L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:56 
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Vedd a écrit:
Ce fut un soulagement de gagner la grande pièce lumineuse qui me servirait de chambre. Ca, c'était d'un autre niveau que ma mansarde poussiéreuse ! Elle était au bout d'un corridor — de cet hideux jaune pâle — où des miroirs de toutes formes renvoyaient mon reflet à l'infini. C'était dommage, pour le jaune ! C'eut presque été parfait ! Mais les nobles, me disais-je alors, ne savaient pas s'en tenir à la valeur sans mauvais goût. Au lieu d'un mur blanc et de diamants, ils peignaient tout dans des tons fanfaronnants et ridicules. Je fis une ellipse sur la couleur du couloir. Ma chambre valait bien toutes les monstruosités de la noblesse de Kendra-kâr: l'ameublement, les murs, jusqu'à l'éclairage, la forme des fenêtres, la hauteur du plafond, tout était exquis.
Le lit était de bois noir, de l'ébène vis-je après, les murs peints d'une couleur proche de celle de la grande salle, mais plus froide, radieuse. Une armoire et une table ronde trônaient près des fenêtres pour tout ameublement.
C'est à peine si j'entendis Maylee me dire l'heure du repas... Dès qu'elle fut sortie, je me jetai sur le lit et restai étendu sur les coussins moelleux et les édredons soyeux. J'avais le sentiment qu'un flot de bien-être coulait des draps et s'insinuait dans tout mon corps. Ma tête s'enfonçant dans les oreillers, je me délectais de l'odeur si étrange qui émanait de là. C'était une odeur très bizarre... Pas désagréable, juste nouvelle... Cela sentait le pur. Je me roulai d'un côté, de l'autre, sans oser défaire les draps si bien faits. Je m'étirai comme un félin, puis, étendu sur le dos, je défis ma jaquette. Je vidai toutes les poches et étalai leur contenu sur le lit. Il y avait là ma bourse d'environ soixante yus, mon poignard, une gourmette qui ne devait pas être bien à l'heure, l'écrin de cuir où dormait la pierre saisissante, et une fiole biscornue que j'avais chopée chez l'ensorceleur. C'était sur cet objet que je m'attardai. Le liquide qu'il contenait était d'un rose pâle, transparent, dans lequel de légères volutes plus intenses tourbillonnaient sans cesse vers le haut. Un bouchon de liège serré retenait ce contenu. A quoi pouvait bien servir un tel artifice ? Il y avait bien une étiquette, mais je ne pouvais la déchiffrer... Je fut tenté d'ouvrir le flacon, mais décidai de remettre cette expérience à la nuit. D'ailleurs, j'avais un horaire à respecter. Un horaire que j'avais oublié... Je rangeai tous mes bibelots, excepté le poignard que je glissai à ma ceinture, puis pliai avec soin ma veste, et la fourrai sous les traversins. Je contemplai encore la chambre, puis revins sur ma décision: je repris le veston, vidai à nouveau les poches, trouvai une place pour tout le contenu dans les différents revers de mon pantalon, et suspendis la montre à mon cou.
Il doit bien y avoir ici un point d'eau... Je fis le tour des portes: une penderie, un réduit d'entretien, et enfin, je tombai sur le « point d'eau ». C'était en réalité une salle de bain immense, et chaque mur n'était qu'un miroir géant, avec des cadres d'or pour mortier. Je vis mon visage anguleux brusquement répété de tous côtés. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas observé. Je fus étonné. J'étais plus grand que je ne le pensais, j'avais véritablement l'allure d'un jeune homme. Ma chemise blanc propre dont le col serré me moulait la gorge, ma culotte bien coupée, ma vieille gourmette d'argent me donnaient presque l'allure d'un nobliau. Mais il aurait fallu effacer le visage. Ce visage aux traits réguliers, mais aux cheveux épars, aux joues creuses et à la peau un peu sale... Et ces yeux farouches... Je me penchai vers le miroir jusqu'à en loucher. J'avais vraiment des yeux étranges, songeai-je en me contemplant. Mais à part cela, je n'étais pas mécontent de mon image. Je reculai solennellement, puis observai avec envie l'immense baignoire émaillée. Cette nuit... Mais pour l'heure, le tic-tac de la gourmette déréglée me rappela à l'ordre. Je tournai simplement les robinets d'eau, et m'aspergeai le visage et les cheveux. La crasse partit en filets sombres, tandis que je frottai et me massai énergiquement la peau, jusqu'à ce qu'elle soit bien rose. Puis, je passai une main rapide dans ma tignasse pour la remettre en ordre, tentai de sourire maladroitement à mon reflet, et fis demi-tour. C'était presque à regret que je quittai mon image, puis la retrouvai dans le corridor, et la perdis à nouveau en pénétrant dans la grande salle.

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:56 
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Gm20 a écrit:
Vedd :

Tu arrives pile à l’heure pour manger. La vieille elfe blanche était assise à un bout de la table. De l’autre côté se trouve un elfe blanc qui te semble être le père de Maylee. Tu peux trouver une place pour toi en face de Maylee, du côté droite de la table. Celle-ci te regarde et te dit :

« Vedd, tu as bien pris tes repères ? Pas trop perdu ? »

Elle se tue quelques secondes avant de reprendre :

« Voici mon père… » En te montrant le vieil elfe.

Les serviteurs viennent vous servirent en silence. La première assiette est une salade de légume fraichement cueillis. La seconde fût une viande noble avec des pommes de terre et différentes sortes de choux. Enfin, au dessert, tu as une délicieuse crème maison.

Le repas se passe en silence, sans un mot.

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:56 
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Vedd a écrit:
La famille Hinion était déjà toute attablée, et un membre avait rejoint les deux femmes. C'était, à vrai dire, le parfait jumeau de la mère. Ils étaient assis chacun en bout de table, ce qui signifiait qu'ils étaient séparés par au moins quinze coudées. Maylee était au milieu, et je vins m'assoir en face d'elle, là où siégeait un quatrième couvert. Je m'interrogeai sur la circulation des plats lorsqu'arrivèrent une nuée de serviteurs elfiques qui faisaient le voyage des aliments d'un membre à l'autre. Toutefois, Maylee et moi pouvions servir d'intermédiaires en cas de nécessité. Je faillis pouffer, mais me retins dans le silence dérangeant du repas. Finalement, ce fut Maylee qui le rompit pour me présenter son père. Je n'avais alors jamais pensé que les elfes puissent être si peu bavards, mais après cette brève interruption, plus un bruit ne vint troubler le repas. Les plats se succédaient entre les gants des valets, puis dans nos assiettes, sur nos langues et dans nos estomacs, et la vaisselle repartait dans les mains des valets. Il y eut des légumes au goût étrange, puis de la viande ! Une viande délicieuse, tendre, cuite à la perfection... Je savourai au mieux ce met d'exception, faisant fi du silence glacial qui régnait dans la pièce. La viande, elle, était chaude, et divinement fondante sous le palais. Au bout d'une éternité pendant laquelle j'observai craintivement les maîtres de maison, ou avec extase le visage serein de Maylee, le dessert arriva. Il se présentait sous la forme de bols de terre cuite, vernis, dans lesquels stagnait une étrange substance. Prudemment, je pointai dedans de la cuillère; cela rebondit. Je goûtai une bouchée, et trouvai cela sublime. C'était sucré, doux, parfumé, onctueux, accrochant légèrement les papilles et d'une douceur parfaite. Je me délectai et recueillis jusqu'à la moindre miette de la crème. Puis, les serviteurs desservirent une dernière fois la table, et je restai coi — j'avais, moi, mes raisons ! — devant mes hôtes guère engageants.

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:57 
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Araknor a écrit:
Danal entendait les souffles rapides de son compagnon, gravir les marches lui avait fait franchir ses résistances. Lui, ne sentait rien, aucune fatigue ni aucune douleur le meurtrissant. Plus le temps avançait et plus il devenait une ombre, une pensé. Il s’effaçait seul de la réalité pour paraître presque invisible aux yeux de tous.

Ce n’était pas pour lui déplaire, il commençait à aimer cette vie de mystères ou bien tout simplement le mystère qu’il procurait. Son passé raillé, il était heureux d’être libre sans contrainte ni responsabilité.

Il rentrait dans une catégorie d’individu à part, solitaire et discret. Il apprenait de jours en jours à se masquer du plus possible, il pensait à son avenir, à ce qu’il allait faire. Voyager, partir dans le monde, dans l’immédiat, c’était impossible. Une tâche l’attendait, une tâche déplaisante qui devrait lui faire sauver le monde.

Rien qu’à cette idée, il tressaillit, une fois encore il arrivait devant d’importantes responsabilités.

Il se retourna vers Larn rapidement lorsque celui-ci eu finit, il but avidement ses paroles et répondit d’une voix clair et douce.

« Ta présence ne me gênes pas, désolé si je parais froid. »

Il se retourna de l’autre côté les bras à l’intérieur de sa cape, il avait une main posée sur la poignée de son poignard. Il préférait ne prendre aucun risque, non pas contre Larn, il sentait qu’il n’avait rien à craindre, mais plutôt d’une quelconque présence inopportune.

Il commença à marcher vers la droite dans une démarche nonchalante, il reprit alors la parole.

« Je l’ai vu également. Elle m’a donné la même impression… Je n’en sais guère plus, mise à part qu’elle veut que j’aille à la porte des songes de Mertar. »

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:57 
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GM20 a écrit:
Vedd :

Le repas finis, Maylee se lève et t’invite à la suivre. Vous rentrez dans le corridor pour arriver devant vos chambres.

« Je vais me reposer un peu, je suis fatiguée. Soit tu peux sortir dans le jardin ou faire comme moi… Comme tu as envi ! Surtout reste dans la maison, d’accord… Ne dépasse pas le portail… Bon aller, bonne nuit… Je te réveille demain matin… »

Puis elle ouvre la porte de sa chambre et y entre…

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:57 
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Vedd a écrit:
Je hochai la tête. Sortir ? Et puis quoi encore, cette maison est ce que je peux rêver de mieux ! Je retrouvai avec plaisir ma grande chambre calme et le lit frais. Je trouvai un verrou à la porte, que je tournai, puis entrepris de me dévêtir. Mes vêtements furent entassés sur la table et j'entrai dans la salle de bain. Cette fois, ce fut mon reflet nu comme un vers qui se perpétua dans les glaces. Je restai à le contempler un long moment, m'examinant sous tous les angles, inventant des mimiques et tentant de me trouver bel homme. La pièce était très agréablement tiédie par un minuscule âtre dans une niche du mur de la chambre. Je tournai le robinet d'eau chaude, prudemment... Depuis combien de temps n'avais-je pas pris de bain ? L'eau se déversait en tourbillonnant dans la cuve. Je mis en place la bonde d'argent et attendis que la baignoire soit remplie à ras-bord. Pendant ce temps, j'inspectai la pièce. Il y avait, devant l'un des murs-miroirs, une petite commode de bois laqué en or, dont les portes s'ouvraient sur des piles de linge de toilette odorant. Des serviettes, ses sorties-de-bain, des espadrilles, des gants, des éponges à corps... Tout était doux et parfumé. Puis, je tombai sur ce qui ressemblait à des instruments de torture: grattoirs, pierres-ponces épineuses, ustensiles à pointes ou orifices, en métal ou en bois, peignes gigantesques... Je choisis une serviette, un peignoir et des babouches assortis d'un blanc aussi éclatant que celui de ma chambre et une petite pierre-ponce lisse. Sur le dessus de la commode, je trouvai un gros pavé de savon qui sentait fort le miel, et enfin, je complétai ma tenue par une généreuse poignée de sels que je jetai dans l'eau fumante. Je pliai soigneusement mon linge de bain et le posai sur le meuble, puis, armé du savon et de la pierre ponce, je m'enfonçai dans le bain brûlant qui venait de toucher les bords de la bassine. D'ailleurs, alors que j'y entrai, une vague d'eau fit un raz-de-marrée. Je l'oubliai bien vite et disparus avec délice dans les vapeurs du bain. L'eau s'infiltrait dans tous les recoins de ma peau, chaude à merveille — je suai déjà. La fragrance des sels de bain me rendit euphorique, et je sentais un sourire béat naître au coin de ma bouche. Je ne sais combien de temps s'écoula dans ce paradis brûlant où je restai paresseusement, amorphe, sans lever le petit doigt. Je finis par rouvrir les yeux et la fraîcheur de l'air me sortit de mon état fiévreux. Alors, flâneusement, je m'amusai à créer des petits remous dans l'eau — dont la pureté en avait pris un coup — et je me mis à observer mon corps à travers sa transparence. Je me plaisais mieux, sous l'eau: j'étais moins fin. Je battis des jambes, envoyant encore une jolie dose de liquide hors de la baignoire. Je m'étirai, m'étendis, coulai sous la surface, fis des bulles... Puis, très très mollement, je tendis un bras languissant et tentai d'attraper le savon; il tomba lourdement sur le fond émaillé de la cuve, et ce fut une véritable chasse que de le rattraper. Quand je le tins enfin dans mes mains, je m'en enduis tout ce que je pouvais — bien que l'eau enlevât tout instantanément — et, saisissant la pierre-ponce, j'entrepris d'ôter la crasse accumulée au cours des mois. A présent, l'eau était turbulente. Dans des remous gris, je frottais activement chaque pouce carré de peau qui ne me semblait pas assez propre. Avec un soupir, je lâchai tout et m'affalai à nouveau dans la baignoire. Mais l'eau n'avait plus rien de propre, et même la chaleur la quittait peu à peu. A regret, très lentement, je me mis accroupi. Puis, je me levai et enfin, sortis péniblement une jambe et l'autre de la baignoire. Je me précipitai alors que la serviette, car l'air paraissait froid à présent sur ma peau échauffée; je m'enroulai dedans, des pieds à la tête, et me frictionnai dans sa chaleur sèche. Je secouai la tête à la manière des chiens, envoyant des centaines de gouttes d'eau sur les miroirs. Puis, je laissai là la serviette et, avec des manières de prince, je revêtis la sortie de bain. Je pris un air très digne, enfilai les babouches de soie blanche — si douce ! — et rehaussait le col du peignoir. Mes cheveux parfumés au miel tombait en mèches humides devant mes yeux. Je les rabattis sur le côté, et après un rangement rapide et approximatif de la pièce d'eau, je sortis, fier de mon image et propre comme un sou neuf.
C'est avec dédain que je regardai mes affaires sales. Qu'allais-je en faire ? J'eus une idée: je retournai dans la salle de bain complètement embuée, et plongeai sans pitié ma veste et mon haut dans l'eau savonneuse. Après avoir vidé ses poches, je fis de même avec mon pantalon. Après quelques minutes de surveillance, je sortis la veste et l'accrochai au balcon: je ne pouvais pas me séparer de cette jaquette. Par contre, je laissai à tremper mes vêtements de corps. Au besoin, la famille de Maylee m'en fournirait d'autres... Plus beaux, plus propres, plus riches...
Je fis une pile très soigneuse de mes effets personnels sur la table ronde. Cela me perturbait un peu, de les laisser ainsi. La gourmette et la pierre dorée tenaient dans ma bourse. Suspicieux, je laissai la fiole à côté et posai mon poignard sur la table de nuit. Enfin, je mis mes bottines cirées côte à côte, sous la table. Je contemplai la chambre, toute bien rangée... Et brusquement, je ressentis très lourdement le poids du sommeil dans mes os. Alors, sans hésiter, je quittai mon peignoir et mes babouches et me glissai entre les draps, toujours frais, toujours doux... Incroyablement doux sur ma peau... Sur tout mon corps... Partout, uniquement du moelleux et du doux... J'enfonçai mon nez dans les oreilles, me délassai en étirant tous mes membres dans ce lit immense... On ne pouvait que faire des rêves merveilleux dans un pareil lit...
Toute pensée étrangère m'avait abandonné: les comploteurs, les victimes, le cynore... Une grande euphorie s'emparait de moi alors que je me prélassais dans les édredons satinés. Je me tournai et me retournai, adorant cette caresse, et ne souhaitant qu'une chose: passer ma vie ainsi dans la douceur, la propreté et le luxe.
La senteur des tissus me monta à la tête, mes yeux se fermèrent et je sombrai très rapidement dans un profond sommeil.

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
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Sirendor a écrit:
(Et que feras-tu quand tu l’auras trouvé ?)

Cette question, je la garde pour moi. Il ne doit pas savoir pourquoi il doit s’y rendre, il ne fait qu’obéir à un rêve, comme moi.

En soupirant, je m’assois, le dos contre la muraille, tandis que Danal part tranquillement vers la droite, je ne le suis pas, pas maintenant. Je suis bien. Assis, la cité devant moi, une légère brise se lève, la fraicheur qu’elle procure est bienvenue. Danal a porté sa main sur sa dague, sans la sortir.

« Qui crains-tu pour être si méfiant ? Il n’y a rien à craindre ici. »

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:58 
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Araknor a écrit:
Artiel entendait son compagnon soupirer à l'arrière, il continua de marcher un peu et fit demi-tour. Il vit ses yeux rivés sur sa dague, c'est sûr, voir un homme toujours aux aguêts devait être quelque peu déstabilisant.

Lorsque le prince déchu se campa devant son ami, il le fixa en souriant puis lui répondit:

"Un homme assuré sait toujours être méfiant. Je ne relâche que rarement ma garde."

Il se mit ensuite à rire puis s'assit à côté de Larn. Assuré d'aucune présence, il rabattit son capuchon pour pouvoir parler correctement.

"La guerre pour Mertar sera dur ? Enfin, les forces d'oaxaca sont nombreuses?"

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
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Sirendor a écrit:
Je me réjouis que Danal se détende un peu, il a surement ses raisons de rester sur ses gardes et je me garde bien de lui demander d’ailleurs, mais avec moi il n’a rien à craindre, et de toute façon je suis bien trop engourdi pour tenter quoi que se soit.

C’est la première fois que je vois son visage totalement. Il doit être un peu plus âgé que moi, mais pas de beaucoup, mais semble en savoir long sur les guerres. Il me fixe. Je suis intrigué par ses yeux, je n’en ai jamais vu de tels. Gêné de le dévisagé alors je fixe mon regard vers l’horizon.

« J’imagine que la guerre est terrible, enfin tu as plus d’expérience que moi on dirait. Ce que je sais c’est que je suis du côté des gentils, pour l’instant ça me suffit. »

Je frisonne, l’air et devenu frais et, sans être totalement saoul, je me sens las et fatigué sans compter la migraine qui n’a pas disparu.

« J’ai besoin de boire un truc chaud et de manger un peu, ça te dit ? »

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
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Araknor a écrit:
Larn resta un moment à fixer les yeux vairons du jeune prince, celui-ci fit de même. Il se demandait quel âge il pouvait avoir, maintenant qu'il y pensait, ses paroles résonnaient d'ignorance.

Son compagnon ignorait visiblement ce qu'était une guerre, lui en avait vécu une seule, ou plutôt vu. Il s'était battu bien entendu, mais avait fui comme un lâche. Il baissa la tête tristement tandis que Larn lui propose d'allez manger.

"Volontier, mon ventre crit famine."

Il lui adressa un clin d'oeil amical et se releva.

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
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Sirendor a écrit:
Je me relève à mon tour, avec moins d’agilité que mon compagnon, je dois dire. Je laisse passer Danal devant, par courtoisie, mais aussi par crainte d’une mauvaise chute en descendant des remparts. Il pourra me rattraper si je trébuche et éviter de me rompre le cou, ce serait trop bête de mourir ce soir, à la veille de l’aventure de ma vie. Nous arrivons en bas sains et saufs.


« je sais pas si tu connais la ville, mais l’auberge de la Tortue Guerrière est un bon endroit, on peut y manger et dormir »

Sans attendre de réponse de sa part, et tranquillement, tout bouge encore un peu, je prends la direction de l'auberge.

(Mince c’est par ou? À droite ? Oui c’est par là.)

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:59 
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Araknor a écrit:
Le prince hôcha la tête lorsque son compagnon lui indiqua le nom d'une auberge. Sur le moment, il emboîta le pas à son ami sans faire attention puis rabbatit rapidement son capuchon en regardant dans toutes les directions. Rassuré, il se glissa à côté de Larn marchant rapidement.

Son estomac appelait vraiment la faim, il n'avait rien mangé de la journée et n'avait même pas fait attention à ce point.

Ils arrivèrent devant l'auberge et entrèrent, Artiel laissa passer son ami avant de se faufiler à l'intèrieur. Lorsqu'ils eu trouvé une table, les deux comparses commendèrent à manger et à boire.

Dès qu'ils furent servit, le prince se rua sur le repas avalant à grande bouché. Il prit cependant une gorgée d'eau et se vida la bouche avant d'interpeller son camarade.

"Je finis mon repas, si tu veux, nous pouvons converser encore un peu. Mais j'aimerais mieu me coucher pour être en forme demain."

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:59 
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Sirendor a écrit:
A l’auberge, Danal engloutit son repas aussitôt servi, je me contente de quelques bouchées que je mâche lentement pour épargner mon estomac. La tisane forte et amère, qu’à ma demande on me sert, me détend.

« Mouais, un peu de repas ne me fera pas de mal. J’espère juste que notre "Amie" me laissera un peu tranquille. »

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 23:00 
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Vedd a écrit:
Au petit matin, je me réveillai avec une sensation très étrange. J'avais rêvé à nouveau de cette femme, et elle m'avait parlé de Maylee. La veille, j'avais fini par obéir à une sorte d'automatisme en suivant l'elfe, mais ce songe venait me rappeler brutalement le côté si extraordinaire de cette aventure. Je gardai à présent un souvenir très net du personnage. Un souvenir qui n'avait absolument rien à voir avec ceux que laissent ordinairement les rêves. Je me souvenais de chacun de ses mots.
Des légers coups furent frappés, et j'entendis une voix vaporeuse:

« Vedd, c'est moi... Il faut se lever... »

J'ouvris les yeux et vis le visage de Maylee, souriant et féérique, qui me regardait depuis l'entrebâillure de ma porte. Je souris d'abord sereinement, puis remontai brusquement les draps jusqu'à mes épaules, et me retournai dans mon lit. Si elle voulait que j'en sorte, aucun doute qu'elle allait d'abord devoir quitter ma chambre. Mais tout de suite après, la porte se referma. Alors, prudemment, je m'extirpai du lit, revêtis mon peignoir et marchai en somnambule jusqu'à croiser l'esclave. D'un sourire amorphe, je désignai ma sortie de chambre en souhaitant de tout cœur qu'elle comprenne. Elle me considéra perplexe, après quoi je remontrai le peignoir. Puis, j'attrapai le tissu éponge entre le pouce et l'index. Son regard s'éclaira, et elle disparu pour revenir presque aussi tôt, m'amenant une large pile d'habits. Je la remerciai d'un grand sourire; c'était fou ce que les elfes pouvaient être serviables. Puis, je me retirai dans ma chambre d'un pas qui se faisait moins traînant, et entrepris de choisir ma nouvelle penderie.
La servante n'avait pas lésiné sur la quantité. Il y avait là pas moins de six chemises, trois gilets et deux longs fuseaux. Trois chemises étaient blanches, variant par leurs cols et leurs jabots. Deux étaient crème, et la dernière était gris perle. Les gilets étaient vert, pourpre et brun, et il y avait une culotte de soie blanche et l'autre de velour rêche et noir, toutes deux coupées en cigare. Tous ces vêtements étaient d'un goût et d'une valeur exquise, et je voulais tout emporter. Alors je revêtis une chemise blanche au jabot étroit et montant, enfilai le gilet émeraude et le fendant blanc. Je fis un détour par la salle de bain où je fis une rapide toilette et fus très fier de mon allure. Puis, je vins prendre ma redingote qui avait séché, j'en remplis et bouclai soigneusement les poches, accrochai mon poignard à ma nouvelle ceinture et mis mes bottes. Je pliai les cinq chemises, le pantalon et les gilets et les pris sur mon bras, avec la ferme intention de les conserver. Au moins le pantalon et deux chemises. Et les gilets. Allons bon, ce n'était pas trop demander à de si riches hôtes ! Et j'étais si beau là-dedans... Tout en joie, je pris le corridor et me rendis à la grande salle, où j'espérai retrouver Maylee et un petit déjeuner — et donc bien-sûr une malle légère pour mes nouveaux habits.

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 23:00 
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GM17 a écrit:
réponse à Vedd:

Lorsque tu sors, une autre servante débouche derrière toi, transportant une pile de draps propres. Vêtue d’une robe crème assez sobre, celle-ci est une humaine d’une trentaine d’années, plutôt mince, aux cheveux bruns bouclés et au visage à la pâleur faisant ressortir des cernes violets. Son esprit égaré met quelques secondes à identifier qui tu es.

« Eh gamin, que fais tu ici ? Ah oui excuse moi, tu es celui qu’à amené dame Maylee hier soir… »

Ton regard se fait alors un peu plus sévère en voyant les vêtements que tu emportes sous ton bras.

« Hola, garnement, rends moi tout de suite ceci ! La fille de ma maîtresse a accepté que l’on te loge, te nourrisse et habille, mais jamais de piller tout le manoir ! »


La femme t’enlève alors de force les vêtements superflus des mains puis rebrousse chemin d’un pas rapide en murmurant quelque chose dans ses dents. A peine eût-elle franchi le coin du couloir pour investir une autre pièce que la première servante que tu as vue la veille apparaît à son tour, sortant d’une porte à ta droite. Elle paraît fatiguée et déboussolée, ses mains tremblantes ayant du mal à tenir en place. T’apercevant, elle sursaute quelque peu avant de t’adresser un sourire bienveillant qui contraste avec son regard sournois.

« Bonjour Vedd…Quelle belle tenue as-tu là ! Le petit déjeuner aura lieu dans vingt minutes, mais j’ai à te parler d’abord…Mais c’est assez délicat, je n’aimerais pas être entendue…Entrons dans ta chambre. »

L’étrange elfe t’ouvre la porte et te fais signe d’entrer, le regard nerveux balayant le couloir.

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