L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:15 
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Kamaliss a écrit:
Il resta inanimé, enfin son corps ne montrait plus signe de vitalité. Tout en sueur, j'avais réussi à lui faire mordre la poussière. Et il avait fallu le temps pour atteindre mon objectif, il m'avait donné d'une file à retordre. Même qu'il me blessa légèrement à mon bras, cette raclure. Mais malgré le fait qu'il ne bougeait plus, je n'allais pas le laisser pour mort dans ce temple. Ma haine envers lui n'avait pas disparus, j'étais toujours aussi furieux qu'avant. Je ne pouvais pas résister à l'envie de l'embrocher sur un épieu.

Je déboîtai ma dague de son dos et je relevai sa tête en mettant ma main sur son menton. Le tranchant de la lame sur sa gorge et d'un coup sec, je fendis la veine qui alimente directement son cerveau en sang. Un jet rougeâtre faillit salir la robe noire des deux templiers. J'imaginais mal de quelle manière il pouvait encore vivre après cela, à moins d'être réveillé par le Dieux des morts.

Mais mon désir de meurtre était insatiable et je jouissais littéralement de ce moment glorieux. Je plantai presque machinalement mon poignard dans son oeil. Un liquide visqueux mélangé à du sang commença à couler sur sa joue. Un morceau de cervelet s'accrocha au bout de la lame et ressortis maladroitement hors de la cage crânienne. D'un léger coup de poignet, je l'élançai un peu plus loin laissant une sale tâche sur la pierre. Mon sourire sadique ne faisait que de s'agrandir à chaque fois que je le voyais défigurer.

Un plaisir morbide m'animait d'une nouvelle vie, jamais je n'aurais cru pouvoir être aussi machiavélique envers une personne qui porte le même sang que le mien. Une nouvelle étape dans ma vie venait d'être franchie, j'avais libéré le monstre qui était en moi, j'étais maintenant capable des pires atrocités qui pouvaient exister. Tuer avec joie une personne que l'on est sensé chérir, voilà un péché bien plus horrible que n'importe quel autre. À partir de là, je pouvais me permettre tout le reste!

Je m'effondrai sur le corps meurtri et m'y allongea pour reprendre mon souffle. J'étais épuisé après ce long combat. Mon coeur battait à une vitesse incroyable et je ressentais des tremblements dans mes bras. Mes yeux voulaient se fermer pour que je dorme, mais m'assoupir était beaucoup trop dangereux. Deux humains étaient toujours là à nous observer. J'ignore qui avait parié sur moi, mais il devait être plus malin que le second.

-Dite messieurs, pourriez-vous s'il vous plaît massacrer les deux autres rats qui boivent là ! Je me sens plus vraiment capable de m'acharner sur eux même s'ils doivent être totalement saoul... Je sais que ça ne doit pas être dans vos habitudes de tuer des gobelins, mais au moins empêcher les de terminer leurs bouteilles ! Ou bien foutez les à la porte, il ne mérite pas d'être dans un lieu sacré.

(Mais qu'est-ce que j'dis moi, je viens de tuer un être dans l'enceinte du temple, si ça se trouve, ils se retourneront contre moi... Oulalala prépare toi à courir si tu ne veux pas recevoir des coups de bâton sur la tête.)

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:15 
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GM20 a écrit:
Kamaliss :

Les deux hommes se concertent et te regardent avec un air sadique. Epuisé, tu ne te rends pas compte que les deux prêtres viennent près de toi pour t’attraper les quatre membres.
« Mais c’est quoi ces gobelins ? »Demande t-il d’un air surpris…

« Tu nous aides s’il te plait ? Celui-là part aux arènes, il est bien coriace… »

Le troisième part chercher une corde pour te ligoter.

((((Rp libre : Tu rp ton entrée dans les arènes et tout ce qui suit à l’intérieur… Et bien entendu ton évasion après quelques heures d’angoisse… ))))

Sirendor :

La jeune femme accepte ton verre et répond à ta question :

« Je n’habite pas à Kendra Kar… Ma maison se trouve dans un petit village entre les montagnes et la cité blanche. Et vous… Vous habitez dans le coin ? »

Elle porte son verre à sa bouche et boit une petite gorgée. La mousse vient se déposer sur ses lèvres. Tu peux apercevoir, un milieu de la taverne, des joyeux lurons danser une danse traditionnelle de la taverne…


Vedd :

Jet de persuasion : Réussi

L’aubergiste s’approche de toi, sans pour autant être fâché, et prend se que tu lui dois :

« Ce n’est pas grave hein… Ca arrive à tout le monde, mais la prochaine fois je te demanderai de me payer avant… Comme ça il n’y aura ni de problème pour moi, ni des problème pour toi… »

Il te laisse maintenant rejoindre la rue qui est encore bondée de monde à cette heure-ci.

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:15 
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Vedd a écrit:
Mon respect pour les gamins hypocrites s'amplifia en constatant une fois de plus que la technique marchait à merveille. Je quittai l'auberge sans demander mon reste. Seulement dépossédé de poussières de yus, je gagnai la rue et fendis la foule tardive pour retrouver mon chemin. Je me rendais au vieux "coffre" bien caché où je comptais déposer mon butin. Par contre, ce que j'avais appris me dissuada d'y laisser la pierre translucide. Je voulais à présent la garder et l'examiner à loisir. Plus je montais et plus les ruelles se faisaient petites, plus la cohue diminuait et les passants se faisaient rares. J'arrivais dans les quartiers moins bien famés, plus vides et où de nombreuses gens pouvaient loger sans se soucier de futiles questions de propriété. Je connaissais ces lieux comme ma poche, et l'endroit que j'avais choisi des années auparavant était pour moi le plus sûr de la ville. Hormis, sans doute, le palais, mais pour des raisons facilement compréhensibles, je n'avais pas choisis le palais comme coffre fort. Je tournai deux fois à gauche, puis deux fois à droite, dans des passages sinueux et où seuls les rats et moi ne nous perdions pas. Une de ces énormes bestioles détala sous mes pieds, mais j'y étais habitué et continuai ma route, silencieux comme... un chat. Nous y voici... Après plusieurs tournants et acrobaties connus de moi seul, je parvins à une brèche entre deux maisons délabrées. Seule l'obscurité émanait de la fente, mais je devinais la terre transformée en pierre, froide et sinistre, qui gardait plus sûrement que n'importe quelle serrure mes trésors les plus chers. Ici, il ne sert à rien de plastronner sur cette cache parfaite, glacée et introuvable, car en cette fin d'hiver, elle était plus vide qu'une jarre de beau cru dans les mains d'un ivrogne. Je fis soigneusement pivoter une pierre dans le mur. Les toiles d'araignées remplissaient l'alcôve, et au fond brillait une poignée de piécettes, quelque chose comme septante yus, ou moins, et quelques montres, bracelets ou quincaillerie de peu de valeur. Une odeur, non pas de mort, mais de non-vie emplissait le lieu. Je l'avais toujours considérée comme ancienne, si ancienne que cette odeur avait été là bien avant les races, les rois, et le vivant. En m'immisçant ici, je sentais l'indifférence de ces puissances. Je n'y restais jamais trop longtemps, car je les craignais inconsciemment, et quelque part dans mon esprit, j'avais peur d'en devenir une. Mon souffle dessinait de minuscules volutes grises dans le noir, et je commençai à défaire à tâtons la demeure de Dame Araignée — qui par ailleurs l'aurait refaite le lendemain. Je pris une précaution inutile en vérifiant que personne n'était dans les parages, bien que personne n'eût pu trouver ce lieu, et que personne venant du dehors n'eût pu m'y voir dans une telle noirceur. Je pus alors savourer avec délice le contact des pièces froides glissant dans mes mains vers l'alcôve glacée, dans un bruit imperceptible d'argent tombant sur la pierre inerte. Ainsi, je laissai couler entre mes doigts plus des trois quarts de ma bourse. Puis, soupirant, je reliai celle-ci qui me parut bien vide. J'admirai une nouvelle fois mon trésor, puis replaçai bien le pavé, me débarrassai de quelques toiles d'araignée et me coulai doucement hors de la faille, rejoignant les passages noirs, puis les ruelles grises, et enfin les rues moyennes et fréquentées. A présent, examinons ce caillou jaune. J'arpentai les rues jusqu'à trouver un trou de verdure avec quelques bancs de pierre. J'en élus un, abrité sous un arbre où les colombes venaient se percher, et commençai l'étude de la pierre. Je n'avais pour l'instant qu'une idée approximative de sa valeur substantielle, mais je savais déjà combien elle comptait pour ces trois hommes. Si l'idée m'effleurait que j'aurais pu la leur revendre, je n'étais pas assez sot pour la mettre en œuvre. Mais lorsque je touchai le brillant de ma paume pour la première fois, un fouet mordant claqua le long de tous mes os. Je sursautai violemment, et la gemme tomba par terre. Le choc était déjà parti. Qu'est-ce que... La seule chose que j'avais vécue comparable à cela remontait à ma petite enfance, à ce jour qui avait bouleversé ma vie. Et pourtant, la secousse que je venais de prendre n'équivalait pas au millième de ce que j'avais reçu alors. J'en fus perturbé pour quelques minutes, tandis que des souvenirs lointains et confus surgissaient dans les méandres de mon esprit. Je regardai la pierre qui gisait, éteinte, sur le sol. Je n'osais plus la toucher de ma peau. Je pris donc ma bourse, et la saisis délicatement, la tenant bien loin de mon visage et l'examinant de loin. Je la déposai sur mes genoux, et entrepris avec méfiance d'en compter les arrêtes, les faces et les sommets, admirant le parfait travail du tailleur. Je retendis prudemment l'index, comme pour la toucher une deuxième fois, mais je m'arrêtai juste avant. J'avais déjà complètement oublié la sensation du premier spasme, cet étincelle qui avait explosé dans tout mon corps en l'espace d'une seconde, puis qui avait disparu aussi soudainement. Mais je me doutais qu'il ne serait guère agréable de le retenter...

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:15 
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GM20 a écrit:
Vedd :

Pendant que tu examinais le cristal, quelqu’un s’approche de toi en courant. Cette personne est une elfe blanche, plutôt grande, avec de magnifique yeux bleu turquoise et des cheveux couleur or. Celle-ci avance d’un pas pressé vers toi avec un sourire radieux…

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:16 
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Vedd a écrit:
Il y eut tout à coup un intru. Une intru devrais-je dire, tandis que je levais les yeux vers une grande elfe blanche aux cheveux de soleil. Ebloui, je ramassai précipitamment ma bourse en y dissimulant la pierre, et je me tins sur mes gardes devant le sourire resplendissant qui accourrait là. Que peut donc me vouloir une elfe ? Je me retournai, hésitant, pour vérifier qu'elle n'allait pas vers quelque Hiniön bien bâti qui se serait tenu plus loin, mais non. Alors, par réflexe, ma main glissa vers le bas de ma veste et toucha le manche rassurant de mon poignard.

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:16 
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Kamaliss a écrit:
(Nonnnnnnnn ! pourquoi faut-il qu'ils m'enlèvent comme si je venais de violer un sanctuaire sacré ! Quoi que, je ne suis peut-être pas loin de la vérité, vu ce que j'ai commis ici. Pourtant, les Dieux aiment les sacrifices... non ? Il me transporte comme un sac à patate, je ne suis pas un vulgaire légume, merde ! Je les étriperai, égorgerai, éparpillerai leurs cerveaux sur la statue de leur divinité et je finirai par les brûler vif, s'ils me libèrent. Ils ne valent pas mieux que ces stupides frères. Un jour je me vengerai même si je dois pour cela y laisser mon âme. Heureusement que je n'ai pas accès à ma dague, sinon je me serai déjà occupé de leur compte à l'heure qu'il est. Mais où m'emmènent-ils ? Je suis dans une carriole là... mais je n'arrive pas à voir où je me situe.)

Emmené et ligoté de force par les 2 prêtres du temple de Thimoros, je n'arrivais toujours pas à croire ce qui se déroulait. Après avoir assassiné mon partenaire de voyage, je me retrouvais enlever à mon insu dans un endroit encore inconnu. Probablement la prison ou dans un endroit où des autels sont érigés pour faire des sacrifices gobelins. Piégé de cette manière me rendait furieux, tous autant qu'avant. Ma rage ne s'éteignit à aucun moment depuis que je me réveillai à la suite de mon cauchemar. Ma rancoeur grimpait en volonté et en certitude.

Le soleil éclairait petit à petit l'intérieur de la charrette, une douce lumière bienfaitrice m'entoura et apaisa un peu mon aigreur. Ça me rappelait les doux moments que je passais à regarder l'aube émerveiller les beaux paysages de la campagne. Une légère mélancolie me prenais, mais rien ne virevoltant, pas assez pour me remettre sur le droit chemin. Il en aurait fallu bien plus pour me faire oublier tous les événements qui se succédaient les un après les autres.

Le véhicule s'arrêta devant dans l'enceinte d'une coure en plein air. Nous venions de franchir des grilles hautement surveillées par des gardes de la milice. Je me demandais où nous pouvions être pour un endroit aussi sécurisé. Je pouvais apercevoir des hommes mi-nus en train de se battre avec des bouts de bois en forme de sabre sur le sable. La sueur perlait déjà sur leurs corps musclés et bien entraînés. En me faisant sortir, je pus enfin comprendre où je me trouvais. J'étais dans la salle d'entraînement de l'arène de combat de Kendra Kâr. Des gladiateurs entamaient déjà leurs exercices matinaux malgré l'heure.

On me conduisit dans une cellule avec d'autres détenus. Il y avait des orcs, des assassins ou encore des gobelins comme moi, un peu trop chevronné. Nous étions tous sensé nous battre cette après-midi dans l'arène en compagnie de soldats surentraîner qui seront sensés nous tuer sous les yeux de Kendran avide de sang. D'ailleurs je n'avais jamais compris cette coutume qui consiste à faire combattre plusieurs personnes comme dans un cirque dont seul le dernier survivant ressortait vainqueur. Je voyais bien là une tradition humaine débile, regarder mourir ses propres congénères dans une sorte de spectacle. Chez nous, nous sommes bien plus civilisés...on ne laisse pas crever nos gob qui ont enfreint la loi, on les envoie à la guerre. Là au moins ils servent à quelques choses de vraiment utile !

Mais j'avais beau râlé sur ma situation plus que désespérée, je ne pouvais rien faire pour me tirer de là. Je commençais à désespérer tellement les chances de survivre face à des tueurs étaient minces. Au mieux, les autres de mon groupe auraient été suffisamment forts pour abattre nos adversaires et ainsi je ne me serai pas pris de frappes mortelles. Mais d'après ce que l'on m'avait fait sous entendre, tous étaient orchestrés pour que nous soyons les appâts et non les héros. Rien qui m'aidait réellement pour récupérer le moral.

(Et comment suis-je sensé me sortir de ce pétrin ? Je ne dois pas compter sur mes nouveaux copains d'un jour pour élaborer une stratégie digne de ce nom. Ils ont l'air tous plus idiot les un que les autres. L'orc souhaite écarter les barreaux et provoquer une émeute pour s'échapper. Bernard l'assassin veut qu'on empoisonne les gladiateurs durant leurs repas de midi, mais ça ne ferait que ralentir notre descente en enfer. De plus je vois pas mal comment nous pourrions atteindre les cuisines sans se faire remarquer. A côté, il y a aussi un voleur qui pleure toutes les larmes de son corps, il a perdu toutes foies dans la vie, voyant la mort se rapprocher de lui.)

Je m'appuyai contre le mure et me mis à réfléchir fermement à la manière d'échapper à une mort certaine. Je canalisai ma furie pour pouvoir me concentrer sur mon nouvel objectif. Je devais me servir de tous les prisonniers pour m'évader et ça n'allait pas être simple. Mais le temps, j'en avais ! Un garde nous signala que nous allions rentrer en scène au alentour de 14h, lorsque le soleil sera à son zénith et que la chaleur se fera hurlante. La déshydratation est un ennemi parfois bien plus crapuleux que le fer de l'ennemi. Il nous avait aussi dit que nous allions être armé d'une petite épée et d'un bouclier, sinon le challenge n'est pas assez « relevé » selon les spectateurs.

Durant ma longue réflexion, je me rappelai comme un flash de mon cauchemar, ou plutôt de la femme qui m'était apparue après celui-ci. Elle me demanda de venir à Mertar. Je ne savais même pas où se situait cette ville, je n'en avais jamais entendu parler même. C'est ça qui me préoccupa le plus. Et ce rêve me semblait d'un réel plutôt troublant, suffisamment bizarre pour que je m'y arrête quelques instants. Dans mon questionnement, je préférai poser tous haut ce qui me préoccupait.

« Est-ce que quelqu'un ici connaît la ville de Mertar ? J'ai entendu ce nom dans un r... par un milicien ! Et je me demandais si cette ville existait vraiment et heu... »

« Héhé bien-sûr que cette ville existe ! C'est là où je vivais avant de venir ici pour faire la vente d'armement. C'est la ville des nains ! La plus grande et la plus glorieuse parmi toutes ! On y vend les plus délicieuse bières et on y fabrique les plus précieuse armes qu'on peut imaginer dans tous Yuimen. On y extrait aussi des minerais et..."

« La feeeerrrrrmmme le nain ! On va bientôt se faire crever, alors tes histoires, on en a rien à faire. »

L'orc n'était pas d'humeur à écouter les boniments du barbu. S'il avait poursuivi son récit, il aurait décrit la raison qui l'a mené à se faire prendre par les miliciens, c'est-à-dire à vendre des armes à des assassins hautement recherchés. Il se fit attraper la main dans le sac et comme c'est un délit grave, on le punit aussi sévèrement qu'un tueur.

Néanmoins, je fus très surpris de savoir que Mertar faisait partie des villes de Yuimen. Voilà un phénomène des plus étonnant ! Au départ je m'imaginais que ce nom n'était que le fruit de mon imagination débordante, mais là... je devais me rendre à l'évidence : une elfe, ou une femme qui ressemblait à s'y m'éprendre à une elfe, m'avait convoqué à Mertar pour l'aider à je ne sais quoi...

(Moi aidé une elfe ? Non mais et puis quoi encore ? Je ne suis pas un larbin qu'on appelle comme ça et dont il suffit de donner des ordres pour que j'obéisse. Je ne suis pas de ce genre de bête moi ! Elle est même capable de venir se présenter en personne. Ce n'est même pas poli de sa part. Mais en y repensant, je ne pense pas que Kendra kâr soit réellement fait pour moi. Après une demi-journée que je suis là et je suis déjà dans l'antichambre de la mort. Pas super comme situation. Si l'orc ne jouait pas à la brute sans cervelle, j'aurai bien interrogé plus longuement le nain, mais ce n'est pas grave, je me débrouillerai bien seul. )

Le repas servis et dévoré à la vitesse d'un griffon mange une proie, je revins au sujet de départ. Le temps m'était désormais compté et je devais obligatoirement trouver une solution ou sinon je pouvais craindre le pire. Ensuite me vins une idée pas si mauvaise que ça. Pas vraiment lumineuse, mais suffisamment réaliste pour quelle fonctionne. Je pris un air posé et me leva pour prendre la parole. Cependant, je surveillais les gardes pour ne pas qu'ils me surprennent à comploter dans leur dos. Je prenais un ton très bas et mes paroles n'atteignaient jamais les oreilles des miliciens.

« Heps, voilà ce que j'ai à vous proposer... »

Au moment du verdict final, je me sentais prêt à tous surmonter. Même si nombreux étaient loin d'accepter les ordres d'un gobelin, c'était cela ou bien mourir sous les yeux des humains.

Ils avaient vraiment eu du mal à croire qu'un gob pouvait construire une tactique intelligente, certains pensaient que j'étais dominé par le fantôme d'un guerrier, d'autre que j'étais simplement un fou suicidaire pour vouloir agir comme je le pensais. Ils prenaient leurs courages à deux mains et se préparaient à se battre pour survivre. La stratégie que je leur avais soumis ne les déplaisait pas vraiment malgré les faibles chances de réussites.

Une troupe de chevalier lourdement armé vint ouvrir la cage qui nous enfermait. L'ouverture de la lourde porte résonnait comme le début d'une partie importante de nos vies. Je marchai derrière le nain pour sortir de notre prison, nous étions tous enchaîner les un aux autres comme des esclaves. Chacun gardait son calme et était prêt à répondre présent au moindre signale que je leur donnerai. On nous emmena à travers des petits couloirs très sombres et où l'humidité régnait en maître. Les cliquetis des chaussures en fer des humains contre les dalles répercutaient des notes de musiques. J'avais fait abstraction à ma colère, je l'avais mis de côté pour le moment, juste le temps d'accomplir parfaitement mon stratagème. Je ne devais surtout pas me laisser aveuglé par mon caractère ravageur et éphémère.

A l'armurerie, on nous donna à chacun soit un gourdin à deux mains, soit une épée et une rondache qui avait apparemment déjà servis lors de précédent duel. Pas de chance pour moi, on me rendit simplement ma dague qu'ils m'avaient confisqué à l'entrée, mais aussi un petit écu fortement éméché. Je l'aurai laissé tombé par terre qu'il se serait brisé en des milliers de cure-dents. Évidemment ma dague était couverte de sang séché ce qui rendait la lame lisse. Elle n'avait plus vraiment la même efficacité qu'avant. J'étais un peu déçu par cet armement précaire. Un morceau de tronc d'arbre aurait mieux fait l'affaire si ça se trouve...

On nous briffa brièvement sur le déroulement des tournois. Si je devais résumer ce qu'il nous avait dit, en gros c'était crevé, mais donné un beau spectacle à tous ceux qui sont assis dans le stade. Ils ne demandent qu'à voir du sang et des boyaux sautés dans tous les sens. C'est presque comme s'il nous demandait d'éviter de blesser les gladiateurs, mais par contre de les laisser toucher le cou pour que la tête s'élève dans les aires. Un peu trop naïf quand même pour un discoure.

« C'est partis les mecs ! »

L'orc attendais ce moment avec impatience, bien plus que tous les autres réunis. Il se précipita sur le premier homme à sa portée et lui flanqua un joli coup de tête entre les deux yeux. Et tel que prévu, ceux qui le voulaient, tentaient de tuer un soldat, ou bien de fuir dans tous les sens pour que l'ennemi ne sache plus où chercher tellement nous serons dispersés. Il fallait compter sur la chance bien entendu, si on tombait malencontreusement sur une bande d'humain armé jusqu'aux dents, dans ce cas-là les gladiateurs auraient peut-être été mieux. Mais pour ma part, j'avais toujours fait confiance en ma bonne étoile.

Il était normal que je n'allais pas me jeter sur un ennemi, je n'étais pas aussi fou que l'orc, même si l'excitation du combat attisait mon sentiment de courage et de rage. En y repensant, ma blessure me faisait à nouveau mal, la situation n'était donc pas en ma faveur. Je suivis comme je le pouvais un groupe qui s'échappa par la petite fenêtre de l'armurerie pendant que l'orc et Bertrant se chargeaient de fracasser du gentil.

Dehors nous nous retrouvâmes à nouveau dans la coures d'entraînement, l'alarme fut déjà sonné. Des gardiens couraient dans tous les sens jusqu'au moment où l'un d'eux nous remarqua et cria à l'aide pour nous encercler. Mais c'est là que servi ma tactique bien gobeline, on se dispersa dans tous les sens ! Un retourna par là où nous étions sortis, deux autres coururent vers la grille solidement fermée à double tour et enfin le nain et moi retournions en direction des petits couloirs. On courut sans relâche pendant cinq bonnes minutes tous en évitant les miliciens. Ce fût excessivement dure ne pas se faire prendre, mais le peu de luminosité était en notre faveur.

On se cacha dans une petite pièce qui se révéla être les toilettes... encore un machin inventé par les hommes et totalement inutile. Les rejets naturel sont un fertilisant pour la terre, lui priver de cette engrais est mauvais pour la germination des végétaux. En plus ça puait ferme à l'intérieur, mais une chose me rassurait, qui aurait pensé à aller fouiller les toilettes pour trouver un gobelin et un nain en cavale ? Mais nous n'étions pas encore sortis de l'auberge, loin de là. On attendit patiemment que les bruits des soldats se calmèrent pour que l'on ose à nouveau nous aventurer hors de notre cachette.

Très silencieusement on retourna sur nos pas, vers l'entrée tous en évitant toujours de se faire voir. Mes membres frissonnaient à l'idée de tomber nez à nez avec un soldat, de manière totalement imprévue. Ma colère s'était maintenant renversée pour devenir la peur d'une mauvaise rencontre. Mon instinct naturel devait reprendre le dessus sur ma folie passagère. De toute manière il m'aurait été impossible de supprimer un homme et encore plus difficile de le faire sans qu'il ne rameute une troupe invraisemblable de garde armé. La crainte et la prudence étaient mes derniers alliés, sans compter le nain qui ne semblait pas vraiment apte à réfléchir.

Le calme semblait être revenu, les autres détenus étaient en train de se faire fouetter pendant que d'autres étaient emmenés dans une charrette qui ira probablement dans une fosse commune à l'extérieur de la ville. Personne ne semblait avoir remarqué notre non présence. Je ne leur avais pas tapé dans l'oeil, ou bien ils me recherchaient toujours, mais avec moins de conviction se figurant que j'ai dû tomber sur un de leurs compatriotes.

« Voilà ce que nous allons faire, nous nous installerons dans la charrette juste au moment où elle partira et nous ferons les morts ! J'ignore si ça marchera, mais c'est la seule façon que je vois pour le moment pour nous évader sans attirer l'attention. Vu que le champ est suffisamment libre, on pourra, en courant assez vite, ne pas se faire percevoir. C'est risqué mais envisageable. Tu me suis ? »

Sa barbe avait beau légèrement bouger, aucune parole ne sortait de sa bouche, mais un petit signe de oui de la tête me fit comprendre qu'il était pétrifié, mais consentant. Il avait beau vendre des haches et des épées d'une qualité remarquable, on voyait qu'il n'aurait jamais su s'en servir et encore moins pour poignarder par sang-froid un être vivant. Il était plus compétent pour distinguer une bière d'une autre, vu sa rondeur, plutôt que de dégainer une épée de son fourreau.

On attendit le meilleur moment, deux gardes qui patrouillaient venaient de rentrer à l'intérieur d'une chambre et les miliciens qui étaient chargés de porter les cadavres venaient de finir leurs travaux. Le chauffeur se capuchonnait hâtivement et d'un coup de fouet fit avancé le cheval. Camoufflé par les bruits des roues sur les gravas, on se jeta à l'arrière de la charrette. Je faisais très bien le mort, les yeux fermé, la bouche ouverte et un peu de sang sur ma tunique pour simuler une plaie béante. Par contre, le nain, ce n'était pas vraiment ça... après quelques secondes couché sur une dépouille, il eut un cri de frayeur en voyant un homme avec les yeux révulsés et une entaille qui coupait en deux partie symétrique le crâne du mort.

Le chauffeur entendant cela, appela immédiatement les gardes croyant avoir à faire à un mort-vivant ! Il sauta de sa charrette et eu un recule de stupeur incroyable. Sa peau devenait blanchâtre tellement il croyait voir un revenant. Les gardes avaient tôt fait de venir voir le problème, mais ils étaient moins naïf, eux ! M'apercevant qu'on était à l'entrée extérieur de l'arène, je sautai sans hésitation hors de la charrette et pris mes jambes à mon coup ! Tant pis pour le nain, il fera un bon appât, il occupa suffisamment les miliciens pour que je prenne un peu d'avance, mais pas assez pour me fondre dans la foule. J'avais rarement couru aussi vite de ma vie...

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:16 
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GM20 a écrit:
Vedd :

Le jeune elfe est vêtue d’un habit élégant vert sombre. Celle-ci arrive auprès de toi essoufflée et te dévisage avant de t'adresser la parole :

« Vedd... C'est bien toi?... »

Elle te regarde avec un petit sourire et attend une réaction de ta part…

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:17 
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Sirendor a écrit:
Tout chez mon invitée est charmant, son visage et sa poitrine bien sûr, mais aussi sa façon de boire avec retenue, par petite gorgée. Je rêve de lui lécher la mousse qui se pose sur ses lèvres. Perdu dans mes pensées, je prête à peine attention à sa réponse. Qu’elle soit de la cité ou pas, je m’en moque, elle est à ma table et c’est tout ce qui compte, et je n’ai pas l’intention de la laisser partir, pas avant d’avoir obtenu un baiser.

« Heu...Oui…De Kendra Kar, enfin non des environs, c’est mieux. Je m’en vais demain. Je me suis pas présenté. Larn Hor.. Larn Sirendor, pour vous servir très cher »

Je lui fais une révérence obséquieuse, bien difficile à exécuter, l’alcool attaquant sérieusement mon sens de l’équilibre.

(Houla ! J'ai trop picolé!)

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:17 
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GM20 a écrit:
Sirendor :

Au moment ou la jeune femme te répond, un homme vient apparaître dans la taverne. Celui-ci mesure à peu près six pieds, il a un corps bien imposant et il est habillé d’un bel habit bourgeois. Cet quidam vient à votre table et coupe votre conversation :

" Alors on s’amuse bien ici… "

L’homme se tourne vers toi et te dis :

" Comme ça on drague les femmes des autres ? " Te dit-il avec une voix rauque.


(((Rp semi libre dans la taverne... Vous ne pouvez pas la quitter sans notre accord et vous ne depasser pas les environs de 19h... Nous nous réservons le droit de faire intervenir un perso externe à tout moment )))

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:17 
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GM20 a écrit:
Kamaliss :

Tu arrives à passer dans une petite allée bien noire avant de te retrouver dans une rue marchande. Les miliciens ne t’ont pas suivis par chance pour toi. Ton ventre te rappelle maintenant que tu n’as pas mangé depuis un long moment. En face de toi, un étalage de poissons attire ton attention…

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:18 
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Kamaliss a écrit:
J'étais épuisé, mes jambes me faisaient souffrir et mes poumons avaient du mal à filtrer que je respirais. Une crampe au ventre ne disparaissait pas et me tordait de douleur. Heureusement je pouvais me reposer tranquillement, si un cavalier m'aurait poursuivis, il m'aurait rattrapé à l'heure qu'il était. Appuyé contre un mur, une douce odeur de poisson réveilla mon appétit vorace. Elle m'évoquait les soirées de printemps où je mangeais des carpes qui remontaient les rivières pour se reproduire. Mais cette odeur était encore meilleure, les pêcheurs Kendran sont très expérimentés en matière de poisson vu que c'est une ville portuaire. C'est l'un des éléments de base de la nutrition des habitants.

Ma salive commençait à couler sur mon menton tellement j'avais faim. Mais je ne pouvais me montrer au grand jour face aux commerçants ! Ce serait de la pure folie, il m'emprisonnerait à nouveau et à ce moment-là, je devrai plus compter sur ma chance. Mais, mon ventre me criait son appétit... je devais faire appel à ma volonté pour résister à ce caprice. Mais je ne pus finalement pas résister.

Je me faufilai entre les passants sans croiser le regard de quiconque. Je me faisais tous petit pour me soustraire aux bousculades incongrues des commerçants. Je me faisais tellement insignifiant que ma tête ne dépassait même pas le bas de l'étalage de poisson. Ma main grimpa doucement et agrippa le premier poisson qui passa par là. Je priais pour que personne ne le voie. Au pire le poissonnier allait se servir de son couteau mon me couper la main, mais je préférai écarter cette éventualité bien trop atroce.

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:19 
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GM20 a écrit:
Kamaliss :

Jet de vol : Réussi

Tu réussis à prendre un gros saumon de huit livres à peu près. Celui-ci vient d’arriver tout juste de la mer. Le poissonnier n’a même pas vu la disparition de sa marchandise.

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:20 
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Araknor a écrit:
Je marche dans la rue d’un pas rapide, je me serais bien retourné pour voir si le mercenaire était par là, mais, je ne décide d’éviter. Mon visage doit rester dans l’ombre, mon nom oublié pendant un long moment. Danal était un très beau nom, celui d'un ami sur Trédhèliane… Sans doute mort pendant le siège. Comme tous les autres…

Les yeux vers le sol, je marche sans regarder devant moi lorsque je rentre de plein fouet dans un passant.

« Excusez-moi, je ne regardais pas deva… Yart ? »

Je n’en reviens pas, je reste bouche bée hébété par la présence de mon meilleur compagnon. Il me sourit puis s’agenouille devant moi.

« Mon prince, je vous ai cherché longtemps.

- Relève toi Yart… Comment es-tu arrivé ici ? »

Il se relève en scrutant autour de nous, rassuré que personne ne nous ai vu, il se retourne vers moi heureux de me voir.

« La milice m’a donné un droit de passage… Je suis désolé pour ton père. »

Je baisse la tête tristement ne sachant que dire.

-« Ce qui fait de toi, notre roi à présent.

- Nous n’avons plus de royaume.

- Mais tu as encore un peuple. »

La conversation me déplait, l’idée de devenir roi ne m’enchante pas du tout, je lui dis de me suivre vers un endroit où nous pourrons discuter sereinement. Il me raconte comment c’est produit la défaite et le sauvetage des notre. Il ne me mentionne pas le nombre de survivants, je lui demanderais à la taverne. En marchant, on passe devant une forge, je laisse quelques instants mon ami pour rentrer à l’intérieur.

Lorsque j’arrive devant le comptoir, je dépose mon ancien arc, mon épée et mon bâton. L’homme me regarde un moment, puis prend les objets tour à tour. Je pointe du doigt une épée qui me plait et finalement la prend. Lorsqu’il a finit, il me propose un prix qui me convient, je récupère mon argent puis m’en vais.

En arrivant dans la rue, je fais signe à Yart de me suivre, j’aurais bien voulu en savoir plus sur cet accident mais pour l’instant, je dois parler. Je lui explique que nous allons dans une taverne, enchanté par cette idée, il me suit sans contester. Est-ce parce qu’à présent j’étais son roi ? Possible…

Nous arrivons à la taverne du « paladin », l’ambiance à l’air joyeuse, beaucoup de personne. Peut-être pas l’endroit idéal, mais mon ami doit repartir assez vite d’après lui. Lorsque nous rentrons à l’intérieur, je prends soins de regarder chaque personne présente. Puis, rassuré, j’ôte mon capuchon…

« Allons là bas. » Lui dis-je, au fond de la salle, à droite. Juste devant l’orchestre, mais au moins, personne ne pourra tendre l’oreille sans qu’on le repaire. Nous nous installons, je commande deux bières en passant devant le comptoir puis vais m’asseoir.

« Combien il y a de survivants ?

- A peut prêt sept milles. Ce qui fait environs trois milles soldats, et mille de plus pour les jeunes en âge de combattre.

- A combattre quoi?

- Pour reprendre nos terres bien sûr ! C'est toi qui nous y menera, tu es notre roi.

- Je ne veux pas être roi, cette vie me convient, même si parfois je repenses à avant.

- Tu ne peux pas nous abandonner!

- Trouver quelqu'un d'autre... Moi je veux pas.

- Je suppose que tu changera pas d'avis ?

- Non. Ma décision est prise.

Il reste à méditer les yeux plissé, sûrement déçu par mon comportement.

- Où êtes vous basés ?

- Sur Dranis. Je dois te laisser maintenant, il me faut retourner là bas. »


Après un brèf adieu, il s’en va d’un pas pressé. Je reste là et remet mon capuchon… Que pouvais-je faire ? Je ne suis pas fait pour être roi, je ne veux pas l'être.

Je me lève pour allez me poser dans un coin d'ombre au fond de la salle, devant les escaliers. Je m'adosse au mur observant les personnes présentes. Une en particulier, un homme avec une jeune femme. Un autre est arrivé, visiblement son mari.

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:21 
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Sirendor a écrit:
Notre début de conversation est vite interrompu, par le mari de la dame, un bourgeois trop gras.

« Prends pas ta grosse voix, monsieur, je ne savais pas que c’était ta femme, et je la drague pas d’abord, je discute. Je te la rends si ça te gêne qu’elle parle avec quelqu’un de moins vieux que son mari. »

J’en veux à la jeune femme de m’avoir mis dans une situation pareille et je ne me dérange pas pour lui faire savoir.

« Quant à vous, madame, pourquoi avoir accepté mon invitation et bu ma bière, c’est dommage j’aurais pu être votre amant. Vous êtes vraiment toutes les mêmes ! Maintenant, quittez ma table et laissez-moi boire un dernier verre. TAVERNIiiER ! Une chopine s’il vous plait ! Burps… ! Pardon »

La femme se lève offusquée.

« Je ne te permets pas de me parler ainsi ! Et toi tu vas rester comme ça longtemps sans réagir ? »

Piqué au vif par sa compagne, le gros bonhomme s’adresse à moi en m’insultant.

« Saleté d’ivrogne ! J’exige des excuses et vite ! »
« Burps…Sinon quoi ? Tu vas m’taper ? Vas y fais le pour voir»

Je me lève, tant bien que mal, et me plante devant lui.

« Et t’as qu’à la surveiller ta femme volage ! »

Je ne vois pas le poing venir, celui-ci vient s’écraser sur mon nez, et je tombe sur le dos. Le mari attrape sa femme par le bras et ils me tournent le dos.

« Et gros Lard, t’en vas pas j’ai pas fini avec toi ! »

Une fois sur mes jambes, je cours quelques mètres et lui saute sur le dos, le bougre tient bon et ne tombe pas comme je l’avais escompté.

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 Sujet du message: Re: Chap I : Suivez vos rêves :(5) Fûts, tonneaux, conspirations
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 22:21 
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Kamaliss a écrit:
Quelle délicieuse saveur qui réchauffe mon coeur meurtris. Cette chaire si excise réveillait toutes mes papilles gustatives. Ma bouche n'avait jamais goûté un met aussi succulent. Je le savourais à l'abri des regards indiscrets, dans la noirceur de la rue. Au bout de mon repas, il ne restait plus qu'une arête dans ma main, plus un seul morceau de viande ne parsemait la carcasse du saumon. Il m'avait bien remplis l'estomac et me suffis, même si un autre pour la route ne m'aurait pas déplus.

(A présent que pourrais-je faire. Partir de ce trou à rat et aller à l'aventure ? Mais je ne sais même pas où se situe Merta. Je suis totalement paumé dans une ville que je ne connais pas. Je me rends compte que ma présence n'est pas ici, je me faisais bien des illusions avant de pénétrer dans Kendra Kâr. Les belles maisons ornées d'or et de pierres précieuses, j'ai dû me tromper d'endroit, car ici il n'y a que des pouilleux et des façades pourries par le temps.)

Je stoppai toute activité physique pour me mettre à réfléchir pour trouver une solution à tous mes problèmes. Ma réflexion se prolongea durant de longues minutes, mais sans trouver quoique se soit de valable. Je réussis à mettre définitivement de côté ma colère momentanée, elle disparus en même temps que l'oppression qui m'entourait jusque là.

Soudain je vis sortir un gobelin hors d'une bouche d'égout ! Quelle surprise de voir un compatriote passer à même pas quelques mètres de moi dans un endroit pareil. Je le suivis en sourdine avant de comprendre que lui aussi avait senti l'excellente odeur du poisson de la poissonnerie. Il vola quelques animaux des mers au commerçant et les emmena dans les sous-sols de la ville. Je pris la décision de le suivre dans ce lieu miteux, j'allais probablement rencontrer une bande de gobelin qui s'y dissimulait. Discrètement, je refermai le bous de bois qui rebouchait le trou et m'aventurai à l'intérieur des entrailles de la ville.

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