Amaltia regarde Tathar poser ses questions et se saisit des objets qu'il lui tend. Elle décide de d'abord répondre, puis de jeter un oeil aux aterfacts. Elle prend soudain un air un peu las, comme ennuyé.

« Vous n'avez de cesse de me poser des questions sans arrêt, ça en devent lassant...N'est-il pas préférable d'attendre de découvrir les choses par soi-même? Enfin soit, puisque vous me le demandez, je vais satisfaire votre besoin d'informations... Tout d'abord ce peuple dont je suis exclue est un peuple gardien, qui ne vit que sur cette île. Nous sommes proches des elfes, aussi bien par notre morphologie que par nos pouvoirs, même si ceux-si sont parfois plus développés. Si j'ai été bannie de ce peuple, c'est par la faute de Naral Shaam. Lui aussi a été banni pour d'obscures raisons qu'il n'est pas bon dévoquer ici... Vous comprenez donc que lui aussi était semblable à moi, dans le passé...Il était mon frère, et c'est pour ce lien de sang que j'ai été à mon tour exclue, forcée à vivre de mes propres moyens sur cette île que je ne voulais pas quitter, contrairement à Naral. »

Un peu perturbée par ces révélations qu'elle était arrivé à vous cacher jusqu'à maintenant, elle porte les yeux sur les objets. D'abord sur la larme de licorne que tu lui tends. Elle paraît impressionnée que tu aies cet objet en ta possession...

« Ceci est une larme de licorne, il me semble...Ainsi vous avez du la rencontrer...C'est une chance inouïe pour vous qu'elle ne vous ait pas tué, et ce don m'émeut plus encore...Cet objets a pour propriété de faire revivre quelqu'un qui est mort, mais qui se meut encore... »

Elle te rend la larme avec un brin de mystère dans la voix, puis, se concentre sur la fiole. Elle la regarde d'abord attentivement, dubitative, puis, finit par la déboucher et en sent le contenu. Une grimace écoeurée nait sur le visage de la soeur de Naral. Elle rebouche instantanément la fiole et te la rend brutalement.

« Si c'ets une blague, messire druide, celle-ci n'est pas drole! Cette substance n'est pas rare et chaque mâle l'a en elle! C'est un peu comme une potion de vie qui ne servirait à rien sans l'intervention d'une femelle, vous êtes répugnant de vous balader avec ça... »

Raesha intervient alors, même si elle porte sur le visage un léger rictus de dégoût, elle aussi, comprenant les sous-entendus de l'elfe aux yeux de feu.

« Il ne serait pas temps de rentrer maintenant? »

Tous acquiescent et vous pénétrez dans le temple en ruine par une arche qui devait dans des temps anciens abriter une porte. La pièce où vous vous trouvez à présent est claire, puisqu'une partie du toit n'existe plus. Des gravas de pierres jaunâtres gisent au sol parmi les poussières. Comme vous êtes entrés par le sud, trois choix de direction s'offrent à vous: à l'ouest, au nord et à l'est. Chacun des murs est percé d'une petite entrée qui semble mener à des pièces plus exigües.

(Explications: dorénavant, vous faites comme bon vous semble, vous pouvez aller visiter une pièce ou une autre, sns obligation de suivre le groupe, vous pouvez fouillez les pièces, chercher des indices, des objets, jouer à la marelle ou aux échecs...Fin...voilà du moment que vous n'inventez pas vous même des lieux^^ hi... Je rapelle que je crée un nouveau topic dès qu'une nouvelle pièce est visitée.)

Soudain très intéressé par les questions et les objets que vient de sortir Tathar, j’écoute attentivement les réponses d’Amatia. C’est avec surprise que j’apprends donc le lien de sang qui uni Naral et notre guide actuel.

(Quelle révélation. Qui aurait cru qu’un tel lien existait entre ces deux êtres ? )

Amaltia continue cette fois çi en étudiant attentivement les objets de Tathar. La première est d’après elle une larme de licorne qui aurait le don de redonner la vie. Je jette un regard interrogatif au possesseur de l’objet, me demandant sérieusement à quel moment il l’avait obtenu.
Puis viens le tour de la fiole contenant un liquide de couleur blanche. Après un objet qui redonne la vie nul doute que cette fiole doit contenir quelque chose d’extraordinaire.
Après étude, Amaltia, l’air dégoûtée, la rend brusquement à Tathar. Comprenant à mon tour le ridicule de la situation après les explications de l’elfe, j’étouffe alors un rire sous ma cape.

C’est à ce moment que Raesha à la merveilleuse idée de nous proposer de continuer notre route. Il est clair que c’est une bonne idée et c’est tout de même avec un peu d’appréhension que je pénètre dans le temple.

Contrairement à ce que je pensais l’intérieur est éclairé. Le toit partiellement détruit en est la cause. Le sol est recouvert de gravas et de poussière, témoignant de la vieillesse de l’endroit. Je me sens clairement petit et oppressé dans ce temple en ruine sûrement chargé d’histoire.
Trois entrées s’offre à nous. Hésitant quelques instants et sans recueillir l’avis des autres je continue finalement par l’entrée située juste devant nous, au nord donc.

Même si je le voulais, je ne pourrai faire mieux que maintenant. Je n’ai presque pas adressé la parole à Amaltia depuis qu’elle est là et elle trouve le moyen de me faire des remontrances vis-à-vis de mes quelques questions, non mais franchement… Enfin, au moins, elle y répond et ne prend pas la peine d’éluder comme ce cher Naral. Elle commence tout d’abord par nous parler de ce fameux peuple auquel elle appartient puis nous révèle que l’elfe au cheveux mauve qui nous a accompagné sur l’île n’est autre que son frère !?
Sacrée découverte, et dire que je m’attendais à autre chose… mais cela vient quand même confirmer une petite hypothèse à laquelle j’ai pensé : Naral est soit un disciple déchu, soit il possède l’arme de l’un d’eux, tout comme moi. Suite à ces révélations, l’elfe au regard de feu daigne s’intéresser aux objet que je lui tends, parlant d’une façon mystérieuse à propos des larmes et me jetant presque la potion à la figure en découvrant ce que c’est.

« Hého !! J’y suis pour rien moi, si les gardes de Kers en ont sur eux !! Raesha ? non, pas toi… »

L’elfe grise, qui vient d’intervenir, semble aussi dégoûtée qu’Amaltia… Je passe pour quoi, moi… et j’en fais quoi de la potion ? Après un court instant de réflexion et un regard en coulisse à Sandro, je range la fiole dans mon sac avec un sourire sadique accroché aux lèvres. Ca peut toujours servir héhéhé. Suivant l’idée de Raesha, nous finissons tout de même par entrer dans le temple en ruine, et ce qu’on pourrait appeler un hall s’offre devant nous, éclairé par le trou béant qu’il y a dans le toit. En y regardant de plus près, ça ne vaut pas le coup de rester ici et trois entrées s’offrent à nous.
Sans attendre et sans demander avis, Ezak par vers celle qui nous fait face et pénètre dans la pièce. Je le suis donc car il faut que l’on fasse une petite mise au point, tous ensemble, sur la façon dont on va « visiter » le temple.

Je suis choqué des révélations, je ne sais que penser, je hais tellement Naral, et elle est sa soeur... que faire, que dire? n'y est-elle pour rien? je l'avais soupçonnée, mais de la à penser ça.... d'ailleurs, notre fameux tueur n'a pas été retrouvé, je n'aurais plus confiance en personne.

Amaltia examine alors les objet.Le premier se révèle surprenant... mais pas autant que le deuxieme.J'aurais sans doute pu trouver ce que c'est à l'odeur, mais j'aurais tué tathar pour m'avoir fait sentir ça.Amaltia a l'air bien au courant de ces choses la au passsage....
et thatar.... garde la fiole...

"quel..porc."

Ezak >>> quand tu reviens dans le Hall principal, Amaltia est toujours en train d'esayer de décrypter les inscriptions et images effacées sur les murs, alors que Sandro semble se désintéresser totalement de l'endroit. Tathar, Kafziel et Raesha ne semblent pas te suivre pour le moment.

Retournant dans le hall, j’observe Amaltia en plein décryptage des informations dont je je ne comprend strictement rien, situées sur les murs quelques instants. Suivant la logique de Tathar nous devrions fouiller la pièce située à l’est en dernier. Me désintéressant de l’elfe je me dirige vers la pièce ouest.

Ezak:

Amaltia ne te remaque même pas passer à côté d'elle, ni Sandro, qui semble fasciné par le travail de l'elfe aux yeux de feu. Tu entres dans la salle Ouest.

J'ai pas pris part aux discussion, restant à distance, considérant que le druide est un imbécile et qu'il n'y a rien de plus agaçant que d'écouter parler les imbéciles, surtout si ils sont druides. Tout le monde entre alors dans la ruine, le chat reste quand même un peu en retrait, comme choqué. Je ne comprend pas... sans doute un comportement animal étrange.

"Mouais..."

Le hall est assez spacieux, encombré par les gravas mais spacieux. Je me demande bien ce qui a pu se passer ici pour tout soit démoli de la sorte. Mes compagnons d'arme décident de visiter le temple. Personnellement, je suis claqué et encore abîmé de ma descente de cascade. Je m'assoie alors sur une pierre gisante, les jambes croisées et je regarde les pérégrination de notre petite communauté. J'observe notamment Almatia qui déchiffre des inscriptions avec une grâce qui lui est propre. En fait, ce n'est pas vraiment la façon dont elle déchiffre les glyphes que je contemple...

"Magnifique !"

Je reste ainsi un petit moment, souriant bêtement. Puis je me décide enfin à participer à l'avancer de cette aventure, mais en restant assis, faut pas pousser non plus ! Je cherche alors ce qui me semble être le plus logique à chercher, des traces du passage de Naral et Tiniis. J'ai hâte de les retrouver !

Ramos:

Tes recherches paresseuses ne mènent à rien...De ton point de vue, assis sur une pierre, tu ne remarques rien dans la pièce, et ton regard est bien trop souvent attiré par les jambes fines de l'elfe à la peau pâle, qui dévoilent leurs hauteurs par dessous la robe abîmée par la traversée des marais, encore un peu plus courte qu'auparavant donc... De plus, sa posture surélevée, juchée debout sur un bloc pierreux t'offre un spectacle peu commun sur les dessous chétifs de l'elfe.

Soudain, elle se retourne vers toi, l'air un peu las.

"Je n'y arrive pas..."

Elle s'assied sur son rocher, posant son regard de braise sur ton torse, ouvrant doucement les lèvres.

Ezak est dans la pièce ouest, Tathar, Kafziel et Raesha parlent toujours dans la pièce nord...

Bien entendu je ne trouve rien, d'autant plus que ma concentration se trouve sans cesse perturbée par les courbes audacieuses d'Amaltia. Je préfère alors contempler de nouveau cette créature de rêve, apercevant sous sa jupe. Je vais attraper un coup de sang à ce rythme.

Ses recherches semblent être aussi peu concluantes que les miennes et elle vient s'asseoir à mes côtés, un peu dépité. Malgré la traversée des marais, son parfum semble intacte et m'enivre. je passe un bras autour de sa taille et dépose un baiser dans son cou pour la consoler.

"Ça va aller..."

Je sens son regard posé sur moi, il me transperce, m'inspecte, m'observe, me contemple. Il est à la fois dérangeant et glorifiant. Je me rapproche un peu plus d'elle pour la prendre dans mes bras.

Elle se laisse faire par ton baiser dans son cou, mais ne répond rien à tes paroles rassurantes. Alors qu'elle relève les yeux sur toi, te regardant fixement avec une langueur peu commune, elle aproche ses lèvres de ton visage comme si elle allait t'embrasser, posant déjà sa main derrière ta nuque, quand soudain...

"ça y est! J'ai trouvé!"

Elle se lève avant que ses lèvres n'aient touché les tiennes et se dirige vers un pan de mur à l'opposé de la pièce, reprenant ses essais de traduction d'une façon nettement plus enjouée. Sa fine robe très courte et quelque peu plissée semble encore plus éphémère, dévoilant le galbe satiné de ses cuisses blanches...

Comme sur un petit nuage, un léger sourire de bien-être accroché au visage, je passe la porte et vois que Sandro et Amaltia sont encore là alors qu’Ezak semble déjà partit dans une autre pièce.

« Alors mes amis ? Comment ça se passe ici ? De quel coté est allé Ezak ? »

Amaltia, trop excitée par ses recherches apparemment fructueuses, ne répond même pas à tathar, mais le druide peur etendre du bruit dans la pièce ouest, où il peut voir Ezak à travers l'arche de pierre.

L’elfe au regard de braise semble trop occupée à déchiffrer les inscriptions qu’il y a sur les murs pour me répondre. Quand à Sandro, n’en parlons même pas… une petite idée me vient à l’esprit mais il faut que cela paraisse complètement naturel, ce qui risque d’être dur… surtout, ne pas le regarder une fois le forfait accompli. Je tourne donc le dos au musicien, fouille dans mon sac comme si de rien n’était et en sors la fiole de liquide blanchâtre avec une expression de dégoût sur le visage, tentant de masquer au maximum le sourire que je retiens tant bien que mal.

« Qu’est-ce que je vais bien faire de ça… autant le balancer ! »

Et sur ces mots, je jette le petit flacon vers le rocher où se tient mon acolyte tant aimé, puis me retourne vite fait en bredouillant un « pardon » qui se veut sincère, regardant par la même occasion si la cible a été atteinte.

(Maintenant, filer la queue entre les jambes !)

Du bruit provient de la salle ouest, quelle aubaine. Je file donc ventre à terre vers l’arche par laquelle on peut apercevoir le guerrier faire je ne sais quoi avec son pied, un drôle de sifflement s’élevant du sol. Il semblerait que notre farouche homme d’arme soit aux prises avec un énorme, que dis-je, immense lézard d’une vingtaine de centimètres de long.
Très amusant comme tableau, enfin ce n’est pas le principal : la salle ne mène nulle part, ce qui veut dire que je peux aller inspecter la pièce qui se trouve à l’Est de l’entrée sans rien demander à personne. De toute façon ils sont tous trop occupés pour se soucier de moi, hormis peut-être Raesha et Kafziel. Il ne me reste plus qu’à rebrousser chemin et me diriger vers cette fameuse salle et me glisser à l’intérieur.

Tathar >>> jet de dés: échec critique

Quand tu lances fa fiole, celle-ci rate complètement la cible visée. Elle passe bien au dessus de Sandro et finit sa course contre le mur qu'Amaltia est en train d'analyser. Le petit flacon éclate dans des bris de verre, et répend bien entendu tout son contenu aux alentours, une grosse partie sur l'elfe à la peau blanche, qui reçoit le liquide suspect sur le visage et sur sa mignonne petite robe blanche. Furibonde, elle se retourne vers toi avec un regard plus enflammé encore qu'à l'accoutumée quand tu esquisses un petit geste de pardon. Elle ne bouge cependant pas, et continue à te fixer avec rancoeur et dégoût. Quand tu passe de la porte ouest à la porte est, elle te gratifie d'une remarque glaciale.

"Tu me le paieras, druide maudit, tu me le paieras!"

Puis elle te laisse rejoindre la salle est en essuyant tant bien que mal le liquide visqueux qui lui colle à la peau, répugnée.