GM9 a écrit:
Quand tu commences à ouvrir le coffre, tu es surpris de n'y trouver qu'un tas d'ossements mal organisé. Une fois le coffre entièrement ouvert, quelle n'est pas ta surprise quand ces os un peu noircis par les années se mettent en mouvement et semblent se lier entre eux. Tu assistes, béat, à la reconstruction d'un squelette entier, qui est bientôt deboût devant toi, dans la caisse toujours. Il semble te regarder de ses orbites vides. Après une inspiration inquiétante, surtout pour un être qui n'est plus sensé avoir de poumons, il se tord le coup, dont les vertèbres craquent fortement. Il commence alors à te parler, comme si tout ceci était parfaitement normal.
"Ahhh, ça fait quand même du bien de sortir de cette boite! Tu ne peux pas savoir comme c'est désagréable d'être enfermé là dedans! Merci en fait, c'est gentil de m'avoir libéré... je ne me souviens même plus qui m'y avait enfermé...ça doit remonter à quelques siècles! J'ai de la chance d'être en ce lieu et de ne pas être tombé en poussière. Oh? Mais que vois-je? Tu es blessé? Que se passe-t-il? Hmm Trois grandes griffes...Je vois, vous avez énervé le lézard... Pas très malin de votre part... Ah oui en effet, il me semble entendre des bruits de combat de l'autre côté de l'alcôve... Tu n'es donc pas seul! Intéressant ça... Et que venez-vous donc faire dans un tel endroit? Plus personne ne passe ici depuis des lustres! Vous êtes des diciples? Ah non, vous n'avez même pas les cheveux mauves...Enfin, vous avez peut-être trouvé l'antidote à cet inconvénient plutôt gênant! Ah mais non, je suis bête, qu'est-ce des diciples feraient en ce lieu! Il faudrait qu'ils soient fous!"
Visiblement, le squelette s'est retenu de parler pendant toutes ces années d'enfermement, et son flot de paroles incessantes devient vraiment lourd à supporter. Le squelette bavard poursuit néanmoins...
"C'est dangereux pour eux de venir ici, vous savez! Ils sont les seuls à pouvoir... Ah... mais vous ne connaissez sans doute pas le secret du temple!"
Il part dans un petit rire aigü où perce une pointe de sadisme... Sans même que tu puisses faire quoi que ce soit, il t'enfonce profondément sa main osseuse dans le ventre, malaxant tes organes vitaux, les perçant de toute part. La douleur est vive, insupportable, mais tellement bénine face à l'étrange sensation que tu sens en toi. La vie te quittes, tu meurs...