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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Jeu 19 Fév 2009 18:27 
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Si je comptais réveiller de la conscience de Krochar par une interpellation directe, je peux faire une croix sur cette solution qui de toute façon avait autant de chances de réussir qu’un caillou de tuer un troll, car loin de s’interrompre ou de même sembler en ressentir quoi que ce soit, ce satané bougre d’esprit maléfique n’a pas l’air de compter s’arrêter sous la simple injonction d’un sekteg, poursuivant son labeur de redressement avec toujours cette lenteur incertaine qui, plutôt que de faire l’impression d’une malhabileté, m’évoque plutôt l’attitude d’une terrifiante bête émergeant de son sommeil pour faire exploser sa puissance et sa fureur au grand jour… vraiment très réjouissant cet art des comparaisons que je peux avoir !
Mais allez, ha ha ! Je ne vais pas me laisser impressionner par ce petit jeu, même s’il fait plus d’une fois et demi ma taille, même s’il a une poigne qui peut briser le roc et des griffes qui peuvent trancher le métal, même s’il déploie ses ailes comme pour m’y engloutir, même si je n’ai en fait aucune idée de ce qu’il pourrait bien faire tout en sachant que le résultat pourrait être très douloureux pour moi ; il n’y a pas de quoi avoir peur, ha ha ha ha ha ha….

Oh misère, j’ai bien l’impression que je peux commencer à numéroter mes abattis là, car je n’aime pas du tout la tournure que ça prend ! Je ne sais pas comment il fait, mais je n’ai jamais pu avoir l’impression aussi nette ni aussi effrayante que derrière des paupières closes existait de fait un regard capable de vous transpercer la moelle… mais bon, depuis que je participe à cette espèce de quête de zinzins, mes standards d’appréciation ont été sacrément chamboulés.
Lorsqu’il prend la parole, j’en viens à espérer qu’il se mette à hurler et vociférer pour que les deux autres se réveillent et que je puisse avoir du renfort pour affronter cette entité de cauchemar, mais ce qu’il expulse par la bouche de Krochar, bien que d’une intensité suffisante pour me donner la chair de poule, ne semble pas d’un volume assez élevé pour tirer quelqu’un de son sommeil. Il va donc falloir que je me débrouille moi-même… et d’ailleurs c’est tant mieux, zut : je ne suis pas de la petite bière de gobelinoïde, je suis Jakadi nom d’une balalaïka onirique, et je vais d’autant plus régler tout ça tout seul qu’il s’agit de mon Gatch Bratty ; il va voir de quel bois je me chauffe, tout esprit du mal qu’il est !

( Belles paroles, mais c’est quoi le plan ?
- J’y réfléchis, j’y réfléchis.)

En tout cas, son plan à lui est simple : aller rejoindre Oaxaca pour détruire tout ce qu’il lui chantera de détruire, jouer le gros bras pour la Dame Noire, c’est une raison de plus pour moi pour l’arrêter afin d’éviter qu’il n’aille faire le malin !
Un pas de plus, et j’envisage d’agir, mais comme il n’est pas encore trop près, je décide de conserver (ou plutôt tâcher de conserver) la même attitude de fermeté inébranlable face à lui, et reste donc les bras croisés, immobile, tête dressée, ce qui au passage risque de me faire attraper des crampes si la situation se prolonge trop longtemps. Il s’avère également que de toute évidence, notre gaillard n’est pas qu’un troufion de base étant donné l’aboiement impérieux auquel s’apparente sa voix m’évoquant les ordres des chefs sektegs ( et encore, c’était plus des vociférations que des ordres dans leur cas) quand il m’ordonne de faire place nette, commandement auquel je suis plus que tenté d’obéir pour sauver ma peau, mais ma résolution reste la plus tenace et je ne cille pas (trop), la pensée que je fais ça pour Krochar ainsi que la présence nette de Minil’emnil me confortant dans mon entreprise.

« Comme c’est flatteur… » Je grommelle avec une ironie criante dans la voix plus que je ne réplique à ces propos, mon regard se couvrant d’un voile sombre, étrange mélange de peur et de témérité.

Puisant dans les tréfonds de mon courage pour envoyer énergiquement balader mes instincts de couardise qui me supplient à genoux d’arrêter cette idée insensée et de plier avant qu’il ne m’arrive quelque chose, je darde mes prunelles marron droit dans les orbites du garzok possédé, comme si je pouvais percer à travers ses paupières la nature même du parasite qui le hante et l’extraire comme on extrait une tique d’un chien infesté. Je sens dans mon regard briller cette étincelle d’audace confinant de très près à l’impertinence, et c’est là ma principale arme pour m’opposer à ce monstre de noirceur alors que je crache d’un ton décidé, la voix sifflante comme le serait celle de ce serpent lové autour de mon cou :

« Du krâml tout ça ! Je laisse passer rien du tout. Arrête ta… (possession) possession maintenant ! »

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J'ai décidé d'être heureux, parce que c'est bon pour la santé!
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Jakadi, voleur gobelin niveau 4 so unique en son genre vous salue bien.
Bilan de la quête 18 : Buffet maritime gratuit [:out:], une tenue très tendance (merci beaucoup GM17 [:angry:]), 1er contact avec les indigènes, découverte des spécialités culinaires locales [:dingue:], rééquilibrage de la balance des possessions Shaakts/Sektegs, tatanage de torkin (c'est une CC messieurs-dames!), un ventousage d'urgence [:kiss:], une obtention de balalaïka [:music:], une razzia sur des restes de bataille, du matraquage d'araignées géantes :grr:, la perte d'une bonne partie du groupe :(, un affrontement avec un esprit des ténèbres [:angryfire:], un fort agaçant diseur d'énigmes [:confu2:], un combat contre une troupe entière de garzoks, de l'apprentissage de CCs par zigouillage d'araignée [:ninja:].


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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Jeu 19 Fév 2009 18:51 
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Ta résistance lui fait de l'effet, mais pas comme tu l'espérais. Il laisse échapper un rire qui ressemble presque à un grognement.

"Tu es téméraire, c'est bien..."

Il avance d'un pas vers toi, levant son bras qui se termine par une patte d'ombre griffue en signe de menace.

"Maintenant laisse moi passer."

Il dit ça d'un ton calme, comme s'il était évident pour lui que tu allais obéir. Il n'est plus qu'à un mètre de toi, la porte se trouvant encore un mètre derrière toi. Les autres ne se réveillent pas par les bruits de discussion ; au mieux, les deux humains remuent dans leurs sommeils agités.

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Jeu 19 Fév 2009 19:23 
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Encore une fois, grande déception potentielle pour moi lorsque j’obtiens pour tout résultat de ma tentative d’opposition verbale une espèce de grondement caverneux qui ressemble plus à un vent raclant les parois d’une grotte qu’à une manifestation de joie. De toute évidence, ce rire a surtout pour but de m’intimider plutôt que de provenir d’une véritable hilarité, mais cela ne l’en rend pas moins à glacer le sang, et ce n’est pas le pseudo-compliment dont il me gratifie qui rend sa condescendance moins insupportable : je dois faire des efforts pour conserver un certain sang-froid, ce qui est préférable d’une part pour ne pas me laisser aller à une action motivée par une colère regrettable, mais d’autre part car si je laisse mon vernis de maîtrise de soi se fissurer, il se pourrait très bien qu’il éclate pour laisser la peur surgir aussitôt.
Et taleskwi, un pas de plus ! Maintenant, je suis à mi-chemin entre ce bourrin et son but, et je peux sentir la tension qui grandit de plus en plus presque tactilement, faisant s’emballer mon cœur et grimper mon adrénaline de manière inquiétante. Qui plus est, le zouave n’a pas l’air d’avoir l’intension de tergiverser bien plus longtemps, commençant à avoir recours aux menaces physiques en exhibant une de ses papattes aux griffes à l’allure plus meurtrières encore que celles d’un grizzly.

Désormais, il semble qu’un point critique ait été atteint, et deux alternatives se présentent à moi (à moins qu’une idée géniale me vienne à l’esprit) : soit je me rétracte et je laisse passer monsieur sans chercher des difficultés, soit je me rebiffe plus concrètement pour lui montrer que je ne l’entends pas de cette oreille. Bien entendu, je conçois qu’utiliser mes armes blanche est hors de question, autant parce qu’il serait quelque peu brutal comme méthode de pratiquer l’exorcisme par blessures ouvertes que parce qu’avec une cuirasse d’ombre pareille, il y aurait plus de chances que mes couteaux se pètent que de passer au travers.
Réunissant mon courage (et ma folie ?), je me projette donc en avant et charge Krochar-qui-n’est-pas-Krochar de toutes mes forces, ruant avec une énergie qu’il ne serait pas si malvenu que ça d’appeler énergie du désespoir pour plaquer mes mains tendues sur son torse et repousser à hue et à dia, clamant en haussant le ton :

« Arrière ! »

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Ven 20 Fév 2009 17:22 
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Attaque pour repousser : réussite
Riposte adverse : réussite

Ton geste le prend par surprise et la force de ta conviction le fait reculer de quelques pas. Tu le pousses en arrière, le forçant à rejoindre son ancienne couche et même à s'y rasseoir, ou plutôt retomber lourdement dessus. Il pousse un cri de colère et avant que tu puisses tout à fait l'éviter, il te balaye d'un bras vengeur dans des gesticules furieuses.

La force de l'impact t'envoit valser jusque contre le mur de la maison contre lequel le choc est rude, pour retomber au sol un peu sonné. Tu es sacrèment mal au point [-8 PVs], mais c'est une chance qu'il t'ait seulement cogné d'un revers de bras et non frappé pour te déchirer de ses griffes.

Il grommelle dans son coin et montre certaines difficultés à se mettre debout, comme tout à l'heure. Il ne maîtrise pas tous ses mouvements, même s'il est assez à l'aise avec son coup de patte d'ombre. Derrière lui ses ailes battent sans cesse, comme s'il espérait se relever en volant.

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Sam 21 Fév 2009 17:49 
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En faisant un arrêt sur image sur ce qui est en train de se passer, on peut se dire que ce que je suis en train de faire est d’une immense stupidité, et je ne chercherai pas à nier cet état de fait : quoi de plus stupide que de prendre le risque plutôt énorme de se livrer à une confrontation physique avec un mastodonte d’ombre pareille que j’ai vu soulever des poutres qui faisaient mon poids, et qui est loin de voir une résistance du bon œil ? Tout de même, sans pour autant me désister, j’aurais pu tout simplement choisir de plier sans me rompre en optant pour une stratégie moins frontale qui aurait sans doute des résultats plus satisfaisants que de se prendre pour un bélier de siège.
Mais bon, les idées géniales et réfléchies ne sont pas mon fort (sinon qu’est-ce que je ferais ici à chercher des noises à des entités maléfiques surpuissantes au lieu de mener une vie plus pépère ?), et c’est pourquoi j’ai pris cette décision… maintenant que la divine explication a été donnée, vous allez pouvoir en apprécier les résultats à leur juste valeur mes bons amis !

Au premier abord, et contre toute vraisemblance, j’ai la main haute par mon action brusque et inattendue, à laquelle s’ajoute une montée d’adrénaline qui rend la force déployée pas négligeable pour un sekteg ; ainsi, pris au dépourvu, le géant vert noirci titube maladroitement sous la poussée impromptue, et s’en revient à son point de départ sur le derrière, la fureur de s’être fait dominer pendant un espace de temps si infime fût-il se lisant sur ses traits déjà déformés par son masque d’ombre.
Un point pour les gentils ! Mais l’avantage ne dure pas, la situation ne tardant pas à revenir à un certain équilibre (et même à un fâcheux avantage pour ce tsnr’k) lorsque sa grosse patte noire et griffue que je n’avais pas vue venir fend l’air en « fouac ! » qui s’achève par le « thump » du choc du coup sur mon armure de cuir qui, pour de si bonne qualité qu’elle puisse être, est loin d’absorber suffisamment de la force de la frappe pour la rendre supportable, l’attaque résultant en le plus gros bourpif que je me suis jamais pris et en un « eurgh ! » étouffé sortant de ma bouche tandis que je suis tout bonnement éjecté jusqu’au bout de la pièce, l’atterrissage s’apparentant plus à un écrasement rude contre le mur de pierre.

Avec l’impression de ne plus avoir un seul os à la bonne place ou en bon état, je dois rassembler toute mon énergie et toute ma conviction pour ne pas me laisser aller aux affres de l’inconscience et exorciser mes souffrances par un long gémissement plaintif, mes ongles griffus raclant le sol de pierre alors que je lance toutes mes forces dans une lutte pour être le premier à me relever en compétition avec cet ignoble hanteur de garzok, plus mal en point que jamais depuis le début de ces aventures mandées par la Dame des Rêves.

( Nom d’un chien, j’ai mal ! J’ai mal !
- Arrête de te plaindre et estimes-toi heureux qu’il n’ait pas pu se servir de ses griffes ! Maintenant debout, c’est pas fini !)

Les injonctions impérieuses de Minil’ ont sur mon mental geignard l’effet d’un véritable coup de fouet sur une monture rétive : malgré les élancements de douleur qui me secouent le bide, je parviens à faire fi de mes blessures et à me remettre en position à peu près verticale en un sursaut ; mon casque de travers, haletant, soufflant, suant, mais toujours aussi peu enclin à abandonner. En me redressant bravement, sinon fièrement, j’attrape au passage d’un coup d’œil l’image des deux empotés endormis qui, même s’il s’agitent sacrément dans leur sommeil, n’ont pas l’air de vouloir en sortir de sitôt malgré tout le boucan de la confrontation.

( C’est pas possible, ils ont les oreilles bouchées ?!
- Pire ! Ils se réveilleront pas pour le moment… et Krochar non plus !
- Quoiiiiii ?! C’est une blague ? Je suis mort !
- Ca va être le cas si tu la joues pas fine. Gagne du temps, c’est tout ce qui compte !)

Bien reçu ! Etrangement, en recevant ces nouvelles et ces instructions, plutôt que de me retrouver écrasé par ma si terrible impuissance, j’en éprouve un certain regain d’énergie galvaniseur. Est-ce que c’est ce qu’on appelle l’énergie du désespoir ? Je ne crois pas, car pour avoir personnellement expérimenté plus d’une fois la libération de ces utiles bien que peu souhaitables forces, je sais que la sensation est différente, davantage teintée d’une espèce de folie éperdue qui se raccroche à tout parcelle d’espoir qu’elle peut trouver en s’agitant en tous sens. Ce que j’éprouve en ce moment même est significativement différent ; bien sûr, il y a aussi de la folie, mais celle-ci se connote pour cette fois-ci d’une sorte de fatalisme vaillant : c’est comme si, étant donné que j’ai maintenant un but auquel me raccrocher becs et ongles –quand même, je me vois mal me carapater et laisser Krochar en plan-, je pouvais n’avoir plus que celui-là en tête en faisant fi d’autres données telles que l’instinct de survie ou la fuite face au danger.
Enfin bon, faut pas déconner, je vais tout de même pas me laisser matraquer jusqu’à la mort, et j’ai l’intention que mon plan s’orne d’un chouïa d’astuce de plus que ça. Et pour commencer, couvrir mes arrières, ce que je fais en attrapant d’un bond –aïeuh !- l’outre toujours diligemment suspendue à son poste pour en retirer fébrilement le système de fermeture liégeux et en aspirer une bonne rasade avec une élégance qui ferait s’évanouir de honte une personne de bonne famille, sans trop me soucier de la quantité qui passe à côté de ma bouche du moment que celle qui passe dedans est suffisante pour que la boisson torkine fasse effet, me donnant à nouveau cette sensation d’avoir tous mes muscles braqués en posture défensive et toutes mes douleurs envolées… évidemment, encore une fois, le retour à des perceptions plus ordinaires va faire mal, mais ce n’est pas trop comme si je pouvais raisonnablement me donner le luxe de prévoir sur un temps plus long.

Seconde étape, appâter la bête et la maintenir le plus longtemps possible occupée en utilise le stratagème du chat et de la souris : même si niveau force, mes capacités laissent à désirer comparé aux siennes, il semble avoir de grandes difficultés à se mouvoir correctement dans ce corps somnambule, et si j’arrive à la jouer assez finement, je devrais pouvoir le retenir au moins jusqu’à ce que l’effet de la boisson s’estompe. Hâtivement, je replace à la diable le bouchon dans l’orifice du conteneur de la boisson susmentionnée que je balance ensuite en bandoulière derrière mon dos (on ne sait jamais combien de temps j'en aurai besoin!) avant de héler le gaillard de ma voix le plus nasillarde et agaçante possible :

« Attrape-moi si tu peux, gros lard ! »

Dans un éclat de rire, je bondis ensuite à travers l’ouverture, mais au lieu de détaler comme un lapin le plus vite possible, je m’écarte de quelques mètres sur la droite de l’entrée, puis tire le mouchoir enchanté de ma poche en bénissant au passage Krochar pour avoir refusé de barricader la porte, me prévenant ainsi sans s’en douter de me retrouver piégé avec un esprit maléfique furieux en face de moi, même si je vais présentement le remercier d’une manière bien controversée.
Une bonne inspiration pour l’emplir les narines de cette fragrance qui, par je ne sais quel prodige magique, n’a rien perdu de son intensité ni de son effet exaltant, et me voilà le plus paré qu’il m’est possible de l’être à réceptionner l’entrée en scène de ce filou d’un bon coup de pied dans le biniou¹ : si ça a marché pour le garde torkin et pour une araignée, ça marchera bien pour un garzok !

¹ : Utilisation de la Capacité de Combat « Coup de pied acrobatique ».

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Lun 23 Fév 2009 16:03 
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Attaque "coup de pied acrobatique" : 66 : jet diabolique : réussite

L'effet de la potion est immédiat et ta migraine passe, te laissant l'esprit plus clair pour la suite des événements. Derrière toi, le démon recommence à se lever, avec la lenteur qui sied à son contrôle partiel du corps de Krochar. Il ne réponds pas à tes vociférations à ton encontre, mais en attendant dehors, tu peux entendre ses lourds pas se rapprocher de la porte.

Au moment que tu juges bon, tu prends ton élan et bondis juste au moment où la silhouette sombre passe le seuil de la maison. Grace à une détente digne d'une sauterelle, ton pied le frappe à la machoire alors qu'il est complétement surpris par ton attaque. (-1 PVs)

Alors que tu te réceptionnes par terre dans une roulade, le garzok possédé vacille, titube de quelques pas sur le coté et s'effondre contre le mur voisin en grognant. En voulant s'y rattraper en planter ses griffes dans la maçonnerie vétuste, il porte une trop grosse atteinte à l'équilibre du tout et les briques descellées se mettent à pleuvoir sur lui.

Il se retrouve bientôt au beau milieu d'un éboulis, couvert de caillasse et entouré par une fumée épaisse. Il semble être sonné et se tient pour l'instant immobile de ce que tu peux en voir de là où tu es.

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Mar 24 Fév 2009 03:35 
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« Orhyaaaa ! »

C’est avec ce cri étonnamment puissant et rauque (sans doute un effet de cette boisson de torkin) que je m’élance comme un serpent jusqu’ici ramassé sur lui-même et prêt à bondir, dès que le garzok pointe le bout noir de son nez après une attente d’à peine quelques secondes durant lesquelles j’ai eu tout le loisir de sentir mon cœur cogner contre ma poitrine. Véritable missile de baliste, je rue avec toute la puissance musculaire que peuvent me conférer mes jambes longilignes qui s’avèrent dans le cas présent stimulées par le danger mortel que présenterait un échec, et se révèlent extraordinairement performantes pour me propulser verticalement à presque deux mètres de hauteur, laissant le faciès hargneux bien que tristement familier de Krochar exposé à mon coup, qui prend la forme d’une méchante savate savamment administrée en plein dans la mâchoire.
Pendant un instant, le temps semble se figer, moi le visage crispé par l’effort et la détermination, les yeux emplis d’une résolution farouche, les pectoraux resserrés, les bras ramenés en arrière, une jambe en retrait, parée à la réception, et l’autre au pied bandé calé au niveau des maxillaires de mon opposant, qui lui accuse le coup sans même qu’un quelconque étonnement ne puisse se lire sur son corps d’emprunt. Bien que d’une férocité dont je ne me serais pas cru capable, l’attaque n’a pas dû lui faire grand mal, mais elle reste suffisamment vicieuse pour prendre encore une fois au dépourvu le scélérat incrédule quant à mes capacités et rudoyer durement son équilibre qu’il ne peut maintenir, se mettant à tituber sous l’impact alors que le cours des secondes revient à la normale, finissant son parcours trébuchant par un magnifique effondrement sur une paroi de briques branlantes qui ne lui pardonne pas ce manque d’adresse.

De mon côté, j’achève mon mouvement par une roulade afin de ménager mon corps pour le moment insensible mais tout de même mis jusqu’ici à rude épreuve, et le temps de redresser un peu mon casque légèrement trop enfoncé sur ma tête, je suis aux premières loges pour savourer les lauriers de ma victoire : en raclant l’antique ouvrage de maçonnerie mis à mal par les années, il lui fait rendre les armes, et alors qu’il s’écroule, il semble bien décidé à emporter son assassin avec lui dans la tombe, l’entraînant dans sa chute en refermant sa structure de pierre sur le musculeux être vert, faisant pleuvoir sur lui à foison ses dernières forces rocheuses. Jusqu’ici, je n’avais que modérément cru à Yumni, mais en voyant l’assaut que les forces terrestres ont porté à mon ennemi, je serais prêt à y croire devant le spectacle de la mise au tombeau de cet obscur fauteur de troubles, devant lequel je suis empli d’un mélange de satisfaction mesquine et d’ébahissement incrédule dont me tire le signal d’alarme de Minil’ :

(Ne reste pas là à ne rien faire ! Ca ne va pas durer !)

Kswi ! Elle a raison : vite échafauder un plan à suivre afin de donner le plus de temps possible à… à je ne sais pas trop quoi d’ailleurs, mais puisqu’elle m’a dit de gagner du temps, du temps je gagnerai ! Et comme ce ravageur noir m’a l’air bien à point pour vouloir se soucier de me réduire en charpie plutôt que de regagner sa maîtresse, le petit sekteg prodigieusement agaçant que je suis devrais faire un appât de choix pour le maintenir dans le coin ! Modulant ma voix pour en faire ressortir la plus simple et virulente expression d’un ostentatoire foutage de gueule, je lui décoche en pleine poire, pouvant être à peu près sûr que les mots lui parviendront malgré qu’il soit probablement sonné :

« T’es nuuuuul ! Essaie de m’attraper, zûrki ! »

Je ne sais pas si il reconnaîtra le vocabulaire de la langue de son hôte, mais de toute façon, l’intonation que j’ai mise dans ce mot final devrait en rendre le sens on ne peut plus clair, et c’est donc ayant ainsi paradoxalement assuré mes arrières en m’exposant comme cible à détruire impérativement que je peux me faire la malle en bonne conscience, courant à travers les vestiges de civilisation torkine à la recherche d’une cachette convenable. Ne voulant pas passer trop de temps à mon investigation de peur de tomber nez à nez avec l’affreux, je finis assez rapidement par jeter mon dévolu sur un gros et touffu buisson dès que je m’estime suffisamment loin pour qu’il ne m’ait pas repéré (l’esprit maléfique, pas le buisson). Engonçant le plus confortablement possible ma forme vert foncé afin d’être suffisamment enfoncé dans mon abri pour qu’il remplisse son rôle de dissimulation tout en pouvant être capable d’en jaillir dès que le besoin s’en fera sentir, je m’apprête ensuite à l’attente, reprenant laborieusement ma respiration.

(Minil’, tu peux tâcher d’aller garder discrètement un œil sur lui s’il-te-plaît ?)

Sans même s'encombrer d’une réponse, un moucheron prend son envol de la masse de végétation, l’insecte minuscule se fondant sans même avoir à en faire l’effort dans son environnement, se mettant aussitôt à la recherche du scélérat qu’elle a pour mission d’observer. Ne plus sentir sa présence tout contre moi est un peu insécurisant, mais nous sommes toujours raccordés l’un à l’autre, comme si je tenais la ficelle d’un cerf-volant, et si le mal approche, elle pourra m’en avertir.

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Mar 24 Fév 2009 19:47 
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Dans les vappes et recouvert des briques, le démon ne réagit pas à tes vociférations et ne te poursuis pas pour l'instant. Une fois planqué dans le buisson, tu attends patiemment des nouvelles de Minil' à l'affut du moindre soucis. Mais au bout d'un moment, l'effet de la potion disparait et cela ravive les douleurs au crâne dues au coup de tout à l'heure.


Au bout d'un moment, Minil' revient avec plusieurs informations (que je te laisse le soin de rédiger selon le style de Minil') :
- Tu as mis Krochar sacrèment KO et il ne s'est toujours pas réveillé. Cela ne devrait pas tarder par contre, et elle va retourner le surveiller.
- Les autres dorment toujours et ça risque de ne pas changer avant un moment.
- Tu es pas très bien caché, le buisson n'étant pas assez touffu. En revenant, elle a pu te remarquer facilement (jet de discrétion : raté) et il te faut une autre planque

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Mer 25 Fév 2009 04:19 
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Dix minutes. C’est dix minutes que je passe à rester immobile comme un furet furtif… enfin je crois : niveau secondes, je me suis emmêlé les pinceaux à cinq cent dix-huit et je ne sais donc pas trop combien de temps s’écoule exactement. Tout ce que je sais, c’est que la présence réconfortante de Minil’ est comme un talisman apposé contre mon cœur pour me protéger du démon, et que je me suis remis à souffrir comme un beau diable. Hé oui, encore une fois voici la preuve que l’effet de l’outre est limité dans le temps lorsque, une minute à peine après m’être mis à couvert, la douleur se déchaîne de nouveau avec un malin plaisir : mon crâne qui me paraît sur le point d’exploser m’arrache un plaintif gémissement qui se mue en hoquet de souffrance surprise lorsque c’est au tour de mon thorax de donner l’impression de vouloir s’extraire de mon pauvre ventre. Par chance, je réussis tout de même à ne pas me mettre à dégobiller, mais les déchaînements de mes nerfs provoquent tout de même une brusque montée de bile que je crache aussitôt avec dégoût tout en ne pouvant me libérer de cet horrible goût âcre persistant dans mon palais.

Ainsi, ma faera finit par me revenir, me retrouvant nauséeux, dans le vague, fatigué, mais toujours à peu près capable d’agir. En la sentant approcher, ressentant avec soulagement qu’elle ne divulgue pas de sentiment d’alerte, je secoue la tête pour me redonner au moins un semblant de contenance et tends une main pour que le minuscule insecte puisse s’y poser. Toutefois, à ma surprise qui se trouve cependant modérée par une force de l’habitude qui commence à s’installer autant que par l’urgence de la situation qui ne laisse pas trop de place pour d’autres intérêts, le moucheron se mue en un temps record en une souris blanche qui se dresse sur ses pattes postérieures pour apposer les antérieures contre mon front constellé de sueur.
Au départ, je ne comprends pas trop le motif de ce geste, mais lorsque les informations et les images se mettent pêle-mêle à affluer, sans se départir d’une cohérence incroyable au caractère que l’on pourrait qualifier de miraculeux : comme si je revivais les dernières minutes passées en l’espace de quelques secondes, Krochar, Glaya et Kerkan puis moi m’apparaissent tour à tour, m’apprenant tout ce que j’ai besoin de savoir.

(Attends voir, tu as tout compris ?!
- Hein ? Oui, pourquoi ?
- Rien, rien. On verra plus tard .)

Ah bon… énigmatique… enfin bon, subir toutes ces perceptions passées en un tel torrent est fichtrement étourdissant, et j’ai besoin d’un moment pour assimiler tout ce bazar, mais dès que j’ai fini de rester bouche bée comme un âne, je referme ma mâchoire d’un coup sec et me dresse vaillamment en dépit du quasi-supplice auquel me réduit mon corps tout abîmé, car les informations de Minil’ étaient claires : avec l’outre qui dépassait de ce buisson de toute façon pas assez épais pour me camoufler convenablement, j’étais visible comme le nez au milieu de la figure, et il est par conséquent impératif que je trouve en autre moyen pour me dérober aux regards très certainement furieusement inquisiteurs du garzok possédé qui aspire sans doute aussi à posséder mes organes fraîchement arrachés.

Cette pensée à faire frissonner me motive d’autant plus dans ma recherche et, secondé par la souricette désormais papillon bigarré, je me livre fébrilement à une seconde inspection… et cette fois, la tâche m’apparaît dans tout ce qu’elle a d’ardu : s’il a vraiment envie de m’anéantir, il risque bien de ne pas y aller de main morte niveau fouille des lieux, surtout qu’il a tout à fait les moyens de détruire tout obstacle se dressant sur son chemin ; il faut donc que je trouve quelque chose qui puisse me dissimuler au regard mais dans lequel il ne penserait également pas à chercher. Pas évident, pas évident du tout, même pour un filou comme moi, aguerri à se glisser dans des coins inattendus et inatteignables afin d’avoir le moins de chances possible de se faire pincer !
En désespoir de cause, je m’apprête à me décider pour une quelconque maison en guise d’abri, lorsque LA cachette idéale m’apparaît soudain : une espèce de monticule désordonné de matériel divers auquel le temps semble avoir fait perdre tout possible usage passé ou présent, sans doute entassé là au moment de l’exil de ce village ou qui a dû l’être auparavant dans l’attente d’un tri qui n’est jamais venu, et dans lequel on peut tout de même distinguer ce qui s’apparente à un outillage de mineur ; là ce qui a dû être un chariot, ici une tête de pioche ( ?), ou encore une imposante lanterne cassée qui bée tristement. En me faufilant avec toutes les précautions du monde, je peux m’insinuer dans cette forteresse de débris sans rien renverser, et ainsi me terrer confortablement en son sein, mais si la grosse brute veut se mettre à creuse là-dedans pour me trouver, elle fera un vacarme et un désordre tels qu’ils me laisseront avec un peu de chance le temps de décamper.
En faisant l’état des lieux, je peux voir que je partage manifestement mon nouveau logis avec quelques représentants de la race des rongeurs, rats noirs et sales aux yeux rouges, mais qui ne prêtent pas longtemps attention à moi, semblant juger que je suis de la même trempe qu’eux et repartant faire ce qu’un rat peut faire, quoi que ça puisse être.

Alors que Minil’ le moucheron s’envole une fois encore vers d’autres cieux non sans me transmettre une vague de compassion réconfortante, j’adresse une prière muette mais fervente à Yumni pour qu’il m’accorde une fois encore suffisamment de bol pour ne pas voir ce jour être le dernier pour moi. Ce serait vraiment trop cruel tout de même !
En plus, je parie que des tas d’aventuriers ont des capes ou des trucs comme ça qui peuvent les camoufler alors que moi je dois jouer au lapin ; quelle injustice !

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Jakadi, voleur gobelin niveau 4 so unique en son genre vous salue bien.
Bilan de la quête 18 : Buffet maritime gratuit [:out:], une tenue très tendance (merci beaucoup GM17 [:angry:]), 1er contact avec les indigènes, découverte des spécialités culinaires locales [:dingue:], rééquilibrage de la balance des possessions Shaakts/Sektegs, tatanage de torkin (c'est une CC messieurs-dames!), un ventousage d'urgence [:kiss:], une obtention de balalaïka [:music:], une razzia sur des restes de bataille, du matraquage d'araignées géantes :grr:, la perte d'une bonne partie du groupe :(, un affrontement avec un esprit des ténèbres [:angryfire:], un fort agaçant diseur d'énigmes [:confu2:], un combat contre une troupe entière de garzoks, de l'apprentissage de CCs par zigouillage d'araignée [:ninja:].


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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Mer 4 Mar 2009 15:56 
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Avec les bons conseils de Minil', tu arrives à devenir invisible aux yeux d'une éventuelle personne passant devant le tas de décombres. Après le départ de la faera, le temps passe lentement, amenant doucement ennuie et envie de bouger. Soit tu as assommé le démon comme un as, soit Minil' est trop occupée pour te faire part de son réveil.

Néanmoins, tout vient à point à qui sait attendre et Minil' arrive en trombe, te donnant quelques nouvelles et pas toutes bonnes.

Tout d'abord, à son réveil, le démon poussa un grand nombre de jurons et proféra moult menaces et imprécations à ton encontre, ce qui laisse penser que ta diversion marche à la perfection. Après s'être relevé, il a erré dans la ville, jurant ta perte et cassant plusieurs murs pour laisser s'exprimer sa fureur.

Finalement, il s'approche de l'endroit où tu t'es caché et là, Minil' l'a vu faire quelque chose qui lui montra le grand trou dans la toile de votre plan : l'odorat développé de Krochar. Le démon en fait finalement usage au grand damn de Minil'. Heureusement pour l'instant, ton odeur traine un peu partout dans le village, mais il finira par trouver.

Le temps qu'elle t'explique tout ça, tu peux commencer à entendre Krochar s'approcher. Non pas qu'il est près de ta planque, mais il est particulièrement bruyant. Il n'a pas décolèré et ses pas lourds sont comme les battements de tambour guidant un condamné à son trépas. (((considère qu'il est à environ 25 mètres de ton abri)))

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Jeu 5 Mar 2009 22:40 
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Qu’est-ce que je m’ennuie… si ma force était proportionnelle à mon ennui en ce moment même, je pourrais me lever, dégager d’une pichenette les décombres amoncelés autour de moi et aller ensuite voir ce fichu esprit maléfique à la noix pour l’assommer derechef sans sourciller et ainsi enfin m’assurer qu’il me fichera la paix !
Au lieu de ça, faiblard comme je le suis, je dois rester terré dans mon trou improvisé à m’acoquiner avec ces rats couineurs et faire le moins de bruit ou de gestes possibles de façon à ne pas me faire repérer par cette brute d’une puissance tout bonnement surhumaine capable de me pulvériser par un simple autre coup bien ajusté sur ma frêle carcasse qui est déjà proche de n’en pouvoir à moitié plus. Je vous jure…

Alors pour passer le temps, qu’est-ce que je fais ? Pas grand-chose de bien actif : je médite, je ressasse ce qui m’est arrivé jusqu’ici pour faire le point, pour déterminer un peu ce que je peux tirer de ce qui m’est tombé dessus et de ce sur quoi je suis tombé depuis que j’ai pris la décision de me faire la malle de mon habitat natal peu hospitalier pour aller me risquer à d’autres horizons peut-être pas moins dangereux mais au moins certainement plus épanouissants et possiblement plus gratifiants. Et je dois dire que tout compte fait, je n’ai pas de quoi pleurer sur mon sort : certes, il m’est arrivé des emmerdes à la pelle, les jours n’ont pas été, ne sont pas et ne seront pas faciles, et les évènements s’enchaînent à un rythme étourdissant ; mais c’est justement ça qui rend aussi mon « aventure » palpitante et enrichissante, l’appel exaltant du nouveau, du jamais vu, de l’incroyable. Pouvoir avoir enfin légitimement l’espoir de faire ce que jamais personne n’a peut-être fait avant moi, ne plus avoir à suivre docilement des ordres à la stupidité variable sans rien pouvoir y redire, pouvoir avoir l’espoir, si délirant puisse-t-il paraître, que des personnes se souviendront de Jakadi même après que son existence ne soit plus qu’un lointain souvenir et que ses os aient été engloutis, disparus dans le fleuve tumultueux et indomptable du temps !

Ainsi, la tête remplie de rêves et de fantasmes, je m’évade, échafaudant mille plans tous plus invraisemblablement merveilleux les uns que les autres, m’inventant des univers fantasmagoriques où la vie n’est pas faite d’un dur labeur apparemment sans fin mais d’un gratifiant constat permanent de ce qu’on a accompli. Dans mes visions échevelées, je me conçois tantôt mentor, tantôt guidé ; tantôt sauveur, tantôt protégé ; tantôt héros, tantôt paisible… et tout se passe en un doux courant onirique qui m’emporte tendrement loin de cette aventure de fous vers des contrées plus paisibles où je peux n’avoir aucun souci…

(Driiiiiing !)

M’éveillant en sursaut à ce réveil mental de haute intensité, je me dresse sur mon séant comme si j’avais été monté sur ressorts, encore à moitié dans mes voyages fantastiques irréels, et m’apprête à lâcher un cri de surprise quand deux petites pattes griffues referment ma bouche à peine ouverte. Croyant au début à un de ces sales gros rats qui viendrait me chercher des noises pour je ne sais quelle raison, je réserve un mauvais sort à l’intrus, mais très vite, la présence instinctive de Minil’emnil dans mon esprit suffit à me rassurer sur l’identité et les intentions du nouveau venu qui se révèle ainsi une nouvelle venue, laquelle me laisse respirer à nouveau sitôt qu’elle voit que j’ai compris pour venir se percher sur mon casque, pareille à un panache de fortune posé sur un heaume de fortune posé sur un aventurier de fortune.

(Alors ?) M’enquiers-je sitôt que mes idées se sont un tant soit peu clarifiées, plus pour me donner une contenance qu’autre chose je l’avoue.

Et les nouvelles affluent encore une fois, série de flashs et d’impressions diverses qui trouvent comme d’elles-mêmes leur chemin dans les canaux de ma pensée pour venir gagner les lieux de connaissance qu’il faut et me faire partager tout ce que ma fidèle compagne a vécu. A revivre, même de loin et a posteriori, le spectacle des plus intimidant de ce colosse vert clair de Krochar pulvérisant tout sur son passage qui pourrait lui évoquer de près ou de loin cet agaçant farfadet de gobelin qui a osé lui tenir tête et –suprême injure !- parvenir à le mettre sur le carreau… ohlala oui, si j’étais lui, je ne serais pas de bon poil non plus, et je n’aurais probablement aussi plus en tête que de le faire mourir de la manière la plus horrible et douloureuse possible.

(Maudite sois-tu imagination trop fertile !)

Mon cri intérieur, qui n’appelait de toute façon pas de réponse, résonne dans le vide, signe de Minil’ que plutôt que de dépenser mon énergie à me faire plus de frayeurs qu’il n’est utile et à jurer de manière peu constructive contre moi-même, je ferais mieux de décamper vite fait bien fait afin de me retrancher vers des cachettes moins exposées à la fureur d’un garzok possédé capable d’écraser de la roche brute entre le pouce et l’index. Malheureusement, soit que la faera soit venue m’avertir trop tard, soit que le bourrin allie précision et rapidité avec une performance étonnante, je commence à ressentir sous moi de légers tremblements qui me nouent l’estomac alors que des bruits réguliers semblables à la marche d’un titan (métaphore qui n’est pas si éloignée de la vérité !) se rapprochent de plus en plus !

(Zut ! J’aurais dû te prévenir plus tôt quand j’ai vu ce qu’il manigançait !
- Psut ! Ridicule chère amie ! Tu as fait ce qu’il fallait faire au mieux que ça pouvait être fait !
- Si tu le dis…
- Tout à fait ! Maintenant, réfléchissons à ce qu’il faut faire désormais !)

Et puisque je l’ai à mon tour remise dans le droit chemin au lieu de la laisser s’épancher futilement, il est désormais possible de trouver un moyen de retarder le plus possible le moment fatidique où l’esprit me dénichera, et d’éviter si possible celui mortel où il me mettra la main dessus ! Evidemment, impossible de lui fausser décemment compagnie, car à peine mettrais-je le pied dehors que ce grand escogriffe me repèrerait et me donnerait la chasse… et pourtant il faut bien que je me dispose quelque atout dans la manche afin d’éviter de me retrouver complètement pris au dépourvu au cas peu improbable où il déchirerait ma couverture en lambeaux et moi après !
Réfléchis Jakadi, réfléchis… tu es camouflé sous une pile de détritus divers et variés, et malgré ça, l’autre saligaud avec son odorat un peu trop développé pour l’occasion n’a pas l’air incapable de me pister jusqu’à mon repaire ! Qui plus est, je n’ai qu’un équipement relativement limité (j’ajoute « relativement » pour ne pas faire l’ingrat) ; rien qui pourrait véritablement avoir un effet diaboliquement percutant sur un adversaire d’une telle stature. Ô Gatch Bratty, pourquoi faut-il que tes qualités se retournent contre moi !?
Mais quand ce qu’on a sur soi ne peut faire l’affaire, alors il faut improviser avec ce qu’on a autour de soi : en l’occurrence, correctement titillée, cette espèce d’édifice branlant pourrait bien causer une avalanche en ma faveur pour déstabiliser mon ennemi… évidemment, il pourrait tout aussi bien me tomber sur la tête et m’écraser comme une bouse, mais bon, qui ne tente rien n’a rien, et de toute manière, je vais faire en sorte que ça n’arrive pas !

Une autre gorgée de boisson et une inhalation plus tard afin d’éviter un fâcheux cas de mort subite, me voilà jouant les escaladeurs sans trop de mal étant donné mes ongles des pieds et des mains griffus qui accrochent bien à la paroi rendue meuble par des années de moisissement qui ont fait la surface rocheuse plus manoeuvrable. Dans cette posture, calé contre le mur à bonne hauteur pour précipiter un déluge d’ordures bien comme il faut sur cette canaille !

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Mer 11 Mar 2009 21:24 
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Le démon se rapproche de la bâtisse contre laquelle le tas de déchets sur lequel tu te caches s'appuie, mais s'arrête avant, donnant un coup violent dans la porte du bâtiment voisin. C'est un soulagement temporaire, un maigre temps de répit. Mais tu peux entendre la rage de la créature des enfers déferler comme une tornade de l'autre coté du mur. Finalement, il a du comprendre que tu étais planqué nulle part dedans et il ressort, pour passer à la maison suivante. Même manège, bien que les bruits de destruction sont plus lointains.

Finalement et fatalement, il sort et se dirige vers ta cachette. Il passe sa silhouette volumineuse dans l'encadrure de la porte, puis impose son aura terrifiante à la vue de tous dans la rue, avant de scruter les lieux de son regard féroce. Il tend la tête un instant, puis s'approche, s'arrête pour donner quelques coups de pied dans une caisse, cassant ses planches pourries. Déçu que ce ne soit pas tes os, il rugit de fureur et donne un coup sur ce qui devait être un comptoir de commerce, faisant basculer un traiteau et tomber le tout. Il grogne de mécontentement et s'approche enfin du monticule de déchets. Après une fouille baclée de la base, il renifle un grand coup et lève les yeux vers le sommet.

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Jeu 12 Mar 2009 19:26 
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Une goutte de sueur s’agglomère à la surface de mon front, puis descend doucement contre mon visage, frôlant au passage mes sourcils pour venir glisser le long de l’arête de mon nez et, de là, tomber en un *ploc* inaudible au milieu des détritus alors que la grosse bête approche à pas qui font trembler la terre –à moins que ce soit un effet de mon imagination-, n’interrompant son impitoyable martelage du sol que pour se mettre à celui de tout ce qui lui tombe sous la main ou le pied, rien ne pouvant résister plus de quelques infimes secondes à sa fureur épouvantable. A chaque craquement, éclatement ou écrasement qui retentit, je ne m’en presse que plus étroitement contre ce mur sur lequel mes mimines ont heureusement bonne prise, sans quoi une chute infortunée et bruyante au sein de ces ordures branlantes grillerait à coup sûr ma position précaire.
Je me demanderais bien dans quel genre de situations je me mets, mais la réponse me viendrait bien vite : des situations dignes de Jakadi… et pas la peine que je vous refasse mon petit laïus sur le pour et le contre de ces aventures, mes soliloques finiraient par être méchamment répétitifs.

Muettement, je me contente de serrer les dents en tant que témoin auditif du carnage qui se déroule à quelques mètres à peine de moi, mordant sur ma chique pour ne pas révéler ma position. Grâce à la boisson torkine, je ne ressens pas la douleur, et d’ailleurs, à force d’en avoir autant bu, je vais finir par pisser une drôle de couleur, mais bon, comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas à des problèmes d’urine que je vais arrêter mon instinct de survie… dis donc, c’est fou ce que l’imminence d’un danger développe mon sens des réalités. Bientôt, je vais me mettre à réfléchir au bruit que peut faire une limace quand on l’écrase sur un rocher couvert d’algues ; c’est fascinant.
En attendant, Minil’ se livre à des activités plus constructive que des méditations métaphysiques en altitude, la souricette se postant en sentinelle au sommet de la pile de poubelles, gardant un œil aiguisé mais prudent sur les agissements de cette brute verte, et je n’aime pas ce que je ressens d’elle : de l’anxiété. Provenant d’une créature qui « sait tout », perdre un tant soit peu ses moyens, c’est pour le moins préoccupant, car si elle craint pour ce qui va arriver (ou plutôt m’arriver), comment je suis censé réagir moi, petit sekteg à peine au bord de la quinzaine ? Cela dit, ça met aussi du baume au coeur qu’elle se fasse du souci pour moi. Inquiétant, mais gratifiant.

Lorsque je sens les tremblements de terre se rapprocher, et l’angoisse de ma chère faera grimper, les battements de mon cœur se remettent à accélérer malgré les injonctions que je lui intime, de peur que ses cognements de tambour n’attirent l’attention de mon chasseur ou, pire, qu’ils ne se répercutent à ce point contre le monticule fragile qu’ils ne le fassent s’écrouler, ce qui reviendrait en fait à peu près au même. Fracasser tout ce qui se dresse de près ou de loin sur son chemin ne semble rien faire pour le calmer ou l’épuiser, et lorsqu’un bruit de bois pulvérisé retentit avec fracas dans le vide de la ville abandonnée, je dois me faire violence pour ne pas me mettre à trembler comme une feuille morte à la pensée que ça va être mon tour.
Au départ, quand il se contente de fouiller la base de l’édifice avec la délicatesse d’un cochon cherchant des champignons selon l’expression de Minil’emnil, je pousse un soupir de soulagement que j’aurais sans doute mieux fait de réfréner car c’est peut-être cela qui a inspiré à la brute d’inspirer brusquement de ses amples fosses nasales, et qui le fait lever soudain les yeux en un geste si abrupt que la souris blanche ne peut empêcher son poil nacré de s’agiter d’un frisson qui se répercute le long de mon échine, avant de retourner dare-dare se fourrer dans mon col sans qu’aucun mot ne soit nécessaire pour comprendre que nous avons atteint une sorte de point critique.

Expirant profondément pour m’assurer une petite miette de maîtrise de soi, j’enfonce mes ongles encore plus profondément dans mes points d’ancrage, et me prépare mentalement à ruer férocement pour envoyer un bon éboulis à ce damné démon pour au moins faire diversion le temps pour moi de décamper à toutes jambes et de trouver une autre cachette… ça fait assez « le tout pour le tout », mais là je crois bien qu’on en est arrivé là !

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Sam 21 Mar 2009 17:55 
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Ta chute : échec critique, échec
Esquive du démon : échec critique, réussite


Après un départ hésitant, l'éboulement devient rapidement incontrôlable. Tu te fais emporter dans sa chute et valdingue comme une poupée de chiffon sur la pente d'une montagne. Heusement, la potion Torkine t'as rendu plus résistant, et tu dois ton salut à sa puissance. Minil' vient couvrir ton visage sous une forme d'animal à fourrure que tu ne peux pas vraiment identifier sur le moment, mais en tout cas, ça évite de te prendre quelques blessures supplémentaires.

Tu te retrouves à moitié enseveli dans les gravats, dans un état piteux et à peine capable d'esquisser le moindre mouvement. Non pas par manque de force, car tu es encore sous l'influence de tes objets magiques, mais parce que tu sens que vu ton état physique, ton corps pourrait lâcher si tu tentes courir le marathon. [-5PVs, -30 en maitrises et esquives temporairement]

Tu ne peux pas trop voir ce qui est arrivé au démon, mais des mouvements dans les monticules formés par l'éboulement t'indique qu'il s'est pris aussi les décombres en pleine tête. Il finit par sortir de ceux-ci et arrive au-dessus de toi. Il te regarde d'un air condescendant, visiblement satisfait.

"Moi qui pensais que tu me donnais du fil à retordre... Tu te condamne tout seul. Adieu demi-portion !"

Ne prenant même pas de te donner le coup fatal, il s'éloigne un peu et reste sur place. Du coin de l'oeil, tu peux le voir remuer vigoureusement ses ailes d'ombres, comme pour décoller, sans vraiment parvenir à un résultat pour l'instant.

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Lun 23 Mar 2009 19:49 
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Allons bon, un coup de pied digne d’un cheval de bonne race, et aucun résultat, c’en est décevant… et mortifère aussi, mais je me contenterai du « décevant » pour ne pas faire trop d’inquiéter un public sensible. Comme seul succès de mon élan bien placé, je n’ai qu’une espèce de pot en fer mal foutu qui dégringole le long de la pente de machins pour venir bringuebaler tristement à deux bons mètres de ma cible, ce qui m’encourage à redoubler d’efforts sans tarder et à donner du talon avec une ardeur redoublée pour sauver ma peau verte.
Et là, catastrophe ! Le mieux est l’ennemi du bien comme on dit, et en conséquence, j’obtiens bien le déluge que j’espérais, mais hélas, trois fois hélas, à force de mettre trop d’allant dans mes efforts, je me retrouve emporté dans ce torrent de débris meurtrier qui se soulage de son équilibre précaire en dévalant en une suite d’objets contondants qui me meurtrissent sans pitié la peau, semblant faire éclater sous leur pression jusqu’au plus infime et plus reculé de mes os alors que, replié sur moi-même en position fœtale pour limiter les dégâts sans grand espoir, la peur et le désespoir éclatent dans mon ventre en de douloureuses fulgurances. Pour autant, mes autres sensations ne sont pas annihilées, et c’est ainsi que dans le court intervalle que dure mon abominable chute, le frottement doux d’une créature à la fourrure épaisse se faufile en direction de mon visage, dans un but qui ne laisse pas beaucoup de place au doute, d’autant que je sens par instinct le but qui motive cette boule de poil faeresque.

(Remets-toi à l’abri ! M’exclamé-je mentalement, gardant les idées étonnamment claires malgré le tumulte de fracas qui règne autour de moi.
- Cours toujours !)

Ah ça pour courir, je galope… je rue, je fonce, je charge ! Mais là n’est pas la question, et je continue de fustiger Manil’ avec résolution :

(Un tout-cassé ça suffit ! A l’abri !... C’est un ordre ! Finis-je par déclamer quelque peu absurdement, à court d’idées pour décider cette petite créature têtue à ne pas se faire laminer elle aussi.
- Essaie de m’en empêcher !)

Peine perdue donc, et c’est en un étrange duo de petite taille que nous déboulons à grand bruit jusqu’à ce que le cruel tohu-bohu indescriptible s’arrête, me laissant en une position épouvantable, les jambes à moitié ensevelies et broyées, et le bras droit lacéré par une caisse dont les bords à moitié détruit ont fait fort bien office d’objet tranchant. Sonné, perclus de douleur, je n’essaye même pas de me dégager, sentant que tout effort ne ferait qu’attiser le terrible brasier de souffrance qui brûle en moi, concentrant avant tout mes sensations sur ma compagne de taille réduite dont je sens avec un soulagement plutôt dérisoire la vie palpiter avec une vigueur qui ne semble pas avoir diminué. Non loin de moi, un remue-ménage semble se poursuivre ; sans doute ce démon qui n’aura pas ressenti l’effet de l’avalanche à un point aussi handicapant que moi, mais je n’y prête même pas attention, me sentant désormais étrangement détaché de toutes ces préoccupations tactiques qui ne sont plus à présent d’aucune utilité.

( Je vais mourir hein ? Geins-je intérieurement, plus en une pauvre pensée lancée au hasard qu’en une réelle question.
- Je…je ne sais pas.
- Ha ha… toi qui disais que tu savais tout !
- Arrête ça ! C’est pas drôle!)

Absolument pas, mais au point ou j’en suis, je me dis qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer sinon ma mort sera vraiment une scène au dernier degré du pathétique… et même pas de foule pour me pleurer ! Qu’est-ce que je suis mal loti décidément : à en juger par les mouvements qui agitent mon capot d’ordures, le seul public dont je bénéficierai sera mon propre bourreau sorti en un seul morceau de son côté, et la dernière vision que j’emporterai de ce monde qui m’a supporté presque une décennie et demi sera le rictus triomphal de ce colosse alors qu’il me saignera malproprement ; on aurait pu désirer plus épique comme fin pour, même pour un sekteg ! Je ferais bien quelque chose pour me protéger, mais avec une carcasse physique aussi amochée, qu’est-ce que vous voudriez bien faire ? Je ne peux même pas me lever, et avec les allumettes malingres écharpées qui me servent de bras, la seule chose que je pourrais faire serait de m’agiter vainement comme un mulot entre les pattes d’un chat. Non, vraiment, tant qu’à faire, autant se montrer vaillant face à ses derniers instants, même si, sous le considérable aiguillon glacé de peur qui me fore l’estomac qui s’ajoute à mes blessures, ma respiration se fait laborieuse et saccadée, et des larmes mêlées de sang naissent dans mes yeux qui ne tardent pas à tracer de petites rigoles le long de mes joues creusées, quoi que je puisse faire comme effort mental pour les retenir.

Un dernier mouvement, puis un rayon de lumière lunaire me toque le regard, en même temps qu’apparaît la silhouette redoutable de ce grand escogriffe qui n’a plus qu’à achever mon travail bâclé d’un simple mouvement. Qu’à cela ne tienne : bravement, je le fixe de toute l’ardeur qu’il me reste tandis que Minil’ se presse contre mon cou, bien évidemment tout aussi impuissante que moi face à un tel monstre de force obscure.
Et là, coup de théâtre ! L’affreux se gausse grassement, mais contre toute attente, il décide de me laisser à mes souffrances, ne me jugeant apparemment plus assez digne dans l’état actuel des choses pour avoir l’insigne honneur de me voir porter le coup de grâce par un membre de l’armée d’Oaxaca tel que lui, préférant laisser au cours naturel des choses le soin de me tuer à petit feu tandis qu’il prend du recul pour se mettre à la laborieuse besogne de prendre son envol, agitant ses ailes plus noires que la noirceur comme une espèce d’épouvantable corbeau difforme.

Voilà une négligence qui va lui coûter bien cher ! Jusqu’à mon dernier souffle, je m’accrocherai à lui comme une tique pour ne pas le laisser se faire la belle en emportant en même temps l’enveloppe charnelle de mon Gatch Bratty ! De toute façon, soit tout le monde rapplique fissa de l’endroit où ils se trouvent, quel qu’ils soient, et j’aurai alors des chances de m’en sortir vivant sous leurs éventuels soins, soit ils reviendront trop tard pour que Krochar reprenne le contrôle de son être et pour qu’on s’occupe de moi avant qu’il ne soit trop tard.
Avec des gestes d’une lenteur incroyable, et qui me causeraient certainement une douleur qui le serait tout autant si je ne m’étais pas gavé de potion torkine, je glisse la main gauche, celle restée la plus valide, en direction de ma ceinture d’où je tire un de mes trois poignards de métal noir, m’en saisissait par sa lame affûtée. J’ai toujours visé comme un pied, et anéanti comme je le suis, ça n’arrange rien, mais avec un peu de pot et si ce couteau est aussi bien équilibré qu’il me paraît l’être, je réussira peut-être à gagner quelques secondes de plus en le lui fichant dans le lard !

( T’es dingue, arrête ça !
- Essaie de m’en empêcher !)

Et avec un « Rhan ! » d’effort pitoyable, j’exécute un grand arc de cercle de mon bras qui retombe en fin de parcours inerte à mes côtés, ayant lâché au passage la courte arme de lancer qui file comme un dard en direction de sa cible. J’ai désormais fait tout ce que je pouvais et n’ai plus qu’une chose à faire.

Espérer.

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J'ai décidé d'être heureux, parce que c'est bon pour la santé!
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Jakadi, voleur gobelin niveau 4 so unique en son genre vous salue bien.
Bilan de la quête 18 : Buffet maritime gratuit [:out:], une tenue très tendance (merci beaucoup GM17 [:angry:]), 1er contact avec les indigènes, découverte des spécialités culinaires locales [:dingue:], rééquilibrage de la balance des possessions Shaakts/Sektegs, tatanage de torkin (c'est une CC messieurs-dames!), un ventousage d'urgence [:kiss:], une obtention de balalaïka [:music:], une razzia sur des restes de bataille, du matraquage d'araignées géantes :grr:, la perte d'une bonne partie du groupe :(, un affrontement avec un esprit des ténèbres [:angryfire:], un fort agaçant diseur d'énigmes [:confu2:], un combat contre une troupe entière de garzoks, de l'apprentissage de CCs par zigouillage d'araignée [:ninja:].


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