Une seconde plus tard, l'homme avait viré vers le marché, dont je n'avais pas réalisé que nous étions si proches. Je n'avais pas réalisé non plus la taille de la bourse qu'il cachait sous sa tunique. Oublié, son mal de coeur et sa difficulté à surmonter le spectacle des morts ! Je le suivis, d'assez loin, puis me rapprochai alors que nous pénétrions dans une nouvelle foule; celle du marché où commères et vendeurs ventaient les mérites de leurs patates, choux, saucisses, viandes salées, potions et armes. Incroyable le nombre de choses que les gens pouvaient acheter... Pourtant, ceux qui se pressaient là manifestaient moins d'intérêt pour les étales que pour le cynore écrasé plus loin. Il allait vite, et ne faisait pas attention à ce qui l'entourait directement. Il regardait plus loin, par dessus les têtes. Je me rapprochai encore, invisible dans la masse.

Réponse à Sirendor :

Le gamin finit par s’arrêter sur les marches d’une vieille maison en bordure de la place du marché. Après avoir sommairement percé deux trous dans un oeuf, te peux le voir gober son larcin. Il commence alors à faire passer ceci avec quelques bouchées de pain de seigle.

Réponse commune à Sirendor et Vedd :

Sur le marché, vous pouvez percevoir quelques bribes de conversation, toujours sur les mêmes sujets : Les cauchemars hantant les nuits des habitants, le cynore qui s’est écrasé, les nouvelles de la guerre qui fait rage chez les nains, les filles du purgatoire et les combats à l’arène…

Jet attaque: échec (Kamaliss)

Tu rate ton premier frère et la bouteille atterrit sur le mur se fracassant encore plus.

Jet attaque: réussit (Frère N°1)
Jet d ‘esquive : réussit (Kamaliss)

Ton frère s’aperçoit de ta menace et tente de se jeter sur toi pour t’étrangler. Manque de chance pour lui, tu te pousses à temps et il tombe à la renverse sur ses fesses.

Pendant ce temps, le prête vous observe d’un air amusé vous entre-tuer. Tes autres frères restent allongés à terre, bayant aux corneilles.

J'aperçus finalement ce qui intéressait mon homme. Un jeune Shaakt, un garçon de cette race d'elfes étranges à la peau noire. A n'en pas douter, c'était lui qu'il regardait, assis sur les marches d'une vieille bâtisse, gobant des oeufs. Je crus reconnaître les traits de l'elfe, et en conclus hasardeusement qu'il était un jeune filou. Je me souvins alors que l'homme blond était lui milicien, et peut-être sur le point de l'arrêter... Je redoublai de prudence et éliminai la distance qui nous séparait. Je ne fus plus qu'à un mètre dans son dos, séparé de lui par deux hommes parlant des désastres qui s'abattaient sur notre monde. Il fallait que j'opérasse avant qu'il ne rejoignisse le Shaakt. Que ce soit un ami ou un futur prisonnier. D'un mouvement fluide, je me glissai et marchai à son côté, juste un peu en retrait, l'air d'un badaud parmi les autres. Pourtant, je m'efforçai de ne pas trop montrer mes traits. Je le suivais comme une ombre et il ne pouvait me voir. Tout au plus me sentir, mais comment parmi cette foule et alors que son attention était absorbée par le garçon Shaakt ? Je jetais des coups d'oeil furtifs à sa bourse, examinant son emplacement et les moyens que j'avais de la lui prendre.

Sale loubar ! Tu as eu une chance incroyable cette fois-ci, mais maintenant je ne rigole plus. Tu vas vraiment subir l’attaque suprême de la mort ! Je ferai exprès de ne pas te tuer directement et de te regarder agoniser sous mes yeux.

Il sortis sa dague qui était resté rangée dans son fourreau. Une lame de fer sur laquelle on pouvait toujours voir des taches de sang des rats qu’il avait tué plutôt dans la nuit. Il ignorait pourquoi une telle fureur l’envahissait. Etait-ce le cauchemar qui l’a secoué ou bien simplement cette histoire d’alcool cumulé à cette journée très éprouvante qui aurait fait déborder le vase ?

Quoi qu’il en soit, il ne pensait qu’à se venger et de ratatiner ces mauviettes sur pattes. Il avait goûté aux sangs des rats des caves, à présent il allait déguster l’alcool qui coule dans les veines de ses congénères.

L’enfant est rapide. Un moment je le perds de vue mais le retrouve tranquillement assis en train de grignoter le fruit de ces larcins. De le voir se goinfrer ça réveille mon appétit.

(si je le chope, je garderai un peu de bouffe).

Je m’approche encore un peu, me dissimulant dans la foule, à portée de mains je me retrouve sans couverture. , l’elfe ne m'a pas vu et attaque le dessert, une belle pomme.

(Un ou deux pas et j’y suis. Bouge pas petit…bouge pas…)

L’homme ramassa ses armes et sortit de l’autre côté de la charrette. Le jeune prince resta sans rien faire, quelques peu désorienté par les paroles du mercenaire. Son compagnon vint se tenir à ses côtés en courant.

Une deuxième flèche vint entailler sa main gauche lui faisant relâcher sa garde. Lorsqu’il se remit en position, il lâcha avec dégoût.

« Le problème est bien là… Mercenaire. Tu ignores qui je suis »

Il marqua une courte pause, pour la première fois depuis ses pas sur yuimen, le prince allait révéler son identité.

« Je suis Artiel Til’ ürsoe, prince de Trédhelianne. La raison est simple, je suis le dernier Héritier du royaume… Un jour, je reviendrais avec des forces pour le reprendre. Maintenant, tu sais pourquoi tu te bas traitre… »

Il fit signe à Marshmall de faire le tour de la charrette le plus vite qu'il pouvait pour l'attaquer. Lorsqu'il fut prêt de celle-ci, il réucpera son arc, arma une flèche et tira vers l'homme.

Réponse à Artiel:

Tandis que ton compagnon et toi approchez, tu entends le mercenaire trafiquer quelque chose derrière la carriole. Quelques tintements de verre se font entendre et lorsque tu arrives à la hauteur de l’homme, tu le vois ranger quelque chose dans le revers de son habit de cuir.

Jet arme de jet->échec
Dans ton mouvement précipité, la flèche glisse de la corde avant que tu ne la détendes. Le trait tombe alors mollement à terre sur les pavés de la chaussée. Ton geste a au moins eu le mérite de faire rire ton ennemi, ce qui l’a assez distrait pour ne pas voir l’arme de fortune du montagnard lui taillader l’épaule.

Jet esquive->réussite
D’un violent coup de pied, l’archer vient alors se dégager de ton compagnon, qui tombe une nouvelle fois à la renverse. Fondant alors dans ta direction, le combattant feint un coup de haut en bas de sa dague, pour te surprendre par un coup de pied dans le tibia. Heureusement, ton œil attentif voit venir le coup que tu arrives à esquiver. Ton ennemi te lâche alors avec dédain :

« Je n’ai que faire des guerres lointaines ! Je ne pourrais même pas te dire où est ta Trédéïanne… »


Réponse à Kamaliss

Jet d’attaque avec arme-> Réussite

Ta lame vient tailler profondément le bras de ton frère qui ne réagit guère sur le coup.

Jet d’esquive ->Réussite critique

Ton frère, voyant son sang couler à présent sur le sol, se ressaisit et fonce à nouveau sur toi. Malheureusement pour lui, tu bouges au même moment. Sa tête tombe la première sur le sol et il se fracasse le nez

Le prêtre fait deux pas en arrière pour ne pas vous avoir dans ses pieds. Quant aux deux autres frères, ils entament une autre bouteille de vin.

Vedd et Sirendor:En attente de la décision de Vedd...Confirmes-tu le vol à la tire?

Lorsqu’ils arrivèrent à la vue du mercenaire, Artiel le vit ranger quelque chose. Se fiant aux bruits, il comprit qu’il venait de lui voler ses potions.
« Et voleur en plus… Vraiment aucun honneur… »[
La flèche qu’il tira dérapa de la corde et fila sur les pavés de l’allée. La distraction eu comme avantage de laisser le temps à Marshmall d’entailler l’épaule de l’homme.
Quand le montagnard se retrouva une nouvelle fois à terre, Artiel lâcha son arc et sortit son épée. D’un œil vif il eu juste le temps de se reculer pour interdire un nouveau coup de dague à son ennemi.
« Je n’ai que faire des guerres lointaines ! Je ne pourrais même pas te dire où est ta Trédéïanne… »
Le jeune prince tenta de mettre un coup de haut en bas dans l’estomac du mercenaire avant de dire avec mépris.
« Que crois-tu qu’Oaxaca fera de toi lorsqu’elle contrôlera ce monde… Tu deviendras esclaves avec un peu de chance. »[
Il fixa quelques secondes son rival dans les yeux, un regard sans expression, méprisant et hautain.
« J’ai assez perdu mon temps avec toi. Tu aurais pourtant fait un excellent guerrier… Une dernière chose, combien ma tête te donnerait ? »

Je l’avais encore échappé belle ! Si mon esquive n’était pas à la hauteur de l’assaut, je pense qu’il m’aurait envoyé un méchant coup de tête dans le ventre. Et vu la rapidité de sa charge, je l’aurai senti passé pour encore un moment. Néanmoins, il n’en était rien et je l’avais gravement blessé. Il n’était plus en état pour tenir suffisamment longtemps que pour m’inquiéter vivement. Son sang coulant abondamment sur le sol, ses minutes furent comptées.

Le prêtre qui restait à observer dans son coin ne me disait rien qui vaille. Il semblait amusé de nous voir nous entre-tuez, comme par plaisir. Je soulignerai quand même le faite qu’il m’a bien obéis, il fera un bon serviteur dans mon prochain royaume. Par contre mes deux autres frères ne portaient aucune attention au combat qui se déroulait à quelques mètres à peine d’où ils étaient couchés, pourtant ils auraient dû être les premiers à s’alarmer de la situation, vu qu’après ce sera leur tour.

Il était évident que je n’allais pas battre en retraite à ce moment là, j’étais en trop bonne position que pour stopper notre duel. Je regardai avec insistance celui qui vint de s’écrouler sur le sol et qui dans sa chute avait eu le malheur de se briser ce qui lui servait pour respirer. Sans hésiter, je couru dans sa direction pour tenter de le poignarder avant qu’il ne se relève ! Un coup de lame dans le dos serait radical et définitif, pas sans un cri de souffrance, mais au moins il ne se relèvera plus jamais.

Kamaliss :

Jet d’attaque : Réussite

Ton poignard vient de s’enfoncer dans son dos. Manque de chance, se coup n’est pas fatidique, la lame se fait stopper pas les côtes flottante.
Ton frère essaye de se relever pour venir cette fois t’étrangler. Il se fait un croche-patte et tombe sur les fesses.

Tes deux autres frères ont maintenant bu la moitié de la bouteille. En vous voyant vous battre, ils rirent comme deux fous. Le prête, lui, vous regarde d’un air amusé et fait signe à un autre religieux pour lui montrer le spectacle.

Artiel :

Jet attaque avec arme->réussite

L’homme ne réagit pas à ta première remarque, se concentrant sur ton épée. D’un bond en arrière, il tente de l’esquiver mais échoue, l’estoc venant érafler son ventre. Sans broncher, le mercenaire fait un pas en arrière et ferme sa garde face à la faucille de Marshmall. Celle-ci est déviée par un habile mouvement de dague de l’archer, mais vient toutefois poursuivre sa course vers son genou. L’adversaire recule alors encore une fois de quelques pas.

Jet esquive->échec

Malgré ses multiples blessures, l’homme reste impassible et te répond, confiant en lui :

« Oaxaca ne pourra jamais envahir Yuimen complètement, ses habitants sont bien plus obstinés qu’il n’y parait. »

Ton ennemi fond alors d’un bond sur toi, feint un coup de taille puis écarte ton arme vers l’extérieur d’un grand moulinet. Poursuivant sa botte, l’homme te saisit le bras armé de sa main libre, oriente sa dague lame vers le bas et pivote sur lui-même afin de te l’enfoncer dans la poitrine. D’un petit mouvement, tu parviens à éviter le pire en réceptionnant le coup dans l’épaule droite, où la dague reste fichée.

Après avoir écarté ton compagnon en le bousculant à terre dédaigneusement, le mercenaire te répond :

« Tu ne vaux que 500 yus, mais ça fait quand même pas mal de pintes et de filles du purgatoire quand on y pense…Puis non, je ne t’ai rien volé tout à l’heure, j’ai juste imprégné ma lame. Tu connais le curare ? »

Un grand sourire se dessine sur ses lèvres tandis que tous tes muscles se détendent. Ton épée devient extrêmement lourde et tu commences à flageoler. (PV-2, toutes maîtrises et esquives -20%)

Ce vermisseau avait garder mon arme en lui, ce qui me désarma et donc me rendis vulnérable. Mais j’avais toujours l’avantage et il ne lui restait plus suffisamment de force pour tenir debout. Je n’avais plus qu’à l’achever et récupérer ma dague, en théorie. Une bouteille intacte, pour une fois, traînait sur le sol du temple. Des bougies s’y reflétaient et donnais des milliers de rayons lumineux sur les mures à travers le verre.

Je m’empara de cette arme de fortune et m’approcha silencieusement de mon frère. J’espérais que le peu de luminosité allait désorienter mon frère et qu’il n’allait pas surprendre mon avancée discrète. J’avait l’intention de l’assommé et ainsi l’égorgé sans mal. Une mort plus douce allait peut-être le faire partir. Etait-ce de la pitié qui me guidait sur cette voie ? Je l’ignore mais au moins il n’aurait pas réveillé tous les humains qui vivaient ici.

Sans un bruit je fis un demi-cercle pour ne pas croiser le regard de ma future victime et, par derrière, abattre sur sa tête la chopine totalement vide.

Vedd :

Jet : Réussite

Tu arrives à lui piquer toute sa bourse (249 yus) avec une très grande finesse. Celui-ci ne se rend compte de rien.


Sirendor :

Tu regardes le jeune homme manger son dessert. Tu es tellement captivé par le Shaakt que tu ne sens pas Vedd arriver vers toi, te piquer toute ta bourse et repartir comme si de rien n’était.

Après une rapide observation, je conclus que sa bourse était décidément très mal gardée. Sa veste n'était pas fermée et elle pendait, à peine attachée à une poche intérieure. Cet adorable pigeon était toujours plongé dans ses pensées pour le jeune Shaakt. Ma main fusa, sans le toucher et j'entrepris de défaire la petite cordelette. Je surveillais activement mes gestes habiles, mais aussi le milicien. J'étais toujours prêt à décamper lorsque la bourse de cuir glissa doucement dans ma main. Aussitôt, je fis un léger bond en arrière, et tandis que le crédule ne remarquait rien, je me fondis dans la foule, emportant ses richesses. L'opération avait été incroyablement facile, et cette bourse était lourde. Lorsque je l'ouvris, j'y trouvais au moins cent yus. Je souris. Jolie cagnotte. Je me sentais quelque peu fanfaron d'avoir détroussé un homme d'armes. Heureusement, ma langue ne me trahirait pas... D'une main leste, je versai mes nouveaux yus dans le porte-monnaie du noble, qui était plus solide. Puis, je larguai la poche vide au détour d'une ruelle, avant de m'éloigner définitivement de la foule. Il n'était pas utile d'attirer sur soi l'attention en portant deux ou trois bourses à la fois. Ne jamais tenter la chance deux fois... — ou trois, car je venais de le faire.
Je remontai alors vers le coeur de la cité.

La lame accomplit une petite entaille au niveau de son ventre, le prince fut contrarié que presque tous ses assauts se résumaient à une blessure ou, un échec. Il plissa les yeux durement en s’avisant de dénicher une nouvelle tactique pendant que son antagoniste cédait un ou deux mètres.
Le montagnard n’eu pas plus de chance, malgré son assaut, le mécréant se dégagea rapidement en arrière. Ses blessures semblèrent ne pas le détourner de son entêtement et il répliqua sereinement :

« Oaxaca ne pourra jamais envahir Yuimen complètement, ses habitants sont bien plus obstinés qu’il n’y parait. »

Brusquement, il bondit sur le prince lui repoussant l’épée d’un coup traître et agile. Dans une autre action, il lui saisit le poignet armé et fit jaillir sa lame qui se planta dans l’épaule droite d’Artiel. La flèche qui logeait déjà à cet endroit lui fit épouvantablement mal produisant une clameur à demi étouffée.

« Tu ne vaux que 500 yus, mais ça fait quand même pas mal de pintes et de filles du purgatoire quand on y pense…Puis non, je ne t’ai rien volé tout à l’heure, j’ai juste imprégné ma lame. Tu connais le curare ? »

Ses muscles se ramollirent. Son corps entamait de curieuse convulsion, il tituba en arrière quelques pas lâchant son épée à terre puis vint s’écrouler le dos contre une roue de la carriole. Sa respiration était à la fois longue et courte, quelque chose comme du poison le pourrissait de l’intérieur. Le seul effet positif à cela, c’était la douleur qui s’adoucissait dû au produit. Il dévisagea le mercenaire avant de lui réfuter calmement.

« Tu crois… Tu crois vraiment qu’ils tiendront long…longtemps à force d’assassiner leurs héros ? C’est bien ça qu’elle te fai.. fait faire n’est-ce pas ?... Je suis capable de l’arrêter… Et elle le sait. Pourquoi me pourchasserait-elle sinon ? Réfléchit à ça… Des hommes comme toi tues les meneurs des hommes. Comment pourront-ils se battre dans ces conditions ? Un jour arrivera ou à cause des hommes comme toi, cette terre sera submergée. Et ne crois pas que tu seras épargné ! Non ! Non ! Elle te ferra souffrir, comme elle ferra souffrir les autres. »

Il recouvra lentement son souffle et leva la tête vers le ciel en lâchant un rire strident. Il retira la dague de son épaule avec du mal et la glissa dans sa ceinture. Marshmall eu le temps de se relever, il poussa l'épée D'artiel jusqu'à ce qu'il puisse la prendre et fonça sur l'homme. D'un coup sur le côté, il se baissa à l'approche et tenta d'embrocher le mercenaire violament.

Artiel se remit sur pied avec beaucoup de difficulté épée dans la main gauche, il récupera l'arc de l'homme et le déposa dans la cariolle ainsi que le sien.

(C'est plus prudent, il est désarmé à présent.)