Tathar a écrit:
Il semble que ma remarque fasse de l’effet à cette chère Amaltia qui, même si elle est toujours aussi froide, me jette un regard un peu moins haineux qu’a son habitude. Sans répondre à la question que je lui pose, elle s’approche des bas-reliefs et commence à les examiner de plus près.
C’est alors que Sandro fait son entrée pour inspecter le coffre et trifouiller dans la serrure, frais comme un gardon, ce qui n’est pas le cas de tout le monde, et en l’occurrence : moi !
En effet, le sort de force de la bête commence à se dissiper et l’étendue des blessures se fait ressentir de plus en plus, si bien qu’au bout d’un moment, je suis obligé de m’appuyer contre le mur qui me fait face.
C’est alors qu’une chose pour le moins étrange se produit : les petits personnages des bas-reliefs se mettent à bouger. Pensant que cela vient de mon imagination, et de la douleur, je ferme les yeux et secoue énergiquement la tête pour chasser l’hallucination.
Lorsque je rouvre les paupières, les bonhommes sont toujours en train de bouger, me regardant méchamment. Je m’écarte alors du mur, avec une grimace de douleur, douleur plus vive que précédemment. Vive les courbatures et les blessures ouvertes…
Convaincu que ce que je vois est une illusion, je me frappe carrément le front avec le poing mais en vain, il semblerait que le mur soit vraiment animé. Dégainant mon épée, je me mets en garde, manquant de flancher à cause d’une jolie entaille à la cuisse.
« Amaltia, reculez, ils vont vous attaquer !! Venez, petites vermines, venez ! »