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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Dim 7 Nov 2010 16:33 
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Margh s’était relevé sans même faire attention à mes paroles. Quel rustre ! Il tournicota sa barbiche tout en déclamant des propos sans queue ni tête. Je ne savais trop quoi penser de ce qu’il venait de dire. De toute évidence, il était bipolaire. Il préféra écouter Karz plutôt que succomber à mes charmes, quel goujat ! Il continua de blasphémer à mon sujet tout en couvrant d’éloge Karz.

Je réagis alors au fait que Margh n’était plus sur moi, j’étais de nouveau libre de mes mouvements. J’en profitai pour me relever et me diriger vers Karz, au cas ou. Je fis signe à Karz de baisser son arc, nous ne craignions plus rien pour le moment. Mon attention fut détournée de l’arc de Karz par une simple expression qui voulait tout dire à mes oreilles. Nous allons bientôt tous mourir, nous étions la cause d’un terrible bouleversement qui allait entraîner l’explosion de l’île ou nous nous trouvions.

Je regardais alors Karz dans les yeux, je ne savais s’il avait compris la même chose que moi. Mes yeux reflétaient la panique qui était grandissante en moi. Mes yeux s’humidifièrent, mon sang se glaça. Nous avions plusieurs possibilités devant nous : trouver un moyen de prévenir nos compatriotes, continuer d’explorer la citadelle à la recherche d’une solution, prendre nos jambes à nos cous et trouver un moyen de fuir cette île de malheur.

- « Que faisons-nous ? »

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Dim 7 Nov 2010 17:26 
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Je rêve ou Margh vient de gober l'absurdité que je viens de sortir? Incroyable, je suis bien meilleur menteur que ce que je croyais! Voila que le minotaure se lance encore dans une tirade alambiquée, parlant de tout et de rien. Je ne comprends rien, je ne capte que quelques bribes: "charmes diaboliques", "Explosion de la région"....Quoi ?! De quel explosion parle-t-il ? Non...serait-ce de notre faute ? Sommes nous les étrangers en question? Je dois savoir, je dois lui demander, mais la fatigue est là, elle habite mon corps meurtri par les récents évènements et elle n'est pas une locataire des plus agréables croyez moi. Je n'ai même plus la force de me lever, pas plus que celle de parler à la douce elfe qui semble effrayée en face de moi...Et pourtant je le dois, oui je dois essayer, mais j'ai sommeil, trop sommeil, je pourrais m'endormir ici, au milieu de la salle du trône sans même m'en rendre compte. Baissant mon arc, je lève la tête pour regarder la jeune femme qui se tient devant moi.

Une elfe séduisante s'il en est et son air inquiet, ses yeux humides n'ôtent rien à son charme, mais là n'est pas la question. Que faire? Oui, voila une très bonne question. Prévenir les autres, continuer de chercher nos deux compagnons disparus ou essayer de trouver un moyen de nous sortir du marasme dans lequel nous sommes plongés. Trois choix, deux personnes...Enfin une et demi dirons nous, je ne suis pas vraiment en état. Je vais juste faire mon possible pour rassurer la demoiselle, je le dois.

"Charmante elfe, ne vous inquiétez pas. Si Margh Erith dit vrai, certes nous avons des ennuis, mais nous sommes encore vivant et l'île volante est toujours en un seul morceau. Ressaisissons nous et trouvons un moyen...Aller prévenir les autres, ils doivent être tenus au courant, je vais essayer de continuer les recherches ici...Merci."

Je ne sais pas vraiment comment j'ai fais pour sortir une tirade de la sorte, mais je l'ai fais, maintenant le défi suivant est celui de me relever. Tentant vainement de retenir une violent bâillement, je pousse sur mes bras et mes jambes en espérant soulever ma carcasse, mais rien n'y fait. Qui plus est, mes paupières sont lourdes, je n'en peux vraiment plus. Dormir, oui, je dois dormir, mais la situation est plutôt urgente...Juste une heure, ou deux peut-être. Non...je...c'est plus fort que moi, je n'arrive pas à résister...Aller juste deux petites heures, juste d....

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Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Mar 9 Nov 2010 22:41 
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Salle du trône (Karz, Ezak, Aenaria, Margh, Eliss)

Eliss n’a pas prononcé mot depuis son réveil, et elle jette quelques œillades étranges au maître d’armes, à intervalles réguliers. Elle ne fait qu’aqcuiescer silencieusement à ses dernières paroles à son égard. Elle lui a rendu ses armes, sans mot dire. Et là, ils se tiennent devant la porte de la citadelle, et entrent dans l’immense et majestueuse salle du trône, au moment où Karz s’endort contre un mur, et où Margh Erith, le minotaure en robe masculine noble et fastueuse tombe à genoux en écartant les bras, tête relevée vers l’arrière, dans un simulacre théâtralisé de prière. Silencieux, cette fois.

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Mer 10 Nov 2010 20:19 
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Mes yeux se perdirent dans la contemplation de l'endroit. C'était une salle de trône, dont l'immensité et le beauté réveillèrent quelques désirs en moi. Des envies de richesse, de beauté, de luxe... J'avais une soudaine envie et irrépressible envie de piller cet endroit et ses richesses. D'ailleurs à defaults de de me choquer, cela me fit sourire.

(Un noble résigné par sa situation à faire du mercenariat et à piller des richesses... On dirait le mauvais rôle d'un roman d'aventure.)

Au delà de la contemplation de l'endroit, mes yeux finirent par tomber sur les éléments... secondaires du « tableau »  : Les personnes s'y trouvant.
Deux des autres membres de l'équipage étaient la. L'elfe grise et l'archer que j'avais vu embarquer compagnie d'une petite fille.

(Zut...)

Mais le pire dans tous ça, était ce grand, ce gros, cet énorme chose très laide avec des cornes qui priait! Et aux cheveux tressé. Pas de doute, ça ressemblait à la description qu'il y avait dans mes contes d'enfants d'un minautore. C'était la première fois que j'en voyais un. En fait, je n'aitais même pas sûr, jusqu'à aujourd'hui, que ce genre de créature existait vraiment.

( Vil horreur de la nature...)

Et comme si sa vue n'était pas assez dérangeante, je me rendais vite compte de part ses habits, qu'il devait être probablement le roi.

(Ces donc lui le roi... Je vais lui dire ce que je pense, de son île et de ses créatures nocturnes. )

Je me tournais vers Eliss au même instant qu'elle me jetait un regard étrange. Je fronçais les sourcils alors qu'elle détourna son regard ne voulant pas m'affronter. Quelque chose n'allait pas.

Le plus naturellement possible, je passai une main dans son dos l'intimant à avancer avec moi. Je lui parlai alors a voix basse:

« C'est encore à propos des elfes d'hier ou il y a autre chose ?

Puis plus fort pour que le minotaure m'entende.

« Ô grand roi. Je me présente devant vous dans le but de venir vous démembrer petit à petit jusqu'à ce que vous me disiez pourquoi nous sommes ici et comment on fait pour en sortir. Je commencerai par les cornes, en passant par ce qui vous sert de testicules, que j'utiliserais pour jouer à un jeu magnifique que l'on appel par chez nous, la Pèt'Hank. Avant de parler, je vous préviens, point de mensonges ! Votre sujette, m'a déjà attaquer hier. Vous savez ? Cette femme horrible aux yeux jaune et aux pattes d'araignées. N'allez pas me faire croire que vous n'y êtes pour rien. Je suis, de TRES mauvaise humeur... Bien sûr, ça peut aussi très bien se passer, je vous rassure.»


Ma tirade finit, je rivai mon regard sur mes deux compagnons d'infortune, dont l'un était assommé ou je ne sais quoi contre un mur et l'autre debout à ses cotés. Je ne put m'empêcher d'interroger l'elfe du regard sur ce qui était arrivé à l'archer.

(J'espère qu'elle ne se doute pas de ce qui s'est passer avec Eliss.)

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"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Sam 13 Nov 2010 22:59 
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Après sa petite tirade, Karz s’effondra à mes côtés, le sommeil étant plus fort que lui. Au même moment, deux choses se produisirent. La première du côté de Margh qui tomba à genou et se mit à prier. La deuxième du côté de la porte de la pièce. Deux personnes, deux visages connus apparurent dans l’embrasure, les deux compagnons qui avaient disparu. Eliss était accompagnée d’un jeune humain dont j’ignorais encore le nom mais qui faisait parti de notre voyage.

J’étais ravie de les voir en bonne santé. Je m’apprêtais à aller vers eux lorsque l’humain débita une tirade qui me fit froid dans le dos. Il voulait tuer Margh, lui demander des informations, et puis quoi encore ? La manière forte n’avait pas fonctionné avec lui, la délicatesse n’était pas sa qualité première de toute évidence. Il fallait que je calme le jeu sinon ca allait tourner court pour tout le monde.

Je jetai un regard vers Karz qui dormait profondément et avançai vers les nouveaux arrivants.

- « Ne cherchez pas à le raisonner, il est bipolaire et ne vous dira rien d’utile à part ceci : l’île va exploser. Cela est dû à un bouleversement, où pour faire simple le bouleversement c’est nous. Il faut prévenir le reste des personnes qui étaient présentes sur l’aynore. Il faut trouver un moyen de partir de cette île. Je vais continuer d’explorer la citadelle à la recherche d’une solution. Ne vous inquiétez pas pour Karz, il s’est endormi. »

J’espérais que Eliss et cet humain ferait la route dans l’autre sens pour prévenir nos compagnons de notre très grande infortune.

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Sam 13 Nov 2010 23:47 
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Salle du trône (Karz (endormi), Ezak, Aenaria, Eliss, Margh)

Alors que Karz sombre dans le sommeil, les paroles d’Ezak sortent le minotaure de sa torpeur, et il ouvre deux yeux bovins sans expressions. Deux yeux qui voient vite rouge, apparemment, puisque le monstre mi-homme mi-taureau se relève vivement, sourcils froncés et doigt accusateur pointé vers le maître d’armes.

« Faux ! Pas de sujets. Tous morts, tous pourris. Il est aberrant de penser ou d’évoquer l’inexactitude de cette sentence éternelle et irréversible. Et bientôt de la faute de ces étrangers usurpateurs de la seule vie qui reste là, en ces murs, la nôtre, tout ceci n’existera plus, et il en sera fait de nous et de cette vie de solitude régnante. Aaah sombres idées qui m’assaillent de tourments, que n’avons-nous cloitré définitivement les portes de notre esprit malmené ! Mort, mort de ces pensées obscures, combat de ces idées noires ! Il me faut les tuer, à jamais, avant que tout ne soit plus. »

Et les paroles d’Aenaria semblent ne rien y changer, Margh se rend vers son trône, où il saisit un gigantesque marteau qui semble fait d’or, ou du bronze le plus solide. Il se tourne alors vers Ezak en soufflant par ses naseaux. Eliss est pétrifiée, et intervient, ne répondant pas aux suppliques d’Ezak à cause de l’urgence de la situation :

« Je suis sûre qu’on peut le calmer, il faut trouver une solution ! »

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Dim 14 Nov 2010 12:58 
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Suite à cela, Margh se remit debout et débita des phrases encore plus abracadabrantes que le reste. Il était impossible de parler avec lui ! J’en avais ras-le-bol d’essayer de la raisonner, je préférais explorer la citadelle à la recherche d’une réponse, d’une solution, d’un moyen de sortir de cette île.

A ce moment-là Eliss essaya de calmer le jeu mais calmer Margh était impossible. On avait déjà essayé avec Karz sans grand succès. Ce dernier dormait à point fermé, il lui faudrait 6 bonnes heures pour récupérer intégralement, j’aurais largement le temps de fouiller la citadelle.

- « Désolé mais nous avons essayé la manière forte et la manière douce avec Margh, ce marteau ne me fait pas peur. Je préfère chercher un moyen de nous sortir de cette île. Si vous voulez le combatte, c’est tout à votre honneur. Moi je m’en lave les mains. »

Je pris alors la direction de la porte de droite, Karz venant de celle de gauche. Je laissai tout le monde en plan. J’avais l’impression que quelque chose n’allait pas entre ces deux-là, Eliss et ce jeune humain. Je préférais ne pas m’en mêler, je ne fuyais pas mais je préférais quitter cette salle qui ne m’avait rien apporté de positif.

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Dim 14 Nov 2010 14:51 
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La réponse du minautore n'avait pas le temps de me parvenir que l'elfe ouvrait la bouche pour me faire un debriefing de la situation. L'humain au sol sui se prénommait Karz était en fait en train de dormir, le roi était bipolaire et l'île allait exploser, de surcroit par notre faute.

Je n eut pas le temps de réagir, pas le temps de penser que déjà notre bon roi se levai, furieux. Me traitant de menteur, me parlant de chose dont je ne compris mots. Alors quoi ? C'est ainsi que ça allait se passer ? Je l'observais se dressant de sa stature pour aller chercher un marteau dont la beauté ne me parut guère plaisante tant je l'imaginais déjà cassant quelques membres de mon anatomie sans ménagement. Il parlait de nous tuer, me tuer.

Pendant ce temps Eliss morte de peur comme à son habitude, proposât que l'on fasse quelques choses, en attendant que je prenne une décision alors que l'elfe semblait ne pas se plaire dans cette situation et nous quittait.

(Fermez la tous à la fin ! J'essaye de réfléchir...)

Toutes ces informations d'un coup... L'ile, cette confrontation, Eliss encore en train de pinailler et l'elfe qui en rajoutait une couche. C'est le tête de tous que j'eus envie de prendre à cet instant. Seul ce Karz, sommeillant dans son coin, me parut agréable, au moment ou un frisson d'agacement me parcourait les membres. Attendre de la patience de moi, ce serait comme demander une fortune à gueux. J'étais emprisonné dans cet état, sans ligne de démarcation franche. Cettz zone de votre esprit ou tous les granges batailles ce jouent. J'avais d'une part une irrepresible envie d'en découdre avec cette brute qui me faisant face. Une envie de se defouler, de liberer toute cette frustration accumuler depuis notre arrivée sur cette ile. Sauf qu'en y reflechissant, l'urgence de la situation ne rendait pas les choses possible et l'intelligence aurait voulu que j'evite tous conflits. Surtout en terrain inconnu.

(Maudite soit cette île)

« Vous vous dites seul dans votre pays. Sans sujet, sans support, accabler de souffrances. Si, votre destin est de rester seul ici, venez avec nous, trouver un moyen de défendre votre région. Vous êtes roi bon sang ! Si vous n'avez pas de sujet sur lequel régnez, il vous reste un pays à protéger. Je vous aiderais, c'est dans notre intérêt commun. Je ne veux pas finir en morceau, vous non plus, je suppose. »


(Mais après ça, si tu veux encore te battre... Je ne te tournerais pas le dos, crois moi.)

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Mar 16 Nov 2010 18:13 
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Salle du trône (Karz (endormi), Ezak, Aenaria, Eliss, Margh)

Aenaria arriva près de la porte située sur la gauche du trône, et l’ouvrit sans la moindre difficulté. Elle donnait sur un escalier en colimaçon qui descendait dans les sombres et ténébreux soubassements de la Citadelle…

Dans son dos, Margh confirmait les dires d’Ezak :

« Oh que notre humeur est mauvaise, que notre subconscient est encoléré, qu’il enrage de ces visions malvenues après tant d’années de paix. Nul roi en un pays sans habitant. Juste un grand administrateur superviseur. Superviseur de quoi ? Nous ne le savons. Administrateur de quoi ? Telle est la question. Mais administrons-nous nous-mêmes cette régulation de situation, et accablons ces hallucinations de tourments martelés ! »

Il s’élança alors vers Ezak avec la puissance d’un taureau qui charge, faisant tournoyer son marteau avec efficacité et maîtrise. Mais c’est avec une certaine surprise que cette charge poussive fut donnée sans usage de cette arme… En effet, c’est le crâne cornu qi frappa le maître d’armes, l’envoyant bouler à quatre mètres en arrière, avec de terribles douleurs dans le thorax. (-18pv)

Par chance, l’humain n’avait pas été embroché par les cornes : seul le crâne solide du bovin humanoïde l’avait percuté… De la bave écumait aux coins de ses lèvres bestialement retroussées. Eliss était complètement paralysée de stupéfaction. Et Karz, lui, roupillait toujours.

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Mar 16 Nov 2010 18:28 
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Je continuais d’avancer tranquillement vers la porte tout en gardant un œil sur le marteau que portait Margh. Qui savait dans quel état mental il se trouvait actuellement, il pouvait m’attaquer à tout moment !

J’arrivai enfin devant la porte laissant mes compagnons derrière moi. Je savais que Karz dormait profondément, je ne m’en faisais pas trop pour lui. C’était plus l’autre humain qui m’inquiétait il avait l’air aussi dingue que Margh. Si Eliss avait fait un bout de chemin avec lui, je la plaignais du fond du cœur.

Je posai ma main sur le verrou de la porte qui ne montra aucune opposition. Je découvris un escalier ne colimaçon qui descendait dans les profondeurs de la citadelle, pas exactement ce à quoi je m’attendais. Peu importe, il fallait trouver une solution.

J’entendis alors de loin Margh faire une petite litanie puis quelqu’un se mit à courir d’un pas très lourd. Je me retournai et j’eus tout juste le temps de voir l’humain voler à travers la pièce. Cela devait être bien douloureux, même si je ne l’aimais pas plus que cela, personne ne méritait un tel sort.

Je reportais ma vue vers l’escalier qui n’attendait qu’à m’aspirer vers les profondeurs de la citadelle.

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Mer 17 Nov 2010 12:00 
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Sous-sol de la Citadelle (Aenaria)

L’escalier en colimaçon descendait longuement dans les tréfonds de la terre. À mesure que tu descendais, la température augmentait, et devenait presque étouffante. La lumière, sous terre, commençait elle aussi à manquer cruellement, et tu n’étais bientôt plus éclairée que par une lueur rougeâtre et incandescente qui semblait provenir d’en bas. Après cinq bonnes minutes de descente, qui n’auguraient rien de vraiment bon pour la remontée, tu arrivas dans une salle souterraine assez grande, aux murs parcourus de lézardes rougeoyantes et enflammées. Le sol était fait de dalles sombres aux jointures de la couleur de la lave, mais était froid au toucher, et stable. Au centre de la pièce, un gigantesque sablier trônait, majestueux. Son sable d’or coulait lentement, sans bruit. Au vu de la vitesse du sable qui s’écoulait, et de la quantité déjà écoulée, il était clair qu’il avait commencé à votre arrivée sur l’île, et qu’il ne vous restait plus que deux jours, la moitié du temps, avant la fin du sablier.

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Juste devant celui-ci, trois leviers inclinés. L’un était fait d’un cristal pur, et semblait cerné de brume. Le second était fait de bois encore vert et vivace. Il émanait de celui-ci une aura verte. Le troisième semblait fait de lave durcie, de roche par endroit encore rouge et lumineuse, et à d’autres noire et ténébreuse.

À l’opposé de la pièce une porte faite de bronze était fermée par trois poutres faites des trois mêmes matériaux. Les trois poutres entraient dans les murs adjacents, et semblaient immobilisées.

Alors que tu pénétrais la pièce, une voix retentit, et une silhouette sortit de l’ombre… une créature humanoïde aux yeux jaunes. Ses cheveux sont comme des bâtons, ou des pattes d’araignée mortes, et sont encroutés dans son cuir chevelu de manière peu élégante. Elle est pieds nus, et vêtue de fripes déchirées, de haillons obscurs aux couleurs sombres et indéterminables…

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« Votre temps est compté, étrangers. Hâtez-vous ou mourez avec cette île. Trois lieux à visiter, trois démons à rencontrer, chacun détient un objet dont il faut s’emparer. »

Ce disant, elle indique les trois leviers, t’incitant sans doute à les activer, un à un…

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Mer 17 Nov 2010 20:29 
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Le minotaure partit dans une nouvelle tirade incessante. On pouvait dire au moins une chose, quand il parlait il forçait l'écoute. En effet, ses paroles semblaient tellement dénués de sens qu'il fallait exercer une concentration totale pour l'écouter. Concentration si appliqué que réfléchissant aux mot d'administrateur et superviseur. Je vis à peine le marteau de la bête tournoyer entre ses doigts avant qu'il ne me charge de son crâne poilu. Comprenant à peine ce qui venait de se passer, je me sentit éjecté alors que mon coeur sembla ratté un ou deux battements sous la puissance du choc. Mes pieds quittèrent la terre et c'est mon dos qui la retrouva bien malgré lui, finissant ma course dans une glissade bruyante.

Un rire s'échappa de ma gorge, un rire saccadé par cette douleur qui me brulait les poumons. Bien sûr, la situation ne prêtait pas vraiment à rire, bien au contraire. Je commençais même à avoir un peu peur. Enfin, c'était un euphémisme. Je n'arrivais tous simplement pas à respirer après ce coup magistrale que l'on venait de m'assener au thorax, et le manque d'oxygène me montait cruellement à la tête. Je ne pouvais m'arrêter, hilare tel un saoul. Le feu m'écrasait les poumons, les comprimait dans une sorte de série de convulsions intense. C'était donc un esclaffe empreint de souffrance que je me lançai, je le devinais, sous le regard médusé des autres. C'était la sensation la plus désagréable que je n'avais jamais ressentit. C'était l'enfer dans mes organes malmenés. Ma vue se troublai quelques instants, faisant passer un ballet désorganisé de feu follet, dont la couleur alternait du blanc au noire devant moi. Je voulais que cela cesse ! Et puis, comme si quelqu'un venait exaucer mes prières, la douleur commença à s'estomper. Enfin on me libérait, enfin on me rendait ma vie. Je me retournais sur moi même, frappant du poing frénétiquement sur le sol alors que mon fou rire douloureux disparaissait de lui même. L'oxygène revenait dans mes poumons et ma vue fut de nouveau clair comme de l'eau de roche.. J'étais soulagé de ressentir a nouveau l'air glisser normalement en moi. Soulagé de ne pas périr aussi pitoyablement.

(Il n'y vas pas de main morte le bougre...)

Je me relevai, titubant légèrement, encore sonné par la puissance du choc. Je me rendais compte à présent de la distance que j'avais parcouru sur ce simple coup. C'était tout simplement énorme ! J'observais le faciès horrible de ce Margh, dont la rage semblait émerger... Pour m'attaquer ainsi, limite par surprise, il ne devait pas avoir de belles notions d'honneurs. Ou peut-être que les années passées seul dans cet endroit les avaient rapidement effacées.

Qu'importe, je n'étais moi même pas réellement attaché à ces codes d'honneurs. Il y allait avoir un vainqueur dans cette bataille et celui la seul aurait le droit de savourer son sursis. Pour ma part, uniquement cela avait de l'importance.
Je tapotai fièrement mon armure d'écailles de dragon. Sans elle, je serais surement beaucoup plus amoché que je ne l'étais à cet instant..

« Je vois... »

Instinctivement, mes mains prirent la direction de mes armes. Je n'avais plus envie de rire, plus envie de faire l'imbécile. Finit l'arrogance démesurée, finit la noblesse hautaine et imbus d'elle même. Cette fois, seules les armes parleraient. J'était aussi un maitre d'armes et c'est cette partie de moi même qui prenait à ce moment le dessus. Mongoor et Faerunn allaient participer avec moi à cette future orgie de sang et de membres brisés.

(On y va.)

Mes mains agrippèrent enfin les gardes de mes lames, les libérant de leurs fourreaux. Mais à cet instant, tout fut bouleversé, tout semblait contrarié. Ma première pulsions meurtrière céda la place à une irrésistible envie qui naissait au plus profond de moi. J'avais envie de tournoyer sur moi même et d'hurler à la mort. Et aussi étrange que cela pouvait paraître... je le fit.

« AAAAAAAAAAAH ! »

Un tour, puis deux, puis trois et enfin je m'arrêtais, tel une vielle toupie, les yeux exorbités dans l'incompréhension la plus totale. Je ne comprenais pas ce qui venait de se passer. Quoi de plus normale quand le corps semble prendre le pas sur l'âme ?

(Un sort de Margh ? Non... Il à l'air aussi surpris que moi. Alors... Et puis mince j'ai pas le temps.)

En effet, la situation me semblait urgente, dans cette salle ou ma vie était en jeu.

(Cette île sans aucune logique te détruit le cerveau mon pauvre Ezak. Attends une minutes...)

Une idée venait d'émerger dans ma petite tête blonde. Ces tour sur moi même m'avaient donner une idée. Une idée, que je me décidais d'appliquer sur le champ. J'étais prêt à faire des folies de mon corps. (((Hum...))) C'est alors que je me propulsai vers Margh, les épées en arrière. Ma garde semblait alors complètement ouverte mais il me fallait assez de vitesse pour réaliser ce que j'allais faire et c'était dans cette position que mes lames me gênait le moins.

Alors même que je m'élançais vers l'ennemi, je cru ressentir quelque chose de différent en moi. Une chose dont je n'avais jamais pris conscience mais qui existait bel et bien dans les tréfonds de mon âme, une force sans couleurs, infiniment malléable. Je la malaxai sans relâche dans toutes les parties de mon corps et cela me provoqua un bien être fou, un sentiment de puissance peut-être exagéré mais bel et bien la. Ainsi, arrivé en face du minotaure, j'exécutais une pirouette sur une seule jambes pour passer sur le flanc et frappés de mes lames mon adversaire. Je repris, l'exercice deux fois de suite, pousant mon deuxième pied sur le sol pour retrouver l'équilibre et repartir à nouveau dans une pirouette. Chacun de ces tours sur moi même me permettant de me retrouver sur un angle différents de mon adversaire et de frapper avec un nouvel élan. C'était une véritable danse des sabres que je tentais d'abattre sur mon ennemi.

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Mer 24 Nov 2010 14:55 
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Localisation: Kendra Kâr
Je continuais de descendre m’enfonçant toujours un peu plus dans les profondeurs de la cité. L’escalier en colimaçon me donnait le tournis. Ma vue ne s’habituait toujours pas à la faible luminosité qui déclinait de plus en plus à mesure que je descendais les marches. Une lueur rougeâtre émanait du bas de l’escalier, la température augmentait au fur et à mesure que je m’approchais de mon but.

Cinq minutes après avoir entamé ma descente, j’en voyais enfin le bout. J’atterris dans une grande salle au sol dallé de plaques noires entourés de rouge. Cette couleur rappelait étrangement celle de la lave, cela ne présageait rien de bon. Au centre de la pièce trônait un immense sablier dont le sable était d’or. Il s’écoulait lentement mais quelque chose n’allait pas. La vitesse d’écoulement, ce qui était dans le réservoir inférieur… Il avait commencé à s’écouler lorsque nous avions posé le pied sur l’île. Non ! Alors Margh avait raison, nous étions la cause de la future destruction de cette île. Après avoir fait un savant calcul, je déduisis qu’il nous restait approximativement deux jours pour nous enfuir de cette île.

Mon regard fût alors attiré par les trois leviers qui était en dessous du sablier. Ils étaient respectivement en cristal, vert et rouge. Je n’aimais vraiment pas ça. Je n’allais pas dire que j’avais peur mais pas loin. En regardant autour de moi, je vis une porte qui était fermée grâce à des poutres faites dans les matériaux des leviers.

Alors que j’avançais dans la pièce, une voix retentit. Je sursautais en l’entendant et me retournais pour voir une créature dégoûtante. Une chevelure bizarre, des pieds nus, des haillons souillés, tout cela faisait froid dans le dos. Cette créature m’adressa la parole dans des termes qui ne me réjouirent pas du tout. Trois leviers, trois démons et trois objets à récupérer. Elle m’indiqua les leviers comme une invitation à les pousser un à un.

- « Par tous les dieux de Yuimen, qu’est-ce que j’avais fait pour mériter ça ? »

Bon allez, il faut que je me lance. Je pris mon courage à deux mains et j’activai le premier levier devant moi, celui en cristal dans l’attente d’une réaction quelconque de la part de mon hôte, si on pouvait l’appeler ainsi ! J’attendais maintenant avec appréhension.

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Mer 24 Nov 2010 19:23 
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Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
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Salle du trône (Karz, Ezak, Eliss, Margh)
Ezak : Jet d’attaque AA : réussite.
Margh : Jet d’attaque AA : échec critique.


Ezak mène son attaque de main de maître : ses lames tranchent la chair de Margh à maintes reprises, comme elles couperaient un bon steak de bœuf bien saignant, et le minotaure est obligé de reculer dans son élan. Perturbé, il tente d’abattre son marteau avec rage sur le crâne du maître d’armes, mais celui-ci glisse de sa main à cause du sang qui y dégouline, et son arme vient fracasser le carrelage marbré de la salle du trône, sous les pieds de la bête.

De son côté, Karz (qui peut pour le coup remercier Lilo de son don…) reçoit sur le crâne un yu. Une simple piécette d’or, qui lui est tombée sur le front en directe provenance du plafond (-1PV) la chute a été rapide, et la hauteur de la salle a fait que finalement, la pièce n’était plus si inoffensive que ça. L’archer se baladera désormais avec une belle bosse bien proéminente et tout à fait inesthétique au milieu du front. En plus, le pauvre bougre est réveillé par l’évènement, toujours fatigué… Et à son réveil brutal, cherchant la provenance de cette piécette, il verra une curieuse crevasse dans le plafond : fine et longue, mais pas encore sur le point de céder. Un éclat doré s’en échappe, présageant mille trésors enfermés là-haut…

Sous-sol de la Citadelle (Aenaria)

Au moment où tu tires le levier de cristal, le sable du sablier se pare d’une image assez trouble : Celle d’une tour, se dressant dans la brume, sur une pointe rocailleuse donnant sur le vide du ciel. Divers dragons volent alentour, comme s’ils la protégeaient.

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En fait, un changement de vue t’apprend qu’aux alentours de cette tour, une région recouverte de brume, au sol fait de pierres, est parsemée de nids de dragons, dont certains sont pourvus d’œufs…
Un deuxième changement de vue t’apprend que cette avancée rocheuse est située au bord de l’île, au Nord-Ouest. Car au loin, du dernier point de vue situé juste au dessus de la tour, tu aperçois la silhouette lointaine de la Citadelle.

Derrière toi, la créature aux yeux jaunes annonce :

« La Tour des Cieux. Un des trois lieux à visiter. À l’extrême d’une région gardée par les sauriens volants. Et pourtant, il faut y pénétrer. »

Elle t’indique alors les deux autres leviers, t’incitant à poursuivre…

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Jeu 25 Nov 2010 05:07 
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Inscription: Sam 29 Nov 2008 22:29
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Localisation: Aliaénon
Mes lames lacérèrent le corps du minotaure, se frayant un chemin entre sa peau hirsutes d'où le sang ne tardât pas à jaillir. Quand je posai mes deux pieds sur le sol je ne put qu'observer avec fierté les dégâts que j'avais fais. Cette attaque avait été parfaite. D'une rapidité exemplaire et d'une efficacité non moins excellente. Le poils couvert de rouge de Margh n'en était que la preuve visible, j'avais dû lui faire horriblement mal. Cependant aucun cri, ne sortit de sa gueule, aucun gémissement et j'en fus déçu. J'aurais voulu l'entendre souffrir. Les secondes passaient et mon envie meurtrière augmentait considérablement. Cette force que je ressentit en moi n'y étais pas étrangère et semblait agir sur moi comme un violent stimulent.

Mes yeux parcoururent le corps meurtrie de Margh alors que je le vis tituber légèrement en arrière surpris par mon attaque. J'étais près de lui, peut être de trop. Si bien que je vis le marteau se soulever prêt à s'abattre sur ma boite crânienne. Mes jambes fléchirent, prêtes à bondir sur le côté pour tenter d'éviter l'attaque mais je n'eut finalement pas à me donner cette peine. En effet,mes yeux virent surement la plus belle chose auquel elle avait eu le droit d'assister depuis le début de ce combat. L'arme de mon ennemi lui échappa des mains pour tournoyant dans sa chute vers le carrelage de la pièce. Il ne m'en fut pas plus pour me décider d'attaquer. Mes jambes déjà fléchies changèrent en un quart de secondes d'inclinaison et je bondis en direction de mon ennemi. En plein envole, je levais mes lames au dessus de ma tête, prêt à tomber de tout mon corps sur Margh en lui enfonçant mes lames entre ses imposantes cornes.

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"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


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