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 Sujet du message: La Forêt d'Emeraude (Aliaénon)
MessagePosté: Lun 25 Aoû 2014 14:35 
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Forêt d’Emeraude – orée est. (6h)

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    Therion parvint donc à l’orée de la forêt d’Emeraude, hors des sentiers et chemins. Sans doute ne savait-il même pas le nom de l’endroit, finalement. L’endroit paraissait paisible. De lointains oiseaux entonnaient leur chant, se répondant l’un l’autre. Les arbres, buissons, mousses poussaient en tous sens, au-dessus d’un couvert de feuilles mortes orangées et séchées. Des bancs d’orties, de fougères, de ronces, se faisaient voir, de-ci de-là. Une forêt, en somme…

    Et le lupin sombre en était à l’orée, au nord-ouest d’Andel’Ys.

    Aucun chemin ne se dessinait, aucune voie. Juste la forêt, à perte de vue vers l’ouest, le lac, plus lointain désormais, à l’est, et la cité fortifiée, au sud-ouest de sa position, encore… Visible seulement par son ombre impressionnante, dans la brume.

    Ici, il n’y avait pas vraiment de brouillard, sous le couvert de la canopée. Le soleil se levait lentement, mais sûrement, désormais, derrière les nuages grisâtres qui peuplaient le ciel. Aucune neige pourtant. Et il faisait bien meilleur que dans les plaines ynoriennes. Plus au sud, l’endroit était tempéré, et d’humidité, tout juste ce qu’il fallait.

[Therion : XP : 0,5 (post). Mot : 0 (non placé). - terrine.]

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 Sujet du message: Re: La Forêt d'Emeraude (Aliaénon)
MessagePosté: Mar 2 Sep 2014 14:16 
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Les grandes enjambées de Therion l’avaient mené jusqu’au couvert de la forêt, cet environnement qui avait éveillé en lui des souvenirs de chasses fructueuses et ouvert de nouvelles perspectives dans son esprit de prédateur. Dans la forêt, chaque arbre peut devenir un abri, tout comme chaque arbre peut dissimuler un danger. Cependant c’est là ce qui excitait ses instincts de fauves : la routine de la plaine l’avait ennuyé, malgré la harpie, il lui fallait autre chose, et la forêt était sans doute un signe du Père et de la Mère.

Cependant, le soleil se levait, et il allait falloir trouver un refuge pour passer la nuit. Les arbres, les buissons, les creux entre les racines ne manquaient pas, mais cela ne pouvait en rien assurer sa sécurité, tout comme les armes ne suffisaient pas. Certes, elles avaient leur utilité contre des soldats, des humains, des garzoks, il en avait acquis la conviction, presque à contrecœur lors de son rapide passage dans les armées d’Omyre. L’épisode de la harpie lui avait rappelé quelques règles élémentaires de vie des liykors qu’il avait fini par oublier durant sa captivité. Les arbres des bosquets de la plaine n’étaient guère que des arbustes comparés à ceux-là, et d’essences sans doute trop souples et trop tendres pour le projet qu’il entretenait depuis qu’il avait aperçu le couvert des arbres.

Après avoir déféqué et uriné à l’entrée de la forêt pour ne laisser aucune trace de son passage dans celle-ci, il entreprit de tester de la lame les branches qui lui paraissaient assez larges et solides. A la hache, il débita trois d’entre elles, veillant à espacer ses coupes pour ne pas attirer l’attention ; il brisa autant qu’il put les tronçons pour donner l’illusion d’une chute due à la neige. Des branches, longues comme son bras, il retira l’écorce, avant de les tailler en pointes larges : il en obtint trois épieux, moins efficaces que des lances mais assez tout de même pour percer une peau s’il y mettait sa force ; trois épieux qu’il pourrait planter dans une bête avant de l’achever avec des armes autrement plus tranchantes.

Mais avant de songer à la chasse, Therion se mit en quête d’un arbre assez haut et assez solide pour soutenir son poids le temps d’une nuit.

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 Sujet du message: Re: La Forêt d'Emeraude (Aliaénon)
MessagePosté: Mer 3 Sep 2014 13:23 
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Forêt d’Emeraude – Orée Est (7h)

    Alors qu’il était pris dans son boulot de déforestation et de fabrication d’armes, Therion n’avait pas vu que dans les feuillages, des yeux l’observaient. Il remarqua seulement la présence de plusieurs êtres, tout autour de lui, lorsqu’il commença à chercher un abri pour dormir. Les chasseurs avaient pris de l’avance sur lui, en s’étant juché dans les arbres de la forêt. Vêtus de cuir brun, recouvert de feuilles à certains endroits, pour masquer leur présence.

    À leurs yeux, Therion apparaissait sans doute, si pas comme une bête sauvage, au moins comme un prédateur sur leurs terres… S’il percevait leur présence, il ne les voyait pas stricto-sensu, et ne put préciser exactement le nombre qu’ils étaient. Humains, d’après leur odeur…

    L’un d’entre eux se montra néanmoins, armé de deux épées, juché sur une fourche entre deux branches d’un arbre, bien en hauteur, hors de portée des griffes et crocs de Therion. Il avait les cheveux roux comme la couleur des feuilles en automne, et une peau un peu halée. Son armure de plumes brunes et de bandes de cuir tenait par une grosse ceinture au fermoir de bronze. Il s’adressa au loup noir d’un ton de défiance.

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    « Toi. Si tu nous comprends, quitte ces terres, ou nous te tuerons. »

    En langage commun, hélas… Mais Therion saurait peut-être reconnaitre un ou deux mots, dans le tas…


[Therion : XP : 0,5 (post) + 0,5 (fabrication d'épieux). Mot : 0xp (non placé) - crucial]

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 Sujet du message: Re: La Forêt d'Emeraude (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 4 Oct 2014 15:12 
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Therion s’était laissé absorber par son ouvrage, et la fatigue devait peser tant sur ses oreilles et sa truffe autant que sur ses épaules. Lorsqu’il perçut les premiers signes de la manifestation de l’humanoïde. Un humain, ou quelque chose d’autre et semblable pourtant, le liykor noir n’en savait rien. A ses yeux, tous étaient différents ; dans ses pensées, tous relevaient de la même classification : proies, menaces, ennemis. Celui qui se perchait sur sa branche comme un oiseau ne faisait pas exception, notamment du fait de ses épées ; la tignasse couleur de feuille d’automne retint une seconde l’attention du guerrier sombre, qui se demanda si à la manière des feuilles cette toison changeait de couleur avec les saisons. Comme la pensée était venue, elle s’en alla pour laisser place à des considérations autrement plus pratiques. Même en possession des épieux, de ses armes, Therion se sentait relativement en difficulté ; alerté, il avait prêté plus d’attention aux informations captées par ses sens, il avait cherché des indices, et un doute sur la solitude de son interlocuteur de muait peu à peu en la certitude qu’il bénéficiait d’une solide escorte, perchée elle aussi.

Si Therion ne comprit pas les mots, il lui semblait en avoir déjà entendu certains ; ces bribes de mémoire étaient inextricablement liées à des souvenirs de sang, de fumée et de mort : pas des circonstances qui peuvent donner à penser que le propos est amical. Mais dans l’esprit lupin, le parler ne se plaçait pas dans les premières places de la communication : ce qui s’exprime dans la voix et dans l’attitude a sans doute autant d’importance pour les siens, si ce n’est plus, que ce que la parole transmet. Tous les défis braillés par un jeune mâle peu sûr de lui avant le défi ne sont que peu de chose face au silence de l’ancien dont la posture, les manières, l’attitude, la nature du grondement, donnent à connaître la certitude de sa victoire. Ainsi l’humain sur sa branche fut-il compris du liykor, qui n’aurait pas eu besoin de plus pour comprendre qu’il n’était pas le bienvenu.

Cependant, entre la plaine et la forêt, il préférait tout de même la forêt, humain ou pas, et il ne faisait de toute manière que passer. Certes, il avait coupé quelques branches, mais avait-il marqué son territoire ? Avait-il coursé un gros gibier déjà traqué par un autre ? Avait-il donné les signes du défi ? Non, non et non. Même ces humains ridicules devraient comprendre, pensait-il, et il s’en trouve même pour parler la langue des Enfants du Père et de la Mère. Alors, Therion répondit :

« Je ne fais que passer. Je veux aller dans l’autre forêt, de l’autre côté du lac. Je dois éviter la ville. »

En même temps qu’il prononçait ces mots, le liykor se servit du langage des signes de son peuple, utile pour la chasse mais également en bien d’autres occasions ; certes il n’y trouva aucun équivalent pour ville, qu’il traduisit par « grand assemblement de huttes », mais il espérait tout de même que les gestes et leur signification seraient compris, du moins en partie, par l’humain sur la branche.

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 Sujet du message: Re: La Forêt d'Emeraude (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 18 Oct 2014 10:30 
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Forêt d’Emeraude – Orée Est (7h)

Langage des signes : réussite.


    Les grognements inaudibles pour cette espèce de chasseur signifièrent juste à l’épéiste que le noir souhaitait discuter. Ou se justifier. Ou du moins avoir un semblant de communication. Il fronça les sourcils pour se concentrer sur les gestes du loup. Et il fit la moue en les voyant, se grattant l’arrière de la tête avant de rengainer ses épées, et de tendre le bras dans une direction, sans un mot. Il resta ainsi, immobile, attendant sans doute le départ du fauve. Piège ou indication ? Therion ne pouvait le savoir.

[Therion : XP : 0,5 (post). Mot: 0 (non placé) - critère.]

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 Sujet du message: Re: La Forêt d'Emeraude (Aliaénon)
MessagePosté: Ven 7 Nov 2014 15:15 
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Un instant, Therion fut surpris d’avoir été compris sans qu’on lui réponde : hormis l’elfe et le faisan, il n’avait pas rencontré de personnes avec qui interagir depuis son départ d’Omyre. Mais l’humanoïde semblait avoir compris le langage des signes, ou tout du moins compris quelque chose. Le plus important de la « conversation » demeurait encore le geste en apparence pacifique de ce guerrier perché dans les arbres : il avait remis au fourreau ses lames. Demeuraient cependant, comme une menace latente, ses comparses, mieux dissimulés, sans doute encore armés, d’arcs peut-être… Therion les sentait encore et n’aimait pas cette odeur. Mais il fallait parfois remiser son orgueil pour s’assurer un autre jour de vie sous le soleil, dans la bénédiction du Père et de la Mère. En cela, l’instinct animal du liykor noir aidait considérablement.

Jugeant qu’il valait mieux se mettre en mouvement, que rester immobile, Therion décida de suivre la direction indiquée par l’humain dans l’arbre, ses sens plus en alertes cette fois, guettant le sol et les arbres à la recherche d’un piège, d’une menace. Il voulait avant tout savoir ce qu’allaient faire les humains, s’ils allaient le suivre, le pister, guetter ses faits et gestes, déterminer s’il allait continuer son chemin tranquille, ou s’il lui faudra compter sur cette menace sourde dans son dos, cachée quelque part dans les feuillages, comme des oiseaux de malheur. Avant de se remettre en marche, il mémorisa sa position, celle des quelques rayons du soleil qui passaient les nuages et le couvert des arbres, pour pouvoir reprendre sa marche sur le trajet qu’il avait initialement envisagé.

Le ciel couvert et la frondaison rendaient la progression de jour plus commode, mais Therion avait encore à cœur de trouver un coin où dormir, mais pas avant d’être fixé sur le comportement de ces humains embusqués.

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 Sujet du message: Re: La Forêt d'Emeraude (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 8 Nov 2014 15:29 
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Forêt d’Emeraude – Orée Est (Jour 4, 7h).

    Therion prit donc la direction indiquée par l’humain des bois sous le regard attentif de celui-ci, et de ses amis embusqués. Le flair de lupin lui renseigna qu’ils étaient au moins une dizaine autour de lui, et les bruits de craquement et de respiration nerveuse de certains lui confirmèrent ce nombre. Les hommes n’étaient pas les plus discrets, pour se cacher en forêt. Même des chasseurs aguerris comme eux.

    La direction qu’il prit, il put la deviner sans peine, habitué des bois et orées. Il se rendait vers la plaine qu’il venait de quitter, un peu plus au Sud néanmoins que sa position d’entrée dans la forêt d’Emeraude. Sans doute le dirigeaient-ils sous la cité d’Andel’Ys, dans quel cas ils auraient compris les signes du noir. Ou droit vers la ville…

    Alors qu’il progressait, il put entendre derrière lui qu’on le suivait, de loin. Pour le surveiller. Deux seulement avaient été rattachés à cette tâche. Discrets néanmoins, bien que leur présence fut détectée par Therion, il ne pouvait dire avec exactitude leur position. En hauteur, très certainement. Dans les branchages et feuillages des arbres.


Forêt d’Emeraude – Chemin vers Treeof. (Jour 3 – 15-18h).


    Les quatre cavaliers parcoururent rapidement la plaine qui séparait Andel’Ys de la forêt d’Emeraude. Silencieux, dans un premier temps du moins, ils parcoururent un chemin pavé relativement bien entretenu, par les passages réguliers de carrioles et cavaliers. Ils arrivèrent après une heure sous le couvert de l’orée de la forêt. Les trois Hommes Pâles y pénétrèrent sans ralentir, suivant toujours cette voie rectiligne qui s’adaptait à peine aux reliefs du terrain, pour couper à travers les bois. Les arbres cernaient la route, sombres malgré l’heure. Sur la voie, cependant, des rais de lumière du soleil perçaient la canopée pour éclairer leur route, et enjoliver le vert émeraude des feuilles les surplombant.

    Aucun événement notable n’intervint, pendant près de trois heures de route…

[HJ : Un voyage tout ce qu’il y a de plus banal, en somme. Rien de spécial, pour les événements. Tu peux choisir d’interagir avec ton escorte… Ou de poster les trois heures de chevauchée d’un coup. Ma prochaine màj dépendra du contenu de ton post.]

[Therion : XP : 0,5 (post). Mot : 0. - rose.
Kiyo : mot : frisée.]

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 Sujet du message: Re: La Forêt d'Emeraude (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 8 Nov 2014 16:40 
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Sans parole superflue, notre quatuor file à travers la plaine séparant la cité des bois. Malgré la nécessité d'accomplir mon devoir, j'en viens à regretter cet empressement. En temps normal, j'aurais cherché à en apprendre beaucoup sur Aliaénon. Après tout, ce n'est pas tous les jours que l'on découvre l'existence d'autres univers. N'étant pas certain de la disposition des D'Omble à parler en chemin, je décide de faire honneur à mon sang ynorien, et de garder mes réflexions pour moi. Momentanément du moins. De toute manière, je n'ai moi-même pas l'esprit à bavarder. La voie que nous empruntons est visiblement entretenue et ne pose aucune difficulté aux sabots de ma monture. Il me faut donc la surveiller pour qu'elle n'en fasse pas qu'à sa tête.

Notre entrée dans la forêt me laisse une sensation fraîche et un instant d'incertitude suite à la baisse de la luminosité. Concentré sur les cavaliers qui me précèdent, je finis par remarquer les tâches lumineuses perçant le feuillage. Je me sens touché un bref instant. En voyant cette beauté naturelle, qui pourrait croire que ce monde est en pleine tragédie ? Mon regard se plisse en y pensant et une certaine incertitude point de nouveau. Je sais ne pas être seul pour délivrer ce message, mais serais-je assez clair ? Est-ce que la Reine des Hommes Pâles sera aussi encline à contrer Oaxaca que le seigneur Astidenix ?

Malgré mes doutes, je décide de ne pas perturber notre trajet. Je note mentalement mes questions pour les poser à un moment plus adéquat. Le seul qui n'a pas l'air plus perturbé que cela est Ganko. Même si je l'oblige à rester en retrait par rapport aux autres chevaux, le fait qu'il puisse galoper sans retenue met en suspend son mauvais caractère. Ses crins flottent à l'horizontal et ce simple détail me fait esquisser un sourire. Je me penche un peu, faisant allonger les foulées de l'étalon.

"À cette allure, aucun risque de voir ta crinière devenir frisée."

J'ai du mal à retenir un souffle amusé quand les oreilles du percheron font un petit quart de cercle dans ma direction. Heureusement que je suis certain qu'il ne comprend pas mes paroles, sinon sa brutale foulée vers l'avant aurait eu du sens. Ma main sombre vient tapoter son encolure avant que je reprenne ma posture.

Même si la voie semble dégagée et sûre, je préfère demeurer en alerte. Cependant, rien ne vient troubler notre voyage durant la poignée d'heures où nous parcourons ce chemin. Le jour baissant, je suppose que nous allons bientôt nous arrêter mais ne formule pas une parole pour m'en assurer, ou plus indigne encore, en faire la demande.



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 Sujet du message: Re: La Forêt d'Emeraude (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 15 Nov 2014 12:40 
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Forêt d’Emeraude – Chemin vers Treeof. (Jour 3 – 19h)

    Le trio d’Omble, alors que le soir commencer à peser de par son obscurité, cessèrent toute chevauchée, à proximité d’une petite masure de pierres. Abri pour les voyageurs, ils en avaient croisé quelques-unes depuis leur départ. Un confort spartiate : table et tabourets de pierre, âtre éteint, plancher poussiéreux… ça avait tout de même l’avantage d’offrir un toit pour la nuit, et des murs pour se protéger des animaux sauvages. Le plus jeune, une fois sa monture attelée sous l’auvent servant d’écurie à la petite bâtisse, se prépara pour aller chercher du bois, pendant que ses aînés déployaient leur couche sur le sol et s’organisaient pour préparer le repas avec les vivres qu’ils avaient dans leurs bagages. Le plus vieux paraissait tout aussi bougon qu’au départ, le médian sévère, mais pas négatif, et le plus jeune restait le moins triste de ces trois personnages… Ils faisaient un peu tous comme si Kiyo n’était pas là. Mais il y était, et ils se vexeraient sans doute qu’il n’œuvre pas à l’installation de leur campement pour ce soir. Restait à déterminer ce qu’il voulait faire.

[Kiyo : XP : 0,5 (post). Mot : 1XP. - tournoi.]

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 Sujet du message: Re: La Forêt d'Emeraude (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 15 Nov 2014 14:54 
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Le soir venu, ceux que j'accompagne font finalement halte près d'un édifice de pierre doté d'un auvent. La vitesse avec laquelle les D'Omble s'y rendent me fait penser qu'il s'agit d'un point d'arrêt connu. À leur suite, j'amène mon percheron sous l'auvent, l'y attèle, et observe brièvement les Hommes Pâles. Aucun d'entre eux ne me prête attention, chose qui me chagrine un brin et qui me fait me hâter. Je descends un sac d'avoine de ma monture que j'ouvre et laisse à portée de sa tête. Je décide de ne pas ôter sa selle, mais prends le temps de placer sa couverture protectrice. Après une chevauchée si longue, je n'ai pas envie qu'il prenne froid, même si la température n'est pas celle des plaines glacées.

La masure de pierre a un mobilier minimum, de pierre également, et a un sol peu entretenu. À l'intérieur, les deux hommes plus âgés s'affairent sans un mot. L'aîné a toujours cette expression bougonne qui n'incite guère à échanger. Moi qui comptais profiter de notre halte pour m'informer, je dois sans doute remettre cela à plus tard. L'inactivité me met mal à l'aise et puisque le moins réticent à parler semble se préparer à chercher de quoi nourrir l'âtre, j'envisage de lui emboîter le pas. Avant cela, je replace mon arme dans mon dos, fais un pas dans le cadre de la porte et avise les hommes plus âgés. Préférant ne pas me montrer trop familier, j'emploie une tournure que j'estime neutre.

"Messires D'Omble. J'ai laissé un sac d'avoine sous le auvent, si d'aventure vos chevaux en ont besoin."

J'incline brièvement la tête, un peu gêné par cette atmosphère où j'ai l'impression de ne pas avoir ma place, puis décide de m'approcher du plus jeune. J'ai peur de mal faire en matière de protocole, mais ne rien tenter est une attitude trop lâche pour que je m'y tienne. Je décide de l'interpeller.

"Sire D'omble... Hum, Khar'Tal. Vous ne semblez guère avoir besoin d'aide, tout comme vos aînés du reste, mais puis-je vous épauler tout de même ?"

Peut-être suis-je dupé par les apparences, mais il me semble que le plus jeune est le moins fermé à me parler. Peut-être pourrais-je lui poser quelques questions un peu plus tard. Rien ne dit qu'il y répondra, mais j'aurais au moins essayé.



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 Sujet du message: Re: La Forêt d'Emeraude (Aliaénon)
MessagePosté: Lun 17 Nov 2014 19:50 
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Therion se décida à poursuivre son chemin dans la direction indiquée par l’humain, bien qu’il devinât qu’elle le ramènerait à la lisière de la forêt et malgré le soleil trop haut à son goût. Il lui fallait dormir, il lui fallait manger, mais ces préoccupations avaient été reléguées à des places secondaires, au profit d’un sentiment plus urgent. Si le groupe l’avait laissé partir, ce n’était pas sans garder un œil sur lui. Dans les arbres, en hauteur sans doute, le liykor noir percevait les sons de deux déplacements distincts, et lorsque le vent était à sa faveur, il percevait également des odeurs. De ce qu’il avait pu voir, les humains ne constituaient pas une menace pire que des garzoks : ils étaient armés, lui aussi, sa force et sa taille pouvait compenser ses blessures encore fraîches. La seule chose qu’il ignorait était si oui ou non ils possédaient des arcs ou des armes de jet, et compte tenu de leur mode de progression et de la furtivité dont ils faisaient preuve, cela pouvait constituer pour les humains un avantage suffisant, même sous le couvert des arbres où il est difficile d’atteindre une cible mouvante à longue distance.

Quelles qu’aient pu être leurs intentions, il n’en demeurait pas moins que Therion n’aimait pas être pisté comme un vulgaire gibier, et que cette surveillance dont il faisait l’objet était à ses yeux une agression, un problème qu’il lui fallait résoudre dans les plus brefs délais. Alors qu’il approchait de la lisière, un plan commença à se former dans son esprit.

(S’ils m’ont renvoyé vers la lisière, c’est qu’ils ne veulent pas de moi dans leur forêt… C’est leur territoire, mais tout territoire se conteste… Et ils me traquent… Deux humains pour veiller à ce que je suive la bonne direction, que je quitte la forêt ? Mais rien ne m’assure que je ne quitterai pas la forêt au mauvais endroit, au mauvais moment, qu’ils ne m’abattront pas une fois que je serai à découvert… Et même… La plaine offre peu d’abris, la plaine est bonne pour les lapins dans leurs terriers… Il faut que je passe encore la journée dans la forêt, caché et je verrai à la nuit tombée… Mais s’ils doivent me conduire hors de la forêt, cela va poser un problème, et ils sont cachés… Il faut qu’ils se croient forts, il faut qu’ils me croient faible… Oui, une bonne idée : qu’ils me croient faible, que je ne peux pas quitter la forêt, que je suis blessé... Ils feront peut-être quelque chose d’idiot…)

Sitôt son plan conçu, Therion continua son chemin en longeant la lisière de la forêt, recherchant un abri, un taillis dans lequel se fondre. Et quand il crût en apercevoir un qui convenait, assez éloigné de la plaine, il avisa des racines émergeant du sol. Délibérément, il posa le pied sur l’une d’elle, et fit mine de glisser sur le pas suivant, poussant un gémissement de douleur sonore, à la limite du cri, plus proche du glapissement, avant de se laisser tomber sur le sol d’une manière qu’il souhaitait convaincante. Quand il se releva, ce fut en trainant ostensiblement la patte gauche, comme s’il s’était blessé en glissant de la racine, et en poussant de petits gémissements à chaque pas ; pour avancer vers le taillis repéré, il s’aida d’ailleurs d’un de ses épieux comme soutien, et pris grand soin de faire porter le moins possible son poids sur la patte pour laquelle il mimait une blessure. Enfin, il se laissa tomber dans les buissons, et se roula comme pour dormir. Seulement, il avait tiré du fourreau sa hache et son épée, les épieux demeuraient à portée de main ; les yeux clos, mais le museau humant l’air, et les oreilles attentives, il attendait. Avec un peu de chance, si les humains se montraient assez stupides, il pourrait régler la question prioritaire de sa traque, puis enchaîner avec celle du repas, et enfin terminer par le sommeil bienvenu.

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 Sujet du message: Re: La Forêt d'Emeraude (Aliaénon)
MessagePosté: Dim 23 Nov 2014 16:34 
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Forêt d’Emeraude - Chemin vers Treeof. (jour 3 – 20h)

    Le jeune Khar’Tal, s’armant d’un arc et d’un carquois, se tourna vers Kiyo pour lui répondre.

    « Avec plaisir ! Je vais quérir du bois, et voir s’il n’y a pas quelque gibier dans le coin pour enrichir notre repas. Savez-vous chasser ? »

    Il n’attendit guère la réponse avant de sortir de l’abri, et de s’éloigner petit à petit de celui-ci, discrètement. Il allait sans dire que si Kiyo ne savait pas chasser… il s’occuperait de la corvée bois. Ou ils se partageraient la tâche. Sûr qu’il le suivait, il ne se retourna même pas, et s’enfonça doucement dans l’obscurité des bois, laissant ses aïeux s’occuper de l’installation du campement.


Forêt d’Emeraude – Orée Est. (jour 4, 9h)

    Therion marcha près d’une heure avant de mettre son plan à exécution. Une heure pendant laquelle ses suivants le pourchassaient toujours, avec la même discrétion… C’est-à-dire une discrétion pas suffisante pour passer totalement inaperçu aux sens d’un chasseur d’expérience. Il entendait des bris de petits branchages, des feuilles qui se froissaient. Il sentait l’odeur du cuir, de la sueur. Il ne les voyait juste pas… mais sentait leur présence. Lorsqu’il s’allongea dans son buisson, ses poursuivants semblèrent s’arrêter aussi. Et ils restèrent ainsi un bon moment, dans l’attente… Therion, qu’ils croyaient sans doute endormi, surpris des murmures à quelques mètres. Pas assez audibles pour en comprendre la nature, mais suffisamment proches pour qu’il sache qu’ils venaient des deux hommes qui l’avaient suivi.

    Le zèle n’étouffait pas ces deux-là, d’ailleurs. Il put s’en apercevoir vite, lorsqu’il entendit deux paires de pas s’éloigner petit à petit, dans la forêt. Ils avaient abandonné la traque… Son plan avait fonctionné, au-delà de ses attente, peut-être même.

    Mais pendant toute cette attente, il avait également remarqué une chose : il était non loin d’une route. D’un chemin pavé qui traversait tout droit la forêt, et semblait venir d’Andel’Ys.

[Kiyo : XP : 0,5 (post). Mot : 0. - courge.
Therion : XP : 0,5 (post) + 0,5 (plan astucieux). Mot : 0. faisan.]

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 Sujet du message: Re: La Forêt d'Emeraude (Aliaénon)
MessagePosté: Dim 23 Nov 2014 17:14 
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~45~



Avec un certain soulagement que je m'efforce de dissimuler, j'entends le plus jeune des Hommes Pâles accepter mon aide. Après s'être armé d'un arc et d'un carquois, il m'informe aller chercher du bois voire une créature supplémentaire pour le repas de ce soir. Je lui emboîte le pas alors qu'il sort de l'abri, l'entendant me demander si je sais chasser. Je plisse un peu les yeux et m'efforce de me faire discret à sa suite. La forêt me parait s'assombrir davantage, et je songe qu'il me faudra peut-être réveiller la pierre bleue de mon casque pour voir où je pose les pieds. Mais rien ne presse pour le moment.

Sans trop hausser le ton pour ne pas alerter de possibles proies, je réponds au jeune homme.

"Aucunement. Mon existence est restée très citadine. La seule activité pouvant s'apparenter à une chasse... A du être le pistage d'une courge sous son feuillage, il y a bien longtemps. "

Je m'efforce de ne pas perdre le chasseur de vue tout en cherchant des branches mortes ou arbres sans vie. De toute manière, je n'ai aucune idée du gibier qui peut exister sur Aliaénon. À part l'étrange bête à cornes que Lothindil a capturé. Une pointe de honte se glisse dans ma poitrine à l'idée que je ne saurais pas me débrouiller en terre sauvage. Au moins, j'ai encore mes bras pour porter du combustible.

J'imite celui qui me précède en avançant avec le plus de discrétion possible. Je ne veux pas le déranger, mais l'abri est encore proche. Avec le bruit que nous avons fait en arrivant, il y a sans doute peu de chance que des bêtes soient restées à proximité de la voie.

Je souffle davantage que je ne parle, doutant quelque peu d'être entendu par mon prédécesseur.

"Quelle sorte de gibier espérez-vous trouver ?"

Il me faut être attentif. M'immobiliser quand l'humain fait de même, voire me faire plus petit encore que mon mètre trente pour ne pas gêner un possible tir. J'ai beau avoir des questions plus importantes qui me trottent dans l'esprit, la situation m'incite à les remettre à plus tard. Je garde tout de même l'oreille tendue et la main prête à agripper mon arme. Le chasseur peut, parfois, parfaitement devenir une proie pour quelque créature sentant son territoire envahi. Mais je préfère écarter vivement cette pensée. Khar'Tal semble savoir ce qu'il fait.



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Dernière édition par Kiyoheiki le Sam 6 Déc 2014 17:02, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Forêt d'Emeraude (Aliaénon)
MessagePosté: Mar 25 Nov 2014 17:12 
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Localisation: Aliaénon - Andel'Ys
« Voilà deux beaux faisans qui s’envolent… Et avec eux mon dîner… » murmura le liykor noir entre ses crocs.

Mais Therion pouvait encore supporter de jeûner un peu : qu’on ait abandonné sa traque comptait plus pour lui qu’un potentiel repas, qui sans doute lui aurait coûté plus d’effort que de débusquer un lapin. Ses deux chaperons disparus, l’ordre des priorités venait de se reconfigurer. Après s’être assuré que les humains n’avaient pas fait demi tour, humant pour cela l’air à longs traits, dressant l’oreille plus que de coutume, il se releva, s’efforçant de faire le moins de bruit possible, pour observer un peu les alentours, et trouver un meilleur endroit où s’endormir pour la journée.

Sa rapide inspection lui fit découvrir une route, une route pavée, allant vers l’est – ou tout du moins ce qui devait faire office d’est dans ce monde. La direction dans laquelle se trouvait le lac, il en était presque certain.

(Les humains construisent des routes… Elles sont pareilles aux sentes que tracent les gros gibiers : un chemin entre deux points d’eau, ou deux clairières où paître… Comme les animaux, ils ne tournent que quand c’est nécessaire, car tourner, c’est allonger le chemin… Et quelques foulées pour un animal, c’est des pierres en plus pour leur route… D’un côté, il doit y avoir une ville. Et de l’autre, près du lac, celle où je ne veux pas me diriger, sans doute… Deux villes, une route… Une route est un mauvais endroit pour rester discret…)

Les souvenirs des patrouilles de l’armée d’Oaxaca lui revinrent, mais les garzoks et leurs alliés n’étaient pas les seuls à arpenter routes et chemin pour veiller à ce qu’ils ne soient pas empruntés par les mauvaises troupes : dans l’autre camp, semblable surveillance s’opérait. Pourquoi ce monde serait-il différent ? Therion avait bien rencontré des hommes au cœur de la forêt, alors pourquoi pas sur la route ? Il suffisait d’une patrouille, quelques cavaliers un peu curieux, des chiens, et tout abri près de la chaussée deviendrait précaire. Sur une route, le risque de croiser des soldats et des voyageurs augmente, surtout si la route est la seule à traverser la forêt. Etait-ce la seule ? Le liykor noir n’en savait rien, et n’en avait cure. Pour lui une route demeurait une chose particulièrement ambivalente : certes, elle permettait de se mouvoir plus vite d’une ville à l’autre, mais en même temps, sur la route le voyageur s’expose, et c’est aussi bien l’ennemi qui peut faire avancer ses chariots et ses machines de siège sur cette voie toute tracée vers un prochain objectif. Les liykors noir ne construisent pas de routes, ils n’en ont pas besoin. Alors Therion prit le parti de continuer sa route vers le sud, pour mettre assez de distance entre la chaussée et lui, et trouver un coin où prendre quelques heures de repos avant la nuit.

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La faim chasse le loup du bois...


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 Sujet du message: Re: La Forêt d'Emeraude (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 6 Déc 2014 15:50 
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Forêt d’Emeraude – Chemin vers Treeof. (Jour 3 – 20h30)

    Posant l’index sur ses lèvres, Khar’Tal intima au milicien le silence, et lui répondit en murmurant doucement, d’une voix soufflée :

    « Des perpins, des écugliers. Espérez juste que nous ne soyons pas sur le territoire d’un ourgle. Restez discret. »

    Chasseur chevronné, apparemment. Ou en tout cas plus expérimenté que Kiyoheiki, il lui refourgua dans les bras deux branches assez épaisses, rappelant ainsi le but initial de l’expédition : trouver du bois pour le feu. Ils avancèrent ainsi dans la forêt, malgré la nuit tombante, et l’obscurité de plus en plus oppressante. Le jeune D’Omble avançait prudemment, mais ce fut Kiyo qui fut attiré par un bruit, à leur droite. Un branchage qui casse sous le poids d’une patte… Et pas n’importe laquelle. Sortant d’entre deux buissons, une créature inimaginable apparut aux yeux de Kiyo, à quelques mètres à peine, sans que Khar’Tal l’ai même repérée. La chose avait tout d’un ours : la taille, la puissance, la fourrure, les oreilles et le regard sanguin. Mais en lieu et place d’une gueule pleine de crocs, un bec énorme se dessinait sur son visage, formé pour trancher la chair plus efficacement encore que des dents. Une immense paire d’ailes aux plumes de la couleur de son pelage étaient repliées dans son dos. Ses pattes postérieures étaient celles d’un aigle géant, alors que les antérieures étaient belles et bien ursines.

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Forêt d’Emeraude – Orée Est. (Jour 4, 9h30)


    Le lupin ne dut guère parcourir trop de terrain avant de trouver un endroit idéal pour se reposer : une petite grotte, dont l’ouverture dissimulée entre de gros rochers moussus, semblaient s’enfoncer en une pente douce sous terre, à l’intérieur d’une colline forestière. Ici, la route était loin, et aucun voyageur ne viendrait l’y embêter.

[Therion : XP : 0,5 (post). Mot : 1XP. - oignon.
Kiyo : XP : 0,5 (post). Mot : 1XP. - triade.]

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