Le soleil est masqué d’un seul coup par un grand vaisseau volant. Celui-ci descend doucement sur la place pour s'accoster et faire descendre ses passagers.

« Pour Mertar, veuillez me rejoindre s’il vous plait… »

Pendant que la passerelle est mise en place, un milicien se prépare à monter sur celle-ci.

J'étais très surpris de voir atterrir le bateau-oiseau, tellement que j'ais eu le réflexe de porter mes mains à ma sacoche où se trouvaient mes gants cloutés. Mais lorsque le milicien héla son ordre mon cœur se remit à battre normalement. La foule de gens commença à se rassemblé à l'endroit où la passerelle allait être déployée, mais certains restaient émerveillé devant l'immense bâtiment. J'en faisais partis, j'étais loin de m'imaginer que l'Aynore ressemblerait à ça : c'était un grand vaisseau qui me faisait penser à une pointe, comme un bec d'oiseau ; des sortes de gouvernails ressemblant à des queux de poissons avaient l'air de servir à diriger l'énorme monstre de métal et je ne voyais rien de flagrant qui montrait comment il volait à part les étranges lumières bleues sur ses côtés à l'arrière.

(Je n'en crois pas mes yeux, dire que les sages ont toujours dis que la magie des elfes avait souillé le ciel avec ces machines, alors qu'en faite c'est tout le contraire, ils l'ont embelli.)

"J'ais peine à croire que cette beauté va nous emmener vers la guerre et le sang."

En disant cela je remarquais que tout le monde était maintenant au pied de la passerelle, près à monter vers leurs destins. Je me fis aussi une petite remarque :

"Zûrki ! Vro nicru max bar'azroth. Vro diry Garzok !"

(((traduit par : Idiot ! Tu parle trop l'humain. Tu es un Orque !)))

Je voulais me faire connaître mais pas comme un orque qui a renié sa race, juste comme un orque qui a fait le bon choix. Je me mis en rang avec les autres et attendis la suite des évènements avec une petite idée dérrière la tête.

Doucement, sans autre bruit que celui du vent dans les voiles, un bateau volant descend vers nous. Un murmure de soulagement parcourt l’assemblée de soldat, mercenaires et milicien prêt à se battre pour la gloire ou la fortune, peut-être un peu des deux. La dernière fois que j’ai vu un engin pareil, il gisait au sol, réduit en miette, des cadavres éparpillés autour.

(Celui-là a déjà fait un voyage, il pourra en faire un autre, il n’y aura pas de problèmes.)

L’orc, avec qui Danal a été agressif, est déjà en rang prêt à embarquer à quelques mètres devant nous. Hormis son aspect, il n’y a rien de belliqueux chez lui. Je tiens à en faire la remarque a Danal que je pensais dans les parages mais il semblerait que non.

(Foutre dieux ! ou est-il passé ? On va pas nous attendre !)

Partis à sa recherche, je retrouve mon compagnon derrière un parapet en pierre.

« Ah t’était donc là ? Tu te caches ou quoi ? quelqu’un t’a reconnu ? »

Lorsque Larn vint me ramener à la réalité, je sursautais par son intrusion plus qu’inattendu. Je me relevais rapidement jetant un coup d’œil à l’embarcation, je restais bouche bée devant l’imposante « machine » qui venait d’appareiller.
Il me fallut une ou deux minutes pour me remettre de cette nouvelle découverte, deux minutes durant lesquelles je ne répondis pas à mon compagnon. C’était donc cela un Anyore, une machine volante, aussi gigantesque. Je comprenais mieux à présent pourquoi le rempart nord avait été pratiquement désintégrer sous l’impact.
Mon rythme cardiaque redevint normal, et bien que j’eu été encore surpris par cette chose, je murmurais du plus fort que je pus :

« Il n’y a… vraiment rien d’important. »

Comment un tel peuple, qui possédait de tel moyen pouvait être en difficulté face à l’armée de la démone ? Cela me dépassait, et de toute façon, il fallait se dépêcher de grimper avant que l’appareil ne reparte.

« Allons-y alors. »

D’un geste souple je sautais par-dessus le muret pour atterrir à côté de Larn, mon assurance revenu je me mis à marcher jusque l’engin. Je m’arrêtais devant la passerelle, avais-je vraiment ma place dans cette guerre ? Pourquoi devrais-je me battre pour un monde qui n’est pas miens ?
Peut importe après tout, il était temps de prendre les choses en mains et d’arrêter de fuir.

Réponse a tous :

Le milicien qui a donné l’ordre de se regrouper redescend du vaisseau et rejoint le groupe.

« Venez vers moi et donnez moi votre nom s'il vous plait... Puis vous vous dirigerez vers la passerelle… »

Au même moment, un groupe de sindel descend du vaisseau et se dirige vers le centre de la ville blanche.

La masse de personne de toutes races se rapproche de lui en donner leur nom. Puis, une file se crée pour monter dans l’aynore. Vous pouvez voir surtout des hommes armés jusqu’aux dents, de différentes races…

(((Pour le rp d'entrer dans l'aynore, poster le rp dans le topic de celui-ci stp Et veuillez lire ma réponse de l'autre topic qui pourra vous aidez )))