Jour 2, matinée.

Phase d’exploration (Karz, puis Aenaria et Josh)

Après une bonne heure de marche dans la rue unique et zigzagante de la Cité d’Elle, la Citadelle s’offre enfin à votre regard. Imposant édifice aux murs de pierres claires et au toit ardoisé, elle est située au centre d’une pelouse bien entretenue munie de quelques arbustes. Une grande porte d’ébène close marque l’entrée du bâtiment. Le plus surprenant, c’est qu’il n’y a personne à l’horizon. Ni garde, ni jardinier, ni personne qui pourrait être là normalement…

J'arrive enfin au bout de la rue, épuisé physiquement, mais aussi mentalement. Je commence à me dire que j'ai peut-être été présomptueux, que j'aurai du prendre du repos, m'allonger un instant pour me remettre de mes émotions, mais maintenant je suis là, devant cet immense bâtiment. Élégante bâtisse de pierre blanche qui doit probablement appartenir à quelqu'un d'important. Le maître de cet île volante peut-être, celui qui pourra répondre à toutes nos questions et nous faire partir d'ici. Les lieux sont plutôt en bon état, mais personne à l'horizon, pas âme qui vive. Pourtant le jour vient à peine de se lever et l'endroit devrait être plus animé que ça.

Je ne suis pas rassuré, après le combat contre les gargouilles, je m'attends à tout. J'approche de la grande porte principale et y frappe. Trois coup fort, tellement fort que je m'en fais mal à la main. " Il y a quelqu'un ?" Si personne ne vient m'ouvrir et bien tant pis, j'entrerai. Il est possible que nos deux compagnons perdus soit à l'intérieur, blessés ou captifs. Non, restons positifs.

Citadelle, salle du Trône (Karz)

Personne ne semble vouloir venir ouvrir la grande porte de la Citadelle à l’archer. Aucun bruit, d’ailleurs, ne retentit. Et il est forcé d’entrer par lui-même en ouvrant la porte dans un grand grincement qui résonne un instant dans l’immense salle au haut plafond qui se trouve derrière. Une salle du trône, si l’on en croit le majestueux trône d’or revêtu de rouge au fond de celle-ci.



Une peinture énorme surmonte le trône, représentant la scène étrange d’un cheval monté par… un minotaure, dans une posture noble et altière. Ce même minotaure, d’ailleurs, qui est assis sur le trône, arborant avec fierté son air bovin. Il soulève la tête à l’intrusion de l’archer, mais reste assis. De toute façon, ce dernier est bien trop loin pour l’entendre parler, fut-ce par des beuglements…

Quel luxe ! Est-ce cet endroit que les gargouilles protégeaient? C'est possible, mais si de puissantes gargouilles protègent les lieux la nuit, pourquoi personne ne le fait de jour? Personne ne daigne m'ouvrir la porte, n'est pas étrange pour un habitation de cette taille? Quoi qu'il en soit, entrons. Incroyable, je me retrouve dans une salle immense, richement décorée et plus le plus étrange c'est sans doute la créature sur le trône: un minotaure. Fière créature mi homme mi-bovin, à la musculature puissante et aux cornes effrayantes. S'il est capable de commander aux créatures de pierre, mieux vaut ne pas le froisser. Je m'approche donc, d'un pas lent, essayer de ne pas paraitre provoquant ou agressif. Ce n'est pas la première fois que je me retrouve dans ce genre de situation et jusqu'à maintenant je m'en suis toujours sorti. Arrivé à une distance raisonnable, je mets un genoux à terre et baisse la tête. Il ne me reste plus qu'à bien choisir mes mots, en espérant qu'il parle notre langue.

"Votre Altesse, vous me voyez navré de faire intrusion de la sorte dans votre noble demeure. Je me présente je suis Karz et j'aimerai m'entretenir avec vous d'un sujet important me concernant."

Cela na concerne pas que moi bien sur, mais si jamais il me considère comme un ennemi, je ne peux pas me permettre de mettre les autres en danger...

Citadelle, salle du trône (Karz)

À ton arrivée, le minotaure vêtu de riches habits nobles en soie ou en satin, brodés de fils d’or, se tourna vers un petit miroir qu’il portait à la main, pour admirer son visage bovin dont la barbe tressée et les cheveux nattés éclaircissaient le teint. Il s’adressa alors… à lui-même et non à Karz, pour accueillir ce dernier.

« Meuh c’est étrange, ces visions. Que d’imagination ! Voilà que parle une hallucination. Maudit soyons-nous d’avoir été épargné, Margh Erith, seul dans sa tour d’ivoire. »

Je suis là, à genoux devant un minotaure richement vêtu, me soumettant à son jugement et se dernier me prend pour une...hallucination ? Dois-je lui dire la vérité ou en profiter pour me permettre plus de chose ? Non, il à l'air d'avoir des problèmes lui aussi et notre aide pourrait lui être bénéfique. Voila que je me fait le porte-parole du groupe, l'émissaire auto-proclamé des naufragés de l'île volante.

"Messire..Margh Erith? Je ne suis pas une hallucination, tout comme vous je suis fait de chair et d'os et je me retrouve bloqué sur cette île par le plus grand des hasards."

Depuis combien de temps est-il seul, enfermé dans sa "tour d'ivoire", notre arrivé involontaire est peut-être une chance inouïe pour lui, laissons le réfléchir à mes propos.

"Soyez mon sauveur et peut-être que je serai le vôtre."

Citadelle, Salle du trône (Karz)

Le bovin continua à se mirer dans son miroir, tout en poursuivant plaintivement.

« Meuh cette hallucination n’est pas dénuée de logique, elle connait notre nom. Mais elle nous parle d’île et elle fait erreur. La seule île est celle de notre solitude, loin de ce qui n’existe plus. »

De part et d’autre du trône, deux portes semblaient mener vers une ou plusieurs pièces voisines.

Le dénommé Margh Erith semble perdu dans un océan de solitude, y voguant tel un frêle esquif incapable de lutter contre le courant. Il ne se rend même plus compte de ce qui l'entoure et continue de me prendre pour une hallucination, une illusion et bien soit, s'il ne veut pas m'apporter de réponse, j'irai les chercher moi même. Deux chemins s'offrent à moi et comme à chaque fois je me fie à mon instinct et choisi la prote de gauche. J'espère juste que le minotaure ne va pas prendre conscience que je suis réel maintenant et qu'il ne prendra pas mon départ et mon exploration comme un affront.

"Et bien soit, je m'en retourne au monde d'où je viens, mais sachez qu'il ne tient qu'à vous de lutter contre la solitude et de vous en sortir. Il suffit de garder courage et de poursuivre sa route sans s'arrêter."

Mes mots auront l'impact qu'ils auront, mais en attendant, je passe par la porte sur ma gauche, en espérant trouver de quoi nous aider ou quelqu'un capable de répondre à mes questions.

Citadelle (Karz)

La porte de gauche déboule sur un escalier en colimaçon semblant monter vers les hauteurs de la tour. Margh ne semble pas avoir réagi à tes dernières remarques, comme trop sûr de lui pour devoir y répondre, et sans doute rassuré de se voir débarrassé de cette intrusion forcée.

La porte de gauche donne sur un escalier en colimaçon, semblant monter assez haut.Rien que d'imaginer le nombre de marches je suis déjà fatigué. J'entame malgré tout mon ascension, gravissant les marche d'un pas lent. Je me rend vite compte que le manque de sommeil est toujours là, chaque pas tiraillant mes muscles endoloris par les récents évènements. Je m'arrête deux petites minutes pour reprendre mon souffle. Je ne peux pas perdre de temps, je ne dois pas perdre de temps, qui sait ce que je vais trouver la haut. Puisant encore un peu plus dans mes réserves, je me relève et continue la montée des marche. Pourquoi ne pas commencer à les compter pour penser à autre chose ? 1, 2, 3, 4, ....

Citadelle, étage (Karz)

Et c’est après 350 marches que l’archer finit par arriver dans une aux dimensions bien plus réduites que la précédentes, mais tout de même imposantes. Un mur entier de la salle est recouvert d’une fresque immense représentant, à n’en pas douter, l’île sur laquelle vous vous êtes posés.



La peinture est ancienne, et par endroits rendue floue par les années.

Au centre de la salle, quatre échelles de métal semblent grimper vers un étage supérieur, percé de nombreux trous, donnant sans doute une vue imprenable sur toute l’île qui vous entoure. Mais encore faut-il y monter pour la voir…

En vis-à-vis de chacune des échelles, un gros coffre de bois est posé. Il y a donc quatre gros coffres au couvercle fermé et cerclé de métal dans la pièce, et cela forme son unique ameublement.

348, 349, 350, 350 marches tout rond. Bon d'accord savoir ça ne me sert à rien, mais au moins je n'ai pas fais attention à la fatigue ou tout du moins, je l'ai un peu moins ressenti. Enfin cessons de débattre sur le nombre impressionnant de marches que je viens de gravir et intéressons nous à cette étrange salle. Quatre échelles, me permettant de monter encore plus haut, quatre coffre étrange et le plus intéressant, un fresque immense, semblant représenter...mais oui! C'est une carte de l'île! Ici c'est sûrement l'auberge, et là...c'est le palais où je me trouve en ce moment...Incroyable. La légende est illisible par endroit et mis à part l'existence d'une mine, je n'en apprend pas plus. J'essaye de mémoriser la carte du mieux que je peux.

Vous savez, je n'ai pas pour habitude de céder à la curiosité et les bien matériels je n'aime pas vraiment m'en encombrer, mais ces coffres m'intriguent. J'approche donc, presque machinalement, me fiant toujours à mon instinct, du coffre le plus éloigné des escaliers d'où je viens. Que peut-il contenir? Est-il pigé? Je jette un rapide coup d'oeil pour décelé un quelconque mécanisme, mais je n'y connais rien Ma foi, j'ai bien souvent joué avec la chance alors pourquoi pas cette fois? Je pose mes mains sur le dessus du coffre et essaye de l'ouvrir.

Citadelle, étage (Karz)

Le coffre n’est ni piégé, ni même fermé à clé. Lorsque tu en actionnes le mécanisme d’ouverture, il s’ouvre, tout simplement, et te dévoile son contenu. Il contient 3 petites fioles contenant un liquide à chaque fois différent : une au liquide pourpre, une autre au liquide jaunâtre, et la troisième au liquide brunâtre. Elles sont toutes les trois posées sur une cape bleu roi renforcée de plaques dorées aux épaules. À côté, deux Chakrams identiques sont posés. Ce sont des arme spécialement conçues pour les attaques à distance, et visiblement redoutables…

Rien, le coffre s'ouvre tout naturellement, et je trouve cela d'autant plus étrange quand je vois le contenu de ce dernier. Trois petites fioles contenant chacune un liquide étrange différent et quand on sait que c'est grâce à une petite fiole de la sorte que j'ai survécu aux gargouilles, je ne vais pas me faire prier pour les prendre. Je distingue ensuite une élégante cape, renforcée par endroit par des plaques de fer robuste. Je ne pense pas que je m'en servirai, les cape me gêne que j'utilise mon arc, mais peut-être plaira-t-elle à l'un des mes compagnons.
Mais les objets qui attirent le plus mon attention, sont deux magnifique chakrams, des armes qui, si elles sont correctement utilisées, peuvent se révéler redoutable. Je ne peux pas les laisser ici.

La curiosité m'envahit, après avoir vu ce qu'il y a dans ce coffre et après avoir constaté l'absence de piège, je peux pas m'empêcher d'aller voir ce qu'il y a dans les autres. Je me rend donc vers le prochain coffre, sur ma gauche et essaye encore une fois de l'ouvrir.

Citadelle, étage (Karz)

Tu as moins de chance avec ce coffre-ci : la serrure en est fermée, et tu ne parviens pas à l’ouvrir. Le seul moyen d’accéder à son contenu étant de la forcer, de la crocheter ou d’en trouver la clé !