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 Sujet du message: L'entrée de la mine Act I
MessagePosté: Dim 4 Sep 2011 15:24 
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Au fil des pas, la verdure claire de la forêt détrempée par la pluie se ternissait. Vos jambes vous mènent à présent dans des contrées plus sinistres, là où les oiseaux abandonnent leur chant, laissant la symphonie des lourds marteaux s'élever vers les nuages noirs qui déversent leurs larmes sur la terre morte, pleine de mystères et d'horreur.

Peu à peu, les arbres se feront plus rares, et aucun d'eux ne sera verts, morts, ils auront les formes sinueuses et rigides, celles qu'on accorde aux arbres maudits des forêts hantés dans les histoires de nos enfants. La pluie tombait depuis un temps, et déjà, vos bottes s'enfoncent dans la boue épaisse, dégageant des odeurs aux relents suspects de feuille moisie et de restes de petits animaux morts.

Le petit cours d'eau qui alimentait le campement de la mine débordait, c'est à l'aide de gravas, que les premiers mineurs que vous pourrez voir tenteront d'empêcher la crue qui menace les tentes de fortune dressées sous lesquelles s'abritent quelques âmes.

Les mines patibulaires; le silence, les démarches maladroites et le regard sagement dérobé, vous comprendrez immédiatement que quelque chose ici - ou sous terre - écrase la motivation de ces mineurs. Zacharov, une fée viendra se présenter à l'un de vous. Les autres auront tout le loisir de rester entre eux, ou de décrire le camp de mineur, faire un tour à l'orée du bois dévasté ou simplement s'abriter.

- - -

Partie d'introduction, prenez place dans le sujet. Vous êtes libres de vos gestes. Vous serez notés sur la pertinence de vos propos, les descriptions, les interactions et bien sûr, la tenue de vos propos : correction, grammaire, sens logique et syntaxe.

Zacharov viendra voir : * Jet de dès * Amarante. Tu devras rp sa venue et également la façon dont elle t'aborde. A toi de trouver ce qu'elle va bien pouvoir te dire pour un premier contact, sachant qu'elle est envoyée par Sir Sitröm pour vous aider dans votre quête.

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 Sujet du message: Re: L'entrée de la mine Act I
MessagePosté: Lun 5 Sep 2011 02:58 
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Localisation: Nirtim, Temple de Meno: Se prépare à la guerre.
C'est non loin d'une forêt que la Veuve des Mers déposa les "mercenaires" de Sir Sitröm. Pour la première fois depuis le départ de Kendra Kâr, Aztai eut un aperçu global des volontaires qui l'accompagnerait. Pour l'instant, il fallait l'avouer, il ne se souciait pas trop de ces inconnus venus de partout. Une seule idée lui tournait en tête, pouvoir fouler de nouveau la terre ferme. Non pas que le voyage fut désagréable, mais ces nausées ininterrompues avaient quelque peu sapé son moral.

Alors qu'un des matelots annonçait leur arrivée, il fit basculer le pont qui permit à tous de mettre pied à terre. Sans se faire prier, le woran neige passa le premier pour aller caresser du bout de la griffe la terre humide de Nosveris, bénissant par la même occasion Meno d'une prière courte et silencieuse.
Inspirant à fond, il jeta un rapide coup d'oeil aux alentours. Devant eux se dressait une immense forêt, d'où s'échappait distinctement le cri des oiseaux et autre faune sauvage. Cette image de la nature donna le sourire au fauve. Il avança légèrement, avant de faire volte-face et d'observer un peu plus ses compagnons...
L'un après l'autre il vit descendre huit personnes, plus ou moins prêtes à en découdre. Sans insister ni les dévisager, le woran neige prit soin de les observer.

Parmi ces gens, il y avait trois femmes et trois hommes, plus un elfe etun liykor... Aucun ne devais dépasser la trentaine, à coup sûr même. Le premier mâle humain sur qui Aztai posa les yeux avait un physique de mercenaire. Le cheveu châtain, une crête prônant son crâne, une fine barbe au menton, il arborait une allure un peu désabusé, surtout comparé aux deux autres de ses semblables. En effet, son physique un peu trapus sans être large ni petit pour autant, rivalisait parfaitement avec l'allure du deuxième.
Enfin, était-ce un humain? Car un masque teinté de vert cachait la totalité de son visage. Son physique très svelte laissait apparaitre une peau qu'on aurait pu qualifier de pure, car aucune ride, aucune marque n'y apparaissait. Il n'était pas aussi grand qu'Aztai, qui dominait physiquement tout le monde, mais sa taille était en harmonie avec son équipement. Ici pas de hache ou de lance, simplement un gant muni de griffes métalliques. Dégainées, celles ci devait lui apporter comme un prolongement du bras, restant dans l'élégance et la grâce du personnage.
Le troisième mâle n'avait pas la "couleur" de l'humain, elle se rapprochait plus de celle des elfes. Oui en fait ce devait être un elfe! La pâleur de son visage rappelait inexorablement une froideur, un mépris qu'on repère des le premier coup d'oeil. Ses atours montraient une puissante musculature, en plus d'un visage à la mâchoire carré. Cet être à l'expression de glace regardait tout le monde, mais une certaine indifférence mettait Aztai mal à l'aise. A peine avait-il eut croisé son regard qu'il l'en détourna aussitôt. La couleur de ses cheveux, d'un noir profond, mettait la blancheur mortuaire de son visage en avant...
Tandis que le deuxième elfe débarquait à son tour, celui-ci s'opposait complètement au précédent. moins grand, il avait l'allure d'un assassin. Oui! Le félin sentait une discrétion, une agilité, un certain sang-froid Un unique habit le couvrait entièrement, ne révélant qu'à peine son visage... Il y a vraiment de tout dans chaque race qui existent, pensait Aztai.
L'homme, Aztai le pensait, qui portait un masque, devait connaitre l'une des femelles humaines. En effet, sur la Veuve des Mers, il l'avait déjà vu en compagnie de cette femme. D'une chevelure rousse magnifique, vêtue de divers habits plus ou moins en bonne état, elle affichait une singulière élégance. Son visage, lui, ne trahissait pas une fierté, ni une arrogance comme en faisait preuve une autre femme.
Avec un visage aussi magnifique que fatal, le cuir que cette autre femelle portait lui donnait un indéniable air dominateur. Toisant presque les autres, le félin rapprochait beaucoup cette femme à l'elfe à l'allure ténébreuse...
La troisième avait une allure presque d'adolescente, sans tomber dans l'image de l'immaturité. Son visage fin, son regard un peu rieur donnait plus confiance que celui de la précédente. Aussi, et si chacun portait son équipement personnel, que ce soit épée, griffes ou lance, cette tout jeune femme portait une lame aussi longue qu'elle. Aussi impressionnant que cela puisse paraître, le félin se demanda comment un corps aussi fin
puisse manier une telle arme de mort. Et puis, le woran neige posa son regard sur le dernier compagnon: un liykor. Dans toute sa vie, rare avait été les fois où il en avait rencontré. Peut-être du même âge que lui, sa gueule de loup affichait comme un certain malaise, comme s'il ne se sentait pas à sa place, sur Nosvéris. A vue de museau, Aztai devait mesurer une grosse vingtaine de centimètre de plus que lui, mais celui-ci affichait quand même une certaine musculature. Presque pas équipé, Aztai voyait là une certaine image de lui-même, juste avant qu'il ne passe à l'âge adulte dans son ancienne tribu.

Ainsi, le fauve regarda descendre après lui tout ce monde, tous différents les uns que les autres. Et par le conseil que leur donnait un des marins, Aztai compris que pour avancer, la forêt qui se dressait tenait rôle de chemin. Ainsi, tous se lancèrent sur le chemin de l'inconnu...

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Fléau des légion d'Oaxaca Image Champion de Meno Image Allié de la Lance Ardente


Dernière édition par Aztai le Mar 6 Sep 2011 18:34, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: L'entrée de la mine Act I
MessagePosté: Lun 5 Sep 2011 12:59 
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Inscription: Mar 12 Avr 2011 12:40
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Localisation: Nosvéria
Le bateau navigue depuis déjà plusieurs jours, je n'ai pratiquement pas bougé de ma case. Approximativement je ne peux dire combien de jours se sont écoulés, mais le plus important à présent à mes yeux c'est de sortir d'ici au plus vite. Les voyages par mer ne sont pas mes préférés, plus vite j'aurai posé le pieds à terre mieux ce sera. Par la même occasion je pourrai peut-être apercevoir les autres mercenaires qui se sont proposés pour cette mission. Je saute de la banquette afin d'enfiler mes équipements. Mon grimoire étant sur la petite commode, je le saisi pour l'attacher solidement à ma ceinture.

Je pense que je suis prêt, il ne me reste plus qu'à me rendre sur le pont principal. C'est en cours de chemin que j'aperçois l'un des premiers aventuriers, une sorte d'homme tigre. Comment ils s’appellent cela déjà … Ah oui, Woran ou quelque chose du genre. Je le regarde tout en marchant, ne préférant pas engager une conversation tout de suite. Après quelques minutes de marches je suis enfin sur le lieu désiré, le pont. Il y a une passerelle joignant la terre ferme et le navire, c'est par là que je me dirige. Les matelots 'crièrent' que nous sommes arrivés à bon port, afin que tout le monde entend ceci. Bien, tout ceci commence à prendre forme, je suppose que c'est à l'entré de la mine que j'en saurai plus sur le but de la mission.

Mais quelques instants plus tard, les autres aventuriers rejoignent aussi le pont afin de débarquer, ce que je viens de faire. Je me retourne afin de voir rapidement à qui je vais devoir faire affaire. Le premier que je vois est un autre woran, il ressemble un peu à celui qui se trouve à côté de moi. Mais en revanche, je vois quelqu'un à qui je ne m'attendais pas du tout à voir, voir même plusieurs. En tout premier il s'agit d'un homme, je crois me souvenir de lui, il était là dans la maison de dingue l'autre nuit. Il a les cheveux noirs et le teint blanc, pas spécialement un bon mélange, c'est d'ailleurs ça qui m'a poussé la première fois à ne pas venir lui parler. Mais il n'est pas le seul que je vois ici qui est rescapé de l'autre nuit, en effet je vois que Trà Thù est aussi là. À croire que il me suis partout … Mais le coup dur, celui qui me fait le plus peur, car je sais qu'en la voyant je vais passer un très mauvais moment, c'est cette femme rousse, dont je ne connais même pas le nom.

Si elle se trouve ici moi je suis foutu, pour palier ce problème je pense que la meilleure chose à faire est que je l'ignore, ne lui adresse pas la parole ni faire attention à elle. Je ne sais pas ce qu'elle a pu faire depuis l'autre jour, si elle va encore me prendre pour le valet de Daio … Mais j'y pense justement, là il n'est pas là ce coup-ci, si elle prend la mouche je risque ma peau en quelques sortes. Dans ce cas je n'ai plus qu'une seule chose à faire, me trouver des alliés. Évidemment, la première personne à qui je pense, c'est ce woran qui se trouve à côté. Je l'ai entrecroisé tout à l'heure, je pense que c'est donc le moment de commencer à dialoguer.

-"Bien, je pense que dans ces mines on aura pas vraiment le temps pour, donc autant se présenter maintenant."-

Je me tourne vers lui et me présente.

-"Je me nomme Warren, et vous ?"-

J'attends à présent ce qu'il va dire, espérons qu'il soit amical sinon je suis dans de beaux-draps.

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 Sujet du message: Re: L'entrée de la mine Act I
MessagePosté: Lun 5 Sep 2011 14:07 
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Inscription: Jeu 11 Aoû 2011 18:29
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Localisation: Sur Aliaénon
Le cœur de Ziresh se brisa à l'instant où il se rendit compte que le navire ne s'arrêterait pas à ce sympathique port, mais à la lisière d'une forêt, non loin. A vrai dire, il s'y attendait un peu, d'une certaine manière: on lui avait confié une mission, il n'aurait pas le luxe de découvrir la ville avant d'en avoir terminé.
Juste derrière le grand woran neige, il passa à contrecœur sur le pont qui les mènerait sur la terre ferme. Car en effet, si le jeune liykor avait envie de poser le pied à terre, il aurait préféré faire connaissance avec les galets du port plutôt qu'avec cette forêt menaçante... En fait, elle n'était pas si effrayante, mais s'y rendre tout en sachant ce qui s'y tramait l'effrayait quelque peu. D'autant plus qu'il ne connaissait absolument pas l'histoire de cette région. Peut-être pourrait-il demander à l'un de ses compagnons?

Seulement, en les voyant tous débarquer, il ne pouvait s'empêcher de se sentir inférieur... Ils avaient l'air d'avoir tous tant d'expérience! Même les trois femmes qui semblaient accorder de l'importance à leur physique avaient un charisme particulièrement notable. Il ne s'agissait pas seulement de beauté, mais aussi de présence, en somme. Quant aux autres compagnons, ils avaient tous une prestance à la fois admirable et intimidante: l'un masqué et armé de griffes de métal, deux autres encapuchonnés tout aussi bien armés, et il y avait d'ailleurs un humain au physique assez intriguant, coiffé d'une crête. Celui là avait l'air bien plus intimidant aux yeux du jeune loup au pelage d'argent. Et bien entendu, il y avait toujours ce woran neige, le seul être dont la race se démarquait avec lui.

(Bon sang... On dirait que c'est la routine pour tout le monde... J'ai l'air malin avec ma lance de débutant et mes tassettes...)

Puis il entendit l'homme à la crête parler au fameux woran. C'était l'occasion où jamais pour Ziresh de se présenter afin de ne pas trop s'isoler du reste du groupe. Aussi, avant même que l'homme-tigre ne réponde, il parla d'abord à l'attention de l'humain, puis à l'attention de tous.

"Si je puis me permettre, ce serait sans doute mieux de nous présenter à tout le monde. On va tous coopérer, alors autant connaître les noms de tous nos compagnons, non?" Il illustra ses propos en faisant encore un usage habituel de la langue des signes, exprimant une intervention polie avec des gestes doux et calmes, les mains formant à la fin une espèce de "bloc" pour parler de la formation du groupe.

Il éleva ensuite un peu plus la voix, donc, pour s'annoncer à tout le monde.

"Puisque nous irons tous au même endroit, je propose que l'on se présente tous. Je m'appelle Ziresh, je viens d'un clan de liykors non loin de Kendra Kâr."

Juste à cet instant, Ren, le fameux lutinora, se mit à virevolter autour de lui en émettant quelques couinements plaintifs. Cela suffit au jeune bratien pour le motiver à le nourrir encore une fois, profitant de cette même occasion pour le présenter lui aussi.

"Et lui... Ben c'est Ren."

Avalant goulument les graines de maïs qui planèrent jusque dans sa bouche, c'est repu et l'air allègre qu'il se jeta dans une des flaques de boue sur la lisière de la forêt. Mais cette vision amusante de la créature ne put empêcher Ziresh d'exprimer une certaine inquiétude en sachant qu'ils devraient sans doute combattre dans la mine... Il fallait très certainement qu'il laisse de la nourriture sur cette lisière afin de garder Ren loin de tout danger, sans doute. Un simple combat ne pourrait que le faire fuir, malgré tout le temps et l'attention qu'il avait accordé à son éducation.

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 Sujet du message: Re: L'entrée de la mine Act I
MessagePosté: Lun 5 Sep 2011 14:10 
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Inscription: Sam 6 Juin 2009 22:31
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Localisation: Alentours de Kendra Kâr
Depuis mon départ de Kendra Kâr, la pluie n’avait pas décru. Elle avait arrosé le navire pendant toute la traversée, me forçant à rester cloitré dans ma cabine, à écrire le récit de ma propre existence. Je n’avais parlé à personne, et mes rares sorties ne m’avaient montré que peu de mes pairs. J’avais juste saisi, subtilement, quelques visages familiers sans plus m’avancer dans de puériles retrouvailles. Si j’avais côtoyé plusieurs de ces êtres, je ne les connaissais que trop peu pour pouvoir m’y être résolument attaché, ou avoir noué quelque lien précis ou nébuleux. Aucun aventurier de la maison n’avait été aussi prompt qu’Erow pour se lier à moi, passivement.

Maintenant que nous marchions vers notre destination, sur une terre spongieuse et détrempée, rendue boueuse par la pluie drue qui dévalait sur les feuilles des arbres autant que sur nos habits mouillés, je pus observer plus avant les aventuriers qui feraient partie de cette curieuse expédition improvisée. J’en connaissais plus que je ne l’avais initialement pensé. À commencer par Trà Thù, le sombre être encapé qui avait partagé le même destin que moi, au sein de la bicoque kendrane. Il y avait aussi l’olibrius étrange à l’apparence repoussante, doté d’une crête incolore. Le plus aisé à remarquer, sans doute, de par son physique singulier et décalé. J’ignorais jusqu’à son prénom, ne m’y étant alors guère intéressé. Autre personne à l’apparence familière, Amarante était également parmi nous. Cette demoiselle au caractère fort et revêche qui s’était fait emmener par le gobelin dans les détours secrets de la maisonnée, sans laisser de nouvelles. Je me demandais encore comment elle s’en était finalement sortie. Mais au vu de son dédain évident, je me gardais bien de lui demander.

La dernière personne que j’avais déjà pu observer était une guerrière Ynorienne, aux cheveux noirs en bataille, à l’armure clairsemée et à l’arme imposante. J’ignorais son prénom, et même son caractère. Elle s’était montrée plutôt discrète, dans la maison. Sans coup de sang, sans coup de génie, ou en tout cas, pas en ma présence. Je me souvins d’elle comme étant accompagnée d’un lutin au bonnet jaune, mais qui semblait absent, désormais.

Quatre personnes que j’avais déjà, de loin, côtoyées. Cette prise de conscience pouvait s’avérer utile pour l’aventure future. Une alliance induite par notre passé commun, sans qu’un mot ait été prononcé. Car chacun, nous avions subi les affres de cette habitation maudite.

Alors que le chuintement de nos bottes sur la terre aqueuse poursuivait son monotone rythme, je remarquai que la végétation se faisait de plus en plus rare et desséchée. Comme si l’endroit où nous nous rendions était déserté de toute vie végétale. Branches sèches et tortueuses, les attributs des rares arbres que nous croisions n’avaient rien d’enchanteurs. L’odeur même de la fange qui salissait nos pas était putride, comme nécrosée d’un morbide maléfice. Elle exhalait des senteurs de moisissure végétale ou animale. La mort rôdait, nous cernait de toutes parts. Et dans cette ambiance glauque et pluvieuse, nul ne s’osait à prendre la parole. Le silence oppressant de cette marche, troublé par le bruit de succion de nos pas cadencés et des gouttes sur nos êtres, rendait un étrange malaise. Cela ne présageait rien de bon.

Au loin, je pouvais voir l’endroit où nous nous rendions, un campement misérable parsemé de tentes inondées, et menacées par la crue abondante d’un petit ruisseau, que des hommes courageux aux mines défaites tentaient de détourner tant bien que mal.

Avant que l’on arrive sur place, je détaillai l’apparence des autres aventuriers présents. Tous passablement remarquables, par leur singularité. À commencer par une créature mi-homme, mi-animale, haute et robuste. Un tigre bipède à la fourrure blanche rayée de striures noires. Il était vêtu comme un combattant, doté de deux armes et d’un plastron de cuir. Le danger émanait de sa peau couverte de poils. Non moins impressionnant, un homme-loup marchait non loin de lui, d’une démarche souple et lupine. Il n’était pas suréquipé, en comparaison au premier. Simplement vêtu, sa seule arme visible, outre ses crocs sans doute acérés, était une longue lance. Une autre particularité était à noter, chez lui, il était suivi par une grossière créature ailée, ressemblant à une limace obèse dotée d’ailes.

Les deux derniers étaient humains. Ou tout du moins le semblaient-ils. Ils paraissaient se connaître. La première, une rousse à la longue chevelure flamboyante, était vêtue d’une robe à bretelles, contrastant étrangement avec l’humidité ambiante. Seule une cape aux couleurs de la terre la protégeait des gouttes drues qui s’écrasaient sur elle. Elle n’avait pas une riche apparence, avec ses souliers troués qui prenaient l’eau. Et l’absence d’arme, et surtout la présence d’une curieuse baguette de bois à sa ceinture, la classait dans la catégorie des possesseurs de fluides. Une mage. Son compagnon, lui, était masqué, et encapé de blanc. Les seules armes qu’il semblait posséder étaient des gantelets munis de griffes acérées. Je notai également la présence d’un petit instrument à vent à sa ceinture. Un musicien nous accompagnerait donc. Un chantre, un ménestrel, qui venait certainement pour relater les nouvelles de la mine à son public médiatique.

Nous étions finalement arrivés aux mines. Une ambiance morne et pesante sapait l’humeur des mineurs. Notre expédition s’arrêta, dans l’attente de consignes supplémentaires. Allions-nous descendre dans les mines le jour même ? Sans doute cela valait-il mieux que de passer la nuit sous des tentes de peau qui perçaient à cause de la pluie. Même si un sombre danger planait, sous terre. Je profitai de cette pause pour m’approcher de l’homme encapé, Trà Thû. Celui que je connaissais le mieux. À mi-voix, je m’adressai à lui d’un ton neutre.

« Nos destins semblent s’unir, ces derniers temps. Cela peut-être une bonne chose, car nous nous connaissons un peu. Nous serons plus en sûreté, l’un en compagnie de l’autre, que seuls face à ce mystère souterrain. »

Et sans attendre de réponse particulière, je me dirigeai vers un mineur isolé, tout plongé dans sa tâche. Trà Thù pouvait me suivre ou non, ce n’était pas l’important. Je m’adressai à l’homme.

« Pourquoi ces mines moroses ? Que se passe-t-il donc sous terre, ici ? »

Je notai les présentations publiques de l'homme-loup, derrière moi. Ziresh était son nom. Le mien, il l'apprendrait bien vite, lorsqu'une réponse à mes propos me serait apportée.

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- Selen Adhenor -


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 Sujet du message: Re: L'entrée de la mine Act I
MessagePosté: Lun 5 Sep 2011 23:31 
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Localisation: quête 25 : dans une caverne rempli de fou
L'accostage eut lieu sur une terre détrempée, et peu accueillante. Il n'avait pas la moindre envie de descendre, mais il devait le faire. Il observa la forêt et sentit qu'il y avait un problème, elle semblait mourir, ce qu'il ne comprit pas sur le coup, vu qu'à ses yeux tout était normal sauf cette sensation. De toute façon, même si elle disparaissait ça ne lui ferait pas lâcher une seule larme, autant sa race maternelle était sensible envers elle, autant lui y était indifférent. Il jeta un coup d'œil aux autres mercenaires et reconnut quatre survivants de la maison, dont Warren, Selen, La rousse qu'il trouvait désagréable et la jeune fille qui avait été accompagné du petit lutin. Parmi eux, le jeune guerrier sombre était celui en qui il avait le plus confiance, mais cela ne signifiait rien après tout il avait appris à se méfier de tout le monde, c'est ainsi qu'il survivait et il n'était pas près de changer de technique.

Il se tourna ensuite vers les inconnus, il y avait les deux homme-bêtes qu'il avait remarqué en travaillant en tant que marin. Ainsi qu'une sorte de couple, La femme portait une robe et la cape avait des couleur de terre et de flore. La dame étant sans nul doute une magicienne, il suffisait de voir le morceaux de bois qu'elle possédait à la ceinture, qui d'autre viendrait combattre avec une arme si inefficace. Tandis que son compagnons, lui portait des vêtements de couleur clair, une longue cape blanche de soie. Il dissimulait lui aussi son visage, mais sous un masque foncé. Il porter des armes de combat de corps à corps si bien qu'il ressemblait un peu trop au voleur, ce qui le plaça loin des personnes en qui il pouvait placer sa confiance.

Il essaya de lister les personnes présentes en fonction de ceux avec qui il préférait être, en premier venait L'obscur guerrier qui plus jeune avait peur d'un chevalier lumineux, ensuite venait la jeune femme, à l'arme imposante, qu'il trouvait très intéressante. Il classa ensuite le woran et Coiffure excentrique au même niveau suivit de l'homme-loup, bien mal armé. Pour finir, il décida que la magicienne et l'homme au masque se valaient, tandis que la rousse ferma sa graduation, elle avait bien trop de caractère, pour faire une alliée de confiance. Il y avait fort à parier qu'elle était une de ses horribles mages, Selen en était peut-être un, mais semblait ne pas appréciait ses pouvoirs ce qui le rendait supportable.

Après avoir jaugé ses compagnons, il repensa à sa nouvelle arme. Il l'avait acheté car elle avait un très bon tranchant, mais la forme du manche la rendrait bien plus dur à manipuler, lui donnant surtout le rôle d'achever une créature qui aurait du mal à esquiver ses attaques. Mais son autre poignard étant empoissonné devrait lui être utile le temps de maîtriser correctement la lame sculptée. Même s'il ne savait pas comment agirait le poison, il était certain qu'il pourrait ralentir un minimum ses opposants, suffisamment pour faire passer un autre coup même avec l'arme qu'il n'avait pas l'habitude de manier. Enfin, il s'améliorera.

Les autres commençaient à se déplacer vers la forêt, Trà les suivit donc. L'état de la forêt se détériorait, plus ils s'y enfonçaient. La végétation disparaissait, les nombreux arbres verts laissèrent place à des arbres mourant dispersé. Il suffisait de suivre la voie de la mort pour atteindre le lieux qu'ils devaient purger. La terre détrempée, devient une boue gluante où de nombreuses choses organiques pourrissait, dégageant une odeur horrible. Quelques soit la cause de cette catastrophe, ce n'était rien de naturel et ça semblait bien décidait à étendre son cercle de mort. Ils continuèrent à marcher, le voleur s'enfonçait de plus en plus profondément, couvrant de saletés ses toutes nouvelles bottes, qui émettaient des bruits guère réjouissant quand elles étaient soulevées.

Bientôt ils arrivèrent à ce qui devait être autrefois un camp de minier et qui avait désormais l'air du dernier rempart qui permettait la survie des miniers. Le groupe s'immobilisa à l'entrer, il ne restait plus qu'à attendre de voir notre commanditaire et avoir plus d'informations sur cette étrangeté. Profitant de cet arrêt, Selen s'approcha du bâtard est lui demanda de faire équipe pour la fouille des souterrains, Trà était d'accord, le meilleur de moyen d'en finir rapidement serait de se séparer en trois ou quatre groupes, seul se serait du suicide. Après avoir fait sa proposition, il se mit à interroger un des mineurs. Toutes informations supplémentaires pourraient augmenter les chances de réussites et pour aller plus vite il fallait s'organiser.

« Je suis d'accord avec toi. Je propose qu'on se sépare pour essayer de rassembler des infos sur ce qui nous attends. Sinon je suis Trà Thù, par contre vaut mieux pas en savoir plus. »

Il se demanda quel créature l'avait mordu pour qu'il se présente ainsi, normalement il aurait mis en place une histoire entière derrière un masque qu'il aurait porté. Ce n'était pas très grave, juste une erreur qu'il avait commis. Il espérait au moins que Selen est compris qu'il était d'accord pour l'alliance et non pas pour les présentations poussées.

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(de Miha)


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 Sujet du message: Re: L'entrée de la mine Act I
MessagePosté: Mar 6 Sep 2011 11:44 
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Inscription: Mer 23 Déc 2009 16:05
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Localisation: quête 30
Le débarquement se fait dans l'agitation la plus complète, l'excitation est montée soudainement d'un cran, aventuriers et membres de l'expédition s'emboîtent le pas sur la passerelle de débarquement, certains marins apportant nourriture et provisions pour le campement.

À peine les pieds posés dans la boue gargouillante, que je regrette déjà de porter des vêtements de cette qualité pour crapahuter dans ce décor de forêt pourrissante. La pluie tombe, lourde mais lente, le genre de pluie qui accompagne le vent du nord. Le climat de cette île est supportable, mais plus froid que Nirtim et je resserre les pans de ma cape tout en marchant le long de la route de terre menant au camp. Je n'observe pas plus avant les aventuriers, j'en aurais le temps une fois arrivé au camp et de toute manière, avec cette pluie je ne verrais sûrement que de pauvres bougres trempés tout comme moi.

À peine quelques mètres parcourus dans les bois que déjà je perçois des cris et des sons d'objets lourds tombant à l'eau venant d'un peu plus loin. Le sentier boueux débouche sur un camp de mineur minable, des tentes détrempées, un feu agonisant autour duquel se réchauffent des hommes transit de froid pendant que d'autres, de meilleure consistance, s'acharnent à dévier la crue de la rivière en créant une barrière de pierre. Le visage de ces hommes affecte mon moral. Ils portent sur eux un masque bien plus effrayent que le mien, la fatigue et le désarroi peints dans leurs plus horribles traits, cernes noires, teint maladif et yeux vitreux.

Deux des aventuriers passent près de moi, semblant converser au couvert du bruit et du vent. Un homme encapuchonné et emmitouflé dans sa grande cape d'ébène, le regard dur et froid, aux aguets marchant du pas élancé des hommes nerveux et vif et Un ténébreux au teint d'albâtre, le visage tout aussi fermé que son comparse, vêtue sobrement de cuir noir et d'une cape aussi noire que celle de son interlocuteur, sa démarche longue et souple me fait immédiatement penser aux elfes, la magnifique épée d'argent de l'homme aux cheveux couleur corbeau confirmant presque ma théorie. Les deux hommes s'éloignent vers les mineurs dans un clapotis de boue et d'eau.

Depheline est resté silencieuse, ou alors ne l'ai-je pas entendu depuis le débarquement, Impossible de savoir ce qu'elle pense de tout ce remue-ménage. J'observe à présent mieux mes futurs compagnons, les deux hommes de tout à l'heure analysé, je cherche du regard ceux n'ayant pas l'allure de mineur épuisé ou de marin caustique. Mes yeux vert clair se fixent sur le géant de poils et de muscle qui se tient non loin d'un jeune liykor agité, un Woran sans nul doute et au vu des rayures sur son pelage de neige, j'en déduis que c'est un tigré. Des souvenirs d'histoire que je lisais dans ma chambre lorsque j'étais plus jeune me reviennent, c'est un peuple de guerriers qui prônent une vertu rassurante: l'honneur. Si ce dernier n'est pas un banni, il sera sûrement un allié digne de confiance.

Son cousin canin, plus petit et plus chétif semble envahit par la curiosité, et son regard de jeune chien fou balaye le camp de long en large avec sur le visage, la marque de l'innocence de la jeunesse. Cette dernière fait que le jeune homme-loup acquiert presque instantanément ma sympathie. Il tient sa lance nonchalamment, semblant chercher la conversation.

Une femme rousse, aux formes exquises attire mon attention par ses marmonnements, visiblement la boue et le lieu l'insupporte, ou bien est cet autre chose qui la démange. Malgré sa beauté sensuelle et cet air de chatte sauvage, son regard noir dégage une espèce de folie mégalomane malsaine qui me met mal à l'aise, et je détourne subtilement le regard.

Fermant la marche, un homme au faciès de bandit et aux cheveux rasés en crête, vêtu comme un mage de combat, accompagne une jeune femme aux airs un peu nouille, une énorme épée dans le dos vient cependant affirmer qu'elle est bien une guerrière et cet air d'hébétude juvénile cache sûrement une farouche guerrière. Elle semble tout du moins agréable de compagnie.
Le mage à crête se rend d'un pas vif vers le Woran et semble engagez la conversation avec ce dernier.
Le jeune liykor nerveux à ses côtés ne tient plus, et courageusement essaye de regrouper les aventuriers en lançant un appel à la présentation. Cette invitation est prise en compte dans la globalité, et regroupe visiblement quelques personnes, et c'est avec bonne volonté je rejoins donc le mouvement.

Je tends ma main gantée de griffes au demi-loup, ne pouvant pas offrir un sourire visible, je le fixe de mon regard émeraude, essayant de lui transmettre mes bons sentiments. Puis répond sobrement à sa question :

« Je me nomme « Serpent », puissions nous entrer dans les livres historiques de Nosveris. »

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Serpent Ménestrel (origine Voleur) Niveau 15
    "Oaxaca contre-attaque." (Quête 30)

    Réputation :
    ¤ Il est beau ¤ Une navigatrice dans la quête 27
    ¤ Il est fantastique ! ¤ Un tavernier de Dahràm
    ¤ rchhhtll blll rll !! ¤ Le dieu pieuvre des mines de Lebher
    ¤ Il est trop rapide pour moi ¤ Le Dragon Noir d'Oaxaca
    ¤ Il m'a faite danser, et j'ai aimé ça ¤ Silmeria, l'anima noire


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     Sujet du message: Re: L'entrée de la mine Act I
    MessagePosté: Mar 6 Sep 2011 19:31 
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    Amarante finit par se réveiller en sursaut lorsque le navire s’arrêta soudain, cessant de bercer son corps somptueux dans son sommeil. Rapidement, la Belle sut qu’elle était enfin arrivée à bon port. Rassemblant ses affaires en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, la Délicieuse et Abjecte jeune fille se leva et sortit de sa piteuse cabine malodorante. Bientôt, la perspicace divinité se rendit compte que le navire avait laissé une nouvelle équipe de bras cassés sur les berges proches d’une forêt. La pluie avait sévi en ce lieu, arrosant le sol et la nature de gouttelettes d’eau, rafraîchissant l’atmosphère. Amarante n’appréciait guère cette humidité ambiante et se mit directement à croiser les bras en signe de mécontentement.

    À l’extérieur du bateau, la Sulfureuse regarda attentivement les mines de tous ces idiots qui ne lui arrivaient pas à la cheville. D’un coup de son fameux sceptre et elle les enverrait paître à des kilomètres à la ronde. Non ! Amarante n’avait aucune envie de les approcher et encore moins lorsqu’elle aperçut son ennemi de toujours, l’idiot du village, le ravi de la crèche ! Oui c’était le sbire de l’elfe noir qui était une nouvelle fois en sa compagnie. Sa coiffure était toujours aussi pitoyable et la Belle n’hésita pas à lui lancer un regard en coin, sombre, malveillant, empli d’une rage profonde prête à se déverser à tout instant sur ce mollusque.

    En y regardant de plus près, Amarante reconnut trois autres personnes. Le premier était l’elfe ténébreux qu’elle avait déjà eu l’occasion de croiser lorsqu’elle s’était rendue dans cette maison infectée de vices. C’était l’être charmant qu’elle avait tout de suite remarqué bien évidemment. Le troisième était un des humains encapuchonnés qu’elle ne reconnut pas tout de suite. Mais rapidement, ses manières et sa silhouette lui confirmèrent qu’ils s’étaient déjà croisés. Cependant, peu importait Amarante, ce n’était qu’une fourmi dans l’univers, s’il se mettait en travers de son chemin, la Belle l’écraserait comme l’insecte qu’il était ! Enfin la quatrième était une jeune femme, une de ces guerrières sans doute peu délicate qui elle aussi s’était retrouvée enfermée avec elle.

    Quant aux autres, Amarante ne les avait jamais croisé et heureusement ! Ces êtres n’étaient vraiment pas le style de personnes que la terrible jeune fille côtoyait habituellement. Il y avait pour commencer deux erreurs de la nature. Une sorte d’homme ou de femme, avec tous ces poils Amarante n’arrivait pas à distinguer clairement le sexe d’un tel être croisé avec un chiot était au sein de la troupe. Un autre, mais cette fois croisé avec un chaton était aussi avec eux. La Sulfureuse les regarda tour à tour, dégoûtée de se retrouver en compagnie de telles atrocités.
    Une autre femme était présente. Tout aussi rousse que l’effroyable Amarante, mais sans doute bien moins diabolique. Un bout de bois pendait à sa ceinture sans doute était-ce son arme ensorcelée. La plantureuse jeune fille l’observa quelques instants et comprit en moins de temps qu’il n’en fallait que jamais elle n’égalerait sa toute puissance. Cela l’enchanta au plus haut point et la propulsa vers le septième ciel ! Pour terminer, un être recouvert d’un masque était lui aussi présent. Comme s’il ne pouvait pas retirer cette chose minable qui masquait ses traits. La Belle souffla de mépris à l’égard de ce couard qui n’avait même pas le courage de se montrer tel qu’il était. Sans aucun doute ce devait être un laideron pustuleux qui n’avait pas envie de nous imposer une scène horrifique.

    Néanmoins, chacun commença à se présenter comme si cela avait un réel intérêt. La Belle n’y fit pas attention et fut attirée par une bestiole féérique sortit tout droit d’un conte de fée pour ces dégénérés d’enfants. Amarante la regarda l’approchait, être flottant dans les airs, battant ses ailes colorées pour maintenir l’altitude. La Sulfureuse, étonnée, ne put s’empêcher de laisser échapper un gémissement de surprise.

    «La bouche, des mouches pourraient venir vous caresser la langue, pauvre folle !»

    Ainsi donc cet être avait adressé la parole à la si belle Amarante, ne se souciant pas des conséquences d’un tel acte ? Mais, la Sulfureuse était surprise, figée sur place, observant cet être enchanté qui ne cessait de battre des ailes.
    «Oui… bonjour… Que voulez-vous ?
    - Je suis Zacharov et je compte bien vous guider étant donné que vous n’avez pas l’air de trop savoir où vous rendre...
    - Eux sans doute. Moi non ! Je sais toujours où me rendre voyez-vous !»

    Zacharov semblait peser les mots de la délicieuse Amarante, sans doute cherchait-elle à comprendre comment une si jolie jeune femme pouvait connaître à chaque instant où sa destinée la conduisait. C’était pourtant évident, la Belle n’avait qu’une envie conquérir ce monde, ainsi, il lui fallait trouver un lieu où elle pourrait devenir toujours plus forte et cela seule Amarante savait ce qui pourrait la rendre dévastatrice.

    «Elle est mignonne celle-là... Bon ! Avancez alors, ne perdons pas plus de temps !» lui dit la créature sur un ton peu courtois, attendant sans doute qu’Amarante explique aux autres membres du groupe ce qu’elle venait de lui dire.

    Néanmoins, chacun allait rapidement comprendre que pour Amarante cette aventure serait chacun pour soi. Tout ce que fit la Sulfureuse fut de lever son bras enlacé de ses brassards pour inciter l’équipée à suivre la fée.
    «Il semblerait que ce soit notre commanditaire… Suivons-la.» lança-t-elle d’un ton las.

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    Dernière édition par Amarante le Jeu 8 Sep 2011 10:31, édité 1 fois.

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     Sujet du message: Re: L'entrée de la mine Act I
    MessagePosté: Mar 6 Sep 2011 19:57 
    Depheline n’avait pas eu le mal de mer, durant ce voyage maritime. Pourtant, descendant à présent du bateau en laissant une étendue d’eau la séparer de sa ville d’origine, elle éprouvait une certaine nostalgie, le mal du pays. C’était derrière elle que ses souvenirs s’étaient forgés et un certain malaise l’avait donc gagné. Ses idées mêlaient à la fois passé, présent et avenir, si bien qu’elle eut du mal à réfléchir, dans les premiers instants.

    La première idée qui lui vint à l’esprit ne fut pas la surprise de se retrouver en lisière de forêt sous la pluie, mais bien de savoir si un jour elle retournerait à Dahràm, peut-être pour redorer le blason de cette ville pitoyable. Également, elle s’était demandée si le mal qui allait les attendre dans cette grotte n’allait pas être trop dangereux pour eux, du moins, surtout pour elle et son ami Serpent. Elle en avait certes vu de bien belle, dans la crypte du cimetière de Dahràm, mais retenter une telle expérience était très inquiétant.

    Peu à peu, ses pensées se recentrèrent sur son environnement, observant qu’autour d’elle se trouvaient d’autres aventuriers venus là pour enquêter dans les mines de Lehber. Le froid n’avait pas tardé à gagner les chairs de la magicienne qui s’était rapidement mise à grelotter. Il lui fut donc difficile de desserrer les dents pour entamer les présentations, blottis contre la cape blanche de son ami aux gants à lames tranchantes.

    « Moi je suis Depheline, ravie de faire votre connaissance à tous. Je manie la magie de feu et viens de Dahràm et j’en suis pas très fière… On choisit pas d’où on vient, pas vrai ? »

    La fin de sa phrase avait été prononcée sur un ton d’excuse. Il était hors de question de partir sur une mauvaise entente basée sur des quiproquos douteux et il était donc bien évident que la rousse avait cherché à rétablir la vérité au sujet de ses origines.

    Avisant les personnes autour d’elle, Depheline songea qu’il allait lui être difficile de retenir les noms des neuf personnes. Ziresh, le Liykor accompagné de sa sympathique mais non moins inconnue bestiole de compagnie volante. Tra Thù le dangereux, refusant de livrer ne serait-ce qu'un bout de son histoire, à croire qu’il n’avait commis que de mauvaises choses dans sa vie. Et puis, il y avait aussi Waren, nom que Depheline avait réussi à associer à cet individu particulier du fait de son apparence singulière, avec sa coupe de cheveux extravagantes. C’était déjà bon signe, elle parviendrait sans doute à mieux se rappeler les dénominations de chacun au bout de quelques heures passées avec le groupe, la magicienne ne pouvait en douter, surtout qu'un certain nombre d'entre eux n'avaient pas encore révelé leur identité.

    Ils n’avaient évidemment pas tardé sur les côtes, s’étant rapidement engouffré dans la morne forêt de Lebher, guidé par une étrange fée qui ne s'était adressée qu'à l'autre femme rousse du groupe. Il n’y avait rien de verdoyant dans le paysage et le temps pluvieux ne faisait rien pour égayer les choses. Bientôt, ils arrivèrent à l’entrée d’un campement de fortune des mineurs. Les pieds recouverts de boues parce que ses chausses étaient trouvées, elle avait à présent l’allure d’une souillonne. Bien sûr, elle était honteuse, mais personne n’avait le temps ni l’esprit pour se soucier de ces détails purement esthétiques et superflus en cette situation précaire, pas même les deux autres personnalités féminines du groupe.

    Observant les mineurs, la jeune femme eut un regard compatissant à leur égard. Ces hommes n’avaient probablement rien d’autre que ce gouffre hostile dans leur vie et il n’était pas difficile de comprendre la raison de ces airs démoralisés revêtus sur leur visage. Voyant qu’un compagnon d’expédition, impressionnant de par la froideur que traduisait son être, s’approchait d’un homme au travail, Depheline choisit de se lancer à sa suite, se détachant du contact d'avec Serpent. Elle voulait pouvoir mieux écouter ce qui pourrait être dit et entrer dans une éventuelle conversation. Peut-être le mineur allait-il être plus sensible aux charmes quelque peu mouillés de la magicienne, plutôt qu’à celui oppressant de cet individu à la fois attirant et repoussant.

    « Nous sommes venus pour enquêter et essayer de mettre un terme aux problèmes de cette mine… »

    Se présenter était, déjà, la première des choses à faire, songea la rousse aux cheveux trempés. C’est pourquoi sa phrase vint juste après celle de Selen, qui ne s'était, par ailleurs, pas encore présenté au groupe.

    « Y-a-t’il des témoins de ce qui a pu causer des problèmes ici, aussi ? »

    Poursuivre, ensuite, en allant droit dans le but, pouvait éviter de donner l’impression de faire preuve de faux-semblants. Elle tendit alors la main à l'homme dans le but de le saluer courtoisement. Le fait qu'il eut les mains sales n'avait rien de repoussant pour Depheline qui était de toute façon déjà à demi couverte de boue.


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     Sujet du message: Re: L'entrée de la mine Act I
    MessagePosté: Mar 6 Sep 2011 20:35 
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    Je posai finalement pied à terre, démarrant de ce fait une nouvelle aventure, sans doute une de celles qui furent les plus incroyables dans ma vie. Je m'apprêtais à affronter l'inconnu, dans les tréfonds terrestres obscurs, à braver mille et un dangers, en compagnie de personnes toutes plus différentes les unes que les autres. Pendant le voyage, je n'avais adressé la parole à personne d'autre que ma Faera, mais j'avais observé ceux qui allaient alors être mes compagnons d'aventure. Le groupe était pour le moins hétéroclite, mais parmi eux, je reconnu quelques visages, sans pour autant pouvoir mettre un nom sur chacun d'eux. Quatre personnes ayant vécu la même nuit de folie que moi.

    Le premier des quatre était le plus facile à reconnaitre. Un tel physique, ou plutôt un telle coiffure ne pouvait s'oublier aussi facilement. Cet homme à l'allure patibulaire et aux cheveux dressés sur la tête ne m'inspirait vraiment pas confiance et j'étais à la fois heureuse de ne pas l'avoir côtoyé dans la maison, mais aussi malheureuse de le trouver de nouveau à côté de moi.

    Pour ce qui était du deuxième, tout n'était que supposition. Sa silhouette m'était familière, mais ainsi emmitouflé, dissimulé sous cette cape, je ne pouvais rien affirmer.

    (Si si, il y était!)

    (T'es sûre ?)

    (Si je te le dis!)

    Vint ensuite une femme, une magnifique rousse aux formes généreuses, habillé avec élégance. Il émanait de cette femme quelque chose d'indescriptible et je l'enviais. Je l'enviais et je la craignais en même temps. Je jalousais sa beauté, son charisme, sa féminité, choses dont je manquais cruellement, mais en même temps, mon instinct me disais de ne pas trop m'approcher d'elle.

    Pour finir dans le "groupe des aventuriers de la maison de fou", il y avait cet homme, cet homme la peau blanche, contrastant fortement avec le noir de jais de sa chevelure. Je le trouvais séduisant, attirant, et mon esprit me poussait à faire connaissance avec cet homme, mais jusqu'à maintenant, j'avais toujours écouté Hoshi, qui m'intimait de ne pas rester trop près de lui. Elle ne voulait pas me dire pourquoi, mais je lui faisais confiance...Peut-être avait-elle remarqué quelque chose lors de la scène dans la salle à manger, quand les propos de l'homme et les miens avaient provoqué la colère et la mort de la vieille femme ? Peu m'importait, je savais que je ne résisterais pas longtemps.

    Pour le reste, il y avait deux hommes-bête, peuple que je ne connaissais que trop peu, mais dont les rumeurs dans mon enfance, me les avaient décrits comme des créatures
    belliqueuses, dangereuses et assoiffées de sang. Je savais que les rumeurs de ce genre étaient bien souvent infondée, mais je ne pouvais m'empêcher de me tenir sur mes gardes, tant mon ignorance à leur propos était grande.

    (Est-ce qu'au moins ils parlent la même langue que nous?)

    (Pas du tout! Pour leur dire bonjour il faut dire: "khiyfurhdea" !)

    (T'es sérieuse ?)

    (Mais que t'es bête! Bien sûr qu'ils parlent la même langue que nous! Puis de toute façon, grâce à moi, tu peux parler toutes les langues existantes!)

    ( Franchement, si je pouvais, je t'étriperai, sale bête!)

    (Hihihi)

    Il ne restait plus que deux autres personnes pour compléter ce groupe! Un couple, pour le moins original. Une jeune fille, rousse comme la première, mais à l'allure bien moins glorieuse, accompagnée d'un homme masqué et armé de terribles griffes.

    Certain entamèrent la discussion, en se présentant, mais je ne souhaitais pas vraiment en faire partie, alors en passant près de l'un des hommes-bêtes, je lâchais rapidement : "Je m'appelle Milyah, enchantée." et l'instant d'après, j'étais déjà partie à la suite de l'homme à la peau blanche.

    (Tu devrais pas ma jolie!)

    (Pour une fois, tu vas me laisser faire d'accord!)


    (Humpf....)

    Alors que j'arrivais à la hauteur de l'homme, j'essayai tant bien que mal de ne pas paraitre trop cruche.

    "Euh, vous vous souvenez de moi ? On a vécu la même nuit de folie, je m'appelle Milyah. Et vous?"

    _________________


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     Sujet du message: Re: L'entrée de la mine Act I
    MessagePosté: Mar 6 Sep 2011 21:13 
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    Sous le regard de Depheline, l'homme daigna lever son visage, affichant de petits yeux mis-clos d'un bleu ternis par les âges. Il déglutit, visiblement mal à l'aise avant d'annoncer que non. Il n'y avait aucun témoins à ce jour de ce qui pouvait être la cause du désastre qui les frappait.

    Zacharov luttait pour ne pas être emportée par les rafales, elle faisait mille et un petits tours dans les airs, sous la pluie battante pour maintenir son précieux équilibre. Le vent soufflait, gonflant les tentes et éparpillant les fourrures laissées à l'abandon.
    La petite fée prit la parole, elle déclara de sa voix presque fluette, asphyxiée sous le sifflement des éléments :

    « Tous ici savent la raison de votre présence. Malheureusement, Sir Sitröm n'est pas ici pour vous saluer, mais c'est bien la raison de ma présence. Derrière moi, se trouvent les galeries, elles mènent à la grotte abandonnée. » Dit-elle en désignant une cavité dans la roche, aucune lumière n'y rentrait et pour ainsi dire, son apparence était sinistre. Elle aurait effacé tout sentiment de joie et de bonheur dans le coeur des passants. Cache de monstruosités, on pouvait y lire, sur un petit panneau de bois planté récemment diverses interdictions en plusieurs langues. Il y avait même, pour décourager les plus téméraires et les plus inaptes à la lectures, un dessin sur parchemin représentant un crane.

    Elle se rapprocha, allant presque se coller à Depheline; prête à saisir une mèche de ses cheveux au cas où le vent vienne à lui jouer des tours et déclara, dans le creux de son oreille :

    « Vous vous doutez bien, que si elle est abandonnée, c'est bien que quelque chose a poussé les mineurs à la fuir... L'éviter... Et même la craindre. »

    Un mineur s'approcha. Le regard qu'il lança à Zacharov pouvait laisser imaginer que cet homme n'était pas qu'un vulgaire ramasseur de graviers, d'autant plus que la tente qu'il occupait était la seule à contenir des cartes de la région. N'importe qui avec un minimum de jugeote aurait compris qu'il s'agissait d'un des membres directif de la mine.

    « Je vous présente, le responsable de notre véritable nid à cadavres... » annonça la fée d'une voix lasse, avant de s'éclipser à tire d'aile vers l'entrée de la mine.

    L'homme secoua la tête, signe de sa désapprobation totale de la remarque acide de Zacharov. Avocat de sa propre défense, il répondra à ceux qui décident de rester :
    « Cette femme n'a aucune expérience de terrain... Malheureusement, pour les gens comme elle, le travail doit être fait sans aucune bavure. Ce sont des gens pour qui l'erreur n'existent pas... Acceptez de me suivre, je dois vous montrer ce qu'on a remonté de les profondeurs de la mine... »

    Suivez-le, ou préférez rejoindre la fée perfide. Car derrière sa tente, le chef minier découvrira une large bande de tissus couvert de feuilles et de boue. Sous lequel, vous constaterez quatre formes de corps, toutes enchevêtrées dans du tissus grisé par la mort. Faute d'assez de moyen à bord, vous remarquerez un cinquième... Dépourvu de tout linge mortuaire. Quelques temps en avant, on aurait pu facilement dire si ça avait été un homme ou une femme. La carcasse n'avait plus de visage, si ce n'était que ce trou béant, qui n'était que le panorama de son anatomie craniène. L'intérieur était propre, blanchit, lisse et luisant. Comme s'il eut été nettoyé. La cage thoracique était ouverte, mais à en juger les côtes espacées et penchées vers l'extérieur, on pourrait se demander si quelque chose n'était pas sorti de son ventre.

    « Impossible de trouver la cause de tout notre malheur... Ces malheureux ont étés trouvés assez proches d'une issue pour qu'on ose les ramener. Un homme qui avait assisté à ce sauvetage funèbre... Avoue... enfin. Déclare avoir entendu des frottements étranges, sur la paroi de la mine. Mais il faisait trop sombre, et sa lampe à huile ne brûlait pas assez fort. »

    Il commença à recouvrir du drap les premiers corps sans vie contenus dans le ligne.
    « Vous arrivez trop tard pour le remarquer, mais quand ils étaient sortis, ceux qui avaient encore la tête étaient marqués d'une expression de peur effroyable. Tous les traits étaient tirés, c'est le coeur qui s'en alla chez eux... Peut être les plus chanceux, au final. »
    Milyah, curieuse au possible tentera de s'avancer légèrement comme pour mieux observer. Mais sur le sol détrempé de toute cette pluie, elle glissera et tombera immanquablement sur cette carcasse putréfiée et raide comme un bâton.

    -------

    Les joueurs, mis à part Milyah, sont libre de suivre Zacharov ou le chef de mine, ou simplement d'aller retourner questionner les miniers. Et même les deux, suivre le chef de mine, et retourner voir Zacharov. Sachant que si vous allez tous voir la fée, vous serez conduits sous les galeries immédiatement. En fonction de votre niveau de préparation, j'accepte de vous accorder un ou deux poste de plus en extérieur. Si vous êtes pressés de plonger sous terre... Vous savez qui voir.

    Milyah, ton nouvel ami mort depuis deux semaines va maintenant partager avec toi sa douce fragrance naturelle. Tu es libre de trouver un moyen de t'en débarrasser ou de faire partager ton nouveau parfum avec le reste de l'équipe.

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     Sujet du message: Re: L'entrée de la mine Act I
    MessagePosté: Mer 7 Sep 2011 05:31 
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    Localisation: Nirtim, Temple de Meno: Se prépare à la guerre.
    Pendant un large temps, le groupe d'aventuriers avait eut le loisir de pénétrer la forêt. Si de l'extérieur elle avait pu paraitre paisible et réconfortante, il n'en n'était rien de son coeur... Le sol avait laissé place à la boue, la pluie avait assombrit le climat et bientôt, le moral des mercenaires sembla en prendre un coup.
    Ils débouchèrent sur un camp de mineurs dans un piteux états. Les tentes de mauvaises factures volaient en tout sens, divers panneaux distinguaient clairement que l'endroit n'était pas le paradis. Dans l'équipe de guerriers (et de mages!), divers personnes optèrent pour une coopération en se présentant ouvertement. D'autres, tels les deux elfes et la rousse à l'air hautain, préférèrent en rester à l'observation sans se dévoiler plus. Lorsque le liykor engagea la parole, se découvrant sous le nom de Ziresh, Aztai ne l'ignora pas. Il était d'ailleurs accompagné d'une étrange chenille volante, à l'ai vorace et au corps dodu. De plus, lorsque l'homme élancé au masque d'émeraude vint à son tour annoncé son nom en tendant la main au loup, le woran neige accepta de s'approcher lui aussi, alors que l'homme à la crête les rejoignait.

    -Je me nomme Warren, et vous ? Avait dit l'humain à la dégaine étrange.

    -Je me nomme « Serpent », puissions nous entrer dans les livres historiques de Nosveris, avait dit l'être masqué aux griffes.

    Avant que le liykor, pour le moins sympathique apparemment, ne réponde, le woran neige fit un humble signe de tête à ses interlocuteurs. Aztai se présenta, ignorant ceux qui l'ignorait:

    -Je me nomme Aztai. Je suis ici pour une affaire personnelle, le sort qu'a subit ce camp m'importe peu, bien que je trouve cela plus qu'étrange. Je suis là pour le résoudre, afin de satisfaire mes intérêts. Je ne négligerai aucun d'entre vous et vous respecte, sachez-le.

    Sur cette brève mais claire présentation, Aztai posa négligemment la patte sur le pommeau de son épée courte, à sa ceinture, et croisa le regard de tous ceux qui déniaient l'écouter.
    Lorsqu'un battement d'aile se fit entendre, un peu après, le fauve détourna le regard pour voir une véritable fée débarquer et engager la discussion avec la femme rousse à l'air hautain. Alors que la jeune femme à l'épée gigantesque se présentait sous le nom de Milyah, et que l'autre jeune femme s'appelait Depheline, la petite luciole, elle, se disait être leur commanditaire. Sir Sitröm avait envoyé une fée pour leur présenté le problème, ainsi Aztai ne pourrait pas lui faire part de son problème à lui.
    Alors, un des mineurs, probablement le chef, exposa à son tours le mystère de sa mine: apparemment, on avait sortit des mineurs dans un piteux état, morts pour ainsi dire. Si Aztai et les autres étaient là, c'était pour élucider la cause de ce massacre. Aussi, il décrivit les impressions de l'un de ses mineurs, disant avoir entendu un frottement sur les parois de la mines...

    -Par Meno, qui est à l'origine de cela... murmura le woran neige pour lui même.

    Avant de vouer un quelconque intérêt à ce que les autres pensaient ou allaient faire, il chercha dans sa mémoire une créature, un être, une chose qui aurait pu provoquer ces disparitions. Si le chef désirait leur montrer le reste des victimes, Aztai ne le suivrait pas. Il n'avait pas le temps ni l'envie de s'attarder ici. Résoudre ce problème rapidement et trouver ce Sitröm l'importait plus.
    Un fulminaire. C'est la première idée qui vint à l'esprit du jeune fauve. Il jeta un regard à son épée qui avait été forgée dans l'os d'une de ces créatures. D'après ce qu'il avait entendu, ces monstres se mouvaient dans la roche pour venir agresser les voyageurs et autres personnes égarées. mais étaient-ils vraiment agressifs? Aztai n'en savait que trop rien. Et puis, ses connaissances sur la faune de ce monde lui semblait bien limitées.
    Observant un instant les mineurs épuisés, terrifiés, qui s'acharnaient au camp effraya un peu le félin. La fée, elle, avait délaissé tout le monde pour se dirigé directement vers l'entrée sombre de la mine. Elle paraissait attendre les courageux volontaires d'un air impatient. Le woran neige jeta un regard aux dénommés Ziresh, Serpent, Warren, Milyah et Depheline, ceux qui avaient eut le cran de se présenter et de ne pas rester dans leur coin. Les autres, eh bien ils faisaient ce qu'ils voulaient après tout. Quoique les deux elfes semblaient avoir "sympathisés" dans un échange de mots. La rousse dédaigneuse était encore sous le coup de l'arrivé de la fée étrange.
    Une fois de plus, Aztai s'adressa à quiconque voulait l'entendre:

    -Pas de temps à perdre, on entre, on trouve et on ressort.

    Cette confiance en soi ne lui ressemblait pas, ni cette prise d'initiative, mais devant ces inconnus il ne voulait pas être prit pour le dernier des idiots. Sans dire un mot de plus, il marcha vers la fée qui s'impatientait. Le woran neige ne se soucia pas de ce que le mineur avait à dire, puisque l'important avait été déclaré. Sans regarder si on l'avait suivit, il déclara, la patte toujours sur son pommeau:

    -Guide-moi, lança-t-il à leur minuscule commanditaire.

    _________________
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     Sujet du message: Re: L'entrée de la mine Act I
    MessagePosté: Mer 7 Sep 2011 10:20 
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    Trà Thù, juste avant de se présenter au groupe, m’assura son soutien dans cette sombre affaire. Cela faisait déjà un allié dans ce pays inconnu, peuplé de déprimés chroniques à la pelle ou à la pioche aussi humide ou froide que leur âme souillée d’une malédiction sans nom. L’encapé de sombre prédit même qu’il serait préférable, pour l’instant, de se séparer pour récupérer le plus d’informations possibles pour réaliser au mieux cette quête mystérieuse d’enquête séditieuse. L’inclinai la tête en guise d’assentiment, et reportai mon attention sur le mineur à qui j’avais adressé la parole. Il n’avait même pas daigné lever la tête pour me regarder, et je lui lançai un regard courroucé, avant de me détourner de lui et de son mutisme déplacé. Nous étions là pour les sauver, après tout. Bien sûr, j’imaginai qu’il était sourd, ou que ses oreilles étaient complètement bouchées de cire mielleuse nommée poétiquement cérumen.

    Pestant intérieurement contre ce revers de fortune, ce vent malpoli, j’écoutai les autres ses présenter. L’homme masqué s’appelait Serpent, et affirmait sont but assez clairement : la prospérité et la renommée faisaient ses objectifs délibérés. Son masque n’était donc pas là pour cacher son identité, qu’il voulait réputée, mais servait plutôt à se faire distinguer. Peut-être. Sa compagne rouquine s’appelait Depheline. Je notai la curieuse façon qu’elle avait à parler pour ne pas dire grand-chose, citant le nom de son origine pour s’en prémunir aussitôt comme un avertissement aux rumeurs qui pourraient circuler sur son appartenance à la cité qu’elle avait dénommée. Darhàm. Un port pirate célèbre, ville déchue sous la coupe de la Reine Sombre. Je comprenais qu’elle veuille s’en discerner, mais pas qu’elle l’ait cité. Car si on ne choisit pas d’où on vient, on peut choisir de le révéler. Elle n’en avait pas l’air pour autant sympathique et ouverte. Et à son tour, imitant mon initiative vaine et sans résultat, elle apostropha un mineur pour lui soutirer des informations sur ce que nous allions pouvoir trouver ici, sous terre. Elle n’eut pas de réponse plus éloquente que celle que j’avais moi-même récoltée. Mais au moins avait-il daigné lever la tête vers elle. L’attrait du corsage coloré, à n’en pas douter. Ou de son contenu.

    De son côté, l’autre rousse au cœur noir se disputait avec une petite demoiselle ailée, qui voletait difficilement contre les tourbillons violent d’un vent puissant. Les rafales l’obligeaient à s’accrocher à ce qu’elle pouvait, et soudainement, elle se présenta à tous comme l’envoyée de notre commanditaire, Sir Siltröm, qui s’excusait de son absence. Elle nous indiqua l’entrée de la mine sans plus tarder, avançant son impatience palpable d’y entrer pour régler le problème au plus vite. Ou cesser d’être battue par les éléments déchainés par la tempête, peut-être. Un mineur s’avança, le genre d’être plus assuré et imposant de charisme que les autres péquenauds qui pelletaient silencieusement. Un dirigeant de la mince, comme le confirma très vite Zacharov l’aldryde, non sans une pique acérée au bout de sa petite langue.

    L’homme se rembrunit légèrement à cette remarque acerbe, mais n’en commença pas moins un discours qui m’intéressa au plus haut point. Après tout, c’était le premier mineur doté de parole que je rencontrais. Je m’avançai vers lui alors que notre déléguée-commanditaire se dirigeait vers l’entrée qu’elle avait pointée. L’humain déplora l’inexpérience ostensible de la fille-ailée, et proposa de montrer à tout un chacun ce qu’il avait découvert dans la mine. Curieux, et avide de prendre le plus de renseignements possible sur ce qui nous attendait avant de descendre dans ce trou obscur inondé de mystère morbide, je le suivis jusqu’à l’arrière de sa tente, alors que l’homme-tigre affirma être là pour des raisons personnelles et intimes, se moquant ouvertement du sort des mineurs du campement. Un égoïste individualiste sans aucune compassion. Un opportuniste ne cherchant que le profit personnel, au nom de sa divinité enflammée, qu’il venait de citer. Je tâchai de le noter quelque part dans mon esprit, afin de ne pas oublier, le moment venu. Ce semi-animal n’était pas une personne altruiste, qu’importe ce qu’il en dise.

    La guerrière à l’arme imposante s’avança vers moi, et me demanda si mes souvenirs la concernant étaient présents. D’une manière qui me fit presque sourire, par ailleurs. J’opinai lentement du chef tout en la regardant fixement dans les yeux, en déclamant doucement :

    « Je me souviens de vous, et je peux affirmer que ce n’est sûrement pas notre dernière nuit de folie… »

    Le sous-entendu était palpable, bien sûr. Et pas très finaud, pour le coup. Je me parai d’un bref, très bref sourire narquois. Et afin de me soustraire aux présentations presque forcées, et afin de ne pas passer pour un sombre emmerdeur misanthrope, je déclamai à mon tour mon nom à l’assemblée.

    « Je me nomme quant à moi Selen Adhenor. Et je préfère l’action préparée à réfléchie à celle hâtive que vous proposez, maître tigré. »

    Imageant mes propos par la poursuite de mon avancée sur les traces du mineur, je laissai le fauve rejoindre la femme-ailée dans la grotte sombre. Il m’emmena jusqu’à une bande large de tissu posée à même le sol, sur laquelle étaient disposés cinq cadavres, dont quatre étaient emballés dans un tissu mortuaire. Le dernier offrait à la vue les stigmates horribles de sa mort. Le visage de l’être nécrosé était arraché dans son entièreté. Un trou béait à la place de sa mine, si bien que je ne sus en rien déterminer son sexe. Le cerveau de l’être avait été prélevé, dévoré, volé. Et l’intérieur de son crâne luisait comme s’il avait été nettoyé. Léché goulument par un fatal gourmand. Un frisson me parcourut l’échine, mais je n’en montrai rien, concentrant juste mon regard d’émeraude sur la cage thoracique défoncée de l’intérieur de l’être. Plusieurs solutions étaient dès lors envisageables. Après que le mineur ait exposé ses dernières explications sur l’incompréhension de cette mort, et affirmer l’état évident de choc de ceux qui avaient survécu à cette abomination, j’énonçai à voix haute, comme pour moi-même, les possibilités qui m’étaient venues en tête.

    « Il ne s’agit sûrement pas d’une créature humanoïde. Elle est soit assez petite, mais costaude, pour entrer dans le corps de ses victimes pour les dévorer de l’intérieur, et en ressortir aléatoirement en déchirant chairs et os. Ou très grande, et munies de tentacules à crochets, permettant d’éviscérer ses victimes en y engouffrant ses membres souples et acérés. »

    Aucune horreur dans ma voix, malgré le morbide effrayant de ma description. Que ceux qui n’avaient pas le courage d’affronter de tels monstres ne s’aventurent pas plus avant dans ces mines de l’horreur. Car ils n’en ressortiraient que sans cervelle, ou sans cœur.

    Milyah, de son côté, ne sembla pas se préoccuper plus que ça des horreurs la scène, puisque s’approchant du cadavre, elle glissa sur la fange boueuse et s’écrasa de tout son poids sur le corps putréfié et abimé de ce mort mal embouché. Une odieuse odeur de mort se répandit autour d’elle. Je la regardai, écœuré.

    « Relevez-vous, voyons. Vous aurez assez à étreindre la mort dans ces mines pour déjà le faire ici. »

    Je me tournai alors vers le chef des mineurs, afin de le questionner à nouveau :

    « Pourriez-vous nous fournir de quoi survivre dans un environnement minier ? Je parle de cordes, de lanternes, de pioches ou de vivres diversifiés. Les armes, nous en avons tous déjà en notre possession. »

    Un camp de mineur devait certainement posséder ce que j’avais demandé…

    _________________
    - Selen Adhenor -


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     Sujet du message: Re: L'entrée de la mine Act I
    MessagePosté: Mer 7 Sep 2011 11:45 
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    Les présentations vont bon train, et finalement à part la femme aux mauvais airs, chacun se présente avec plus ou moins de réserve. Le Woran tigré s'annonce avec le plus de fracas, annonçant qu'une autre raison l'amène à lehber concernant plus directement notre commanditaire. Ainsi, alors que chacun se jauge et orchestre mentalement leurs futures alliances, un événement nous sort de nos analyse.

    Une étrange petite fée à la verve volubile vole vivement vers la vile rousse, s'annonçant à cette dernière avec l'air confirmé d'une envoyée connaissant son travail. Après un bref échange entre la jeune femme et la petite fée prénommée Zacharov ,la sombre rousse nous enjoint évasivement et de manière concise à suivre la féerique.

    Alors qu'une partie de la compagnie, commence à emboité le pas au couple de peste, un vieux mineur au regard encore vif,s'avance vers nous et prend la parole. Ses paroles résonnent à mes oreilles comme la voix de la sagesse, la petite fée souhaitant surement s'amuser à nous entendre hurler d'effrois dans les mines, n'avait apportée aucune indications ni prodiguée aucun conseil.
    Le vieillard semble vouloir nous en montrer plus, et sans hésité je le suis et rappelle d'une intonation amicale au woran neige:

    « Doucement, l'ami tigre, ton œil de chat te permet surement de voir dans le noir, mais pour ma part, je n'ai pas de torche et mes avis qu'il fait bien sombre la dessous. »

    ceci dit, j'emboite le pas au chef des mineurs en compagnie d'autre aventuriers.

    Le spectacle que nous présente le chef de mine, a de quoi nous retourner la cornemuse, des cadavres à peine dissimulé derrière la tente du chef, exaltant une odeur de pourriture et de corps putréfiés. Malheureusement, ce n'est pas tant l'odeur qui me fait avoir un hoquet de dégout que le visage des morts et leurs contenue arrachés et le vide qui se trouve entre les cotes laissée baillantes . Bienheureux que mon masque dissimule cette faiblesse, je m'immobilise à trois bon pas du charnier puant.

    Le guerrier au cheveux sombre est aussi venu voir ce pourquoi le vieil homme nous mettait en garde, mais il ne semble pas trop touché pas l'horreur, peut être l'odeur l'incommode t'elle, mais il n'en laisse rien paraître. A haute voix, il exprime l'idée d'une créature non-humanoïde ayant causé le décès soit par arrachement, soit par la sortie d'un parasite carnivore. Poliment, j'émets aussi mon hypothèse :

    « ça ne pourrait être une goule? Elles sont friandes de cervelle et d'entrailles. »

    mes connaissance sur la faune et le bestiaire du monde étant assez limité, je n'argumente pas plus avant.

    Soudainement, devant mes yeux ébahit,La guerrière à l'épée sur-dimensionnée s'avance vivement vers le tas de cadavre, souhaitant surement voir la mort de plus près sans la risquer, elle se voit cruellement punie par une volonté divine qui plaça de la boue glissante sur son chemin. Et dans un bruit immonde de viande froide et de pâté gluant, s'écrase dans l'un des corps nauséabond. Je doute sur le moment de son identité, si elle est bien une des aventurières sélectionnée, ou la fille d'un marin en mal d'aventure, victime de malchance chronique.

    Selen, à cet instant, illustre parfaitement l'expression que mon masque dissimulait. Et sans faire plus état de l'incident. Demande a obtenir du matériel et des vivres complémentaires pour la mission. J'approuve bien évidement l'initiative en arguant:

    « y'a t'il la possibilité, en plus, d'obtenir un des plans de la mine, qui je pense, fait parti de ceux accrochés dans votre tente Chef ?"

    Ajoutant courtoisement :
    "et quelques annotations sur les principales zones dangereuses,les première disparitions des mineurs peut-être?"

    _________________
    Image

    Serpent Ménestrel (origine Voleur) Niveau 15
      "Oaxaca contre-attaque." (Quête 30)

      Réputation :
      ¤ Il est beau ¤ Une navigatrice dans la quête 27
      ¤ Il est fantastique ! ¤ Un tavernier de Dahràm
      ¤ rchhhtll blll rll !! ¤ Le dieu pieuvre des mines de Lebher
      ¤ Il est trop rapide pour moi ¤ Le Dragon Noir d'Oaxaca
      ¤ Il m'a faite danser, et j'ai aimé ça ¤ Silmeria, l'anima noire


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       Sujet du message: Re: L'entrée de la mine Act I
      MessagePosté: Mer 7 Sep 2011 16:49 
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      Localisation: quête 25 : dans une caverne rempli de fou
      Après sa présentation, Trà n'écouta pas vraiment celle des autres. Il retenu seulement que le masqué se nommait Serpent et sa compagne Depheline, qui était bien une mage. Elle expliqua aussi qu'elle venait de Dahràm, et sembla s'en excuser en disant qu'on ne pouvait pas choisir où l'on naissait. Certes ce qu'elle disait était vrai, mais lorsqu'on déteste l'endroit où l'on a vécu, on évite de le dire à tout le monde, on le fuit jusqu'à oublier même l'emplacement de ce dit lieu. Enfin c'est ce qu'il avait fait, quoiqu'il devait être plus facile d'oublier complètement l'emplacement et le nom d'une ville vivant en autarcie dans une forêt qu'une grande ville. Mais cela n'était qu'un détail.

      La jeune aussi se présenta très rapidement, faisant comprendre qu'elle n'était pas intéressé par la conversation, puis se dirigea vers Selen. Elle lui parla de la nuit dans la maison confirmant les doutes du voleur quant à sa présence. Elle n'avait pas parlé très fort, mais pour une fois son sang d'elfe n'avait pas été inutile.

      La petite fée qu'avait ramener la rousse et qu'elle avait présentée comme l'intermédiaire du commendataire, prit la parole, tout en voletant pour éviter de se faire emporter. Elle confirma d'abord son identité puis expliqua que les galeries non loin, leur permettrait de rejoindre les grottes qu'ils devaient nettoyer. L'entrée n'était pas très rassurante comme la plupart des tunnels, plusieurs panneaux étaient plantés pour avertir du danger, tellement que ça en devenait pitoyable. Elle précisa que le danger était réel, ce qui paraissait logique, puisque personne ne payerait des une dizaine de personne pour entrer dans un lieu tranquille et les autoriseraient à prendre tout ce qu'il ramasserait.

      Un mineur s'approcha du groupe lançant un regard à la fée, comme s'il trouvait qu'elle était inutile en ce lieu. Celle-ci le présenta comme le chef du campement, avant de partir vers l'entrée des galeries. L'homme après un mouvement de tête, invita les mercenaires à le suivre, pour leur montrer ce que les mineurs avaient récupérer dans la mine. Le demi-elfe décida qu'il était bien plus intéressant de faire le plein de renseignements avant de descendre. Ce qui n'était pas le cas du félin, qui après s'être présentait en tant que Aztai, il expliqua qu'il était ici pour une affaire privé et qu'il voulait en finir le plus vite. Trà pensa qu'il faudrait peut-être le déclasser, en voulant aller trop vite, il pourrait rendre les choses plus dangereuse.

      Le tigre partit vers la fée, le voleur fit l'inverse et suivit le mineur avec d'autres personnes dont Selen, qui se présenta aux autres avant de se diriger vers la tente. Le mineur nous amena face à cinq morts dont seulement quatre avaient été recouverts. Ce dernier n'était pas très beau à voir, son visage n'existait plus remplacé par un trou laissant voir les os de son crâne totalement vidé de sa cervelle, si c'était l'œuvre d'un homme, il avait dû passer un long moment à tout nettoyer. Mais cette hypothèse était peu probable. Le malheureux avait également le thorax ouvert, les côtes en sortant comme si quelques chose en était sorti ou qu'on lui les avait arraché pour en extraire quelque chose.

      Le maître de camp expliqua que les mineurs avaient pu les ramener car il n'était pas trop loin du campement et que l'un de ses hommes avaient entendu des drôle de bruit en allant les chercher. Il ajouta que les quatre autres cadavres étaient mort avec une expression de terreur sur le visage. Selen proposa ensuite deux hypothèses sur la créature responsable de se massacre. La première d'une petite bête assez forte pour rentrer dans le corps et s'y creuser un chemin. L'autre était une créature muni de tentacules et de crochet. Serpent rajouta également que les goules étaient attirées par les cerveaux et la chaire humaine.

      « Il peut aussi s'agir d'un parasite comme les vers qu'on peu attraper en mangeant du poisson cru, grandissant dans le corps humain. Mais contrairement aux ver, lui sortirait une fois assez grand avec une grosse fringale. Par contre s'il s'agit de ça, je pense qu'il vaut mieux ne pas boire ni manger ce qu'on trouvera dans la grotte. De plus, il faudra s'attendre à voir de ses choses adultes. Je pense que je préférerais être confronté à une goule affamée, mais bon on verra quand on sera face à ce ou ces monstres. »

      Milyah, elle ne semblant pas être dégoûté s'était approché du mort non couvert, mais son manque de prudence lui valut de se retrouver dans ses bras. Le cadavre en plus de son étreinte, lui offrit également l'odeur de décomposition. Selen lui demanda de se relever, prétextant qu'elle pourrait sûrement étreindre la mort plus tard dans les galeries. Au contraire, le voleur pensa qu'elle était en excellente position pour étudier le corps.

      « Jeune fille à l'odeur qui ne l'est plus trop, tu pourrais profiter de ton embrassade, pour regarder si en plus du crâne nettoyer et du trou béant dans le ventre, il n'y aurais pas d'autres choses étranges ? Peut-être même des informations utiles pour identifier notre ennemis. »


      pendant ce temps Selen et Serpent avaient demandé si le mineur n'avait pas de quoi s'équiper pour une descente dans les mines et de quoi s'y repérer. Le demi-elfe se demanda s'il y avait encore autres choses dont ils pourraient avoir besoin, mais ne trouva rien à ajouter. Dans son sac, il lui restait encore assez de viandes desséchées et de pains noirs pour tenir quelques jours, pour l'eau il y avait sa gourde, voir peut-être ses potions, si l'eau venait à manquer. Par contre l'interroger lui sembla un bonne idée.

      " Vous ne sauriez pas quand les premières disparitions ont eut lieu ? Est ce que vos hommes ont parlé de quelques chose d'étranges, des pierres étranges ou autres, avant ce moment ? N'importe quoi qui pourrait nous aider. "

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