Peu à peu l'ours qu'était devenu l'elfe gris se relèvait et reprenait des traits aimables. Il semblait confus et rougissant. Il ne devait pas être une bien agréable chose que de perdre ainsi son contrôle ! Puis il vint vers moi, tendit ses paumes vers ma blessure.
Je levai sur lui un regard interrogateur.

(Tiens il serait guérisseur ?)

Avant de réaliser ma méprise:

(Heu non .. Les guérisseurs ne se transforment pas en ours .. Il doit être Shaman, ou Druide .. Eh bien !)
(Espérons qu'en guérison il sache y faire !)

Car toujours la plaie me brûlait, et chaque respiration me semblait une torture.

(Allez, il faut que ça cesse !)

Du creux de ses mains partit un doux filet de lumière verte qui lentement pénétra la chair. De petites étincelles crépitèrent sur les plaies et la peau déchirée, et bientôt je sentis mes blessures se refermer et la douleur s'évanouir devant le picotement de cette magie.

(Aaaaaaah !)

J'eus un gigantesque sourire et remerciai l'elfe. Je redressai le dos, je me sentais maintenant en parfaite forme. Prise d'une bénéfique impulsion, je tournai la poignée de la porte la plus à gauche. Elle grinça légèrement, avant que le lourd battant ne tourne sur ses gonds.

(Vu que Romeena n'a pas encore posté, je vais juste faire un point sur ce que vous venez de faire avant de faire avancer la quête, vu que c'est un petit moment de répis^^)

Raesha est trop surprise pour réagir directement quand l'elfe-ours lui saute dessus d'un bond et lui lècyhe goulûment le visage.

Elle attend donc qu'il reprenne sa forme d'origine et qu'il se redresse pour lui coller une gifle énorme qui résonne dans le couloir.

"Non mais ça ne va pas non?"

Elle te regarde avec ses yeux jaunes puis réprime un petit sourire discret.

"Bon, je t'excuse...Mais c'est bien parce que tu n'étais pas dans ton état normal." ...


Ramos: tu fouilles les trois premiers gardes. Tu prends pour toi 21yus. Tu jettes sur le sol une autre bague aux reflets brumeux, leur 3faux, ainsi qu'une fiole contenant un liquide blanchâtre plus le seul habit blanc taché de sang encore valable.

Tathar: Tu fouilles ton garde et tu trouves sa faux, que tu gardes pour toi, 10yus et une petite chaînette en argent.

Selena: après t'être fait soigné, tu essaies d'ouvrir la porte, mais elle est fermée. Ce sont des cellules comme en haut. Raesha te voit faire et te tend le trousseau de clés.

"Tiens, prends-les, je ne veux plus voir ce que j'ai vu là haut..."

(Pour vous faciliter la tâche, j'ai fait un tit plan de l'endroit où vous êtes:

Ce que vous avez déjà visité est en jaune et ce qui vous est encore inconnu est vert.
Les taches rouges sont les emplacements ces gardes morts
Postez pour voir si vous prenez un des objets dans le tas de Sandro et si Selena, vu que c'est désormais elle la propriétaire des clés, ouvre les portes, et lesquelles )

J'avais été surpris que l'elfe gris s'approche de Selena, et avait même failli lui sauter dessus quand il a approché ses mains d'elle. Mais j'avais faux, il ne faisait que la soigner, et bien que ça ne me plaisait pas, j'étais soulagé.

"Merci.", dis-je à l'elfe d'un ton qui laissait filtrer ma joie naturelle débordante.

Finallement, la question de "que devons nous faire" s'offrait encore à nous, et sans doutes le gorupe voudrait -il ouvrir à nouveau ces cercueils de pierre que formaient les cellules.

"Selena, réflechis bien avant d'ouvrir quoi que ce soit; quelle que soit ta décision, je l'approuverais."

Je rangeais finallement ma lame.

La poignée résista, et Raesha, me voyant peiner, me tendit gentiment le trousseau des clefs.
Ni une, ni deux, j'essayai les unes après les autres les grandes clefs de fer. La troisième, aux dents carrées, tourna dans la serrure et la première porte s'ouvrit.

(Pas de macchabées, s'il vous plait, pas de cadavres !)

Avant que je n’aille soigner Selena, l’elfe grise en avait profité pour me mettre une grande gifle bien résonnante, en même temps elle en avait parfaitement droit. Cependant elle m’avait excusé mon comportement presque aussitôt, me laissant un peu perplexe.
J’espérais en allant soigner la jeune humaine que personne n’avait entendu mais en même temps qui ne l’aurai pas remarqué, surtout la belle trace rouge en forme de main sur ma joue ? Selena me remercie de l’avoir guérie puis Kafziel vient me remercier à son tour. Bizarrement, j’ai comme l’impression qu’il y a quelque chose entre eux deux mais je ne dis rien, la partie gauche de mon visage me lançant un peu.

Dans les objets que Sandro dépose au sol, une fiole contenant un liquide blanchâtre attire mon attention, si bien que je m’en empare avant que les autres ne se jette dessus. Je veux la fourrer dans ma besace mais je manque cruellement de place…
Après quelques instants de fouille, je jette une gourde vide au sol, puis aperçois mes parchemins de sort, je crois qu’il va falloir que je les apprenne rapidement sinon ils vont me prendre trop de place…

L’humaine, fraîche comme un gardon semble disposée à ouvrir les portes des cellules, à la simple force de ses bras, sans même avoir pris la peine de les déverrouiller…
Raesha finit par lui donner le trousseau, lui facilitant grandement la tâche. Je préfère m’éloigner vers l’autre escalier, celui par lequel nous sommes descendu, et m’asseoir contre le battant de la porte. D’une voix un peu plus forte, je leur propose :

« Ca vous dit une petite pause de, disons, une trentaine de minutes, histoire qu’on se repose un peu et qu’on reprenne nos esprit ? »

Le druide, après avoir porté des soins à Selena se relève en ramassant la petite fiole que j'ai retrouvée sur un des garde. Un large marque rouge le dévisage totalement, j'avais cru aussi entendre un coup de fouet claquer dans l'air... Sur le ton de la moquerie je lui demande :

"On est allergique aux poils d'animaux ?"

Puis, Selena remise sur pied, frétille comme une sardine et ouvre la première cellule, j'ai hâte de voir quel type de cadavre nous allons trouver cette-fois-ci !

Je m'ecartai de Selena une fois que l'elfe gris l'ait soigné . Sa joue était encore rouge à cause de la giffle que lui avait donné Raesha pour son comportement quand il n'était plus tout à fait lui même . D'ailleurs , ça transformation m'avait enormément impressioné .

( Il sait donc faire autre chose que vomir . )

Je ne pensais pas en m'engageant dans cette aventure que je serais entouré de personnes aussi fortes . Cela me rassurait en quelque sorte . Sandro , qui avait pris l'habitude de fouiller les cadavres , jeta au sol plusieurs objets dont trois faux ainsi qu'une fiole . Thatar s'empressa de prendre la fiole dont la couleur me faisait penser au vieux médicaments que ma grand-mère utilisait lorsque j'étais fièvreuse . Pour ma part , je m'empara de l'une de ces fameuses faux que possèdent les gardes de Kers , et rien de plus .

Les clefs se trouvaient maintenant entre les mains de Selena , et plusieurs pièces ne demandaient qu'à être visité . L'elfe gris suggera même de faire une courte halte d'une demi-heure afin de reprendre des forces .

C'est une bonne idée . Profitons de ce moment pour regarder tranquillement se que contienne les autres pièces .

C'est d'ailleurs ce qu'avait commencé à faire Selena , quand j'entendis une porte grincer . Je me plaçai alors derrière elle pour voir ce qu'elle contenait .

Sandro fouille les gardes et dépose sur le sol armes, fioles et une bague assez intrigante. Je la ramasse et la met à mon doigt en la contemplant.

Tathar, ayant finit, de soigner Selena s’éloigne vers l’escalier et nous demande si nous voulons faire une pause.

" Une pose rapide alors. Il ne faudrait pas que des gardes nous tombent dessus. "

Cela étant fait je me rapproche de Selena qui s’occupe d’ouvrir l’une des portes.

"Quelle surprise aurons nous cette fois-ci ? "

A la suggestion de la pause, mon visage se crispa en une expression d'exasperation, ces gens sont absoluments inconscients, pourquoi ne pas prendre le temps de s'alonger et de faire un somme tant que nous y sommes, et demandons aussi aux gardes de nous amener quelques coqtails, nous passerions ainsi un agréable moment.

La survie n'avait jamais éfleuré leurs existences, c'était clair comme de l'eau de roche. Mais au moins ça donnerait un peu de répit à Selena, c'est pourquoi je gardait mes remarques pour moi, mais je ne pouvais non plus cacher mon état d'esprit, alors, pour ajouter au ridicule, j'allais m'allonger sur la pierre froide, les jambes croisées et les mains derrière la tête, laissant ma queue onduler au rythme de ma colère.

J'attendais ainsi, tout mes sens en éveil, de savoir ce que contenait la cellule, mais je n'avait pas à m'en faire, pas avec ces brutes que contiènnent l'équipe.

Dans la cellule que Selena ouvre (c'est-à-dire la plus à gauche sur le plan), il fait plutôt sombre. Nulle fenêtre ni même meurtrière. La lumière du couloir pénètre dans la pièce et fait reluire l'éclat d'un armure dans le fond de la pièce.

Un bruit de chaîne retentit, léger. Le temps que vos yeux s'habituent à l'obscurité, vous apercevez un homme plutôt grand et vachement barraqué dans une grosse armure impressionnante. Il tient à la main une grande épée, mais ne peut pas venir jusqu'à vous car il est retenu par de lourdes chaînes reliant ses poignets et chevilles au mur de pierre.

(C'est le gars avec l'armure que Romeena a rencontré, plus l'image, voir dans leur partie)

Voyant Selena entrer, il dit:

"Sortez-moi de là! Je n'ai pas mérité qu'on m'enferme ici!"

Le capitaine Robasc entre dans la cellule.

"Oh le pauvre, c'est un prisonnier comme nous! Délivrons-le, il nous aidera peut-être!"

Reconnaissant l'homme qui avait tenté de nous voler , Arkan et moi , mon sang devint bouillant et l'expression de mon visage laissait place à la colère .

( Cette ordure ne doit pas sortir d'ici . )

Je m'approchai de lui , me tenant à deux mètres tout au plus .

Alors , ça fait quoi de se retrouver enchainé ? Tu fais moins le malin tout à coup .

Je me retournai vers les autres .

Quoi qu'il vous dise , ne le libérez pas , cet homme est très dangereux , il a tenté de m'aggresser .

Romeena connaissait le détenu de la cellule que nous venions d'ouvrir.
Apparament, il était un homme mal honnête et notre camarade nous déconseillait vivement d'acquiescer à sa demande de libération.

« Vous le connaissez, Romeena? »

(Qu'a t-il fait?)

« Eh! Pourquoi vous êtes là? »

Le seul éclairage dans la pièce venait de la porte que je venais d'ouvrir, et nos ombres se projetaient sur le mur.
Le lourd cliquetis d'une armure résonna, et un haut et grand guerrier apparut dans la lumière.
La faible clarté accentuait ses traits grossiers et la dûreté de son regard.

« Sortez-moi de là! Je n'ai pas mérité qu'on m'enferme ici! »

Je n'osai pas m'approcher de l'homme. Soudain Romeena, qui regardait par dessus mon épaule, sembla reconnaître le guerrier. Elle me bouscula et entra dans la cellule.

« Quoi qu'il vous dise , ne le libérez pas , cet homme est très dangereux , il a tenté de m'aggresser »

Voilà qui ne m'étonnait guère. En général les prisonniers ne sont pas des gens aimables. Exceptés nous, bien entendu.

« Désarmons-le .. Si on peut l'approcher ! .. Que peut-il bien nous faire ? Laissons-le là, et ouvrons les autres cellules, puis nous aviserons ! »

Trousseau en main, je m'éloignai vers la porte suivante.

« Et que ceux qui en ont besoin se reposent, vue ma maigre participation au combat, je me charge d'explorer ces cellules. »

Je triturai un instant les clefs, et finalement introduisis une épaisse clef de bronze dans la seconde serrure.

La porte s’ouvre et laisse apparaître un colosse en armure assez impressionnant Romeena avait l’air de le connaître, vu la manière dont elle parlait de lui. D’ailleurs, elle nous conseillait fortement de na pas le libérer.

Je me préoccupe déjà plus de lui et me tourne vers la deuxième porte qu’ouvre Selena.

" Je n’ai pas besoin de repos. Je préfère explorer ces cellules avec vous. "

Tandis que Selena ouvre la porte, je plonge ma main dans ma besace et en tire un parchemin enroulé sur lui-même et fermé par un cachet en cire rouge. Je l’ouvre et découvre un texte écrit en pattes de mouches assez compliquées à lire, mais d’après le titre un peu plus lisible que le reste, il semblerait que ce soit le sort du souffle de Thimoros qui soit enseigné sur ce parchemin.
Près de moi, j’attends une voix inconnue parler, demandant qu’on la libère, mais apparemment ce n’est pas l’intention de mes camarades qui vont ouvrir la cellule d’à coté. Pour ma part, je ne fais pas très attention au prisonnier qui se plaint, et me concentre sur le déchiffrage des inscriptions sur le papier que je tiens dans les mains.

Une fois la traduction terminée, je plonge ma tête dans mes mains, exaspéré, ce sort à l’air bigrement difficile à contrôler… Il faut combiner tout son désespoir et sa douleur à la magie sombre pour que ça fonctionne… pour ce qui est du lancement en lui-même, j’ai déjà eu affaire à ce sort et d’après ce que je m’en souviens, il faut tout projeter par la bouche…
Je ne te raconte pas la sacrée boule que ça doit faire dans les poumons…mais quand il faut y aller, il faut y aller.

Je me relève et me tourne vers la porte en bois, puis, me concentrant sur des choses négatives comme ma séparation avec Leagrane, puis attire le fluide noir vers mes bronches pour l’extraire avec force vers l’extérieur. Malheureusement pour moi, rien ne se passe…peut-être que les souvenirs auxquels je me suis attacher pour lancer le sort ne sont pas assez sombre encore…
Il ne m’en reste qu’un seul, celui que je redoute le plus, la pire chose qui me soit arrivée… la perte d’Anya, l’elfe blanche que j’ai chérie plus que tout et qui est morte dans mes propre bras…

Rien que d’y repenser, les larmes me montent aux yeux, ma gorge se sert, ma poitrine me fait souffrir. Je la revois, sa jolie robe rouge en lambeaux, couvert de taches de boue et de sang coagulé… Si ce souvenir n’est pas assez sombre, je ne vois pas ce que je pourrais utiliser d’autre… Je me concentre tant bien que mal, mes larmes se mettant maintenant à couler, puis réessaye une nouvelle fois de lancer le sort.
J’attire le fluide obscur dans mes poumons pour le recracher ensuite vers le battant en bois. Cette fois ça ait marché, le souffle rauque que j’avait entendu lorsque je l’avais reçu de plein fouet, se fait entendre et une sorte de rayon noir quitte ma bouche pour filer vers la porte, l’air ambiant se refroidissant sur son sillage.

Le choc entre les deux éléments est assez bruyant et le souffle, est-ce qu’on peut vraiment l’appeler ainsi, laisse une marque sombre sur le battant légèrement brûlé. Je souris devant mon exploit mais préfère passer à autre chose, gardant ce sort en réserve.
Je me promets que je ne l’utiliserai qu’en dernier recours car s’il faut me souvenir à chaque fois de ces instants douloureux, ce serait trop dur pour moi… Je me retourne alors vers les autres pour voir ce qu’ils font…