Tathar: Tout redevient normal au moment où tu touches le mur avec ton épée...


Derrière Sandro, Amaltia finit par soupirer sérieusement en s'approchant de tathar, et lui prends violemment son épée des mains. Sur un ton sévère, elle lui dit:

"Donnez-moi ça... Vous allez finir par blesser quelqu'un!"

Prenant l'épée de Rotob de tes mains, elle recule soudainement, l'air surpris. Malgré le fait que tes cheveux restent d'un mauve éclatant, les siens aussi se colorent de cette couleur... Elle ressemble de plus en plus à son frère... Elle devient encore plus pâle qu'à l'accoutumée, et lâche l'arme, qui tombe avec un fracas métallique sur le sol. L'instant d'après, c'est elle qui choit et s'affale sur le sol, inconsciente. Ses cheveux redeviennent instantanément noirs...

Tathar finit par sortir de sa crise de folie passagère. Amaltia va alors vers lui, l'air agacée. Elle le sermonne comme une mère le ferait avec son fils et elle lui confisque son épée. Et cette épée, c'est l'épée qui appartenait au gars en armure à Kers, dès que le druide l'avait récupéré, ses cheveux avaient changés de couleur et Amaltia subit le même sort.

(Beuh... c'est moche...)

La belle elfe, alors défigurée semble mal en point, elle pâlit, avant de lâcher l'arme de tomber dans les pommes.

"Amaltia !"

Je vais m'asseoir à côté d'elle et prend sa tête sur mes genoux. Ses cheveux reprennent leur couleur sombre d'origine. Je commence à donner des petites claques sur ses joues encore plus blanche que d'habitude.

"Amaltia, réveillez-vous ! Vous m'entendez ? Réveillez-vous !"

Si elle ne sort pas de son inconscience, nous perdons notre seule chance d'atteindre le trésor... Alors je met toute mon énergie dans la tâche.

A peine ma lame est-elle entrée en contact avec le mur que les petits bonshommes cesse de bouger et que tout redevient normal… Il semblerait bien que je sois victime d’hallucinations, chose vraiment utile, surtout dans notre situation… si je me mets à délirer devant l’ennemi, on n’est pas sorti de l’auberge…
Amaltia s’approche de moi sur cet entrefaite et m’arrache l’épée des mains, chose vraiment facile puisque la force me quitte au fur et à mesure que la force de la bête cesse de faire effet.
Les cheveux de l’elfe se colorent alors de mauve, exactement comme les miens ou ceux de Naral (mais d’ailleurs, puisque je n’ai plus l’épée, pourquoi mes cheveux restent-ils comme ça ? sans doute un effet de l’anneau…).

« Vraiment joli, Amaltia, cette couleur vous va à ravir. »

Devenant de plus en plus pâle, cette dernière fini par lâcher l’arme et l’instant d’après, elle se retrouve face contre terre, totalement inconsciente et ses cheveux reprennent leur teinte normale.

(Aie, qu’est-ce qui se passe ?!)

Je n’ai pas le temps de réagir que Sandro est déjà sur le coup, posant la tête d’Amaltia sur ses genoux et lui mettant de petites claques pour la réveiller. De mon coté, je fouille dans mon sac et tire l’outre d’alcool nain que j’ai récupéré dans les Duchés puis je m’approche des deux et m’accroupie près d’eux.

« Ne vous inquiétez pas, quelques gouttes de ceci devrait la remettre sur pied. Faites-moi confiance, même si je pense que ça doit être dur pour vous… »

J’approche doucement le goulot de la gourde de la bouche de l’elfe et fait couler quelques gouttes du liquide dans le fond de sa gorge. Attendons de voir le résultat.

Amaltia a la tête posée sur les genoux de Sandro, et reprend peu à peu ses esprits, petit à petit, bien qu'elle soit encore faile pour marcher. Elle accepte sans broncher, étant encore à demi-inconsciente, l'alcool que lui tend Tathar, dans sa bonté infinie. Une fois la gorgée bue, elle ouvre doucement les yeux et les tourne vers Sandro. Elle reprend presque directement ses couleurs, mais ses yeux de feu semblent moins perçant dans son regard qu'auparavant. Elle regarde vaguement autours d'elle, avec un sourire mutin sur les lèvres. Elle regarde alors dubitativement la gourde et Tathar, sans savoir sur lequel se poser. D'un geste vif plutôt étonnant pour quelqu'un dans son état, elle attrappe la gourde de Tathar et en boit une très grosse goulée avant de la lui rendre. Il y a ensuite quelques secondes de flottement, où justement, l'esprit de l'elfe à la peau pâle semble flotter au dessus d'elle, avant de revenir, mais pas dans son état d'origine.

Elle s'appuie sur Sandro et le sol pour essayer de se relever, mais s'effondre la tête la première sur l'entrejambe du larron... Elle relève alors la tête vers celui-ci avec un grand sourire aux lèvres, et éclate d'un petit rire coquin en remontant sa tête face à celle de Sandro. Elle plaque alors ses lèvres pulpeuses sur la bouche de l'humain, enfournant sa langue entre ses dents. Sa beauté est au diapason de l'alcool qu'elle a dans le sang, et par sa bouche, ça se sent!

Elle glisse sa main sur l'endroit où peu avant, sa tête était posée lourdement, caressant à travers le tissus la virilité de l'homme...

C'est cet instant que choisit Raesha pour faire son apparition, et l'elfe grise vous voit tous les trois dans cette abracadabrante posture: Sandro avec Amaltia dans la position décrite, et Tathar, tenant la gourde à la main, à genoux juste à côté...

L'elfe grise prend un air quelque peu outré de ce spectacle peu recommandable à des personnes non informées, et intervient:

"Heu... Ezak s'impatiente, grouillez-vous de rappliquer au lieu de faire des trucs du genre..."

Puis, se tournant vers son amant, prenant un regard mi-jaloux, mi-provocateur, parle à Tathar...

"Tathar, j'aurais à te dire deux trois mots..."

Tathar vient me porter secours, comme quoi, toute chose a une utilité ici bas ! ((())) En effet, il sort une gourde d'alcool de son sac et en fait boire un peu à la gourde -par la gourde, entendez Amaltia qui perd ses moyens devant une coloration capillaire...-. Petit à petit, la belle reprend ses esprits, quoique, elle semble encore dans les vapes. En réalité, elle est saoule -appelons un chat, un chat !- et décide de se reprendre une goulée. Pour ce faire, elle arrache la gourde des mains de Tathar et bois une grande gorgée.

"Et bien ! Belle descente !"

Pendant un instant elle a l'air... ailleurs... Elle essaye ensuite de se relever mais elle retombe aussi sec sur mon... enfin, sur mes... ma... entre mes jambes en fait.

(Elle ne tient pas du tout, mais alors pas du tout l'alcool ! C'est bon à savoir...)

Je rougis un peu et commence à sourire bêtement. Elle relève la tête vers moi avant d'exploser de rire. Je me contente de rire avec elle, à la fois gêné et amusé par la situation. En tout cas, je suis plus gêné qu'elle, puisqu'en se relevant elle vient m'embrasser vigoureusement. Je m'abandonne à son baisé, enivré par le mélange de son parfum et de l'odeur de l'alcool (((Personnellement je trouve que c'est une odeur vraiment, mais alors vraiment excitante ))). Ma main vient caresser ses fesses alors que la sienne descend avec délicatesse vers ma descendance. Cela m'émeut...

Raesha arrive alors pour casser l'ambiance. Elle prend un air choqué comme si elle n'avait jamais goûté aux plaisir de la chaire... Messire Linwelim doit être un bien piètre amant. Quoi qu'il en soit, elle nous demande de rejoindre Ezak, dans l'autre pièce.

(C'est vrai qu'il doit être revenu à la vie lui aussi...)

Je repousse donc Amaltia avec douceur et l'aide à se relever, je l'enlace par la taille pour l'emmener avec moi vers le coffre. Je m'adresse aux deux gris :

"Bien partez devant ! Nous vous rejoignons dès que je me serais occupé de cette serrure..." (((oui oui, c'est sans doute une métaphore )))


Je tente de crocheter une fois de plus le coffre pour prouver ma bonne foi.

Il ne faut même pas attendre trente secondes pour constater l’étendue des dégâts causés par mon intervention. La belle elfe, d’abord à demi consciente, sort pleinement de sa torpeur et m’arrache ma gourde des mains pour en boire une bonne gorgée, sous le regard admiratif de Sandro.
Deux-trois secondes passent puis c’est le drame. Essayant de se relever comme elle peut, Amaltia chute la tête la première à un endroit parfaitement incongru de l’anatomie de l’humain, humain qui ne semble pas rechigner le contact. S’en suit alors une scène peu recommandée au jeune public, coupée court par Raesha qui nous demande de venir rejoindre Ezak et le reste de la bande.

Une fois cette recommandation faite, elle se tourne vers moi avec un regard empli à la fois de jalousie et d’une pointe de provocation digne d’Amaltia. Sandro qui ne loupe rien de la discution, et qui profite un maximum de l’ébriété de l’elfe au regard de feu, nous propose d’avancer sans eux afin qu’il puisse de nouveau crocheter le coffre.

« Sandro, je sais que la tentation risque d’être forte, mais essayez de partager un peu le butin avec les autres, hein. A toute à l’heure, en espérant que vous n’en aurez pas pour trop longtemps, le somnifère risque de se dissiper rapidement, et on se retrouvera de nouveau avec la bête sur le dos. »

Buvant une bonne rasade d’alcool avant de ranger ma gourde, je me retourne alors et rejoins Raesha en clopinant.

« Tu voulais me dire quelque chose ? »

Tathar : ----> Le temple en ruine...

Sandro: 17 (vraiment pas de chance avec cette serrure)

Amaltia te suit tant bien que mal, titubant et s'accrochant à ton cou jusqu'au coffre. Une fois arrivé là, elle s'accroupit sur le sol pendant que tu essaies, vainement, d'ouvrir le coffre. En effet, la serrure te résiste encore et encore... Mais alors qu'elle lit la déception et la colère dans ton regard, Amaltia rit doucement et t'enlace de ses bras et de ses longues jambes filiformes à la peau galbée et pâle. Tu te rends alors compte que mis à part sa petite robe blanche déchirée sur le bas, elle ne porte aucun autre vêtement, ni dessus, ni dessous... Elle te mordille doucement le coup en poussant des petits grognements sensuels. Son regard de braise tombe dans le tien et s'enflamme encore plus de désir quand elle sent de ses doigts ton organisme se changer à ses assauts suaves...

Heureusement, Tathar est parti dans l'autre pièce et ne voit rien de tout ce spectacle...

Raté ! C'est pas vrai ! Mais c'est pas vrai ! J'enrage, la serrure du coffre ne veut pas céder à mes assauts. Il faut dire que le présence d'Amaltia n'arrange rien. En s'affairant sur le coffre, je ne peux empêcher mon regard de fuir vers son décolleté ou vers ses jambes à la peau si douce. Je frappe d'un poing rageur dans le coffre.

"Ça me soûle !"

C'est à ce moment là, que la belle elfe décide de m'étreindre, de ses bras et de ses jambes. Elles s'agrippe à moi comme à un tronc d'arbre. Sauf que je n'ai rien d'un arbre et je ne peux que tomber, dos au sol, chevauché par la passion.

(Bah, le coffre attendra !)

Soit ! Le plaisir de la chair est le plus doux qui soit... Je me laisse donc prendre au piège de la fougueuse Amaltia, de ses mordillements, de la douceur de sa bouche, de ses courbes appelant au jeu, de sa peau avide de violence, de son haleine embrumée d'alcool... Son corps tout entier semble vouloir accueillir le mien.

A travers mes vêtements, je peux ressentir la chaleur de son bas ventre qui semble me supplier. Mes mains descendent vers ses cuisses, je saisi le bas de la robe de la belle pour la lui retirer. Je constate alors avec joie ce dont je me doutais : ce morceau de tissu constituait son unique apparat et elle est encore plus désirable sans. Sa peau est pâle, son ventre légèrement rebondi, ses seins sont généreux et tout en rondeurs.

Je sens ses mains moites se glisser sous mes vêtements afin de constater ma rigidité. Je souris et retourne Amaltia avant de déposer un baiser sur son ventre nu. Je l'embrasse alors fougueusement, ma langue effleurant ses lèvres entrouvertes. Son goût, son odeur, sa douceur et sa chaleur m'enivrent alors que ses jambes se resserrent autour de mon cou.

Je crois entendre son coeur battra à l'unisson avec le mien comme si nos corps étaient prêts à se confondre. J'aide alors Amaltia a s'entrouvrir délicatement avant de lui offrir mon bassin. Tout devient alors beaucoup plus calme, je deviens son hôte et elle m'accueille à bras ouverts. Je colle mon buste contre le sien, ma bouche sur la sienne, appréciant chacun de nos mouvement, chacune de nos pulsation.

Après quelques minutes, plus courtes les unes que les autres, mon organisme décide de s'épuiser et je m'allonge à côté d'Amaltia le souffle court, après lui avoir offert une partie de moi. Elle se redresse, moi aussi, puis je me penche vers sa poitrine pour y goûter une perle de sueur.

"Je vous aime très chère."

Je me remet debout et l'aide à se relever. Je regarde alors le coffre de nouveau, il semble me défier. Je souris à l'elfe.

"Je vais réessayer !"

Je me remet au travail, épuisé et rêveur.

Amaltia se remet doucement de votre étreinte, l'alcool quittant doucement son esprit alors que tu t'occupe du coffre. Cette fois, on dirait que la belle te porte chance, tu as à peine enfoncé ton aiguille dans la serrure qu'un cliquetis se fait entendre, signifiant la libération et l'ouverture du coffre. (94)

Tu soulèves le couvercle alors qu'Amaltia regarde par dessus ton épaule. Il y a là dedans pas mal de trucs, mais surtout pas mal de truc inutiles... Visiblement, ce coffre servait de casier aux prêtres de ce temple, s'il y en a un jour eu, et des robes de bures trouées par la vermines paissent là sans doute depuis de longues années. Au milieu de ce fatras, un éclat doré attire ton regard. Il s'agit d'un médaillon en or sur lequel est gravé un soleil étincelant. Sans que tu lui demandes quoique ce soit, Amaltia te dit:

« Je reconnais ce symbole... Il signifie la protection pour mon peuple, garde précieusement cet objet, ou donne le moi si tu n'en veux pas... »

Dans la pièce voisine, un léger grognement se fait entendre... Le saurien géant ne va pas tarder à se réveiller, et même aveugle, sa colère sera terrible... Amaltia se lève et regarde la porte voûtée. Pour elle, ça ne fait aucun doute, vous devez vous hâter de rejoindre les autres.

Amaltia dessaoule assez vite, il faut avouer que pour ça, rien de tel qu'un peu d'exercice et attend quelques instants pendant que je m'occupe de ce maudit coffre. D'ailleurs, il ne résiste pas très longtemps cette fois-ci et je rabats le couvercle avec fierté. J'adresse un clin d'oeil à Amaltia.

"Il fallait que je me chauffe juste !"

Mais j'ai quand même l'impression d'avoir fait ça pour rien, le coffre est rempli de tuniques affreuses et toutes pourries. Je trouve tout un petit médaillon en or représentant un soleil. Amaltia m'affirme que c'est un symbole représentant la protection... Mouais, ce qui est important, c'est qu'il est en or et donc, que je pourrais en retirer un bon prix. Je souris à ma chère et tendre.

"Je me chargerais personnellement de votre protection. Considérez moi comme votre soleil et soyez ma lune."

Voici une bien belle excuse pour garder jalousement un bien de valeur. Je passe l'objet autour de mon cou. Un grognement sinistre se fait entendre dans l'entrée du temple. Le somnifère semble perdre son efficacité et la bestiole se réveille.

"Hâtons-nous, car même si il est à priori inoffensif, un accident pourrait vite arriver..."

Attrapant Amaltia par la main je me précipite vers la sortie pour rejoindre les autres.