Sirendor a écrit:
Ce n’est pas le soleil dont les rayons passent à travers la vitre, qui me réveille, mais encore un rêve. encore une fois elle m’ordonne de la rejoindre. Je sais ou je dois aller et avec qui, au moins avec quelques nains de Dunhavel, une drow et un gobelin. Chouette équipe!
Cette prophétie commence à me taper sur le système. J’imaginais les prophéties floues et sujettes à interprétation, ce n'est pas le cas de la mienne; même si je ne sais toujours pas de quoi je dois sauver le monde. Et puis franchement, si cette Oaxaca est si dangereuse que ça, pourquoi en ai-je jamais entendu parler avant ma rencontre avec Danal. Quant aux cauchemars qui envahissent la ville, je ne peux pas faire grand-chose contre, je ne suis pas sorcier, ni magicien.
À la simple évocation de Danal, je me rends compte que la matinée a commencé depuis longtemps et que le pauvre doit m’attendre en bas, s’il n’est pas parti sans moi.
Il faut que je me mette sur mes deux jambes pour que la migraine réapparaisse. Vite fait bien fait je m’habille et sors de la chambre en coup de vent, l’épée dans la main droite, le bouclier sous le bras gauche.
(puisqu’elle peut pénétrer dans ma tête, elle doit bien être assez puissante pour le sauver toute seule le monde. Elle aurait pu aussi quitter mon rêve plus tôt, suis en retard maintenant!)
Dans la salle principale, je cherche arak du regard et ne le trouve pas pourtant la pièce n’est pas encore remplie, je ne vois que deux miliciens occupés à maltraiter un petit-déjeuner à grands coups de fourchette à deux tables d’eux, un jeune homme, lui aussi mange, mais avec plus de délicatesse. Je ne le reconnais pas de suite, mais il s’agir bien de Danal, la tête et le visage découvert et en pleine lumière j’ai bien failli de ne pas le reconnaitre.
Je marche dans sa direction, mais au dernier moment, je m’approche de la table des miliciens, j’ai quelque chose à leur demandée et à laquelle je n’avais pas pensée, ou que j’ai oublié, la veille.
« Bonjour Messieurs, savez-vous quand par le cynore pour Mertar ? »
Les miliciens sont impeccables dans leur tenue, la mienne est plutôt pitoyable avec la chemise qui sort du pantalon et l’armure, mal ajustée, qui pendouille un peu sur la gauche.