Ma feinte réussit… Mon point s’abat contre le buste du misérable. Vais-je m’en sortir de celui-là ? Il semble immunisé contre la douleur, ce qui me rend nerveux… même angoissé.
Tout de même, mon action me fait esquisser un sourire… Nerveux je dois dire. A force d’être sous pression, il est certain que mes nerfs commenceraient à craquer… C’est là que je vois que la vie de prince était si simple, moi qui m’indignait du pouvoir de mon père… Je serais bien heureux aujourd’hui de pouvoir y être.
Mon père ? Mais… Je n’ai plus de tristesse, est-ce le moment qui me fait cet effet ? Bref ! J’y penserais plus tard… Pour l’instant…

Brusquement, la charrette accélère en passant sur un chemin apparemment pitoyable… C’est dur de se tenir debout, ma jambe droite et mon bassin me faisant souffrir atrocement, je suis obligé de me tenir des deux mains. L’agitation que cause la route est insupportable… Ca me donne des spasmes horribles !
Cet homme est impressionnant, malgré toutes ses blessures, il ne semble pas les sentir… Il s’approche de moi, par reflex je tend ma dague vers lui, il n’a aucun mal à écarter ma lame… Il me donne un coup dans l’estomac qui me fait pencher en arrière… A cause des blessures, mon équilibre se réduit à pas grand-chose.
Je recule en titubant jusque la rambarde de bois le corps à la moitié au dessus de la route. J’ai du mal à tenir, mes forces m’abandonnent peu à peu…

Je ne sais pas vraiment ce qu’il c’est passé ensuite, je me suis retrouvé agenouillé à l’intérieur… Juste Marshmall qui a prononcé Kendra-Kar, ensuite… Un coup violement dans la mâchoire… Je me retrouve sur le bord, encore une fois. Je sers les dents et propulse mon pied vers l’avant tentant comme je pus de le propulser de l’autre côté… Et de le faire chavirer.

Réponse à Artiel:

Jet attaque à mains nues->réussite

Ton adversaire réceptionne le coup dans l’aine, ce qui le fait tomber à la renverse. Une brève accélération de la carriole le fait alors rouler vers le bord, mais le mercenaire parvient à s’accrocher in extremis à la rambarde latérale, ses pieds traînant sur le sol caillouteux. Dans cette position, l’homme ne trouve aucun moyen de répliquer et serre les dents en tentant de se hisser.

Le sergent doit avoir rudement confiance en moi pour insister ainsi, plus que moi en tout cas.
Si je connaissais du monde en ville cela serait plus simple et plus rapide pour recruter une petite équipe, mais je ne connais personne ou trop peu. Le sergent me suggère d’embaucher des crapules. L’idée me paraît saugrenue, il est hors de question que j’aille à Mertar avec des gens qui peuvent me poignarder dans le dos pour quelques yus.

À cette simple évocation, je pose machinalement ma main sur ma bourse.

(Elle devait être là !)

Stoïque mais fébrile je fouille le plus discrètement chaque recoin de ma tenue. Rien.

(Comment ai-je pu la perdre ? à moins que ce ne soit ce petit voleur...Oui ça doit être lui!)

Je me lève et demande au sergent :

« Avant de vous donner une réponse je voudrais discuter avec le voleur que j’ai amené, et voir son butin si vous me le permettez. il a peut-être quelque chose qui m’appartient »
.

Sirendor :

Ton supérieure te regarde et t’accorde ta demande.

"Lui, ce nabot... Vous as volé..." Dit-il d'un rire moqueur...

"Il a fait fort là... Voler un milicien, faut le faire..."

Tu te diriges vers les cachots pour retrouver le petit voleur. Celui-ci se trouve dans la troisième cellules à gauche. Dans une à droite, se trouve un homme, corpulent, qui se déchaîne sur les barreaux. En te voyant passer, il t’injure de tout ce qui est imaginable. Le shaakt s’est réfugié au fond de la cellule et mange une pomme qu’il a piqué auparavant.

Mon coup porte ses fruits, le mercenaire se retrouve accroché sur le côté les jambes traînant sur le chemin grâce à une petite accélération de Marshmall. Je me dirige vers l’homme avec un sourire mesquin aux lèvres, puis tente de lui mettre un autre coup de pied au visage qui pourrait le faire lâcher prise.

(Ouais ben c’est bon ! ça arrive ! et pour info vous voulez me faire bosser avec des larrons. Vous avez la chance d’être mon supérieur sinon je vous aurais dit ma façon de penser.)

C’est extrêmement vexé par sa remarque que je quitte son bureau pour rejoindre les cellules. Je ne me suis jamais rendu dans cette partie de la Milice. Situés au sous-sol, les cachots sont sous la surveillance d’une dizaine de gardes austères. Il y en a un pratiquement à chaque point de passage obligé. L’endroit est humide, ça sent la moisissure et de temps en temps des gouttes tombent du plafond dans un ploc résonnant et que j’imagine insupportable pour les occupants des lieux.

Sur les indications du dernier garde que je croise, je trouve la cellule de mon petit voleur et me fais insulter au passage par un type dont la captivité a fait perdre la tête. Le garde vient vite le calmer.
Le voleur shaakt a tout à fait l’air à l’aise dans sa nouvelle résidence, et c’est tranquillement, au fond de sa cage, qu’il grignote une pomme.

(Il a trouvé où ? On ne l’a pas fouillé ?)


Le gardien ouvre la cellule à ma demande avant de refermer derrière moi, s’assoit sur un tabouret face à nous et nous nos lâches pas des yeux.

« Ca va t’as l’air bien installé. Dis-moi, t’aurais pas, par hasard, piqué mon argent pendant notre petite altercation. Si tu me le rends ou me dit ou il se trouve, je promets de dire quelques mots en ta faveur. »

Mon estomac faisant de plus en plus grise mine je rajoute:

« Et t’aurais pas une pomme pour moi ? »

Artiel :

Jet de CC : Réussit

Ton coup de pied assomme ton adversaire et le fait lâcher prise. Celui-ci fait un roulé-boulé sur le sol avant d’atterrir sur les fesses. Assis, il vous regarde partir rageusement.

« M’sieur, vous allez bien ? Asseyez vous, je vous emmène au temple de Gaïa pour vous soignez…. Ne bougez pas hein… »

Puis, il fait avancer ses chevaux à une allure plus vive pour rentrer dans la cité blanche au plus tôt.


Sirendor :

Jet de persuasion : Réussit

L’enfant te regarde d’un air méprisant. Il continue à manger sa pomme, il te toise et ne dit rien. La pomme finie, il cherche dans ses poches et t’en lance une.

« Pff… Comment veux-tu que je t’aie piqué quelque chose ? Jt’ai même pas vu avant que tu m’attrapes… Puis, après trop occupé à me débattre… »

Il te regarde et te fais un regard d’ange. Ses yeux sont emplis de larmes, il cache sa tête entre ses genoux pour que tu ne le voies pas…

J’avais l’intention de lui offrir une mort douce, mais vu la morsure qu’il venait de me faire, je ne pouvais plus lui laissé cette honneur. J’étais hors de moi, ma tête bouillonnait de frénésie et mes membres réclamaient vengeance. Je ne pouvais même plus me retenir, je ne pensais plus qu’à l’étriper jusqu’à ce qu’il ne soit même plus reconnaissable. Tous autour de moi étaient superficiel comparé à la haine que je ressentais.

Je fonçai sur lui comme un taureau en furie charge un toréador avec mon poing comme unique et dernier recoure pour le mettre à terre. C’est à peine si je visais réellement ma cible, je pensais uniquement à lui mettre mes phalanges dans sa face et à le projeter 2 mètres derrière lui !

Kamaliss :

Jet main nue : Echec

En voulant foncer sur ton frère, tu atterris dans une armoire qui est à deux pouces de lui (- 1 pv). Celui-ci se moque de toi en te voyant faire. Il essaye de se jeter sur toi pour te morde à nouveau, mais manque de chance, il trébuche sur un morceau de verre. Il se mange le sol et perd trois dents.

Les deux autres, ivres, viennent admirer le spectacle de plus près.

Ca y est, je viens enfin de lui faire lâcher prise ! Regardez-le assit comme un mendiant, la rage aux dents. Je me mets à rire joyeusement, heureux d’être encore là. Le montagnard vient de me dire qu’il m’emmenait au temple de Gaïa… Mais, qu’est-ce donc que ça ? Gaïa ? Une autre divinité d’ici ? J’ai déjà du mal avec ce… Yuimen. Et la marque qu’il m’a fait au bras…

« Merci… »

Je m’assois prêt de mon ami, derrière son siège, le dos contre le bois. La douleur est atroce, mes muscles se refroidissent… Le mal est toujours plus fort, sur un corps au repos. J’espères juste que ça ne durera pas trop longtemps. Puis je réfléchis à ce qui c’était passé, comment m’avait-il retrouvé celui là ?

(Tu as donné ton nom dans la taverne !)

« Mais bien sûr ! C’ést évident !

- Vous dîtes ? »

Je décide de tout avouer à mon compagnon, à partir de maintenant, il me faudrait un nom d’emprunt… Et me cacher.

« Il m’a trouvé… Dans la taverne, je vous ai dis mon nom…

- Oui, mais quel rapport ?

- Et bien… Il devait être présent… Je dois utiliser un autre nom. Voyons… Danal. Oui ! Danal est bien. »

Je réfléchis un moment, puis, pour Marshmall il était certain qu’il était en danger. Peut être même qu’à cause de lui, le mercenaire me retrouverait.

« Apres m’avoir déposé au temple… il vous faudra partir. S’il vous trouve, il vous tuera. »

L’homme fit juste un hochement de tête pour approuver mes dires... Je fermais les yeux, me rappelant le rêve de la nuit dernière. Ce rêve si étrange, qui semblait si réel... Mertar, c'est à Mertar qu'il me faut aller.

Le petit ne me répond pas de suite il a d’abord une pomme à finir et m’en lance une que je croque à pleines dents

« Pff… Comment veux-tu que je t’aie piqué quelque chose ? Jt’ai même pas vu avant que tu m’attrapes… Puis, après trop occupé à me débattre… »

Il à l’air sincère, ce n’est probablement pas lui coupable. D’ailleurs,n’y a-t-il pas d’autre coupable que ma maladresse et mon inattention.

L’enfant se met à pleurer et se cache de mon regard. Il me fait de la peine. Un cachot humide n’est certainement pas l’endroit idéal pour un mioche, quel qu’il soit. Il m’a avoué que ce n’était pas lui, je ne peux que tenir ma promesse et demander sa libération obtenir pour lui un aménagement de peine.

« Voilà ce qu’il arrive aux voleurs ! Que ça te serve de leçons ! T’en fais pas, ça va aller je vais voir ce que je peux faire pour toi »

Je remonte aux étages, où l’air est moins vicié, et vais de ce pas dans le bureau du sergent, jouer l’avocat pour un voleur que j’ai moi-même appréhendé.

Réponse à Artiel :

Après une heure et demi de route, tes plaies commencent à te torturer de plus en plus et de la fièvre vient te brûler. Le poison de la dague fait de plus en plus effet, t’empêchant le moindre mouvement plus difficile qu’un battement de paupières. Tandis que la carriole avance, un grand nuage de fumée apparaît au dessus de la ville, à l’horizon.

Réponse à Sirendor :

Lorsque tu reviens des geôles, le milicien te répond, toujours souriant :

« Alors, ce mioche vous a-t-il mieux renseigné ? C’est toujours le même avec ces gosses d’étrangers… »

La charrette avance toujours à grande vitesse, les pavés à présent atteints me donne d’affreuses nausées au rythme de la course. J’observe la dague, celle qui j’ai pris au mercenaire… Par reflex je la porte à mon nez pour tenter de sentir ce qu’il appelait du curare. L’odeur même du sang n’est pas assez fort comparé à ça…
La route me semble déjà longue, mes mains sont lourdes, mes muscles m’abandonnent peu à peu. Sans compter la douleur qui me ravage… La sueur qui coule sur mon front, et ces spasmes qui deviennent de plus en plus violent.

Ca semble interminable ! Je commence à avoir mal au crâne, quand mon calvaire prendra fin ? Je vais craquer… Ma tête bouge de gauche à droite, je m’imagine que ça peut calmer la douleur, mais rien à faire. Chaque minute passée accentue ma souffrance, Marshmall semble me parler… je n’entends qu’un souffle lointain… La fièvre me prend…

Je n’arrive plus à bouger mon corps.. Aucun membre me répond… j’entends mon cœur battre à toute vitesse… J’ai peur, peur de mourir. Seules mes paupières m’obéissent encore !
Je n’en peux plus ! Stop ! Stop !

« N…onnn ! »

Marshmall pose sa main sur mon front… Du moins c’est ce que je pense. Je n’ai aucune notion de temps, tout ce que je sais, c’est que la route est sacrement longue ! Mes paupières se ferment, je les laisse faire… Non ! Hors de question, je tiendrais jusque là bas… Si je les ferme, c’est la mort. Même si mon calvaire est ignoble, que ma souffrance s’accroît je tiendrais ! Je ne veux pas mourir. Des larmes commencent à couler sur mes joues, jusqu’en bas du menton… Je vois floue maintenant…

Mon agonie se fait lente et douloureuse... J'entends un bordel monstre à présent. On passe les portes de la citée, enfin! Il était temps, encore un peu de temps et j'étais fichu... Mais ? Qu'est-ce que ce nuage au dessus de nous ? Il est grand et noir... Un incendit ?

Je ne relève pas la remarque xénophobe du milicien, je pourrais vite m’énerver et j’ai une faveur à lui demander.

« Ce n’est qu’un gosse et je crois que ce n’est pas lui mon voleur. Quand je l’ai quitté, le pauvre pleurait, je crois qu’il a compris la leçon et ne recommencera pas d’aussi tôt, il avait faim voila tout. Pouvez-vous le relâcher, je m’en porte garant.»

Sirendor :

Jet de persuasion : Echec critique

Le sergent te regarde et te dit :

« Vous l’avez amené pour vol et vous voulez maintenant qu’il ressorte ? Vous vous moquez de moi ! Il va payer pour ce qu’il a volé… Et il restera ici pendant trois jours… Maintenant, la discution est close… »

Un silence règne avant qu’il reprenne un peu plus son calme :

« Vous avez réfléchi ? Vous acceptez ? Enfin, vous avez le choix, soit vous la prenez soit vous démissionnez.. »

Ce regard vient croiser le tien et attend ta réponse.

Ariel :

Le montagnard arrête maintenant la charrette devant un temple. Celui-ci t’est inconnu. L’entrée est gardée par deux statues de la Déesse. L’une tient la paume vers le ciel avec un globe dans la main. La deuxième est en armure avec une épée est plantée devant elle dans le sol. Sur elle est déposé un petit être ressemblant à une fée. La porte en elle-même est faite en bronze et en bois.

Là, deux prêtres viennent au bord de la charrette pour t’aider à en descendre. Le montagnard te regarde et te dit :

« La première statue avec les globe représente Gaïa la Voyageuse, la seconde est Gaïa la Combattante… »

Les prêtres te prennent, te descendent et t’aident à marcher jusqu’à la salle de soin. Pour y accéder, tu passes par la grande porte ainsi qu’une immense salle. Au fond de celle-ci, il y a une grande porte en bois avec une salle emplie de lits. Là, ils te déposent délicatement sur le premier venu pour commencer à te soigner.