Isil est partie ?

Il semblerait que oui.

Ah ben tu es revenue. J'étais en cours d'écriture de ma petite réponse pendant ton éclipse.

Nan mais en fait je m'aperçois que pour étayer mon propos il me manque de la connaissance de Mauras. Ca risque de sonner creux et de revenir à : "quelle définition : 1) de la France ; 2) de la nation ; 3) des intérêts de la France et de la nation ; 4) définition d'une communauté".

J'ajouterais simplement que si les protestants et les juifs sont considérés comme des ennemis de l'intérieur, la logique voudrait que l'on y rajoute le catholicisme pour les mêmes raisons, voire plus encore : la seule existence d'une hiérarchie extra-nationale, dominée par le pape, justifierait de plus craindre les catholiques que les protestants. Et rajoutons-y les prétendants au trône de France dont les origines peuvent laisser douter de leur souci de la nation, voire leur faire porter le statut de métèque.

Je dis bien "si". Ce n'est pas une pensée à laquelle j'adhère : son manque de cohérence interne ne me plait guère, et je crois qu'elle m'exclut de la nation, ou me désigne comme un de ses ennemis.

En fait, aux partisans de cette anti-France, je n'ai qu'à répondre le charmant passage de l'Exode qui figure dans ma signature. Certains commandements n'ont pas ma faveur, mais je crois qu'il serait bon de réhabiliter les plus oubliés.

J'aime particulièrement celui-ci d'ailleurs.

Sauf que la catholicisme est, d'après Maurras, le ciment de la France. Fille aînée de l'Eglise, on a tendance à l'oublier (volontairement ou non).

Il est vrai que les prétendants au trône n'ont plus rien de Français.

Habile.

Voilà ce que j'appelais manque de cohérence interne. Je ne souhaitais pas trop m'avancer par méconnaissance de la pensée de Mauras. Ce qui est reproché aux protestants, juifs, franc-maçons etc. en matière d'influence de l'étranger pourrait également être reproché au catholicisme. France fille ainée de l'Eglise, certes, mais fille rebelle : il me semble que les luttes diverses du pouvoir temporel français contre le pouvoir spirituel de Rome, voire du pouvoir spirituel français contre Rome, au cours de l'histoire tendent à soutenir que le catholicisme est autant ennemi du royaume/de la nation, ou susceptible de constituer un intérêt étranger imposé à la nation, que les protestants.

Après, si la définition de la nation de Mauras pose le catholicisme comme ciment, définir l'anti-France, c'est facile : tout ce qui n'est pas catholique ou favorable au catholicisme. Mais à ce compte là, faut pas prêcher quoi que ce soit sur la nation, et de suite se ranger à la botte du Vatican.

Si peu que pas.
C'est tellement important que c'est répété deux fois (ma citation est la deuxième occurrence).

En fait, c'est ce qui est intéressant dans l'Ancien Testament : l'équilibre des commandements. La grande rigueur de certains, sans compter leur violence, allant jusqu'à la mise à mort, doit être mise en perspective avec la grande humanité des autres. Et tous ont la même valeur de loi. Le tout a politiquement une cohérence certaine. Je regrette simplement que le tri effectué au cours de l'histoire dans cet ensemble ne se soit pas fait à la faveur des commandements portant la considération d'autrui comme un semblable dans ses droits et son humanité.

En même temps, ils ne l'ont jamais été, sachant qu'ils se mariaient entre nobles des royautés européennes. Mais excepté quelques groupes d'ex-nobles, l'héritier du trône de France en a rien à carrer. Il a son petit boulot et sa petite femme. Pas de soulèvement impopulaire en vue.

recoucou !

Un moment agréable en tant qu'enseignant, c'est de surveiller les élèves tout simplement pendant qu'eux se démènent avec un examen qui leur fait la vie dure !

Je ne mêle pas à votre conversation, car je n'y connais rien à votre système français !

ah, je suis seule à présent !

Pas grave, je vais me tenir compagnie !

Je suis là.