Kamaliss a écrit:
C'était la première fois qu'une fille m'épiait, dans mon bled à la campagne, les filles ne couraient étonnement pas les rues, elles restaient cloîtrées dans leurs maisons avec leurs mères et attendaient qu'on leurs disent avec qui elles se marieraient. En d'autres termes, relation amoureuse équivalait à une expérience inconnue pour moi. J'ignorais comment aborder une demoiselle et encore moins ce que j'étais sensé lui dire pour qu'on passe la nuit ensemble. Un vrai petit néophyte en terme de séduction. Cependant, mes hormones agissaient comme tous les gobelins et je ne pouvais résister à l'attirance de cette fille charmante.
Je m'avançais d'un pas décidé dans sa direction, les paroles du chef me paraissaient tellement futile qu'elles s'égarèrent quelques parts dans ma mémoire. Je ne perdais pas de vue cette merveilleuse créature qui se dévoilait devant mes yeux. Je la sublimais au fond de moi, je la rendais aussi gracieuse qu'une divinité et quand je parle de divinités, je ne pense pas au... « Machin » que ceux de ce taudis vénéraient. J'oubliais rapidement les quelques éraflures qui affectèrent mon bras, cette beauté agissait comme une drogue dans mon corps qui faisait disparaître le mal.
Seulement, n'ayant aucune connaissance du sexe opposé, j'étais, comme qui dirait, maladroit quand je lui parlais.
"Heu bonjour...jeune fille, héhé... heu... vous allez bien ? Moi ça va super Hahahaha"
J'étais presque honteux du dialogue que j'offrais, si pauvre en consistance et en cohérence. Du moins, après je savais comment ne pas commencer une conversation.