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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Sam 23 Oct 2010 01:03 
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Eh bien, cette fois je n'ai pas autant de chance, il est fermé. Est-ce parce que ce qu'il contient est encore plus précieux? Dois-je essayer de forcer la serrure. Non. Je dois prendre ça comme un signe, le signe que je me suis suffisamment servi. Je ne peux pas continuer à dérober impunément les bien de ce Margh Erith, je ne suis pas un voleur.

J'abandonne donc ce coffre et entreprend de monter à l'une des échelles, mais avec tout ce barda ce n'est pas simple. Je range donc les fioles dans mon carquois, accroche les chakrams à ma ceinture et met la cape sur mon dos, cette dernière est moins gênante que je l'ai cru, elle est légère et ne gêne pas ma mobilité. Pourquoi ne pas la garder, après tout j'ai bravé la fatigue pour venir ici, alors c'est une bien maigre compensation. C'est donc tout nouvellement équipé que j'entreprends de monter un à un les barreaux de l'échelle. J'ai l'impression que c'est encore pire que les escaliers, chaque échelons gravis exiges beaucoup d'énergie, j'ai mal, mes muscles sont de minutes en minutes de plus en plus douloureux et ce n'est certainement pas en montant des échelles et des escaliers de 350 marches que je vais arranger les choses. Enfin quoiqu'il en soit, j'ai choisi cette situation alors assumons et grimpons.

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Sam 23 Oct 2010 12:53 
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Citadelle, extérieur (Aenaria)

Une heure après avoir poursuivi la marche dans la Cité d’Elle, tu débouches enfin sur la Citadelle. Imposant édifice aux murs de pierres claires et au toit ardoisé, elle est située au centre d’une pelouse bien entretenue munie de quelques arbustes. Une grande porte d’ébène close marque l’entrée du bâtiment. Le plus surprenant, c’est qu’il n’y a personne à l’horizon. Ni garde, ni jardinier, ni personne qui pourrait être là normalement… Pas même Karz, en réalité.

Et la grande porte sombre est ouverte…


Citadelle, toit (Karz)

En grimpant à l’échelle, tu parviens à cette petite pièce semi-extérieure et carrée couverte d’un toit, mais percée de nombreuses ouvertures de tous les côtés, donnant sur l’extérieur. Ici, tu as une vue vraiment imprenable sur l’île, étant en son centre, et en son point culminant. Tu peux ainsi voir plus précisément comment l’île est agencée…

Au Sud, la Cité d’Elle s’étend, avec sa rue unique et ses nombreuses habitations de pierres. Elle occupe toute la partie Sud de l’île. Au Sud-Ouest, tu aperçois, lointain, le toit de l’auberge du Fat-Foot, par delà quelques arbres. Et au-delà, à l’extrémité de l’île, l’aynore crashé.

Toute la zone à l’Est est entièrement boisée. Une forêt dense et inquiétante ne permettant pas de voir quoi que ce soit en son sein… Au Nord-Ouest pointe cependant une avancée rocheuse qui semble monter vers les cieux, presque aussi haute que la Citadelle. Tu aperçois, de loin, la silhouette d’une tour, même si la brume t’empêche de la distinguer clairement.

Au Nord de ta position se trouve une chose que tu n’as sans doute jamais vue : un fleuve de lave qui dégouline des pierres de la Citadelle. Et sur toute la zone Nord-Est, une plaine mi-herbeuse, mi-cendreuse, parcourue par des rivières de lave incandescente. À l’extrême Nord-Est de l’île, une montagne rocheuse se dresse, chaotique, avec des rochers acérés et nombreux. Une forte fumée s’élève de cet endroit…

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Sam 23 Oct 2010 13:36 
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Me voici donc sur l'un des points les plus hauts de l'île, la vue est incomparable, et le spectacle est à la fois, surprenant, envoutant et inquiétant. De cette immense forêt en passant par cet effrayante plaine traversée par des coulées de lave, le tout entouré par le balais aérien des sauriens. Un lieu des plus étranges s'il en est. Outre la montagne noire et fumante, la chose qui m'intrigue et m'inquiète le plus, faisant naitre en mois une sensation de peur extrême, c'est cette tour, perdue dans la brume, s'élevant fièrement vers les cieux à tel point qu'elle semble défier les dieux eux-mêmes. Je ne peux me défaire de ce profond sentiment, celui qui me dit que la solutions ce trouve là-bas, par delà les bois, au sommet de l'édifice.

Il faut absolument que j'en parle aux autres, mais je dois d'abord finir ce que j'ai commencé ici, à savoir, trouver des renseignements sur cette île et retrouver nos deux compagnons. Je rebrousse donc chemin, fort de cette contemplation enrichissante, pour retourner dans la salle du trône. Il y avait deux portes et je suppose qu'une bâtisse de la sorte possède une bibliothèque ou quelque chose capable de me renseigner.

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Sam 23 Oct 2010 17:36 
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A cette heure de la journée, la montée vers la citadelle fut agréable. Il ne faisait pas encore trop chaud et les jeux d’ombres sur les maisons rendaient le paysage charmant. J’eus le temps de repenser au rêve que j’avais fait durant mes deux heures de repos. C’était un véritable mélange des choses les plus affreuses et les plus violentes que j’ai peu voir de toute ma vie. Je pensais ne jamais revoir tous ces évènements et pourtant, cette île faisait que mon esprit fonctionnait de travers. En tout cas, c’était ce que j’étais tentée de croire.

Je ne m’étais pas rendue compte à quel point cette rue pouvait monter, mon équipement commençait à se faire lourd sur mon dos. J’avais connu ce genre de situation lorsqu’on partait des journées entières pour marcher des heures dans la forêt, mais cela faisait des années que je ne l’avais pas fait. Mes heures d’entraînement étaient bien loin maintenant et la confrontation à la vie réelle était bien difficile en ces heures sombres de ma vie.

C’était sur cette note quelque peu psychodramatique que mes yeux purent enfin admirer les murs de la citadelle. Le toit était habillé d’ardoise et autour du bâtiment principal se trouvait une pelouse entretenue et quelques arbustes. Il n’y avait aucune trace de personnel, ce qui était plus qu’étrange. Une pelouse pareille se devait d’être entretenue, le reste de l’extérieur était relativement propre, où était le jardinier, le concierge ou même les gardes ? Je ne comprenais rien, j’étais déstabilisé par ces absences et plus important, il n’y avait aucune trace de Karz.

La situation se compliquait, deux solutions s’offraient alors à moi : la première tout allait bien pour lui, il n’avait rencontré personne à l’extérieur de la citadelle et avait pénétré à l’intérieur du bâtiment, d’où la porte ouverte ou bien, il était tombé dans une embuscade, et tout le personnel avait suivi le maître dans la citadelle. La dernière option ne me plaisait guère. Voulant en avoir le cœur net, je pris la direction de la porte ouverte, une invitation à entrer à l’intérieur de cet édifice.

- "Dans le ventre de la bête..."

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Mar 26 Oct 2010 20:54 
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    Jour 2, après-midi


Citadelle, salle du trône (Karz et Aenaria)

Au moment où Aenaria pénètre dans l’antre du Grand Administrateur Superviseur, Karz revient de son exploration de l’étage. L’elfe grise aperçoit donc son ami de l’autre côté de l’immense et majestueuse salle du trône, tout à côté d’un minotaure précieux affalé sur son siège royal. Le souverain bovin se frappe la tête en voyant les deux êtres arriver en même temps dans son espace visuel.

« Damnation, enfer et billevesées, que notre esprit nécrosé de solitude cesse de nous jouer des tours abscons et pernicieux. Ces délires psychotiques et hallucinatoires nous pèsent lourdement, et il nous faut trouver une solution pour y mettre fin. Rage et désolation, après l’humain efféminé voici un canon elfique aux cuisses désirables qui se présente devant notre grandeur. Cette fantasmagorie est une douleur que je ne puis supporter plus… Fi, fi, il faut que cela cesse ! »

Et suite à ce long monologue, il ferme les yeux en y apposant son avant-bras.

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Mar 26 Oct 2010 21:56 
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Alors que je poussai la porte d’entrée, je vis une salle somptueuse. Au bout de celle-ci se trouvait un trône sur lequel se trouvait… un minotaure ? Alors que j’avançai dans la salle à sa rencontre, je vis un visage familier sortir d’une porte à gauche de la pièce. C’était Karz qui était bien vivant, donc ce minotaure n’était pas méchant.

« Damnation, enfer et billevesées, que notre esprit nécrosé de solitude cesse de nous jouer des tours abscons et pernicieux. Ces délires psychotiques et hallucinatoires nous pèsent lourdement, et il nous faut trouver une solution pour y mettre fin. Rage et désolation, après l’humain efféminé voici un canon elfique aux cuisses désirables qui se présente devant notre grandeur. Cette fantasmagorie est une douleur que je ne puis supporter plus… Fi, fi, il faut que cela cesse ! »

Je ne compris pas grand-chose de son petit discours, je retins seulement son expression de « canon elfique aux cuisses désirables » ! Il me prenait pour une hallucination et de toute évidence il avait du faire de même avec Karz, autant laisser tomber directement. Je me dirigeais alors vers Karz pour savoir ce qui lui était arrivé depuis notre séparation quelques heures plus tôt.

- « Je suis ravie de te savoir envie Karz. Nous nous sommes inquiétés pour toi. Tu n’as pas vu Eliss et Ezak par hasard ? Qu’est-ce qui t’es arrivé ici ? Il t’a fait le même cirque ? »

En lui posant cette dernière question, je fis un signe de la tête en direction du minotaure vautré dans son trône.

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Mer 27 Oct 2010 01:11 
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Épuisé. Oui je pense que c'est le bon mot, je suis épuisé. Le combat contre les gargouilles, la nuit blanche et pour finir ces escaliers diaboliques auront eu raison de mon état, je n'en peux plus, mais je ne peux pas m'arrêter, pas maintenant, je n'ai pas fini. Je passe donc une nouvelle fois dans la salle du trône sans faire attention à Margh Erith à tel point que je sursaute dès qu'il ouvre la bouche. Un archer efféminé ? Une elfe "canon" ? Parle-t-il de moi? Qui est l'elfe aux cuisses désirables ? Encore un délire? Je m'en vais lui montrer moi...

"Hey le bovin! Tu sais que..."

Mais je suis soudain interrompu par une voix derrière moi, c'est l'elfe qui a participé au combat contre les gargouilles, celle qui est restée avec le rouquin. D'ailleurs elle en pose beaucoup des questions, peut-être trop, j'ai du mal à tout assimiler. Il va falloir qu'elle modère ses ardeurs, je ne serai pas vraiment en état de la supporter si elle parle trop comme ça! Je sais, je sais, j'ai promis de les protéger et tout et tout, mais je suis pas encore habitué à tant de blabla moi, enfin, je peux quand même essayer de lui répondre.

"Eh bien, jeune elfe, je suis navré de vous avoir inquiétée. Non je n'ai vu aucun de nos deux compagnons, juste ce bovin complètement fou qui me prend pour une hallucination. J'ai bien essayé de le raisonner et de lui soutirer des informations, mais rien n'y fait."


Je vacille quelque peu, je dois vraiment être épuisé pour ne pas pouvoir tenir après une telle phrase, mais il me semble que je n'ai pas répondu à toutes ses interrogations.

"Euh...ici? Bah pas grand chose, je me suis tapé un escalier de 350 marches aller retour, mais au moins j'ai pu voir une carte de l'île et..."

Non, je peux pas vraiment lui dire que je me suis servi dans un coffre, de quoi j'aurai l'air? D'un simple voleur ? Certainement pas, puis elle risque de vouloir y aller et il est hors de question, oui hors de question que je me coltine encore les 350 marches!

"Et le rouquin...Comment va-t-il ? Enfin, vous me direz tout en chemin, je veux continuer à explorer l'endroit, comme Margh Erith le bovin ne veut rien entendre."


Je montre la porte de droite à l'elfe, dont, soit dit en passant, j'ignore encore le nom et, en homme galant, je la laisse me précéder. En temps normal, je serai probablement passer devant sans m'en soucier, mais la fatigue me fait faire des choses étranges décidément.

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Mer 27 Oct 2010 21:52 
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Salle du trône (Karz, Aenaria)

Malgré vos paroles complètement hors propos pour le régent bovin, celui-ci s’exclame théâtralement :

« Bigre, déchéance de l’honneur du à mon rang, ces visions pénètrent avec force nos fines oreilles pour m’imposer à elles. Rhaaa, nous enrageons de ce délire permanent, de cette souffrance insupportable que nous sommes forcés de supporter. Non, nous ne pouvons nous y résoudre sans agir. Qu’importe la folie qui s’empare de notre esprit clément et prospère, la situation doit être régulée, quoi qu’il faille ! »

Et sur ce, il ôta sa main de son visage et se leva, immense et impressionnant, dans un habit de velours et de soie riche. Une robe de noble qui cachait ses sabots sur le sol et trainait derrière lui malgré sa taille immense, de plus de deux mètres. Il avança vers le duo et arrivé tout proche, repoussa avec une force considérable l’archer, qui s’en alla valdinguer plus loin, choyant sur le sol, alors que le bovin prenait l’elfette dans ses bras avec tendresse.

« Mie de nos rêves éveillés, vous êtes secourue des allégories insensées de ce rustre androgyne maniéré. Laissez-nous prendre soin de votre personne et de ces cuisses merveilleuses qui vous portent à merveille. Et ces jambes interminables que nous voudrions voir pendues à notre cou, Rhaa ! »

Il posa ses grosse lèvres bovines sur celles de l’elfette, en pleine déconvenue…

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Jeu 28 Oct 2010 16:45 
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Karz me raconta simplement ce qui lui était arrivé dernièrement. Il avait trouvé un plan de l’île, cela pourrait s’avérer fort utile pour la suite de notre aventure. Si la porte de gauche menait vers une tour, la porte de droite devait mener vers le reste du bâtiment. Il me demanda ensuite des nouvelles du rouquin, il devait faire allusion à Josh. Rien qu’à cette pensée, je rougis et j’eus soudainement chaud… Il devait être debout maintenant et se demandait pourquoi je n’étais plus là.

Il me proposa de continuer à explorer les lieux avec lui. J’appris enfin le nom de notre hôte, Margh Erith. Je m’apprêtais à passer devant lui lorsque Margh sortit une petite litanie très théâtrale.

« Bigre, déchéance de l’honneur du à mon rang, ces visions pénètrent avec force nos fines oreilles pour m’imposer à elles. Rhaaa, nous enrageons de ce délire permanent, de cette souffrance insupportable que nous sommes forcés de supporter. Non, nous ne pouvons nous y résoudre sans agir. Qu’importe la folie qui s’empare de notre esprit clément et prospère, la situation doit être régulée, quoi qu’il faille ! »

Sans crier gare, il se leva rapidement de son trône et se déplia. J’avais mal jugé notre situation, il était beaucoup plus grand que je ne l’aurais cru. Il se dirigea vers nous, ma main se posa rapidement sur le pommeau de mon épée. Il donna un grand coup de bras et envoyer Karz contre le mur de la salle. En plus d’être très grand, il était aussi beaucoup plus fort que mon estimation initiale ! Ne m’y attendant pas, il me prit tendrement par la taille, me prenant totalement au dépourvu.

« Mie de nos rêves éveillés, vous êtes secourue des allégories insensées de ce rustre androgyne maniéré. Laissez-nous prendre soin de votre personne et de ces cuisses merveilleuses qui vous portent à merveille. Et ces jambes interminables que nous voudrions voir pendues à notre cou, Rhaa ! »

« Rustre androgyne maniéré », pauvre Karz, j’espérais qu’il n’avait pas entendu de tel qualificatif. Alors que mon cheminement de pensée partait dans tous les sens, Margh posa ses lèvres sur les miennes. Je fus totalement surprise, ce comportement était totalement inconvenant pour un suzerain, s’il en était bien un.

Deux options s’offraient alors à moi : la manière douce ou la manière forte. J’avais passé mon quota de douceur pour la journée, cette île rendait tous ses habitants mabouls ma parole. Je me détachais de son étreinte et lui balançais mon genou au niveau de son entre-jambe. Sur cette île, il n’y avait qu’une personne qui avait le droit de m’embrasser et ce n’était certainement pas ce bœuf ! Je m’inquiétais maintenant pour l’état de santé de Karz, il semblait fatigué et ce coup l’avait certainement envoyé sur une autre planète. Mais je m’inquiétais surtout de la réaction du minotaure, je ne le connaissais pas suffisamment pour pouvoir envisager sereinement son prochain coup.

Une force que je ne contrôlais pas s’empara alors de moi. Je sentis quelque chose au plus profond de mon être qui me poussait à me concentrer sur la personne de Margh. Il me semblait impossible qu’une personne saine d’esprit puisse agir de la sorte, il devait sous l’emprise d’un sort ou alors il était complètement fou. Il y a un petit moment que j’avais senti un changement en moi, je devais avoir gagné en puissance et j’avais l’impression que je pouvais détecter les malédictions. Nous pourrions peut-être y faire quelque chose et lui rendre sa santé mentale.


(((Utilisation de la faculté RP : Oeil de Gaia)))

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Ven 29 Oct 2010 00:03 
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Ouch, je ne l'ai pas vu venir celle-là. Je me retrouve pour ainsi dire " le cul par-terre", après que le minotaure m'ait délicatement bousculé en me qualifiant de rustre androgyne maniéré. En temps normal je ne fais pas grand cas de tels propos, mais la fatigue n'aidant pas, je crois que je vais lui dire ce que je pense à la vachette. Olah, minute ça va trop vite pour mon esprit embrumé, voila qu'il embrasse la belle elfe avec fougue! Sur quelle île de barges nous sommes tombés. Que dois-je faire? Je suis pas en état de me servir de mon arc correctement, je risquerai de la blesser, puis attaquer une vache bipède géante n'est pas vraiment une bonne idée. Qui plus est, il me prend pour une illusion, il va probablement m'ignorer. Je dois quand même essayer, il le faut, pour la belle demoiselle. Être forcée d'embrasser un bovin ne doit pas être des plus agréables.

"Messire Margh Erith, si nous sommes des illusions, des créations de votre esprit ou d'un quelconque maléfice, ne trouvez-vous pas étrange que vous puissiez nous toucher? En effet, il serait temps que vous compreniez, nous sommes réels, fait de chair et d'os tout comme vous. Simple naufragés cherchant à survivre et rejoindre leur terre maternelle."

J'ai souvent dû user de la parole pour me sortir de situations fâcheuses et j'espère parvenir à lui faire entendre raison, à moins que le coup de genou bien placé que s'apprête à lui mettre l'elfe le fasse. Quoiqu'il en soit, je suis fatigué, crevé, épuisé, tout ce que vous voudrez et je crois que je vais rester assis là.

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Lun 1 Nov 2010 14:54 
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Salle du trône (Karz, Aenaria)
Aenaria : Jet d’attaque à mains nues : Echec critique (1 !!)

Non seulement Aenaria ne perçoit aucun rapprochement entre Margh et la magie d’ombre, ou une quelconque malédiction sombre, mais en plus elle se rate complètement en tentant de lui asséner un violent coup de genoux dans les parties. En effet, elle calcule mal son coup, et son genou n’atteint pas les bijoux de famille du bovin bipède, assez haut placés. Pire encore, elle choit sur son séant, et le minotaure en profite pour se ruer sur elle, la maintenant au sol par son poids gigantesque, et aveuglé par la ferveur libidineuse bovine qui éprend son être… Une fois de plus, il mugit de désir :

« Muuh, idiots nous sommes-nous montrés que de n’avoir pu profiter plutôt de ces visions paradisiaques ! Idiots de faire dire à ces êtres illusoires qu’ils sont réels, et idiots de nous faire croire à nous-mêmes un touché irréel ! Idiots aussi de nous voir pourvu d’un public fatigué pour satisfaire un désir subconscient. Le Crépuscule du Tourment ne tardera plus, aussi devons-nous en profiter tant qu’il en est encore temps… »

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Mar 2 Nov 2010 20:28 
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Que se passe-t-il ? Tout va trop vite. Le minotaure est maintenant allongé sur la belle jeune femme et moi, je suis là, complètement sonné et crevé, adossé à un mur et incapable de faire quoi que ce soit. Je dois pourtant essayer, elle a besoin de moi, mais que faire? Est-ce vraiment raisonnable de m'attaquer à un bovin bipède géant et dans mon état qui plus est? Protéger, oui je dois la protéger...Mais dois-je nécessairement le faire avec les armes? Je dois pouvoir raisonner le minotaure, je dois au moins tenter ma chance. Enfin mon arc est plus efficace,mais...Je ne sais plus. C'est presque instinctivement que je bande mon arc et que je tiens le monstre cornu en joue. Me vient alors une idée, un mensonge, un peu gros certes, mais Margh Erith est fou, complètement fou, peut-être y croira-t-il.

"Pour tout vous dire, nous ne sommes pas des hallucinations, mais nous ne sommes pas réels non plus. Nous sommes des envoyés de Gaïa. Nous sommes là pour vous venir en aide. Vous attaquez de la sorte à cette elfe est un affront envers les dieux et si vous ne cessez pas je vais devoir vous tuer...."

J'ai du mal à retenir la corde de mon arc, j'ai mal au bras, s'il ne retrouve pas la raison assez vite, je devrai m'en prendre à lui. Espérons que je n'ai pas à le faire.

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Mer 3 Nov 2010 13:10 
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Mon approche se solda par un échec monumental. Non seulement je n’avais perçu chez Margh Erith mais en plus ma jambe rata sa cible. Conséquence de quoi, je fus déséquilibrée et je chus douloureusement sur les fesses. Devant ma faiblesse momentanée, le bovin se jeta sur moi et mugit…de désir ?! Par Gaïa dans quoi étais-je embarquée ?

Il avait envie de me prendre sur le sol alors que Karz comptait les chandelles. Vulnérable, impuissante, j’étais perdue. Alors que Margh Erith continuait sa tirade abracabrantesque, une expression retint mon attention, « Le Crépuscule du Tourment ». Qu’est-ce que cela pouvait être ? Il voulait profiter de la vie avant que cela ne se produise… Cela n’annonçait rien de bon. La manière forte ayant échoué, je me devais de changer de tactique. J’entendis alors Karz qui essayait de raisonner le minotaure en nous faisant passer pour des envoyés de Gaïa.

- « Désolée de te dire cela Karz, mais à mon avis, il ne connaît pas nos dieux. »

Je reportais mon attention sur le bovin qui se rapprochait toujours plus de moi. La situation allait vite dégénérer si je ne trouvais pas une solution pour me sortir de ce pétrin. Réfléchis, réfléchis Aenaria. Une idée, une idée, vite et lumineuse de préférence. Je plongeais mon regard dans celui du bovin.

- « Nous nous connaissons à peine, nous devrions peut-être attendre. Et puis nous avons un public… »

Je fis un signe de la tête vers Karz. Je vis alors qu’il bandait son arc mais que son bras n’allait pas tenir très longtemps. Il fallait que Margh se relève si nous voulions avoir une chance de nous en sortir.

- « Si nous commencions par le début. Mettons nous debout, il sera plus simple de parler. Vous pourrez alors m’en dire plus sur « Le Crépuscule du Tourment » ? »

Si mon plan fonctionnait, nous pourrions prendre nos jambes à nos cous. Sinon, j’étais perdue.

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Mer 3 Nov 2010 23:16 
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Salle du trône (Karz, Aenaria, Margh)
Karz : Jet de persuasion : réussite.
Aenaria : jet de persuasion : échec.


Suite aux paroles de Karz, le minotaure sembla troublé. Il arrêta tout mouvement, se releva, et toisa l’elfe sur le sol, en train de parler à son tour. Il fronça les sourcils, leva les yeux vers le plafond, tournicota sa barbiche tressée et s’exclama tout aussi théâtralement qu’il avait coutume de le faire.

« Oh quelle erreur nous faisons, quelle méprise, quelle infamie. Nous nous sommes laissé abuser par les traits délicats de notre conscience négative, qui s’oppose à notre bonne et frêle conscience positive. Que n’avons-nous plutôt écouté les suppliques de l’archer, au lieu de succomber aux charmes diaboliques de la demoiselle. Dans quel piège absurde et déraisonné sommes-nous donc tombés !? Mais comment faire l’erreur désormais, alors que l’un prêche la Déesse et que l’autre blasphème outrageusement. Nos divagations opposées ne sont que le reflet de notre grande personne ! C’est le signe évident du Crépuscule du Tourment, la fin des temps et de toutes choses, l’explosion de toute la région par la faute d’étrangers qui y ont pénétré ! Ah terrible destinée, que ne nous as-tu point accordé de meilleure fin que celle-là, éparpillé. Ces aventureux étrangers ne doivent pas savoir, nous ne leur dirons rien, nous ne nous soumettrons pas à l’envie de la mauvaise conscience ! Rhaaa ! »

Et tout cela en tournant en rond, sans même vous accorder un regard…

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 Sujet du message: Re: La Citadelle du Grand Administrateur Superviseur
MessagePosté: Jeu 4 Nov 2010 08:02 
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Les minutes de marches passèrent étrangement rapidement. Il est vrai qu'avancer en pleine journée avait quelque chose de plus aisé. Nous étions maintenant tous deux, devant la fameuse citadelle. Elle avait quelque chose d'imposant maintenant que nous nous retrouvions à ses pieds. Imposante mais peu redoutable. En effet, elle semblait livrée à n'importe quel inconnu désireux de s'y emparer. Pas de gardes, personne, rien. Il y avait t'il seulement un roi ? Si oui, il allait devoir rendre des comptes... Après tout, j'étais la pour ça.

(Une seule façon d'en être sûr.)

« Eliss, on reste ensemble quoi qu'il arrive. »

Pressé de découvrir ce qui pouvait bien se cacher derrière ces portes d'ébènes, je me dépêchai de les ouvrir.

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"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


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