Kafziel a écrit:
Cela faisait un moment que je ne parlais plus. Mon regard était vide, et je suivait presque inconciament les autres, sans bruit ni sentiments, véhiculé mécaniquement par une volonté antérieure qui me semblait lointaine.
La faux cognait dans mon dos, et mon regard était braqué sur le sol immédiatement devant moi, la pierre sous les griffes de mes pattes produisaient un frisson dérangeant dans mon corps à chaque pas, et ma queue restait ballante, presque inerte.
La confusion me gagnait, ma vision était comme une fenêtre lointaine, comme si je m'éloignais de moi même en m'enfonçant dans les ténèbres derrière mes yeux, silencieusement, mon corps ne semblait plus m'obéir, ma conscience volait en éclats, et pourtant ça m'était presque égal. Comme dans un rêve, je ne me souciais plus de la réalité, il aurait pu me pousser des ailes que ça ne m'aurait même pas éffleuré.
Je commençait à me laisser porter par ce flot tranquille, les sons me quitaient, ceul restait la sentation de quelque chose qui bouge, régulierement, mais sans bruit. Une pulsation, encore une... elle se suivaient régulièrement comme l'onde produite par une goutte d'eau à répétition. C'était mon coeur.
Alors que j'en prenait conscience, la fenêtres se rapprochat peu à peu, me laissant retourner quelques secondes un peu plus près de la réalité. Celle la même me percutat de plein fouet, me laissant chaos une fraction de seconde. Le son revint, la lumière aussi, mais ils me semblèrent décuplés pendant un laps de temps infinitésimal.
J'halletais, les souvenirs que je m'étaient remémorés avaient fait monter en moi un certain trouble, qui avait permit à mes instincs de reprendre le controle quelques instants, oubliant la conscience et ne fonctionnant plus que sur un systeme de stimulation-réaction.
Ca n'était pas normal, c'était plus fort que d'habitude, ce qui voulait dire...
(...c'est la période des quatres lunes...)
Basée sur un cycle assez déconcertant, cette période était normale pour tout ceux qui avaient du sang woran, c'est une période ou la bête qui sommeille en nous tente de se manifester, et pendant laquelle notre personalité s'en toruve altérée.
(Je n'ai qu'a être plus vigilent.)
Cependant, je savais que ce n'était pas si simple, et ça commençait déja, l'odeur qui m'agressait les narines depuis ma présence ici me devenaient soudain insuportables et m'irritait fortement, à tel point que j'avais peur de devenir violent, d'ailleurs, tout était sujet à l'énervement, tout, les bruits, l'odeur, le contact de la pierre, les paroles des autres. Il fallait que je sorte de la avant de devenir complètement hystérique.
Alors que je reprenais mes esprits, je m'appercevait que nous étions plus ou moins égarés, en tous cas, pas surs de nos positions, n'ayant pas suivi par ou nous étions passés, je préférais ne rien dire et suivre Selena, de pres, et entama avec elle les escaliers, à peine en phase avec le monde.