L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 4 messages ] 
Auteur Message
 Sujet du message: Ali /Rôdeur (Lvl 3)
MessagePosté: Mar 4 Jan 2011 23:24 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 7 Sep 2009 04:57
Messages: 13066
Image



------------------------------------------

Nom : Ali
Classe : Rôdeur
Race : Humain d'origine Kendran
Age : 23 ans

Description physique et de la personnalité :

Physique -->
De taille moyenne, il arbore une musculature endurcie et clairement définie. Ses yeux d'un vert pâle émeraude contraste avec sa chevelure longue aussi obscure que les plus profonds endroits de la forêt. Son visage est long et ponctué de traits vifs suivant un sourire naturellement encré. Ceci lui donne une expression provocatrice et empreinte du même coup d'un tourment mystérieux. Une barbe courte de même pigmentation que ses cheveux couvre la partie inférieure de son facial. Sa posture est typique d'un Kendran, mais sa démarche et ses gestes sont sauvages. Ceci est dû aux nombreuses heures passées dans la nature l'ayant élevé. Il porte en guise de pantalon un assemblage de peaux noires et blanches attaché solidement à la taille par une courroie en cuir. Il ne porte aucune protection sur le haut de son corps et la cape bleue sombre en daim offerte par son père adoptif est attachée à son coup et repose sur ses épaules avec une capuche annexée à celle-ci.


Psychologie et morale -->
Ali est un homme au tempérament calme et réfléchi et éprouvera un perpétuel besoin de se prouver qu'il peut se surpasser. Il n'en fera qu'à sa tête la plupart du temps, mais aidera quiconque nécessite son aide par le meilleur de ses capacités. D'un naturel bienfaisant, il cherchera l'équilibre dans tout ce qu'il entreprendra, ce qui implique qu'il adopte son propre code de loi. Ayant eu peu d'amis, il est de caractère réservé et il n'acceptera de s'ouvrir que très difficilement. Il protégera la nature jusqu'au péril de sa vie. Pourtant, il cache une facette de lui-même de nature sauvage et instinctive qui prendra le dessus sur ses émotions. Cet état de quasi "transe" provoquera un besoin incontrôlable de remise en équilibre de la perturbation souvent exécuté par l'isolement ou la confrontation...



Biographie (résumé) :

Donné par sa mère à un vieux rôdeur pour satisfaire son éducation, Ali découvre un lien incroyablement puissant vis-à-vis la nature où il se sent réellement chez lui.
Depuis son plus jeune âge, certains de ses songes sont habités par une communion avec une panthère noire. Cette face cachée l'affligeant sans aucun contrôle, il poussera ses recherches pour en découvrir les sources... aussi obscures soient-elles.
Bibliographie complète : post suivant!


Armes et bouclier :

En main principale : Epée batarde (For +5)
En main secondaire :

Armure(s) :

Protection pour le torse : Chemise de lin (End +4)

Protection pour la tête :

Protection pour les jambes : Bottes de marche (End +1)

Protection pour les bras :

Cape :

Bijoux Magiques :
- Bracelet orné d'un tibias de lapin (For +1)
-

Sac (Encombrement = 0/20) :
-
-
-

Or : 318 Yus

------------------------------------------

Magies Acquise(s) :
-
-

Capacités de combat (CC) :
- Instincts Sauvages

CC sans arme acquise(s) :
-

CC avec arme acquise(s) :
-

CC avec arme de jet acquise(s) :
-

------------------------------------------
Points de vie: 24/24
Point de Ki : 4/4
XP nécessaire jusqu'au prochain niveau : 7
Niveau : 3
------------------------------------------
Image
-----------------------------------------
ville de départ: Les alentours d'Oranan
Réputation :
République d'Ynorie : 0/100 (renommée), 0/100 (infamie)
Royaume de Kendra Kâr : 0/100 (renommée), 1/100 (infamie)

Croyances :
- Dieu vénéré : Yuimen
- Dieu(x) prié(s) régulièrement :
- Dieu(x) haïs :
- Dieux non reconnus :

_________________
Image

À votre service, pour le plaisir de rp !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Ali /Rôdeur (Lvl 1)
MessagePosté: Ven 4 Fév 2011 03:57 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 4 Jan 2011 05:25
Messages: 328
Localisation: Les bois aux alentours de Bouhen
Vous vous approchez. L'air est frais, sec et l'étendue hivernale aiguille votre peau par son froid mordant. L'immense saule s'ancre au centre de tout et de nulle-part à la fois. Ses feuillages de glaces effleurent la terre sauvage et brillent en symbiose avec le printemps qui ose pointer le bout de son nez si tôt dans l'année. Chacun de vos pas contournent les branchages gelés sous le regard attentif des gouttelettes qui pleurent leur propre déchéance. Sous l'écorce frigorifiée, vos doigts glissent vers ce qui a attiré votre regard: la reliure brillante de l'or recouvrant un livre. Vous retirer aisément le volume emprisonné dans le manteau de l'arbre. Entre vos mains, une page se tourne et se retourne lorsque vous apercevez les fragments d'un dialecte ancien, délaissé par trop et connu de peu.
Pourtant, les mots résonnent et s'emboîtent parfaitement dans votre mémoire...



Antécédents sauvages~

Ici sont gravées les pensées passées d'un homme qui jadis erra à la recherche de lui-même et qu'il s'y trouva dans le coeur de la forêt...


Elle a deux techniques spécifiques de chasse qu'elle met en œuvre généralement la nuit, à l'aube ou au crépuscule. L'affût, consiste à attendre l'ennemi tapis dans l'ombre des broussailles et de saisir le moment parfait pour assainir un coup fatal à la cible qui procurera l'effet désiré, c'est-à-dire la mort de celle-ci. Elle préfère toutefois l'approche masquée qui rend l'exercice beaucoup plus attrayant et selon elle, beaucoup plus efficace. Elle choisit une proie isolée qui semble chercher son souffle et l'observe de ses yeux verts émeraudes qui reflètent l'étrange curiosité que provoque le danger. On avance. La respiration s'accélère et se mélange à l'excitation. Les muscles se tendent et l'adrénaline nourrit le tambour qui résonne aux tempes à chaque battement. La marche est prudente, mystérieuse et ras le sol. La cible oscille et se sent observée. On ferme les yeux pour effacer l'effet de fixation et contrôler la pulsion. Les pulsations de notre cœur se joignent à celles de la proie. Le contrôle parfait que nous avons sur la cible est à son apogée. Nous ouvrons les yeux, elle est là. La proie vacille, hésite et tombe. L'attaque a été foudroyante. Nous avons choisi la mise à mort par strangulation qui consiste à resserrer notre mâchoire sur la gorge de la victime. Lorsqu'elle poussera sa dernière expiration, nous appliquerons une pression juste assez suffisante pour empêche l'inspiration. L'animal a la colonne vertébrale brisée et la lune éclaire le suintement du sang rougeâtre sur le pelage au niveau de la nuque. Nous enfonçons nos dents dans la chair encore chaude. La viande est tendre, la victime n'a pas eu conscience de sa mort. Une fin propre et respectueuse. Nous nous nourrissons de la partie charnue du flanc et remercions la terre et le ciel de ce festin. Patte à la suite de l'autre nous marchons sans presse vers l'étendue d'eau en aval. Nous sommes les maîtres de cette forêt et la forêt nous rend ce qui nous est dû. Nous faisons partie du cycle. L'étendue est calme et l'eau presque lumineuse. Le miroir glisse jusqu'aux murs rocailleux qui délimitent la frontière de la forêt. Notre corps de félin a besoin de repos. Nous approchons de l'eau et nous nous abreuvons du liquide frais. Le miroir redevient miroir et je peux observer nos traits. Un pelage noir comme l'ombre qui guète, comme la nuit la plus noire qui s'ouvre sur deux cavités d'un vert perçant aux pupilles verticales. C'est étrange. Je plisse les paupières pour regarder de plus près. Le regard vert en fait autant. Je m'approche encore et les yeux me fixe. Le liquide m'enveloppe, c'est mouillé. Je tombe, je tombe...

Ali se réveille en sursaut et en en sueur. C'est étrange comme certains rêves peuvent sembler si près de la réalité. Le jeune homme retire les couvertures de laine et se lève sur le sol de pierre froide. Ses sens sont quadruplés par l'excitation et le réalisme déroutant du rêve. Sa posture est parfaite, et pure. Sa masse musculaire soutien ses membres longs et sa forte stature. Des cheveux noirs tombent farouchement de chaque côté de son visage aux caractères à la fois sauvages et provocants. D'un mouvement mécanique, il lisse sa chevelure en queue de cheval et les attachent d'un nerf de daim séché. Son regard fait le tour de la minuscule pièce dont les murs rocailleux d'une cavité rocheuse constituent une grotte juste assez grande pour y accueillir un seul homme. Un lit constitué de branches de sapin recouvertes de diverses peaux formant un étrange historique de chasses est entassé dans un coin, une souche à la verticale en guise de banc, un feu de braise recouvert d'une mince dalle de calcaire et une fente dans la pierre de la paroi qui permet de voir les lueurs du matin. L'adolescent saisi un morceau de charbon et redonne quelques détails au grand félin dessiné sur le mur où les premières clartés se reflètent. L'animal est debout, la tête haute, le pelage noir, les yeux verts... Verts comme ceux d'Ali.

**

Que puis-je dire à mon sujet si ce n'est que je dois mon existence à notre terre qui nous entoure. L'équilibre est présent dans son ensemble, il est l'ensemble de toutes choses. Sans lui, le chaos devient maître et anéantit tout ce que les saisons peuvent nous offrir. La nature peut quelques fois nous surprendre et faire abstraction de son cycle logique. Étrangement, c'est à l'automne où toute flore perd de sa vivacité que ma vie commença. Ma naissance fut l'objet de questionnement pour les habitants du village puisque jamais on ne sut l'identité de mon père. Danaa était ma mère. C'est d'elle que je tiens mes yeux verts. Or, nous vivions dans un petit village sans importance en bordure ouest de la forêt centrale au-dessus de Kendra Kâr. Petit village vivant de chasse et d'agriculture saisonnière. Mes souvenirs de cet endroit sont hérétiques et très sombres. Nous nous fîmes chasser de ce coin de continent par de quelconques étrangers venus d'ailleurs. Malchanceuse de sa vie, mère me prit sous son aile et nous partîmes en itinérants, errant de lieu en lieu. Notre chemin marqua profondément mon enfance solitaire et sans contacts sociaux ou très peu. S'inquiétant pour mon futur, Danaa n'eut d'autres choix que de me confier à qui veuille bien s'occuper de mon éducation. Les circonstances de notre venus en terres d'Ynori m'ont toujours été masquées, mais je crois que mère savait précisément ce qu'elle faisait en foulant l'orée d'une forêt de la région. À ce moment précis de ma vie c'est l'engourdissement d'un néant complet qui fait œuvre dans mes pensées. Un vieillard, un feu de foyer, la douceur de l'édredon, l'entrechoquement de sabots, la peur, le déchirement... 

Et puis mon réveil se fait dans une forêt étrangement familière. Elle semble m'accueillir de sa sagesse et de son savoir sauvage. La vie palpite de toute part et de lumineux filaments de lumières pénétrant le haut feuillage viens éclairer mon esprit d'enfant. Je sais que je peux faire confiance à cet ensemble qui m'invite à en faire partie. Je me sentais vivre pleinement pour la première fois à mon douzième été. La forêt me tendit sa main et je la saisis de la mienne. Ce fragment de ma vie fut une épreuve spirituel et physique qui souda mon essence à celle de la nature. J'accomplissais l'acte de vivre avec comme meilleur et pire ami cette forêt. La forêt m'offrait ses éléments pour que mon cœur puisse continuer de battre et je lui rendais le respect. Chaque jour, j'apprenais de moi-même les rudiments de la chasse et de la survie. Tout n'était qu'instinct et réflexe. J'ai maintenant de nombreuses années derrière moi et ce rêve que je fais de plus en plus fréquemment est devenu une obsession quasi maladive. Jamais je n'ai vu ce félin dans la forêt. Qui est-il? Pourquoi vient-il me chercher chaque nuit lorsque le sommeil s'empare de mon esprit? Jamais je n'aurais pu me douter de l'illumination qui allait survenir.

**

Fixant la sépulture du félin sur le mur de sa tanière, Ali enfila ses vêtements constitués de cuirs et de peaux et saisit son bâton de chêne blanc. Une odeur de pin planait dans l'air tiède d'une matinée d'hiver. Lorsqu'il posa les pieds à l'extérieur de son abri, le sol était recouvert d'un fin tapis blanc. Il fléchit les genoux et ferma les yeux pour s'imprégner des environs. Le vent soufflait paresseusement vers le nord et les oiseaux encore dans la région sifflaient leur plainte. Les arbres bougeaient dans un rythme insaisissable et le soleil faisait fondre d'une lenteur déconcertante cette neige qui annonçait la fin de la saison. Pourtant, dans cet équilibre une faille se faisait pré-sentir. Quelque chose se déplaçait un peu plus haut vers la montagne. Ali ouvrit les yeux et d'un bond courut vers ce point avec une agilité et une connaissance des lieux à toute épreuve. Se déplaçant dans un silence absolu, il put observer cet homme habillé tout de gris qui semblait flotter au-dessus du sol gelé. Ali fut surpris d'apercevoir un loup qui marchait à côté de l'homme. Aucune menace n'émanait de l'animal. L'homme gris lui tournait le dos et semblait chercher quelque chose dans les airs.

« Jeune homme, qu'est-ce que c'est que ces manières? Présentez-vous, ne soyez pas impoli! »

Ali sursauta et recula d'un air méfiant. Ces paroles résonnèrent dans son crâne comme un écho ne voulant s'éteindre. Le souvenir d'un langage lointain réveillait chez lui des pensées confuses et sans liens précis. Il répondit tout de même en gardant ses distances d'une voix rauque et caverneuse marquée par un silence absolu.

« je... je Ali. Toi fuir la maison forêt... Elle est moi.. »

L'homme gris se retourna et d'un même mouvement enleva la capuche qui masquait un visage à la fois ravagé par les années et empreint de vitalité. Une barbe blanche de quelques jours camouflait la partie inférieure du facial de l'homme. Il répliqua d'un air penseur en fronçant des sourcils broussailleux.

« Oh... Ali.. Je vois. » 

L'homme semblait avoir oublié les bafouillages maladroits d'Ali lorsqu'il reprit la parole.

« Bien sûr! Oui Ali, voilà que je te vois enfin jeune homme tu as bien grandit! Oh et je vois que tu t'es débrouillé à merveille au sein de notre merveilleuse Yuimen. Au fait, je suis Ereton et voici Maltazar. Tu n'as jamais vu un loup d'aussi près, c'est vrai? Haaahaha oui évidemment! N'aie pas peur il est notre ami. Il y a tant de saisons que nous t'avons confié au cycle pour purifier ton âme et je crois que tu es près. Approche mon garçon. Il est temps pour toi d'accéder au savoir! »

Ali n'y croyait tout simplement pas. Cet étranger avait parlé beaucoup trop rapidement pour son oreille et il n'avait compris qu'une fraction de ses paroles. L'homme gris le regardait avec un sourire chaleureux tandis que le loup se couchait lourdement sur le sol. Il avança lentement avec un soupçon de méfiance. Son bâton offrait une parade facile pensa-t-il tandis que la curiosité s'emparait de son esprit vif. Sa bouche s'ouvrit une seconde fois pour répondre avec la même difficulté. Il avait cru percevoir que cet homme voulait l'amener avec lui.

« Moi forêt! Ici rester et toi partir... je non suivre homme et loup. Pas sortir de forêt maison... »

Ereton poussa un rire grave. Il lui fit un clin d'œil et dit:

« Qui t'as dit que tu devais en sortir mon garçon? »

L'adolescent plissa les yeux en considérant les paroles du vieillard. Son visage basculait et revenait vers un état de stupeur et d'incompréhension sans savoir quoi penser de ce qui lui arrivait. Jamais il n'avait vu autre homme que sont visage à travers l'eau d'un ruisseau depuis très longtemps.

« Mon garçon... Tu dois être complètement gelé! Et la faim de te ronger les entrailles! Viens avec moi. J'ai beaucoup de nourriture pour toi. »

Le visage de l'homme aspirait la confiance et l'instinct d'Ali lui signalait la bienfaisance de l'inconnu. Quelqu'un voulant partager sa chasse ne devait pas être une menace et il pourrait facilement prendre la fuite si le danger venait à survenir. Après un échange de regards, Ali baissa son bâton et acquiesça. 

Le vieil Ereton vivais en ermite en bordure de la forêt et se disait protecteur dévoué des lieux. Il s'étonna comment Ali avait soif de curiosité pour les arcanes de la forêt. Sa recherche de connaissances semblait sans limites et Ereton était satisfait des progrès de son nouvel élève. C'est avec difficultés qu'il assimila les concepts plus concret comme les subtilités d'une bonne communication à l'aide de la parole. Il progressait avec facilité et son esprit logique s'aiguisait rapidement. Le maître lui enseigna les rudiments de la survie et diverses techniques de chasses plus complexes que les réflexes primaires du jeune homme. Toutefois, son éducation ne fut pas sans mal, souvent Ereton envoyait Ali voyager seul pour chercher des outils ou des ingrédients pour le diner dont il ne voyait pas du tout l'utilité si pressante que son tuteur lui soulignait. Il ne comprit que plus tard que son sens de l'orientation et de l'exploration s'en virent quadruplés. L'adolescent grandissait bien et appris de plus le métier de chasseur. En plus de ses propres connaissances rudimentaires sur le sujet, il développa des techniques beaucoup plus efficaces. Maltazar était le compagnon animal du vieil homme et le suivait partout où il se déplaçait. Il prévint Ali qu'il avait créé un lien très puissant avec ce loup et que leurs esprits étaient maintenant liés jusqu'au déchirement de la mort. L'élève pensa à ce moment aux rêves troublant son sommeil. Ce félin noir l'ensorcelait littéralement et il ne pouvait s'empêcher de penser à l'engouement de cette fascination. L'enseignement devint peu à peu un entrainement rigoureux où Ali appris à se défendre avec efficacité. Son style de combat restait trop sauvage selon le maître, mais il n'en était pas moins efficace. Au bâton, Ali devint un adversaire redoutable. 

Pourtant, Ereton notait certains comportements chez Ali qui réveillait maintes inquiétudes... En effet, le jeune rôdeur resta beaucoup plus marqué par sa période laissée à lui-même dans la forêt que son maître l'avait prévenu. Il lui arrivait de se comporter de façon sauvage lorsque ses humeurs variaient subitement. Le matin, il était fréquent qu'il quitte la chaumière pour courir à en perdre le souffle et il revenait plusieurs heures après en affirmant comme prétexte qu'il avait une envie incontrôlable de se défouler. Encore plus étrange, Ereton surpris Ali à jouer avec des loups de la forêt en se comportant de la même façon que les bêtes. Le mentor lui enseigna que là où les hommes vivent, il y a un code d'éthique où il est mal vu de se comporter de façon bestiale et instinctive. Ali avait beaucoup de difficultés à assimiler ce concept de « l'endroit où les hommes vivent ». Que font-ils hors de la forêt? Pourquoi construisent-ils des murs autour de leur territoire? Le jeune homme préférait courir avec ses frères...

Tout deux partaient souvent chasser pendant plusieurs jours accompagner du loup. Ce moment de parfaite communion avec la nature éveillait l'appétit sauvage d'Ali. Celui-ci s'enfermait en lui-même et vivait du même souffle que la nature. Son regard changeait et on ne pouvait plus préciser si son corps était habité par un esprit d'homme. Lorsque leur périple les ramenait à la maisonnette, il arrivait qu'il dormit pendant deux jours et lorsqu'il se réveillait il redevenait l'homme intelligent et empreint de curiosité d'avant. Sa sensibilité envers la nature continuait de s'affiner avec les années en même temps que cet étrange facette de son esprit...

Le soleil perçait de ses rayons les nuages qui fuyaient derrière la montagne lorsque Ereton annonça la nouvelle à Ali.

"Tu as réussi Ali... Je n'ai plus rien à t'apprendre et rester ici te limiterait dans ta progression. Pars et suis ta voie. Protège la nature et la nature te protègera de son mieux. Prends cette cape en daim, elle te sera plus utile qu'à moi. Pars maintenant, je t'ai tout appris. Le vœu de ta mère est exaucé, tu es maintenant armé pour affronter l'avenir." 

Ereton lui donna une cape en daim bleu sombre douée d'une capuche qu'Ali s'empressa d'enfiler. Il prit son fidèle bâton de chêne blanc et remercia son maître adoptif du fond du cœur. 

(Où es-tu... Où te caches-tu... tu viens me chercher toutes les nuits, c'est maintenant à moi de venir te chercher...)

_________________

Image


Dernière édition par Ali le Dim 11 Déc 2011 04:17, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Ali /Rôdeur (Lvl 1)
MessagePosté: Mar 8 Fév 2011 04:12 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 4 Jan 2011 05:25
Messages: 328
Localisation: Les bois aux alentours de Bouhen
...Votre dos effleure l'écorce glacée et le son lointain d'un oiseau vous rappel à la réalité du livre aux reliures d'or posé sur vos mains rougissantes de froid. Les bras du saule se figent dans un éphémère hiver comme si le temps s'était arrêté pendant une pluie battante. Les fins glaçons reluisent et s'entremêlent au pied de l'arbre et l'enchantement soudain du livre vous oblige à le retenir de glisser d'entre vos doigts. Dans un froissement sec, une page du volume se dévoile et une série de mots défilent sous vos yeux. Une suite de gouttes de sang borde une partie du papier...

"Peu de temps m'est accordé pour te remémorer ce qui fut jadis ma vie sur ces terres. Le temps... Drôle de chose puisqu'il semble me refuser à effacer les moindres détails de ces souvenirs qui imprègnent mes pensées de leur fardeau intangible. Puisse tu retrouver ici ce qui me valait tes harcèlements incessant et combler ton intarissable curiosité.
Ô comme j'aurais voulu revoir tes yeux et entendre ton rire, une dernière fois..."


I | Instincts

- Prologue Vision Extérieure~
- Créatures Singulières~
- Songes~
- Refaire Surface~
- Torrents, Pulsations et Transes~
- Son Visage~
- Monture Aveugle~

((Correction par GM17))

II | Intuitions

- Fièvres~
- Chute~
- (Silmeria) L'étranger~
- Magnétisme~
- (Silmeria) une Présence, une Odeur, une Ombre...~
- Intuitions~
- (Silmeria) Tresses de Lin~
- Cuisse de Biche~
- (Silmeria)~
- Lëyla~
((Correction par GM18))

III | Cycles

- Fuite~

_________________

Image


Dernière édition par Ali le Jeu 19 Jan 2012 21:08, édité 6 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Ali /Rôdeur (Lvl 2)
MessagePosté: Mer 2 Mar 2011 23:55 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 4 Jan 2011 05:25
Messages: 328
Localisation: Les bois aux alentours de Bouhen
... La dernière page du volume flotte dans un amas d'esquisses. Les visages du passé s’assimilent difficilement dans votre esprit comme des ombres qui échappent systématiquement à votre vision. Tels des souvenirs oubliés, les traits des croquis vous rappellent à une existence qui semble à la fois lointaine et immédiate. Des mots griffonnés s'attachent à chacun d'eux...

Lëyla BF80FF
Image
"Mystérieuse guerrière au tempérament désinvolte et imprévisible, Lëyla trouva une mort tragique dans l’enceinte du château de Keresztur sous la lame d'un garde de la Baronne des lieux. Grâce à elle, j'ai pu échapper aux hommes verts de la Forêt des Faeras. Je lui dois, aujourd'hui, le souffle de ma vie qu'elle as fougueusement protégé durant l'une de mes régénérescence de transe. Mon seul regret fut de ne point connaître plus amplement cette femme aux intentions qui, je le sais, se voulaient moralement bonnes et loyales."

_________________

Image


Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 4 messages ] 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 2 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016