un village Torkin (nain) et la mine tout à côté. Certains d'entre vous ont vu en rêve ce lieu et en font mention. Quelques gobelins s'échappent et s'éloignent rapidement de vous en se jouant des précipices.

Vous faites le bilan de ceux qui sont là, les absents, les blessés ou morts, après quelques soins d'urgences vous devez trouvez un moyen de passer le pont malgré la partie manquante. Le tunnel dans ses décombres a quelques poutres de soutiens qui peuvent vous être utile...


Mission : Passer de l'autre coté du pont, ensuite on voit pour le village en ruine...

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Ven 9 Jan 2009 22:35 
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Courant dans les méandres sinueux du tunnel, évitant de nous faire tuer par des rochers énormes, la tension et la colère commençaient à retomber, me laissant exsangue... Bientôt, nous trouverions la sortie, celle que nous attendions tous, elle marquerait la fin de nos maux et serait le commencement d'un nouveau départ. Mais, cela ne pouvait être possible, depuis le début de ces horribles cauchemars j'avais enchaîné les problèmes et les coups de malchance... Arriverais-je un jour à retrouver ma campagne natale ? Le voulais-je réellement ? Cela était une bonne question, la seule chose que je désirais aujourd'hui, c'était d'aider cette jeune femme aux cheveux verdâtres, elle devait avoir d'importantes raisons de nous conduire à elle. Ensuite, je retrouverai mon frère et le tuerai, je n'attendais que ça depuis ce jour funeste où ce dernier s'était transformé en monstre !

(Il me le paiera ! Si je suis toujours en vie d'ici là...)

Lorsque je déboulai enfin hors de cette montagne inféconde, un paysage de désarroi me fut jeté au visage sans que je ne pusse détourner l'oeil... Je frappai ma cape recouverte de poussière, en espérant paraître plus présentable et un tantinet soigné. Devant moi un pont anéanti était le seul moyen de traverser un immense précipice. Ceci devait certainement être l'oeuvre des gobelins qui se trouvaient tau beau milieu de ces contrées désertes ! Ces créatures se moquaient de nous sans vergogne, nullement effrayé par notre présence, ils s'enfuyaient , un air malin sculpté sur leur visage pustuleux ! Oups ! Je ne devrais pas dire ce genre de choses, Jakadi pourrait être choqué par mes paroles offensantes, néanmoins, il devait entendre cela si souvent que cela ne l'atteignait sans doute plus... Et puis, que faisait-il ? Il aurait très bien pu communiquer à ses congénères pour leur demander de nous aider à passer au dessus du précipice sans fond !

(La peur quand tu nous tient... Je le comprends si bien...)

Plus loin, un village en ruine, certainement nain, s'élevait majestueusement, régnant sur ce paysage lugubre en maître inviolable... Tout cela me rappelait si bien les montagnes que j'avais dû braver pour rejoindre la folle équipée ! Mais, où était parti Helce ? J'étais certain qu'il veillait sur nous quelque part dans les cieux, bientôt il referait sa réapparition, jamais il ne nous laisserait tomber, ça c'était sûr ! Oh Moura ! J'aimerais tellement passer au travers de cette épreuve ! Pourquoi n'étais-je pas un disciple de Rana ? Sa puissance m'aurait été d'une utilité fascinante pour rejoindre la rive opposée... Mais, que faisaient les autres ? Que leur était-il donc arrivé ?
«Hé ! On a encore un petit problème d'ordre majeur ! Si quelqu'un est là qu'il me réponde, j'aimerais bien ne pas parler tout seul... Je deviens gâteux, c'est terrible ! Mais, mais... M'ont-ils abandonné ?»

Je tombai à genoux sur le sol, une envie irrésistible de pleurer s'éprit de moi, m'empêchant de réfléchir de manière lucide. J'étais certain que la fin était proche, cette vipère nous avait attiré dans un piège, personne ne survivrait à cette attaque perfide... J'étais le suivant, il n'y avait plus aucun doute à cela, j'étais le dernier et le seul perdu au au beau milieu de sa solitude...

(Par pitié Moura fais-les réapparaitre de cette grotte je ne veux pas me retrouver seul.)

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Quête 18 : Un monde de rêve au pays des cauchemars

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Ven 9 Jan 2009 23:44 
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Trois secondes s'écoulèrent… puis cinq… puis dix, et toujours de réprimande, de douleur ou même d'une petite remarque.

(Ben, il est plus là ?)

J'étais toujours entouré de l'ombre bizarre qui me donnait des ailes et des griffes et je sentais toujours sa présence dans mon esprit et dans mon corps mais il parlait tout simplement plus.

(Peut-être qu'il est du même avis que moi, que l'honneur est plus important que la vie.)

Cependant Jakadi se planta devant moi et se mis a m'encourager de me débarrasser de ce parasite, l'insultant ouvertement et le menaçant de représailles si jamais il continuait à me corrompre.

(Le fou ! L'esprit va le tuer !)

Anticipant la réaction de mon hôte je posa le plat de ma main sur le torse du Segtek, bien décidé à l'envoyer loin de moi et de mes griffes.
Mais je retins mon coup – qui, cela dit en passant, aurait très bien pu envoyer valser Jakadi sur un mur vu la force que me donnait l'ombre qui m'entourait – car l'esprit ne fit aucune remarque, n'essaya pas de retenir mon coup ou même de frapper avec l'autre main.

(Il me laisse tranquille ? Mais pourquoi ?)

Enlevant ma main du ventre de Jakadi je lui dit :

"Ca va, je ne te ferais pas de mal, il ne me contrôle plus apparemment."

Malheureusement l'ombre m'entourait toujours et je faisais attention à tout ce que je faisais avec mes mains, de peur de griffer quelqu'un par inadvertance. En fait, je ne devrais pas être avec qui que ce soit pour le moment, je risque de les tuer.

"Merci de vouloir m'aider Jakadi, mais… faut pas que tu t'approche de moi si je suis comme ça, je ne sais pas si je peux le retenir et il vaut mieux pas que tu soi à côté de moi si il décide de revenir."

Ca n'avait rien de très rassurant mais je n'étais pas très rassuré moi-même.

(Je me demande bien où sont tout les autres.)

Les tremblements étaient terminés et nous pouvions sortir de cette grotte pour aller à l'air libre. Devançant Jakadi, et par la même occasion m'éloignant de lui, je sortis le premier pour tomber sur un décor bien triste : les ruines d'une ville gisaient de l'autre coté d'une énorme faille qui coupait le chemin dans sa largeur, pour passer de l'autre côté il n'y avait qu'un pont mais il était malheureusement détruit sur plusieurs mètres. Je voyais des petits être à la peau verdâtre s'enfuir sur l'autre versant du précipice et je n'eus pas beaucoup de mal à identifier des Segteks.

(Tiens, Jakadi n'est pas venu seul, et moi qui croyais que les cadavres à l'entrée de la grotte étaient vieux de plusieurs mois.)

Et devant tous ce grand décor se tenait Kerkan, pleurant devant cette immensité montagnarde et à genoux par terre.

(Il est vivant.)

Je fus soulagé sans m'en rendre compte, je n'avais même pas envisagé que certains de nos compagnons soit morts durant cette bataille mais c'était probablement le cas. D'ailleurs je ne voyais que Kerkan dehors, les autres étaient soit mort, soit dans les environs.

(Le mieux serait de les attendre ici.)

"Eh ! Kerkan ! Qu'est-ce que tu fais ?"

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Barelfe vous frappe
Krochar Brrati, Garzok Barbare niveau 12 issu de guerrier, dans la ville d'Oranan

New Krochar rasé de près :
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Orque barbare un jour, orque barbare toujours :grr:

Quête 18 terminé ! 5 ans de quêtes mais ça en valait tellement la peine.


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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Sam 10 Jan 2009 01:00 
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Glaglagla… j’ai beau me répéter que je fais ça pour une bonne cause (non pas que j’aie besoin de m’en convaincre mais bon), rassembler tout mon courage et savoir que, de toute façon, ce liquide bizarroïde m’insensibilise à la douleur, je n’en redoute pas moins la beigne monumentale que je risque bien de me prendre si jamais l’esprit venait à prendre le dessus par rapport à Krochar : même si je suis en bonne santé pour un Sekteg avec une vie jusqu’ici minable, mon corps n’en est pas moins du bas de gamme, et étant donnée la puissance brute qui émane du costaud vert devant moi, il pourrait horriblement facilement faire de la division de Jakadi par deux si le cœur lui en disait !
Au moment où je sens la large et épaisse main se plaquer contre mon si petit torse en comparaison dont elle semble faire presque toute la largeur, je retiens mon souffle, le rythme de mes battements de cœur multiplié par deux, les genoux flageolants, une nausée commençant à poindre sous la peur. Pendant quelques secondes qui ont l’air de s’étirer à l’infini, je reste le regard braqué dans les orbites de mon frère de peau, ne voulant pour rien au monde céder d’un pouce en apparence malgré la terreur qui m’habite, ne sachant comment interpréter le regard empreint de perplexité de mon Gatch Bratty.
Finalement, quand la grosse paluche se retire, je ne peux m’empêcher d’expirer bruyamment, relâchant l’air que j’ai accumulé ainsi qu’une partie de la tension… une partie seulement, car ce n’est peut-être qu’un sursis d’un instant avant une possible avalanche !

Mais non, le guerrier s’écarte avec une précipitation teintée d’incrédulité, puis me gratifie de quelques mots, moitié excuses qui me font de la peine bien que je les accepte, moitié message d’espoir que je reçois avec une moue qu’appeler dubitative serait une sous-estimation : une tique ne part pas toute seule alors qu’elle a trouvé un endroit où elle peut se gorger de sang, et ça m’étonnerait fort que ce machin de ténèbres le lâche d’une semelle tant qu’il lui plaira de se caler les arpions dans son corps.
Enfin bon, c’est pas tout ça, mais je ne rajeunis pas moi, et si je ne veux pas me retrouver tout seul comme un corniaud, je ferais mieux de leur emboîter le pas. Leur, car en juger par cette corde toujours attachée à ma taille, l’ami Kerkan a pris les devants, et j’espère qu’il va bien… enfin c’est facile à savoir : zou !
Trottinant, les yeux un peu dans le vague pour profiter de la courte ballade sans histoire que ce petit jogging m’offre, je m’arrête tout à coup en voyant l’immensité sur laquelle je débouche, pilant net… et c’est heureux : à peine quelques pas de plus, et c’était le grand bond ! Me tortillant les mains de soulagement, j’accorde un regard à notre équipée pour le moment réduite à portion congrue, étant donnée que les arrivants consistent en seulement trois (Hé !), heu… quatre personnes. D’ailleurs, l’une d’elle n’a pas l’air d’être au maximum de ces capacités, celle-ci consistant en l’Aquamancien à genoux, manifestement en train de broyer sévèrement du noir.

(Voilà que ça le reprend…)

Mentalement, Minil’ et moi échangeons un sourire pour fêter brièvement notre simultanéité, avant que notre attention à tous les deux soit détournée par un spectacle auquel je m’attendais tout en en ayant une certaine appréhension : hé oui, mes cousins sont là, que j’entr’aperçois avant que les galopins ne décampent plus sûrement que des lapins surpris dans des buissons.
Mais ce qui est le plus grand sujet d’étonnement pour moi n’est pas tant ça que l’impression nette de déjà vu que j’ai en voyant devant quoi nous nous trouvons : un village… un village torkin en ruines. Hé oui, c’est ce même village qu’il m’a été donné de voir dans les visions que notre chère Dame des Rêves m’a envoyées quand j’ai mis les pieds dans le coin. Même si c’était logique qu’avec une vision aussi insistante par son caractère prémonitoire, je finisse par tomber dessus, c’était logique que je finisse par tomber dessus, ça fait tout de même un choc, choc que j’accuse en me tenant un moment les bras croisés, ma tête se balançant de droite à gauche d’un air entendu, les quelques mèches folles dépassant de sous mon casque bosselé voletant légèrement sous le mouvement.

( Hé ben…)

Ma Faera chérie ne répond rien, mais je sens que, même si cela ne la touche pas autant que moi, elle partage mon désarroi et ma surprise, ne serait-ce que par compassion et esprit d’empathie.
En passant, ayant vu les Sektegs, il me revient en mémoire les gros cocons sur lesquelles nous étions tombés précédemment, et je jette machinalement un coup d’œil derrière mon dos, m’attendant au passage à voir le reste de l’équipée suivre le mouvement… aussi c’est avec une consternation non dissimulée que je fais immédiatement volte-face en me rendant compte qu’il n’y a personne derrière ! Mais qu’est-ce que ça veut dire ça nom d’une raclure de caverne moite ?!

« Taleskwi ! » Je m’exclame en une espèce de hoquet de surprise aigu. « Où sont tous les autres ?! »

De la pensée à l’acte, il n’y a souvent qu’un pas, et ce pas, je le franchis la plupart du temps bien vite, comme en ce moment même, agrippant bien ma pioches de mes deux mains tout en me ruant vers là d’où nous venons : s’il y en a qui sont restés coincés à cause de tous ces éboulis, ou qui ont tout simplement été retardés pour quelque raison que ce soit, il ne sera pas dit que je me contenterai de hausser les épaules et de laisser tomber ! Sûr, ce n’étaient pas les meilleures compagnons de route, et certains m’étaient franchement antipathiques, mais ce n’est pas une raison !

« Hééé ! Sirendor ! Daewlin ! Maylee ! Vedd ! Répondez ! » J’appelle de vive voix tout en ruant dans les cailloux, prêt à donner de la pioche pour me frayer un chemin si nécessaire.

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Jakadi, voleur gobelin niveau 4 so unique en son genre vous salue bien.
Bilan de la quête 18 : Buffet maritime gratuit [:out:], une tenue très tendance (merci beaucoup GM17 [:angry:]), 1er contact avec les indigènes, découverte des spécialités culinaires locales [:dingue:], rééquilibrage de la balance des possessions Shaakts/Sektegs, tatanage de torkin (c'est une CC messieurs-dames!), un ventousage d'urgence [:kiss:], une obtention de balalaïka [:music:], une razzia sur des restes de bataille, du matraquage d'araignées géantes :grr:, la perte d'une bonne partie du groupe :(, un affrontement avec un esprit des ténèbres [:angryfire:], un fort agaçant diseur d'énigmes [:confu2:], un combat contre une troupe entière de garzoks, de l'apprentissage de CCs par zigouillage d'araignée [:ninja:].


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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Sam 10 Jan 2009 02:03 
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Une touffe de cheveux roux émerge de la poussière, une quinte de toux et un rugissement de colère. Glaya vient de sortir de sa prison de pierres en projetant tout autour d'elle les décombres du tunnel. Elle semble indemne mais dans une colère folle. Ne prêtant tout d'abord pas attention à vous elle fixe les Sektegs sur la crête noire au dessus de vous et pointe son arme en récitant avec force une incantation. Une forte lumière touche quelques malheureux qui pensaient être hors de portée et une explosion retentit, déchiquetant les créatures. Les rares survivants s'enfuient hors de votre vue.

Glaya tombe à genou, visiblement épuisée par sa rage. Puis jetant frénétiquement son regard tout autour, elle prend la mesure de la situation.

"On est que ça ? On est vraiment que ça ?" Ne vous laissant pas répondre elle poursuit rapidement : "Et bien on fera avec, allez on avance ! Quoi ? Vous savez pas franchir ça ? Toi le costaud avec moi, il faut passer ces poutres au travers, elles sont suffisante pour faire un pont de fortune !"

Et c'est ainsi que vous allez faire le pont de fortune et passez le pont, sans danger, jusqu'à aller au village en ruine...

Jakadi > Cherchant d'autres survivants tu te heurtes à un éboulis qui condamne le tunnel. Tu ne peux rien faire pour le dégager, et personne ne semble t'aider, pire même Glaya veut absolument passer le pont sans attendre personne. Tu peux poser une question à ta faera du genre : "Y a t-il des survivants ? Où sont-ils ? Peuvent-ils passer ?" Les réponses seront oui, ont rebroussés chemin, passage impossible...


(et on s'arrête à l'entrée du village [:kimouss:] )

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Sam 10 Jan 2009 03:01 
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Alors que je cavale comme un dératé, j’entends un bruit qui m’évoque une espèce de taupe géante se frayant un chemin à travers la terre et le roc, ainsi que de féroces vociférations de femme. Pas assez harmonieux pour être celui d’une elfe, la propriétaire de ce timbre me semble donc être en toute logique Glaya… pas la personne que je porte le plus dans mon cœur, mais bon, soyons charitable et réjouissons nous qu’une personne ait pu sauver sa peau plutôt que de pester entre ses dents qu’elle n’ait pas fait le grand saut ! Enfin bon, il y a d’autres vies en jeu que celle-là, alors ne baissons pas le rythme et continuons tant que le cœur y est et que la force ne manque pas !
Malheureusement, si mes forces ne manquent pas, j’ai bien peut que cela s’avère fâcheusement indubitablement insuffisant, car il se dresse devant moi une véritable muraille de pierres. Plus par acquis de conscience qu’autre chose, j’assène quelques bonnes frappes à l’amoncellement, mais mes revers de pioches ne font qu’arracher à la roche des parcelles désespérément maigres par rapport à l’obstacle devant moi, et à en juger par la façon dont les coups sonnent plein, je ne serais pas sorti de l’auberge si je voulais aller jusqu’au bout de la besogne… en plus, mon entreprise qui est loin d’être celle d’un mineur chevronné pourrait fort bien résulter en une désastreuse réitération des écroulements précédents.

Bon… j’aurai fait ce que j’ai pu. Mais on dirait que ce n’est pas tout ce que je peux faire : alors que je m’apprête à retourner sur mes pas, je vois collés au mur l’autre raison de mon retour en arrière soudain. Ces cercueils de soie ! Il y en a une petite demi-douzaine, et vraisemblablement autant de Sektegs dedans par conséquence logique. Glaya a dit qu’ils voulaient être enterrés ? Hé bien pour la majeure partie d’entre eux, leur souhait s’est concrétisé car ils reposent maintenant (en paix ou non) au sein de ces décombres conséquentes, mais il reste encore une partie du boulot à abattre. Allons, montrons que j’ai une âme bien trempée et que je ne me moque pas des morts ! Dégainant un de mes couteaux de Shaakt, je m’approche résolument d’une de ces grosses boules blanches, quand la voix familière de Minil’ résonne dans ma tête :

(Jak’ ! L’effet de la boisson va bientôt s’arrêter !
- Quoi ?! Pizewka ! Quand ?
- Cinq secondes !)

Ohlalalalalala ! Pas le temps de finasser ! Me projetant littéralement assis à terre, je me positionne en toute hâte en tailleur, serre le poing gauche, et du droit, tenant le manche de la pioche, je l’applique entre mes mâchoires en attendant l’effet qui ne tarde pas à venir : comme je le redoutais, une déferlante de douleur accompagne la fin de mon immunité à la douleur, chaque parcelle blessée de ma peau semblant transpercée d’une vrille de souffrance indicible. Des larmes de souffrance s’écoulant de mes yeux, je mords de tout mon soûl dans le manche de bois pour contenir le cri qui me monte de la poitrine, et parviens ainsi à étouffer ce qui aurait dû être un hurlement en quelque chose entre le grognement et le geignement, après quoi je retire l’instrument de ma bouche, pantelant, attendant que la sensation veuille bien finir par s’apaiser un tant soit peu.

(Tiens bon !
-… j’ai connu pire.
- Je sais… )

Il n’est rien besoin de dire d’autre.
Heureusement, après un moment, je me sens suffisamment vaillant pour me remettre sur mes jambes. Les blessures ne sont pas sans gravité, et il va falloir que je ne tarde pas trop à me reposer sinon je vais vraiment tenter Thimoros une fois de plus avec des infections potentielles pareilles, mais j’ai encore de la force dans les muscles !
Titubant légèrement, mais résolu, je mets de côté ma pioche sur le manche de laquelle j’observe les marques de mes dents pointues avec un sourire piteux, puis me remets couteau en main, et commence à tailler dans le vif d’un de ces gros et épais ballons blancs. La sensation est pour le moins déplaisante, et l’odeur douceâtre qui émane de la chose, à mi-chemin entre un derrière d’araignée et de la viande pourrie, ne fait rien pour rendre la chose plus supportable, mais aussi peu épique que soit la besogne, elle ne doit pas moins en être remplie !
Tout ce que j’espère, c’est que les autres ne vont pas trop s’inquiéter pendant ce temps là… en ce qui me concerne, de toute manière, s’ils continuent, il me suffira de suivre la corde pour retrouver Kerkan et donc le groupe : pas de bile à se faire allons ! D’abord exhumer tout ça, et ensuite creuser une tombe… bon, étant donné la situation, il faudra se contenter d’une fosse commune, mais on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a hein !

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Sam 10 Jan 2009 16:46 
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La peine m'envahit comme un torrent dévastateur qui ne pouvait être paré par aucune attaque mortelle. Jamais je ne réussirai à me remettre de ce choc émotionnel, jamais je ne pourrai survivre à cet événement fatal, non jamais ! Mes forces m'avaient abandonné, mes équipiers avaient disparu et ma famille ne faisait plus partie du monde des vivants ; je n'avais plus rien... Tous les liens que j'avais cherché à créer ne faisaient que s'éteindre comme des bougies face au mistral. Je n'étais qu'un arbre qui ne cessait de perdre ses feuilles en automne, je finirai dénudé, sans vie, inerte. Où était passée la lumière de l'espoir ? Le flambeau de la mélancolie éclairait mon chemin, s'approchant de moi bien trop souvent sans que je ne pusse l'en empêcher !

(Où es-tu âme vaillante ? M'as-tu quitté ?)

Mais, des pas commençaient à se faire entendre, des survivants étaient sur le point de sortir de cet immense bloc de granit... Je n'étais donc plus seul... À moins que ce ne fussent des ennemis dotés de pouvoirs hors du commun... La grande faucheuse était peut-être en train de se diriger vers moi et je restais planté là, sans bouger, sans faire face au danger... Que m'arrivait-il ? Ma personnalité m'avait abandonné, laissant place à un pantin démembré sans aucune ambition... Cependant, Krochar, rapidement suivi de Jakadi, sortit dans un nuage de poussière flottant dans les airs. C'étaient donc des alliés, nous avions donc une chance de poursuivre notre épopée fantasque à la recherche de cette femme plaisante. Mais les autres ? Que leur était-il arrivé ? Non ! Ce ne pouvait être vrai... Le reste du groupe était donc enseveli sous des tonnes de granit... morts... Mais, cela était horrible ! Leurs corps devaient être tout écrabouillés...
«Krochar ! Jakadi ! Vous êtes en vie ! C'est terrible ce qu'il nous arrive ! Oh Moura merci de les avoir épargnés !»

Essuyant mes larmes d'un revers de manche, je fus surpris par une détonation venant de l'intérieur de la galerie... Rapidement, nous pûmes apercevoir la silhouette d'une jeune demoiselle se découper dans un épais brouillard. Ce n'était que Glaya, la magicienne à qui j'avais sauvé la vie dans le tunnel, elle ne paraissait pas disposée à ses crises de folie habituelle, mais plutôt prise d'une colère sauvage. Je ne l'avais encore jamais vue ainsi, sans rien dire elle abattit plusieurs gobelins qui se moquaient de notre si pauvre sort... Les minuscules créatures furent pulvérisées en moins de temps qu'il ne le fallait pour le dire, jamais je n'aurais cru qu'elle était capable de tuer gratuitement. Même s'ils faisaient partie du camps adverse, elle n'avait aucune raison de les réduire en bouillie, cela était regrettable !

(Je devrai me méfier d'elle à l'avenir ! Elle est plus dangereuse qu'elle n'y paraît... Si ça se trouve elle cherche à nous abattre !)

Elle enchaîna rapidement, nous intimant de ramasser les poutres pour en faire un pont qui nous permettrait de rejoindre le village en ruine. Glaya était complètement folle, ses neurones ne devaient pas fonctionner de manière très naturelle... Croyait-elle vraiment que j'allais risquer ma vie en essayant de traverser ce précipice ? Si elle pouvait se mettre en colère, j'avais moi-même ce don et pour le moment j'étais à fleur de peau !
«Glaya qu'est-ce qu'il vous prend ?! Vous êtes folle ?! Vous ne vous rendez pas compte que l'on vient de perdre plus de la moitié du groupe ? Cela ne sert strictement à rien de continuer !»

Repoussant mes fluides qui ne cherchaient qu'à sortir au grand jour, je fulminais sur place, mes yeux étaient certainement injectés de sang ! Pendant ce temps Jakadi était retourné dans le trou béant dans le but de retrouver le reste de l'équipe, mais cela était sans nul doute perdu d'avance...

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Quête 18 : Un monde de rêve au pays des cauchemars

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Lun 12 Jan 2009 23:14 
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Kerkan tourna la tête vers nous et avec un visage marqué par le soulagement il s'exclama :

«Krochar ! Jakadi ! Vous êtes en vie ! C'est terrible ce qu'il nous arrive ! Oh Moura merci de les avoir épargnés !»

(Il nous croyait mort, ça explique son chagrin.)

Bien que touché par sa compassion à notre égard je ne voyais pas très bien en quoi Moura aurait pu nous aider à sortir d'ici, la maîtresse des eaux n'a rien à faire dans une grotte et encore moins pour sauver deux habitués des grottes. Jakadi pendant ce temps, commença à appeler les autres membres du groupe tout en martelant la pierre avec sa pioche.

(C'est inutile malheureusement.)

"Je ne pense pas que…

Je fus interrompu par la voix de l'Humaine rousse qui venait de sortir d'un tas de décombres et qui pestait furieusement contre le vide. Elle se tourna vers le village qui se trouvait devant nous et, sans la moindre sommation, y balança une boule de lumière qui explosa. Mais j'entendis qu'elle ne visait pas dans le vide : au bout de la faille se trouvait plusieurs Segteks et la plupart venait de mourir par la main de la luminomancienne. Le plaisir d'avoir retrouvé une survivante fut vite remplacé par une envie irraisonnée de meurtre en voyant la boule jaune s'écraser sur les petits êtres malicieux.

(Mourir par une explosion de lumière ! Quelle mort atroce, je n'arrive pas à croire qu'elle est fait ça !)

Mais je me repris bien vite, ne sachant pas avec certitude si les Segteks étaient aussi vulnérables à la lumière que les membres de ma race. De plus rien ne me prouvait que cette réaction belliqueuse ne venait pas de l'ombre qui m'entourait et qui n'avait pas l'air d'apprécier la magicienne ou ses sorts.
Puis elle se tourna vers notre petit groupe et s'étonna :

"On est que ça ? On est vraiment que ça ? Et bien on fera avec, allez on avance ! Quoi ? Vous savez pas franchir ça ? Toi le costaud avec moi, il faut passer ces poutres au travers, elles sont suffisante pour faire un pont de fortune !"

"Comment ça "on fera avec" ?"

«Glaya qu'est-ce qu'il vous prend ?! Vous êtes folle ?! Vous ne vous rendez pas compte que l'on vient de perdre plus de la moitié du groupe ? Cela ne sert strictement à rien de continuer !»

"Et puis je vous préviens que, aussi flatteur que votre vocabulaire puisse être, je n'aime pas être appelé comme on appelle un esclave. De plus, vous l'avez sûrement remarquez, mais j'ai de l'énergie noire qui gravite autour de ma peau, et je ne sais pas si m'approcher d'une magicienne de lumière soit vraiment une bonne idée."

(Je n'ai pas envie de faire une expérience avec deux magies normalement opposées, déjà que j'aime pas ça la magie je vais pas essayer de l'exciter.)

"Quant à toi Kerkan, je te signale qu'on ne peut plus revenir en arrière maintenant et que je n'ai pas envie de finir dévorer par mes cauchemars. Il faut continuer tous ensemble, on a pas le choix."

Mais en me dirigeant vers l'endroit où était parti Jakadi pour voir ce qu'il faisait je sentis que mon dos faisait un mouvement étrange.

(Ah oui ! Mes ailes, j'avais oublié.)

Ces nouveaux appendices n'étaient pas reliés à ma chaire et je n'arrêtais pas d'oublier que je les avais, ce qui n'était pas plus mal d'ailleurs parce qu'à chaque fois que je les sentais, flottants au dessus de mes omoplates, des frissons me parcouraient le corps.

(On dirait des bras, mais… des bras magiques et mal formés. C'est vraiment trop étrange.)

Puis en essayant de les faire bouger, je remarquais qu'elles étaient de bonne envergure et après avoir "battu des ailes" deux ou trois fois une idée me vint, une idée assez évidente mais qui était risquée : m'envoler.

(Houla ! Tu t'emballe Krochar, personne ne peut voler à part les oiseaux et les bateaux-oiseaux, c'est impossible.)

Et pourtant je devais me rendre à l'évidence : certains animaux volaient et marchaient en même temps, même si la plupart n'étaient pas doués d'intelligence. Cette perspective était d'autant plus effarouchante que si jamais mes ailes avaient besoin d'un peu de chute libre avant de pouvoir voler la seule possibilité serait de me jeter dans la crevasse. La simple image mentale de ma chute dans ce vide peut-être infinie m'enleva définitivement l'envie d'essayer.

(Par contre si elles sont assez puissantes pour me porter sans élan, je pourrais traverser sans problème. J'ai la force de casser des rochers, mes ailes doivent sûrement avoir la force de me porter.)

Je me mis donc à faire une série de test, pas très convaincu de la réussite de mon entreprise et essayant d'imiter le mouvement que la Wiverne que nous avions combattu pour sauver Kerkan faisait avec les siennes d'ailes. Plusieurs essais allaient être nécessaire mais je pense que tout le monde avait le temps de me laisser essayer.

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Mer 14 Jan 2009 19:15 
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Glaya se calme un peu et lance un "faites ce qu'il vous plaira" évasif. Elle entreprend alors de faire le pont seule, car elle est bien décidée à poursuivre, coûte que coûte, avec ou sans vous ! Petit à petit un semblant de pont se dessine, Glaya trainant des poutrelles sans mots et les positionnent tant bien que mal au dessus du précipice.


Retour d'Artiel > Sombre est ton tunnel, une violente poussière se dégage, par chance les pierres ne t'ont pas écrasé, mais l'araignée a déversée son poison en toi et tu ne peut plus bouger. Fortement blessé, dans un état comateux tu te laisse glisser vers la mort. Quand tout à coup une voix forte résonne :

"Là, encore un !"

Aussitôt plusieurs nains t'entourent, un t'examine et te donne à boire un liquide épais au fort goût de menthe, un autre vérifie ton corps et soigne tes blessures. Puis ils t'évacuent hors du tunnel par là où tu es entrée. Plusieurs autres nains partent avec pioches, pelles et poutrelles dans le tunnel.

On t'informe que tu as été sauvé par la milice de Mertar qui lutte contre les invasions gobelines et orques dans le secteur.

Aucune trace de tes autres compagnons.

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Mer 14 Jan 2009 21:56 
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Malgré mon désir de faire demi-tour et de repartir vers d'autres contrées plus plaisantes, Krochar me ramena sur Terre en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire... Il avait tout à fait raison nous ne pouvions faire machine arrière, le seul moyen de survivre était d'enjamber ce pont détruit par une cohorte de gobelins sans coeur... Cependant, un événement bien plus terrible attira mon attention : les ailes démoniaques de l'Orque se déplièrent face à moi ! Je n'avais pas fait attention à ses nouveaux appendices, pourtant on ne pouvait pas les rater ! Je devais vraiment être dans un état de choc bien plus profond que je ne l'aurais cru, étais-je en pleine dépression ? Les symptômes avaient l'air bien présents, je craquais bien trop souvent, mes nerfs ne pouvaient plus faire face aux difficultés. Je regardais mes mains et sentais les fluides de lumière courir calmement dans mes veines, ignorant la situation dans laquelle nous étions. Pourquoi mes pouvoirs ne pouvaient soigner mes maux internes ? Pourquoi posséder des forces divines si elles ne servaient à rien ? Tant d'interrogations et les réponses ne faisaient jamais surface, se noyant dans un ouragan d'inconnues.
«Il faut donc traverser... Mais, jamais nous ne réussirons...» Ma voix sombra dans le silence...

Je ne savais plus quoi dire, mes sens s'éteignaient au fur et à mesure que je tentais de reprendre mes esprits. Tout autour de moi semblait s'accélérer, j'avais l'effroyable impression d'avancer au ralenti, d'être une espèce à part apparue sur cette planète pour être piétinée... Où s'était cachée la joie des jours passés ? Je me souvins du temps où je passais mes journées avec mon frère dans la forêt à la recherche d'une aventure digne de ce nom... Mais à présent, j'étais en train de vivre une réalité mortelle que je n'étais plus sûr de désirer, la personnalité de noble chevalier m'avait abandonné, tout ce qu'il me restait, c'était des larmes pour pleurer. Même mon humeur se rapportait à mon élément, l'eau m'envahissait l'esprit et le corps, j'étais fait pour vivre au coeur de l'onde claire et vibrante... Mes sentiments étaient dispersés, dissipés, rincés par une suave pluie désastreuse qui m'empêchait de voir plus loin que le bout de mon nez.

(Il faut que je me donne un bon coup de fouet ! Je ne peux pas rester dans cet état, tout le monde va croire que je suis au bord du précipice... Même si je dois avouer que ce n'est pas forcément un mensonge...)

Je serrai le poing et me mordis la lèvre pour tenter d'anéantir la mélancolie qui s'était efforcée à me pénétrer honteusement. Je n'avais pas le droit de ciller, je devais poursuivre mon chemin, la lumière de Gaïa se trouvait devant moi, je ne devais pas la décevoir, j'étais son disciple à présent. La foi qui était en moi m'intimait d'aider la Rousse qui s'était précipitée pour construire le pont de fortune. Elle aurait certainement besoin de mes maigres forces, après tout c'était une demoiselle et même si elle n'était pas en détresse, ses petits bras la freinaient dans ses actions. De plus, elle devrait un peu se ménager après tout ce qu'elle avait vécu dans la grotte ; je m'étonnais moi-même qu'elle fût encore sur pied.
«Krochar, nous devrions peut-être lui apporter notre soutien...»

Je rassemblais toutes les forces que je possédais encore, elles n'étaient pas bien nombreuses, mais que faire ? Il fallait agir, nous n'avions plus de temps à perdre, la Dame des songes avaient peut-être déjà trépassé... Je me hâtai donc d'aller attraper un tronçon de bois et me mis à le traîner de toute mes forces pour le mettre près des autres, bientôt nous serons obligés de franchir ce précipice, risquant une nouvelle fois notre vie pour sans nul doute nous jeter dans un traquenard digne de ce nom !

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Mer 14 Jan 2009 22:05 
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Les ténèbres enveloppaient mes pensés, mon âme était prisonnière d'un tourbillon infernal. Une voix retentissait au loin, un murmure inaudible dans ce néant glacé... La peur, la terreur, l'angoisse... chacun de ces sentiments me torturaient à tour de rôle. Le vide m'entourait et m'oppressait... puis venait la douleur.
La voix semblait se rapprocher... Mon corps brûlait d'un mal inconnu, mes muscles ne répondaient pas mise à part ces déchirures qui me torturaient à chaque tentative...


(Artiel... )

Le souffle lointain devenait audible, tandis que mes yeux s'ouvraient à présent de nouveau aux ténèbres. La douleur fusait dans mes veines... des gémissements s'arrachaient de ma gorge augmentant encore plus l'atrocité de mes muscles meurtris.

( Prince !)

Il m'était impossible de bouger... la souffrance devenaient insupportable... Mais cette voix persistait, me raccrochant de plus en plus à ce monde d'afflictions. La notion du temps m'échappait, mes souvenirs se dérobaient... Comment étais-je arrivé là ?

(Restes ici ! Avec moi !)

Mes pensés divaguaient tandis que la souffrance s'affaiblissait un peu. Mes souvenirs revenaient peu à peu... Je me souvenais... Mais pas de tout... d'autres gémissements surgissaient d'entre mes lèvres... Pourquoi étais-je dans cet état ?

(Une araignée t'as enfoncée son dard, le poison est dans tes veines !)


Ces mots n'avaient aucun sens... je ne comprenais pas. Mes membres ne répondaient plus... J'étais incapable de bouger. Puis survenait une déflagration intense comme surgit de nulle part... quelque chose retombait sur moi... Un goût poussiéreux infiltrait à présent mes lèvres et mes paupières...

(Restes ici !)


Mes yeux se refermaient... le froid s'additionnait à ma souffrance et doucement, je me sentais partir d'ici. Une sensation de vide...


« Là, encore un ! »

Brusquement j'étais rappelé à cet enchaînement de tourments. Quelqu'un ôtait la poussière de mon visage avant de le relever... Un liquide coulai entre mes lèvres pour descendre dans ma gorge... Un meilleur goût que le précédant...


(Qu'ils soient bénis ! )

Je reconnais Niara, l'ancienne faera de mon père. Et je comprenais que c'était elle qui me parlait avant... Mes yeux se rouvraient avant d'êtres éblouis par une lumière de torche. Plusieurs inconnus se trouvaient là, des silhouettes floues... Ils me soulevaient et m'emmenaient je ne sais trop où. Mes repères n'existaient plus...

(Tu vas te remettre ! Ils t'ont sauvés la vie ! )

Soudain, je commençais à prendre conscience de l'ampleur de ce qui venait de se passer. J'étais... presque mort. Je remerciais les dieux de m'avoir épargnés...

(Oui, on peut dire que tu peux !)

Une source lumineuse vint heurter mes pupilles dilatées par l'obscurité me forçant à plisser les paupières. On me reposait à terre, contre quelque chose... Le temps semblait défiler d'après les bruits autours de moi. Peu à peu, ma vision redevenaient net... pour me laisser voir mes sauveurs. Un groupe de torkins armés se trouvait devant moi. D'autres entraient dans le tunnel avec des pioches et des poutres.

(Mais ?)
(Oh... je crois bien que ce tunnel va être en état dans quelques jours...)
(Seulement ?)
(Oh oui ! D'un côté... c'est arrangeant.. .Car si tu avais survécu à ça seul, on aurait dû passer par la montagne.)
(Je préfère ne pas imaginer.)

Mes souffrances s'atténuaient peu à peu. Mes doigts recommençaient à m'obéir... Puis mon poignet.

« Z'avez eu d'la chance mon gars ! »

Une voix rauque s'élevait devant moi me faisant sursauter, le torkin était planté devant moi me fixant de ses yeux.


« Milice de Mertar, on pourchasse les gobelins et les orques !»

M'appuyant sur mes bras, je me relevai pour m'adosser dans une meilleure position. Je tirai une nouvelle grimace malgré les soins prodigués, avant de rétorquer:

« Merci... je suis milicien de Kendra-kâr. »

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Beauté réconfortante.


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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Sam 17 Jan 2009 22:11 
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Localisation: Dans les montagnes aux alentours de Mertar.
Après plusieurs essaie infructueux à sauter sur place en battant des ailes ou en sautant du haut d'un monticule de caillou, je me fis une raison : ces ailes étaient soit décoratives, soit faîtes pour une créature plus petite que moi.

(Peut-être que ce sont des ailes d'enfants. Mais ça voudrait dire que l'Esprit de la Dague serait encore jeune.)

J'essayais d'éviter de penser à cette éventualité car elle m'amena rapidement à penser que cette chose allait croître en moi jusqu'à ne plus avoir besoin d'une enveloppe charnel.

«Krochar, nous devrions peut-être lui apporter notre soutien...»

Me tournant vers Kerkan, qui venait de m'interpeller, je vis l'Humaine rousse qui traînait des grosses poutres vers le pont détruit, apparemment elle et Kerkan avaient décidé de remplacer le pont manquant par ce qui servait de soutien à la grotte.

(Je me demande si c'est très solide ces grands bâtons. Enfin, si ça a soutenu une montagne, pourquoi pas quatre personne. Ou même plus.)

J'espérais toujours voir débouler d'autres de nos compagnons d'un instant à l'autre. Bizarrement je voulais revoir Sirendor et Daewlin en premiers, ces deux-là avaient des qualités cachées que je n'ai pas pus découvrir et, pour une raison qui m'était inconnue, cela me rendait triste. Je pris même la peine de prier Thimoros dans ma langue maternelle avant d'aller aider Kerkan :

(((Dit en Garzok)))
"Dieu des Ravages, je t'en conjure ne choisi pas ces deux âmes frêles comme victime de ton courroux aujourd'hui, et si jamais mes prières t'arrivent trop tard pour les sauver, peut-tu demander à ton frère Phaitos de les amener doucement et sereinement vers leurs lieux de repos éternel respectifs."

(Dans le fond, je les aimais bien.)

En me dirigeant vers les poutres je me mis à penser à deux autres individus : le Drow mâle et Lindeniel. Par contre j'espérais bien qu'aucun des deux n'en aient réchappé. Je n'avais aucune envie de me les coltiner encore longtemps dans ces montagnes. Ma prière fut tout autre pour ces deux-là.

"Dirybria krat !"

Puis je pris l'une des poutres qui traînait par terre dans la grotte mais fut incroyablement surpris de voir qu'elle était très légère pour moi.

(C'est la force du démon, je peux briser les roches mais aussi soulever les charges lourdes.)

A quelque chose malheur est bon, je pus prendre trois gros bâton sur mon épaule et les tenir avec les deux mains en me dirigeant vers le semblant de réparation que mettais en œuvre la rousse.

"Je mets ça où ?" demandais-je alors à cette dernière qui arrangeait une des poutres pour qu'elle tienne bien.

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Lun 19 Jan 2009 21:02 
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Comme on peut le deviner, ce que contiennent ces cocons n’est pas très ragoûtant, pour ne pas dire que c’est carrément dégueulasse : déjà que la matière, gluante et épaisse, n’est pas du gâteau à couper même avec un couteau aussi tranchant, je ne peux en extirper son prisonnier qu’en tirant comme un bûcheron, et dois donc faire attention par où j’attrape le corps pour éviter de lui arracher un bras… bref, je vous passerai les détails. Suffit de dire que la tâche peut sans aucun doute être qualifiée d’ingrate, et les sektegs, bien qu’à peu près intacts, n’en sont pas moins pénibles à contempler de par leurs yeux opaques grand ouverts et leur bouche figée dans une espèce de hurlement mortuaire à faire froid dans le dos.
Une fois tous les individus dégagés, je me rends compte qu’avec ces quatre cadavres, l’odeur donne franchement la nausée, et qu’en y repensant, il aurait été plus sage de d’abord creuser le trou avant de les sortir pour les exhumer le plus rapidement possible… mais bon, pas moyen de revenir en arrière maintenant, et je ne vais pas les laisser traîner là maintenant qu’une partie du travail est fait !

La suite est psychologiquement moins éprouvante, mais physiquement ardue : même avec cette pioche qui est loin d’être de mauvaise qualité bien que peu maniable, et même si le sol pourrait probablement être plus dur que ça à creuser, il faut tout de même faire une fosse pouvait accueillir quatre sektegs. Ainsi, après quelques minutes d’efforts et alors que je commence à transpirer à grosses gouttes, je décide qu’il va falloir opter pour le minimum, qui consistera en tasser les morts pour qu’ils prennent le moins de place possible. Evidemment, on aura vu plus respectueux comme enterrement, mais bon, on fait avec les moyens du bord quoi !
Pendant l’accomplissement de mon éreintant labeur, je satisfais quelque peu la frustration d’avoir à accomplir quelque chose d’aussi ingrat en grommelant et en jurant comme un charretier, ponctuant chaque coup de pioche d’un « Krâml », d’un « Pizewka » et autres jurons rageurs, ce qui n’est certes pas d’un grand secours, mais qui a le mérite de défouler un peu. Enfin, après un temps que je ne saurais pas vraiment estimer (vous vous amusez à calculer combien de temps vous passez à creuser une tombe vous ?), j’obtiens une cavité qui me semble de taille suffisante pour entasser tout ce beau monde. Durant mon travail, je n’ai pas manqué de prendre garde à la corde attachée à ma taille qui me relie normalement toujours à Kerkan, et elle ne semble pas s’être étirée et n’a pas tiré –du moins d’autant que je puisse en dire-, signe que le reste de la joyeuse bande que nous formons devrait être à l’endroit où je l’ai laissée.

Espérant que je ne me fais pas de faux espoirs, je procède à la mise en terre proprement dite. Pas vraiment le temps de finasser en portant les corps un par un pour les déposer délicatement : je sais que les aventuriers doivent être polyvalents, mais je ne vais tout de même pas pousser le professionnalisme jusqu’à jouer au croque-mort émérite, aussi je me contente de les faire choir dans le lieu de leur repos éternel comme des poupées de chiffon par quelques poussées du pied, en évitant de trop regarder ces effroyables visages. Ensuite, reste à remettre un semblant de couvercle en place, mais autant parce que j’estime m’être déjà suffisamment foulé comme ça que parce que je n’ai pas envie de tarder plus que ce n’est le cas, je replace la pierraille obtenu par mes excavations plutôt au petit bonheur la chance jusqu’à parvenir à un résultat que j’estime à peu près satisfaisant selon mes critères. Evidemment, les critères d’un sekteg fourbu d’une quatorzaine d’années ne sont pas les meilleurs, mais c’est à la guerre comme à la guerre !

Mais alors que je m’apprête à faire demi-tour, une pensée me revient en tête : pour tout enterrement, on prononce une prière non ? Bwef… je suis tout sauf un prêtre, mais j’imagine que pour marquer le coup, je peux toujours sortir un petit quelque chose...
Joignant les mains, je réfléchis un petit moment, et toussote maladroitement avant de déclarer d’une vois aussi solennelle que possible :

« Puisse Yumni, en vous recueillant en lui, vous apporter la paix de l’âme dans l’Autre monde. »

Voilà ! Je suis conscient qu’on aurait plutôt dit un simulacre qu’autre chose, mais bon, faute de lapins on mange des rats !
M’époussetant les mains, je fais marche arrière en remuant mes articulations engourdies, souhaitant que Krochar, Kerkan et Glaya ne me tiendront pas rigueur de mon absence, et que je tomberai sur eux plutôt que nez à nez avec des sektegs qui seraient vraisemblablement plus disposés aux arts militaires que diplomatiques.

_________________
J'ai décidé d'être heureux, parce que c'est bon pour la santé!
_____________________________________________
Jakadi, voleur gobelin niveau 4 so unique en son genre vous salue bien.
Bilan de la quête 18 : Buffet maritime gratuit [:out:], une tenue très tendance (merci beaucoup GM17 [:angry:]), 1er contact avec les indigènes, découverte des spécialités culinaires locales [:dingue:], rééquilibrage de la balance des possessions Shaakts/Sektegs, tatanage de torkin (c'est une CC messieurs-dames!), un ventousage d'urgence [:kiss:], une obtention de balalaïka [:music:], une razzia sur des restes de bataille, du matraquage d'araignées géantes :grr:, la perte d'une bonne partie du groupe :(, un affrontement avec un esprit des ténèbres [:angryfire:], un fort agaçant diseur d'énigmes [:confu2:], un combat contre une troupe entière de garzoks, de l'apprentissage de CCs par zigouillage d'araignée [:ninja:].


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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Mer 21 Jan 2009 22:08 
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Au Groupe des trois > Petit à petit la structure prend forme et Glaya est satisfaite que vous l'aidiez finalement. Une fois le pont sommairement refait vous vous assurez qu'il est assez solide avant de traverser (en gros c'est Barelfe qui s'y colle, étant le plus lourd [:Dange:] ) et finalement vous passez le pont. Le soir approchant déjà (vous avez perdu la notion du temps entre le tunnel et la reconstruction du pont), vous décidez de reporter l'exploration de la cité minière en ruine. Vous trouvez un abri encore partiellement intact parmi les habitations et décidez d'y passer la nuit. Vous faite un tour de garde ou pas et décidez (ou pas) de l'ordre durant la nuit. Le repos peut être l'occasion de parler franchement avec Glaya...


Artiel > Petit à petit tu récupères... Enfin plutôt étonnamment vite, ces Torkins maitrisant la médecine au delà de ce que tu pensais. C'est aussi l'occasion pour toi de parler avec eux et de poser tes questions.


Note GM : Pour vos questions éventuelles, au lieu d'alourdir d'un post par questions, regroupez les par PJ et via MP je vous répond :hello:

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