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Nom : Lachesis
Classe : Guérisseuse
Race : Semi Elfe
Age : 55 ans
Description physique et de la personnalité :Lorsque l'on croise la silhouette élancée de Lachesis, on pourrait souvent croire avoir affaire à un garçon étonnamment petit. Ne mesurant pas plus d'un mètre cinquante, son corps est en effet fin, sa poitrine menue cachée par sa longue cape de laine bleu gris.
Son visage un peu large révèle pourtant une féminité qui accroche timidement le regard. Son nez rond et délicat est encadré de deux iris d'obsidienne ourlés de cils longs qui accentuent la forme à la fois ronde et longue de ses yeux. Sa bouche fine qui ne sourit jamais a pourtant un dessin dans lequel se cache un baiser patient.
Ses oreilles n'atteignent pas la finesse de celle des elfes mais leur fil ne peut laisser place au doute : elle est de sang croisé.
Malgré les tâches de rousseur discrètes qui jurent avec sa chevelure de jais, malgré sa peau de pêche aux pommettes fraiches, malgré ses yeux ronds mais... différents...
Elle n'est pas humaine. Elle n'est pas elfe non plus. C'est probablement la raison qui la pousse à toujours dissimuler son visage sous sa lourde capuche.
Ou seraient-ce les trois balafres qui déséquilibrent le côté droit de son visage encore poupin ?
Discrète et sombre, elle a pourtant une douceur en elle, mêlée parfois d'opiniâtreté. Ayant subit de nombreux sévices, elle a pourtant fait le choix de guérir et d'apaiser plutôt que de haïr. Elle se refuse à céder à la facilité comme ont pu le faire ses détracteurs par le passé.
Pour autant, elle a souvent mauvais caractère. Une fausse colère qui cache son manque de confiance en elle.
Biographie (résumé) :Il y a quelques décennies de cela, dans un petit village montagnard d'Ynorie, vivait une jeune fille dont le nom a été effacé de tous les registres et est nié dans toutes les mémoires depuis lors.
Tout ce dont on veut bien en dire, c'est qu'elle était belle. Très belle. Fluette comme un garçon, sa stature avait une élégance et une majesté envoutantes et exotiques, même au sein de son peuple. Il est dit que ses pieds étaient si petits et son corps si léger qu'elle pouvait sauter d'une feuille de nénuphar à l'autre pour traverser les étangs. Que sa voix de clochette était si claire et pure que même les oiseaux les plus doués se taisaient respectueusement lorsque l'envie lui prenait de rire. Mais vous savez comment sont les histoires...
Fille d'un parfumeur, il était à sa charge de récolter entre ses doigts délicats les corolles et pistils qui renaîtraient grâce à la maestria de son père.
Un matin de printemps, elle s'était aventurée loin de son village, toute certaine qu'elle était de sa sécurité dans cet arrière pays qui était sien. Le récit se fait plus flou à partir de là, teinté du voile pudique de l'oubli et de la honte.
Tout ce que je peux vous en dire, est que la violence et les larmes on fait faner la récolte du parfumeur cette année là.
Neuf douloureux mois plus tard, une enfant venait au monde et une autre périssait, flétrie par le sort.
Une bâtarde, souillée avant même d'avoir poussé son premier cri, faible et fêlé. Le parfumeur était devenu amer et sec, ses créations corrosives et mortes. Jamais il ne posa ses regards sur le bébé ou sur le corps sans vie de son plus précieux trésor.
Une vieille femme de cinquante ans appelée Kaede récupéra le nourrisson qu'elle avait aidé à mettre au monde. Sans aucune famille, peu lui importait la provenance de cette si précieuse vie qui était maintenant sienne.
Durant trente ans, elle s'occupa de Lachesis. Si belle Lachesis, si triste Lachesis, si seule Lachesis !
Elle aimait sa nourrice, qu'elle appelait "Mère" lorsqu'elle n'y prêtait pas attention. Malgré tout, cela ne suffisait pas. Dans ce village de montagne, les habitants se montraient très souvent étroits d'esprit. Bien qu'habituellement bons et doux avec les étrangers, la vue de Lachesis ne leur rappelait que deux choses : la mort de leur trésor local dont ils se refusaient à prononcer le nom et le fait que la sureté de leur logis n'était que poudre aux yeux. Malgré les attaques régulières des Orques passant par les montagnes, jamais ce village n'avait-il été teinté par les fracas de la guerre... Mais aujourd'hui et à chaque fois qu'ils voyaient Lachesis, ils s'en rendaient compte : La violence et la haine pouvaient à tout moment déferler sous leur toit et elles avaient déjà entachés leurs cœurs.
Ainsi, Lachesis ne connu jamais les joies de l'insouciance et de la tranquillité d'esprit qui accompagnent habituellement l'enfance. Surtout lorsque les adultes et jeunes autour d'elles se rendirent compte qu'elle grandissait si lentement !
Le jour où il devint visible que ses oreilles s'affinaient fut aussi le jour où elle décida de porter à toute heure et par tout temps une cape épaisse de laine. Aussi bien pour cacher cette honte que pour dissimuler les fruits de la colère et de la peur qui se dessinaient dorénavant sur sa peau si douce. Ainsi que la peine causée par sa perte.
Elle n'avait que trente ans et avait enfin commencé à grandir et à se former. Si elle continuerait d'ailleurs à pousser, jamais ses hanches ou son tour de poitrine ne s'enfleraient plus avant, à son plus grand dam. Répondant aux coutumes de sa petite société, elle avait revêtu un vêtement de lin blanc retenu à sa taille par une large ceinture de soie bleue (un accessoire sans prix pour la pauvre Guérisseuse Kaede qui avait économisé en secret depuis plus de dix mois). Mais surtout, elle avait relevé sa longue chevelure noire en un chignon complexe qui dévoilait ses oreilles. C'était, après tout, la fête au village !
Alors que Kaede et elle se rendaient sur la place centrale, elle réalisa que quelque chose clochait. Elle était habituée aux regards insistants et aux murmures hostiles sur son passage (c'était bien la raison pour laquelle elle ne sortait jamais de chez elle, même pour accompagner Kaede à la cueillette des herbes servant à confectionner ses remèdes). Malgré tout, jamais encore n'avait elle été victime de doigts pointés aussi outrés ou de cris aussi pleins de rage.
Intriguée, Kaede elle-même fixa sa fille d'adoption, un air inquiet peint sur ses traits ridés. D'abord indécise, elle ouvrit de grand yeux choqués lorsqu'elle remarqua ce qui avait changé. "Des Elfes ! Mais, pourquoi ?" avait-elle murmuré, peinant à respirer.
La première pierre avait manqué de la tuer sur le coup. La seconde avait frappé la vieillissante et fragile Kaede, qui approchait des quatre-vingt ans, en plein visage. La foule était sur elles, armée de bâtons et de lourdes pierres. Les coups pleuvaient mais Lachesis semblait ne pas les sentir. Les membres gourds, elle se trainait avec peine vers la guérisseuse. Vers sa seule famille. Vers sa mère.
Le vêtement blanc de la vieille femme se teintait d'une nuance carmin, presque noire. Le visage si aimé et aimant était brisé à tout jamais.
La voix de la jeune bâtarde qui s'était refusée à sortir jusqu'à présent, déchira l'air frais du début d'automne, assourdissant la meute enragée, les figeant sur place. Enfin se rendaient-ils compte de ce qu'ils étaient en train de faire, de ce qu'ils avaient déjà fait.
Un jeune homme, aux cheveux tressés baignés du sang de Lachesis, eut un dernier sursaut de malveillance et (aussi bien par rage que par désir de faire taire ce meuglement qui ne pouvait signifier qu'une chose : qu'il était un meurtrier), il assomma Lachesis d'un coup violent de râteau, marquant à tout jamais sa joue droite.
Personne ne s'était jamais excusé de ce qu'il s'était passé ce jour là. Tout le monde aimait Kaede, malgré son choix de s'occuper de la bâtarde. De la
Semi-Elfe. Certains admiraient même son courage de souiller son logis de cette présence impure. Pourtant, la jeune femme brûla la dépouille de Kaede seule. Aucun prête n'acceptait de croiser la route de Lachesis.
L'urne de terre cuite ne fut pas placée au Bochi mais sur un autel confectionné par Lachesis, au centre du petit jardin d'herbes curatives de sa défunte mère.
Lachesis soigna ses plaies seule, s'aidant des carnets de Kaede, remplis de croquis et d'indications dans un langage codé que celle-ci avait désespérément tenté de lui enseigner. Revêche, elle ne l'avait réellement appris et se rendait compte avec horreur qu'une grande partie du savoir de Kaede, la seule personne l'ayant jamais aimée, était morte avec elle.
Deux semaines après le massacre, Lachesis s'enfuit du village. Sous le couvert de la nuit, elle ne prit dans son sac que les carnets de Kaede et une sacoche de cuir contenant les herbes séchées et baumes de la défunte. Du moins ceux dont Lachesis avait réussi à déchiffrer les étiquettes. Elle ne prit que ce dont elle était certaine de l'utilisation, craignant de faire plus de mal que de bien.
S'emparant de sa dernière miche de pain, d'un peu de fromages et d'une dizaine de Yus et après avoir coupé ses cheveux avec un vieux couteau (plus en signe de rébellion silencieuse que par souci esthétique) elle avait pris la route.
Durant vingt-cinq ans, elle avait parcourus les panoramas d'Ynorie, apprenant à soigner et guérir sur le tard. Passant d'un village, d'une bourgade et d'une ville à l'autre, sans jamais réussir à s'attacher à un lieu. D'autant plus que beaucoup de monde réagissait mal à sa présence lorsqu'ils avaient la possibilité de la voir de près.
Elle avait peu à peu réussi à déchiffrer la majeure partie des carnets de Kaede, même si certaines des notes sur les plantes et racines les plus dangereuses lui restaient illisibles. Elle les avait aussi complétés, et avait fini par commencer les siens ; au fil du savoir acquis par l'expérience mais aussi des conseils glissés par d'autres guérisseurs rencontrés lors de ses pérégrinations.
Aujourd'hui, pour la première fois, elle allait mettre les pieds à la capitale : Oranan. Son but était de visiter le guérisseur des lieux pour tenter de parfaire sa formation mais aussi de visiter le temple de Gaïa, cette déesse que tant de confrères et consœurs vénéraient et qu'elle s'était surprise à prier dernièrement.
Elle redoutait le moment où elle franchirait la grande porte et les murailles. Dans cette ville, elle allait croiser les quelques Semi-Elfes qui avaient réussi à s'établir. S'entendrait elle avec eux ? Aurait elle la force d'affronter l'équilibre de ceux qui avaient toujours été acceptés ? Le déséquilibre de ceux ayant eu un destin encore plus sombre que le sien ?
Elle allait aussi peut-être rencontrer des Elfes Blancs. Peut-être son géniteur et ses complices, ces criminels qui avaient torturée sa mère biologique à tel point que même Kaede avait toujours tût le nom de celle-ci.
Mais après tout, elle avait déjà survécu à des escarmouches avec des Orques (elle avait d'ailleurs appris à se servir d'une épée bâtarde acquise au cours de ses voyages pour sa protection) donc, ce ne pouvait être aussi terrible, n'est-ce pas ?
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Armes et bouclier :En main principale : Épée bâtarde (For +2)
En main secondaire :
Armure(s) :Protection pour le torse :
Protection pour la tête :
Protection pour les jambes :
Protection pour les bras :
Cape :
Bijoux Magiques :
- L'anneau d'inventivité de Yamato (Mag +1)
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Sac (Encombrement = 0/20) :-
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Argent : 75 Yus
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Sorts Acquis :
Sorts de combat évolutifs :
- Souffle de Gaïa, +2PV/lvl
Sorts RP :
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Sorts créés par le PJ lui-même :
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Capacités de combat (CC) :[list]
CC Sans Arme acquises (CC SA) :-
CC Avec Arme acquises (CC AA) :-
CC avec Arme de Jet acquises (CC AJ) :-
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PM : 2/2 (Lumière)
Points de vie: 20/20
Pki : 1/1
XP nécessaire jusqu'au prochain niveau : 5
Niveau : 1
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