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 Sujet du message: La Salle d'Armes
MessagePosté: Lun 31 Oct 2011 19:01 
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La salle d’armes


    H – 2


Une sombre salle s’offrit au regard de Silmeria en haut des escaliers. Les dimensions de celle-ci étaient immenses, bien que peu précises, dans cette pénombre. Le plafond se perdait dans les ombres de la salle, qui semblait plus longue que large. L’elfe grise était arrivée par le Sud, à l’intérieur d’un petit renfoncement prévu pour accueillir les escaliers de pierres qu’elle venait de gravir. Sur toute la longueur du mur de gauche étaient fixées des torches allumées, dont la lueur n’éclairait que trop peu le reste de l’endroit.

Entre chacune des torches étaient accrochées, à hauteur d’homme, différentes haches à l’aspect redoutable. Celles-ci étaient simplement posées sur des crochets de métal rouillé. Il y en avait seize au total, sur toute la longueur de la salle.

Le mur de droite n’était pas décoré de torches. Et la lumière n’y dévoilait que des masses fixes énormes, comme d’immenses meubles. Il y en avait trois, sur la longueur de la salle. Des écussons voyants, or et argent, les différenciaient de loin. Le premier arborait une épée croisée d’une masse d’arme, le second un bouclier, et le troisième un gantelet d’armure et un casque à nasal. Chaque édifice était énorme, plus hauts que trois hommes empilés, et plus larges qu’une cellule de l’étage du dessous. Mais seule une petite partie, encore invisible aux yeux de l’elfe, semblait accessible : au centre de chacune de ces énormes armoires, un petit renfoncement doté de plusieurs leviers.

Deux sorties étaient visibles, ici. L’une d’elles sur le mur est, une grande porte de bois sombre, et l’autre tout au bout de la salle, sur le mur nord, plus petite, et trop lointaine pour pouvoir la détailler.

La pièce semblait vide de toute vie. Pour l’instant.

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 Sujet du message: Re: La Salle d'Armes
MessagePosté: Mar 1 Nov 2011 16:50 
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L'ouverture de la porte dévoila un univers des plus... Suspect. Bien que la proximité de la loge du Geôlier la rassurait quelque peu, elle gardait en tête l'éventualité d'un piège. La chambre de l'homme bête était bien petite pour abriter sept squelettes armés, s'ils étaient venus de quelque part, c'était forcément d'ici, et bien que pour l'instant pacifiques, plus enclins à tenir en respect qu'à charcuter, Silmeria ressentait une mauvaise ambiance.

La salle dans laquelle elle faisait les premiers pas étaient visiblement la salle d'armes, celle dont lui parlait le geôlier à la suite de l'échec de son vol. Cependant, et au premier regard elle ne vit strictement rien de satisfaisant. Le seul bon point de sa visite étaient les torches. Elle décrocha donc la première et hésita un court instant face à l'arme qui se trouvait à sa droite.

Une fresque de torches et de haches étaient fixées sur le mur, de la flamme, elle éclairait l'ustensile de guerre, le fil avait l'air en bon état, quoiqu'elle eut été très moche, cette hache aurait très bien pu servir. Aussi, de sa main gauche elle décrocha l'arme du mur mais l'objet s'était avéré très lourd, la lame tomba par terre dans un claquement sonore.

« Rha, mais c'est... LOURD ! »


Cèles en passant, en profita pour se moquer de la jeune femme, la discrétion était à bannir à la suite du vacarme que venait de provoquer cette maladresse. Silmeria se retourna, en silence, et observa. Ses petits yeux affutés aux ténèbres découvraient la présence d'un mobilier imposant, probablement fait de bois brut, le matériau le plus utilisé pour contenir des armes. Son intuition lui soufflait que si ses affaires avaient été dissimulées, elles ne pouvaient pas être bien loin. Une sensation de poids lui gagna la poitrine, elle craignait pour sa vie à l'heure actuelle, mais espérait que ses trouvailles soient fructueuses. D'un cas comme dans l'autre, si on venait à l'attaquer, armée ou non, elle vendrait chèrement sa peau... Si elle en avait le temps.

Elle récupéra la lourde hache, collant le métal froid contre elle, s'éclairant comme elle le pouvait dans cette posture risible. La tueuse s'approchait du premier meuble qui se trouvait sur le mur Est. Des masses, des écus, des boucliers, une épée, pas la moindre dague, pas le moindre poignard, pas un seul couteau de lancer qu'elle puisse simplement utiliser comme lame. C'était désespérant, cette pièce et son arsenal effondrèrent ses attentes jusqu'à ce que son attention se pose sur ce qui semblait être un renforcement au sein du meuble lui même. Des tiges de bois, des leviers, une manette peut être. Quoiqu'il en était pour elle, la curiosité fut piquée.

(« Humph... J'ai un doute, ça sent le piège à plein nez. »)

Forte de ce conseil, Silmeria ne pouvait qu'approuver. De son doigt, elle toquait les surfaces du meuble, cherchant à en percer les renfoncements, approchant la torche du bois pour vérifier qu'aucun fil cruel n'était tendu, relié à un piège ou autre danger. Penchée comme une bête curieuse en face des leviers, elle cherchait à en déceler un mécanisme, quelque chose qui puisse la rassurer, le moindre détail qui pouvait trahir la présence qu'un odieux traquenard.

« Hm. Dis moi, mon petit morceau de sucre, si tu ne trouves rien, je te recommanderai tout de même d'actionner le levier avec la hache. Enfin, si tu arrives à la soulever. »
« Rassure toi, je n'ai aucunement l'intention de garder cette horreur, mon équipement est quelque part, ça me surprendrait que la facture de qualité de mes armes soit entreposée avec un équipement si conventionnel. »
« C'est conventionnel ces horreurs ? »
« Peut être bien qu'ici oui... »

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(((Tentative de repérage d'un éventuel piège, joueuse face aux leviers (combien ?) de la première armoire - ne garde pas la hache, à l'heure actuelle elle se balade simplement avec. )))

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 Sujet du message: Re: La Salle d'Armes
MessagePosté: Mer 2 Nov 2011 23:47 
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Nul piège ne semblait siéger sur ce gigantesque contenant de bois. Pas de trou suspect, de fente létale ou d’autres systèmes d’ouverture cachés. En tout cas, Silmeria ne trouva rien de tel. Les leviers, en revanche, lui en apprirent bien plus sur l’éventuel contenu de l’armoire… Ils étaient au nombre de cinq. Chacun était muni d’un icône correspondant, vraisemblablement, au type d’arme désiré. Le premier symbolisait hâtivement un arc et un carquois. Le second, une épée croisée d’un sabre. Le troisième évoquait une hache de guerre croisée d’une masse d’arme. Le quatrième, lui, une dague. Le dernier, lui, était plus obscur dans sa signification. Une simple étoile faisait office de symbole, pour celui-ci.

Il y avait aussi la présence notable d’une petite fente, au-dessus des leviers. De la taille d’un yu.

Mais ce qui attira surtout le regard de l’elfe grise, ce fut un petit coffret, posé là, sur le système de commande. Son couvercle était ouvert, et révélait aux yeux de Silmeria son contenu : une dague à la lame violette partant en une vrille létale. La Scélérate. Ça ne faisait aucun doute. Un petit morceau de parchemin était glissé sous l’arme…

[HJ : Bon anniversaire ! ^^ Je t’envoie par MP le contenu du parchemin. Sous Silmeria, pour ménager la surprise. :D ]

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 Sujet du message: Re: La Salle d'Armes
MessagePosté: Jeu 3 Nov 2011 01:04 
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L'inspection plus approfondie et la lumière de la torche dévoilèrent plus en détail le meuble et ses armatures. Les cinq leviers disposaient tous d'un petit schéma qui présentait un type d'arme différente. De façon assez sommaire, loin de tout ouvrage de grande qualité, étaient donc présenté l'arc et son carquois, l'épée, la hache, la dague et un dernier symbole, qui quant à lui était déjà nettement moins précis. Il y avait quelque chose, lorsque son oeil, attiré par les petits dessins monta un peu plus haut au dessus des leviers, Silmeria vit un petit coffret renfermant une lame.

Malgré la faible pénombre, les courbes de cette arme, son manche ouvragé et sa lame vrillée étaient reconnaissable.

« Mais...»
(« Mais...»)
« Bande de chèvres !»

Elle fit tomber ses doigts, lentement, presque comme un oiseau sur une branche, elle effleura le manche de son arme. Le jais et sa garde courbée, à la fois légère, souple, cruelle et tranchante, elle emplissait instantanément la brune d'une confiance terrible, forte de son arme de prédilection, Silmeria savait que Hrist pourrait bientôt déchaîner ses vils désirs sur ceux qu'elle jugerait inutiles. Elle avala sa salive, Silmeria avait du mal à y croire, elle qui n'avait pour objectif que de retrouver cette arme... Il ne restait plus qu'à s'emparer du reste de l'équipement. Le plus important pour elle étaient la cape sanguinolente et sa garde étoilée et la robe. Avec ces parures, la tenue serait déjà plus adéquate et la confiance s'en verrait renforcée.

En retira l'arme de son écrin, elle y découvrit un petit parchemin caché sous l'arme. Un message avait été dissimulé, comme si quelqu'un s'attendait à ce qu'elle tombe dessus et le lise. C'est alors qu'un sourire cruel fendit son visage, comme si Silmeria et Hrist venaient de comprendre quelque chose en même temps, quelque chose de visiblement nocif pour créer un tel plaisir.

Elle lu. Le message était probablement fait par une main intelligente, quelqu'un sachant manier la prose avec talent, une personne cultivée, sûrement pas le geôlier pour qui lire et écrire devait être une notion bien lointaine. Elle songeait en silence, perdue dans ses pensée. Le parchemin de qualité, les courbes délicates, l'écriture arrondie et soignée, peut être même était-ce là l'oeuvre d'une femme.

(« En tout cas... Le message est plaisant. »)
(« Quoique... Vague, ne trouves-tu pas ma chère ?»)
(« Je pense que lorsque le moment viendra, elle prendra tout son sens. Et là, enfin... »)
(« N'en dis pas plus... ») répondit Silmeria à elle même, souriant en fermant légèrement les yeux.

Le reste de l'instrumentation présente en face d'elle interpelait son esprit. Il se pouvait bien que le mécanisme de la machine soit simple, en tout cas, il n'était sans doute pas fait pour être utilisé par un squelette, leur cervelet ruiné par la poussière et des siècles de passivités latente n'était pas fait pour autre chose que se battre. - et Silmeria n'avait pas une grande expérience des morts vivants, tout le monde peut se tromper -

« Regarde ! Une petite fente au dessus de chacun des leviers ! Elle doit pas être là pour rien ! »

Silmeria observa, dubitative un temps, mais elle semblait comprendre, comme elle perçait à jour le mécanisme, elle passa sa main jusque dans sa tenue rapiécée, à la corde usée et tombante y était accroché la bourse qui contenait sa fortune jugée inutile par le geôlier. Elle déposa la torche par terre, toujours de façon à ne pas de brûler, rangea la Scélérate en la dissimulant du mieux possible, ramassa la hache qui tombait pour la deuxième fois dans un bordel sonore ahurissant et pesta trois fois au moins. Dans la bourse, elle y déposa le message de l'inconnu et y tira une pièce d'un yu. La taille correspondait visiblement elle hésita un court instant... Puis, recula de trois pas. Hrist avait raison, mieux valait prendre ses précautions, elle souleva la hache du mieux qu'elle pu, se rapprocha en pestant contre son organisation spatio-temporelle, inséra la pièce dans la fente qui se trouvait au dessus du dessin de la dague, recula de trois pas en jurant autant de fois.

« Bordel, qu'est ce que t'es grossière !»

Elle essaya du mieux qu'elle pu de placer la hache correctement de façon à abaisser le levier en se demandant comment il était possible d'utiliser une telle arme en combat, elle se refusait à toute discrétion et tout charme. Le levier s'abaissa, la Brune recula encore d'un pas, sur la droite cette fois-ci et garda en tête que si la moindre chose se passait, elle laissait tomber cette satanée arme de facture catastrophique et au poids énorme pour user de sa propre lame.

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 Sujet du message: Re: La Salle d'Armes
MessagePosté: Dim 6 Nov 2011 16:49 
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Sitôt la pièce glissée dans la fente, un court déclic se fit entendre. Et lorsque la lourde hache s’abaissa pour actionner habilement le levier arborant le symbole du poignard, toute une série de déclic, de craquements, de chocs résonna dans la salle. Et ce jusqu’à ce que le réceptacle situé sous la console d’activation s’ouvre sur le fruit de l’acte de Silmeria : un couteau à beurre tout petit, à la lame frêle, arrondie et même pas coupante. Un cadeau à la hauteur de son don… L’idéal pour étaler le beurre sur une tartine. Sauf qu’il n’y avait ni beurre, ni tartine.

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 Sujet du message: Re: La Salle d'Armes
MessagePosté: Dim 6 Nov 2011 19:21 
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Lorsque la lourde lame de la hache fit basculer le levier, tout semblait s'activer dans cette machine jusque là encore inconnue. La lourde hache tomba au sol dans un vacarme abominable. Des grincements et des mécanismes invisibles travaillaient sans un bruit en mouvement descendant. Jusqu'à ce que soudain tombe de la machine un couteau de table. Luisant, la lame arrondie, la lame trop courte, non tranchant, Silmeria haussa un sourcil en jetant un regard accusateur à sa nouvelle arme.

« Cèles ? »
« Pas ma faute ! » avait prononcé très vite la Faera.
« Qu'est ce que c'est que cette chose ? » Murmura Silmeria en récoltant sa lame ridicule. Elle observa le fil trop épais du pouce avant de jeter derrière elle le couteau, sans même regarder où il tomberait.
« Hum... C'est vrai que ça a l'air compliqué, surtout ne tombons pas dans le piège... Un.. Couteau à beurre ? »
« Je parlais de la machine. »
« Je n'ai jusqu'à présent jamais vu ça. Mais j'ai du mal à imaginer un couteau à beurre dans une cache d'armes. Tente de mettre plus de pièces ? »

Silmeria poussa un autre soupir, Cèles en profita pour lui confier que si on cumulait le souffle des ses soupirs lors des cinq dernières minutes, on pourrait facilement alimenter des centaines de moulins pendant des semaines. Suite à cette blague jugée trop stérile, puérile, agaçante et autres adjectifs peu commodes, la Brune ignora simplement la remarque de sa baguette magique ailée. De sa bourse, elle tira d'autres pièces, les faisant glisser une à une dans la fente de la machine pendant quelques instants. Durant de longues minutes, elle alimentait cette bouche de bois de son or en espérant que sa folle entreprise mènerait à quelque chose. L'acte répétitif et rébarbatif n'était illustré que de ses rêveries de retrouver une autre arme digne de ce nom.

Et au bout d'une longue et ennuyeuse manipulation, elle actionna de sa main, cette fois ci, le levier en espérant de pas collectionner un service à thé.

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600 Yus dans la machine.

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 Sujet du message: Re: La Salle d'Armes
MessagePosté: Mer 9 Nov 2011 17:59 
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Le bruit de chaque piécette retentissant dans la machine résonna dans la vaste salle d’arme. Puis, un autre son, bien plus caractéristique, dans le réceptacle. Cette fois, pas un couteau à beurre, mais une lame digne de ce nom. Un kukri, pour être plus exact, à la pointe fine et au tranchant plus qu’acéré. Une arme simple, non enchantée, mais fabriquée pour faire des dégâts, sans aucun doute.

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[HJ : je la validerai si tu la prends.]

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 Sujet du message: Re: La Salle d'Armes
MessagePosté: Sam 12 Nov 2011 16:29 
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Une fois le levier activé et le ramdam provoqué, un instrument bien différent du première tomba dans cette bouche de bois. Déjà plus grande, la lame plaisait davantage à la Brune. Silmeria récolta le fruit du hasard entre ses doigts. Rien de ce qu'elle avait rencontré auparavant ne ressemblait à cette lame ci. Elle ne connaissait jusqu'à présent que des fils droits, mis à part dans quelques histoires, elle n'avait jamais vu une lame recourbée.

Avec précaution, elle inspecta doucement le fil du bout du doigt, il accrochait légèrement mais était tranchant, visiblement très tranchant. L'arme n'était pas trop lourde, l'équilibre faisait peut être défaut mais la poignée robuste et la lame exotique ne lui déplaisait pas trop.

« Je... Suppose qu'il faudra s'y faire. »
« C'est sûr que ça change, tu ne veux pas essayer encore ? »
« Non... Je pense qu'elle pourrait être utile aux autres. »
« Tu es bien bonne aujourd'hui ! »
« Question de point de vue... »


Dit Silmeria avant d'enfoncer la torche incandescente dans le petit réceptacle qui permettait de recevoir les armes. La croûte de braise et de charbon cassa et tomba dans la gueule béante de bois. Les braises luisaient d'un jaune mêlé de rouge hypnotique. Le crépitement de la torche se faisait entendre et les flammes dansaient... Elle recula, armée de deux dagues en délaissant la lourde hache à même le sol. Elle était tout sourire, regardant les flammes lécher doucement la paroi de la machine, puis tourna des talons, disposée à s'emparer d'une autre torche en faisant tourner la nouvelle arme entre ses doigts, essayant de s'habituer à sa matière, à sa texture visiblement plus rugueuse que le manche de la Scélérate qui était lisse et fin.

« J'ai rien dit ! T'es une grosse vilaine !»

Elle décrocha une torche entre les haches disposées sur le mur et sans même regarder si son oeuvre fonctionnait, elle pressa le pas vers la seconde armoire pour voir ce qu'elle avait à offrir...

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 Sujet du message: Re: La Salle d'Armes
MessagePosté: Ven 18 Nov 2011 18:58 
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La torche que Silmeria avait déposée dans le sas de récupération de l’arme flambait, mais rien du meuble imposant ne semblait vouloir prendre feu, malgré sa composition en bois. Sans doute était-il traité pour ce genre de déconvenue. Ou trop épais et dense pour se laisser impressionner par une flamme si faible. Peut-être, encore, fallait-il juste de la patience pour que le brasier prenne.

Quoi qu’il en soit, Silmeria était arrivée, armée de sa seconde torche, devant la seconde armoire, qui présentait, elle, trois leviers, surmontés de la même petite fente à yus que le précédent. Cette fois, les symboles représentaient respectivement une rondache, un écu et un pavois. Trois types de bouclier de tailles différentes, avec leurs avantages et leurs inconvénients.

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 Sujet du message: Re: La Salle d'Armes
MessagePosté: Sam 19 Nov 2011 04:44 
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Aussitôt que j’eus terminé de gravir les marches, je m’arrêtai sur le seuil du petit renforcement de cette pièce appelée salle d’armes par le geôlier. Je me tournai alors vers l’elfe aux cheveux noirs qui avait monté l’escalier à ma suite et lui demandai à voix suffisamment basse pour ne pas être entendue par le gardien.

« À présent que nous sommes loin des oreilles indiscrètes du geôlier, vous pouvez me dire ce que vous savez sur ce marionnettiste. Les informations que vous détenez pourraient nous être utiles pour trouver le moyen de sortir d’ici »

Haute comme trois pommes, la tête tournée vers le haut, tentant malgré tout de percevoir l’expression de mon vis-à-vis, je poursuivis :

« Mais avant tout, je me nomme Guasina ! » lui dis-je tout en faisant une petite révérence, fidèle à mes habitudes.

Je n’étais pas amnésique, je me souvenais très bien m’être présentée une première fois, mais puisque je n’avais pas eu de réponses et que je ne voulais pas faire preuve d’impolitesse une seconde fois, je préférai décliner mon nom à nouveau au lieu de lui demander le sien, espérant qu’il ferait de même à son tour.

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 Sujet du message: Re: La Salle d'Armes
MessagePosté: Mar 22 Nov 2011 03:42 
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Je montais les escaliers avec prudence, qui sait ce qui allait m’attendre dans cette pénombre inquiétante? La lueur de plusieurs torches éclairaient faiblement l’immense salle d’arme. De lourdes haches étaient accrochées sur un mur. Elles semblaient servir de décoration, pour ajouter une touche d’acier au décor. Elles auraient tout de même fait de très bonnes armes, si seulement je savais les manier. J’avançais de quelques pas tout en repérant les lieux, mis à part les haches, trois meubles de tailles imposantes et une grande porte. J’en distinguais une autre, mais je n’en étais pas certain à cette distance. La femme se trouvait près d’un des gros meubles, une torche à la main. La lutine finit par me rejoindre accompagnée de Maelan, comme je l’avais présumé, ils n’étaient pas resté avec le geôlier. La petite femme s’adressa à l’elfe lui demandant de dévoiler ce qu’il savait sur le Marionnettiste. Elle se présenta à nouveau, effectuant la même petite révérence que dans l’antre du geôlier. Son attitude laissait croire qu’elle recommençait depuis le début. Je la regardais un instant l’air songeur, de nouvelles bases ne pouvait pas être mauvaise, et en agissant ainsi je m’assurais une nouvelle allié.

« Je me nomme Eiko, pardonner moi pour tout à l’heure si je vous ai semblé importun, mais le moment me semblait peu propice. »

(D’ailleurs tu devrais jeter un coup d’œil à la dame là-bas, elle a l’air louche!)

Je détournais le regard de la lutine pour le porter sur la dame aux cheveux bouclés. Je ne savais pas ce qu’elle traficotait, mais la voix dans ma tête ne se trompait presque pas. Voilà qu’elle s’offusquait que je la traite ainsi dans mes propre pensées, j’en souriais narquoisement. Je m’approchais d’elle et observais les immenses armoires aux griffes différentes. Une torche était posée dans la première, comme si on voulait la faire disparaitre sous les cendres, mais le bois trop épais ne laissait pas la flamme le transpercer. Je regardais ensuite la femme, torche à la main devant le deuxième meuble.

Quelque chose de chimique se passa dans mon cerveau, une association d’idées saugrenues défila derrière mes oculaires. Cela me fâcha, je n’aimais pas ce que je présumais.

« Mais que faites-vous, vous tentez de mettre le feu!? Quelle raison sordide vous pousse à faire ça?»

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Eiko - Ynorien - Truand


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 Sujet du message: Re: La Salle d'Armes
MessagePosté: Mar 22 Nov 2011 18:50 
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C'est à la lueur des flammes qu'une fois encore, Silmeria distingua les dessins qui caractérisaient des boucliers. Elle n'en avait cure pour ainsi dire, mais ces dessins lui faisaient repenser à son ancienne Amie aujourd'hui disparue. Tisis, la jeune chevalière qui s'était alliée à Keresztur pour dresser un complot et tuer son frère. Mais Keresztur et ses gardes noirs étaient bien loin désormais. Il lui fallait faire comme avant, comme à sa fuite de cette cave de Tulorim, tuer, voler, vivre et s'enfuir. Survivre avait jusqu'à présent toujours été son crédo. Maintenant, elle était armée et prête à exterminer ceux qui se dresseraient contre elle.

Silmeria n'était en rien experte en ce qui concernait les boucliers, les siens se trouvaient sur sa garde, l'armure qui protégeait dernièrement encore, ses poignets et qui déchainait les vents. Cette armoire ne lui serait d'aucune utilité.

Un trio d'intrus trouillards entra alors. La lutine d'abord, les deux hommes par la suite. Ils avaient fuis le geôlier et son haleine fétide à la recherche d'une sortie, très probablement et Silmeria misait gros sur la mort de deux d'entre eux. Les voix résonnaient, trahissant le silence et scarifiant la tranquillité de la Brune qui insérait sournoisement la torche qu'elle tenait dans la main dans le gouffre de bois. Espérant que celui soit entamé également par les flammes. Quant bien même la première tentative ne soit pas des plus réussite.

La commode aux armes ne brûlait pas, le bois était trop humide, ou trop épais, il aurait fallu plus de flammes et de chaleur, plus longtemps et plus fort ! Mais elle n'avait pas de quoi embraser la salle, et l'avantage était que les vapeurs et les fumées n'allaient pas la mettre en danger, surtout si la machine refusait de s'enflammer. Ceci réglerait le problème à sa source.

Le jeune homme pâle comme un rejet de crémier s'en alla jusqu'à elle. Le triste sir, ce sordide individu avait l'air presque outré de l'acte de la femme, la questionnant sur les raisons qui pouvaient bien la pousser à faire ceci. Silmeria enragea intérieurement à la seconde où la question fut entendue. Sa colère grimpait et Hrist en resta surprise. D'ordinaire, elle n'était pas du genre à faire des démonstrations de fortes colères, mais Cèles comprit immédiatement.

La jeune Brune au maquillage désastreux s'était sentie insultée, si l'homme n'allait pas dans son sens, s'il tenter de s'opposer à elle, c'était qu'il avait peur, ou qu'il était trop inquiet mais les conséquences étaient très similaires. Sortir de ce trou demanderait une force de caractère, les esprits faibles n'étaient destinés qu'à mourir en anonymes.

Si ce jeune homme n'était pas capable de comprendre de lui même les noirs desseins de Silmeria, c'est qu'il n'était pas comme elle, et la Brune ne se sentait plus d'humeur particulièrement délicate. Chassez le naturel...

La Baronne reprenait le dessus, ses envies morbides, sa soif de sang, le crime lui manquait et voir ce personnage, à ses yeux insignifiant, lui demander des comptes... Et il reviendra au galop.

Le cœur battait, la poitrine se leva, gonflée d'air nouveau, alimentant ses muscles et sa colère. Elle tourna vivement le visage vers le jeune garçon. Ses yeux verts dévisageaient le faciès, Hrist désira s'assurer de quelque chose...

(« Dis moi, Cèles. Détient-il des fluides ? »)
(« Oui ! Vous mettez mille ans pour me poser une question toute bête en plus. Des fluides sombres, tout comme moi. »)
(« Un mage ? Un prêtre obscur peut être ? »)
(« Pouet ! »)
(« Qu'importe... Prêtres ou mages, ils ne sont pas plus résistants aux lames l'un ou l'autre... »)

Silmeria s'approcha doucement, ménageant sa vitesse, elle avait pris soin de dissimuler au mieux sa nouvelle lame, préférant le contact de la Scélérate, s'approchant du jeune garçon jusqu'à n'être séparée de lui que d'un seul pas.

La torche dans la machine luisait doucement sur ses yeux de lierre, et elle ouvrit la bouche, parlant d'une voix posée et presque suave.

« Mon cher... Je crois que l'heure est venue de vous occuper de vos affaires, aussi inintéressantes soient-elles. Ravalez donc votre langue avant de la perdre. »

La nouvelle arme à la lame courbée fut retirée doucement de sa cachette, son écrin de tissus sale dévoilait la lame luisante et claire prête à ouvrir la gorge du jeune garçon trop bavard. Ses muscles se tendaient, l'excitation grimpait et atteindrait vite son comble. De légers tremblements se faisaient sentir au niveau de ses genoux et de ses épaules, les spasmes de colère, elle ressentait de petits picotements dans sa main. Comme lorsqu'elle avait frappé l'homme Lézard qui tentait de lui faire la peau dans un moulin. La lame brillait, ne demandant qu'une chose, être plongée dans un écrin de chair.

Malgré cette envie furieuse de le tuer sur le champ, elle se ravisa. La présence de la lutine Guasina et de l'autre mâle du groupe n'était guère engageante au combat. L'un des deux aurait très bien pu alerter le geôlier et de fait la garde. Et comme ce genre de démonstration de force allait lui coûter sa douceur au yeux des autres, elle risquait de se trouver en manque d'amis lors d'un combat. Silmeria serra le poing. Elle le serrait tellement fort que ses bracelets venaient à vibrer. De rage, elle ne pu contenir sa colère, si elle s'était retenue davantage, elle aurait frappé avec la lame, mais au lieu de ça, elle envoya son poing fermé directement au visage de son infortunée future victime.

Frapper de la lame d'ailleurs aurait pu être bien plus dangereux, voir fatal ; il prendrait ceci pour un avertissement, s'il souhaitait répondre par la violence également, il en paierait le prix.

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Bon, cette fois-ci je lance l'apprentissage de la CC Uppercut: Direct du poing dans la mâchoire très puissant et bien ciblé. (For+1/lvl, PV-0,5/lvl pour l'adversaire en plus s'il n'a pas de protection au visage, arrondis à l'inférieur, maximum -10PV)

J'ai toujours une arme dans la main directrice, la torche est dans la machine qui distribue les boucliers, l'autre toujours dans celle destinée aux armes tranchantes.

_________________
La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


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 Sujet du message: Re: La Salle d'Armes
MessagePosté: Jeu 24 Nov 2011 16:19 
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Silmeria : jet d’attaque SA : échec. (et t’as frôlé le critique XD)
Apprentissage d’Uppercut non validé : pas suffisamment rédigé et technique trop peu réfléchie et/ou travaillée.


Maelan, une fois en haut, se tourna vers la lutine pour écouter la répétition de sa présentation, et sa demande concernant le marionnettiste. Il inspira fortement avant de répondre :

« Mon nom est Maelan. Et le Marionnettiste est mort. J’étais présent, j’étais là, fidèle à lui jusqu’au bout, lorsque les profondeurs sous-marines ont fait s’écrouler sa prison de pierres et d’eau sur ce qui restait de lui. »

Il releva brutalement le regard vers le duo Eiko-Silmeria. En effet, cette dernière venait de menacer l’homme, qui avait heureusement pu éviter son poing rageur, en esquissant un mouvement de recul. Voyant que ça n’était pas plus grave que ça, Maelan reprit.

« Il était autrefois un puissant serviteur d’Oaxaca, et avait des dons de télépathie puissants. J’ai toujours ignoré quels services il rendait à la Reine Noire, mais je sais que ceux-ci ont fini par l’écœurer, et il a fui. Mais un être comme lui ne peut changer de camp si aisément, sans conséquences. Il savait trop de choses et… Oaxaca lança ses sbires à sa poursuite. Perhaillon, l’un d’entre eux, finit par l’attraper, et le faire prisonnier pendant de longues années dans les profondeurs océanes. C’est alors que moi et d’autres allions pour le délivrer que sa prison a cédé et qu’il a quitté le monde des vivants. Le geôlier se trompe, ça ne peut être le Marionnettiste qui dirige cet endroit. »

Les torches de Silmeria flambaient toujours, dans leur réceptacle, mais n’enflammaient pas les lourdes armoires pour autant.

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 Sujet du message: Re: La Salle d'Armes
MessagePosté: Ven 25 Nov 2011 05:56 
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Cela pourrait sembler ridicule à certains, mais je me sentais à présent plus confiante puisque nous nous étions enfin présentés. C’était en fait le tout premier petit pas vers une amitié ou du moins une alliance possible. J'avais désormais le sentiment d'être moins seule dans ce cachot, il y avait au moins deux personnes avec qui je pourrais échanger sur mes craintes et mes présomptions.

Alors que l’humain se prénommant Eiko poursuivit son chemin dans la salle d’armes. L’elfe tatoué au visage, répondant au nom de Maelan, préféra rester non loin de moi pour répondre à mes interrogations. Il révéla connaitre le marionnettiste et précisa même qu’il était lui-même présent au moment de la mort de ce dernier. Ce qui confirmait, selon ses dires, que le marionnettiste ne pouvait être le maître de ces lieux. Il avoua aussi que cet homme n’avait pas toujours servi le bien et qu’il avait même été au service de la reine noire.

« Je vous crois » lui répondis-je sincèrement.

Bien que je ne comprenais pas l’entièreté de ses propos, je le croyais sur paroles. Dans mon petit village de lutins, je n’avais jamais entendu parler de cette Oaxaca et encore moins de la reine noire. Toutefois, de nature naïve, j’avais confiance en ce Maelan qui semblait sincère lorsqu’il affirmait que son maître était décédé.

Attentive à ce qu’il me disait, je réfléchis à ses dernières paroles avant de le questionner davantage :

« Des dons de télépathie vous dites ? Voyez-vous, tout à l’heure dans ma cellule, j’ai entendu une voix parler dans ma tête. »

Juste à évoquer cette voix terrifiante qui m’avait accueillie à mon réveil dans cette miteuse cellule, j’en avais la chair de poule. Je décidai donc de ne pas en dire davantage. Cette voix me faisait peur et je ne voulais pas subir le courroux de son propriétaire.

Tête légèrement inclinée, sourcils froncés, nez plissé, regard plongé dans celui vert-bleu de ce jeune elfe à la chevelure noire, je repassai dans ma petite caboche tout ce que j’avais vu et entendu depuis mon arrivée et j’en vins à une conclusion assez farfelue que je me résignai tout de même à révéler :

« Mais si le geôlier dit que le marionnettiste est vivant, et que vous dites qu’il est mort... Et si vous avez raison tous les deux. Alors cela signifierait que nous avons été transportés dans le passé de cette prison. »

Je m’arrêtai quelques secondes à peine avant de poursuivre à nouveau.

« Moi, je ne connais rien à la magie, dites-moi, c’est possible d’envoyer des gens dans le passé ? »

Je me tus alors attendant une réponse. Il y avait fort à parier qu’il ne prendrait pas mes hypothèses au sérieux. De plus, la réputation de joueurs de tours des lutins n’allait en rien m’aider à acquérir une certaine crédibilité envers mon interlocuteur.

_________________
Guasina, protectrice d'âme


Dernière édition par Guasina le Lun 5 Déc 2011 03:04, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Salle d'Armes
MessagePosté: Lun 28 Nov 2011 01:05 
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En fait, elle fustige cela même qu'elle aime et désire
Et on la verrait aussi dépravée, cruelle, cupide et arrogante.
Plus violente et mauvaise que n'importe qui
Si elle en avait les moyens.
Pensées et logorrhée de Cèles


Folie et destruction. Elle ne devrait jamais faire quelque chose en ignorant les conséquences, c'est dangereux. Nous savons tous que deux âmes différentes jamais ne peuvent s'accorder au sein d'un même assemblage de chairs. Silmeria était allée trop loin, maintenant trois prisonniers savaient qu'elle n'utilisait la discrétion qu'à des fins d'hypocrisie.

Silmeria brûlait, son échec alimentait une rage qui dévastait tout son être. Toute une vie de colère cachée prête à bondir à la gorge du jeune garçon qui avait été assez vif pour éviter son poing. La tueuse leva le bras armé, la lame cruelle brillante jeta un éclat dans son visage mutilé de colère, les yeux froncés, les dents mordant ses lèvres. Prête à tout et surtout à tuer, elle allait baisser furieusement son arme sur le jeune homme avec le seul et unique but de le foudroyer sur place.

« Voici un présent des morts, de vos frères, puisse-t-il être salvateur car il apporte l'ultime bienfait ! L'ultime douleur ! »

Avant que la lame ne tombe, Hrist bloqua le bras vengeur. Le frisson funèbre gagna les épaules, et comme un poison rapide, la Frémissante s'emparait d'elle, lui arrachant tout contrôle de son propre être. L'alter-ego le plus noir de la Baronne venait de lui retirer son plaisir, sauvant probablement le jeune garçon.

(« Assez ! Ta vie ici ne se terminera pas comme une élégie funèbre. Comme le ver luisant ne brille qu'à distance, la gloire des Grands, de près, n'a ni feu ni brillance. Fais avec ! »)

(« Et bien... Quand Hrist te dit de baisser ton arme, c'est que vraiment tu es allée trop loin. »)

Les yeux teintés de violet hypnotique, la tueuse rangea doucement son arme devant celui qui aurait pu être sa victime. Hrist, contre toute attente venait de faire ce qui était perçu comme une bonne action. Pour la première fois, Hrist avait parlé des Grands. Mais qui étaient-ils donc ?

Silmeria de son côté revendiquait plus que jamais son identité mondaine, dans un contexte pourtant d'une extrême humilité.
(« Je suis encore la Baronne de Keresztur... »)

Hrist opérait sur scène tandis que Cèles désemparée par ce retournement de situation tendait d'apaiser Silmeria. Mais rien n'y faisait, elle avait éclaté contre toute nature et à l'encontre de toutes les lois morales d'un être fait de chair. Aussi rassurante qu'un vautour au dessus d'une carcasse, Hrist frottait son doigts sur la lame, créant un petit bruit de grattement, elle appréciait ce contact, la lame était bonne, tranchante et glacée. La Frémissante souhaitait s'éloigner. Rester seule avec Silmeria, nerveuse, celle-ci avait pour la première fois échappé à son contrôle. Deux portes s'offraient à elle, la Frémissante préférait prendre celle située sur le mur Est. Une porte de bois qui conduirait peut être à un rangement d'armure, là où elle poursuivrait inlassablement la recherche de ses effets. L'Elfe au faciès tatoué entrait dans de longues explications, la lutine était la seule à être très intéressée par ses dires. Elle souleva à voix haute plusieurs questions, lancées à la volée dont l'une d'elle retint l'attention de la Frémissante.

« Bien sûr qu'un retour dans le passé est possible. Mais à l'aide de fluides magiques. Or ces fluides là ne sont pas en possession de toute personne alimentée seulement du désir d'en avoir. » Elle pointa Maelan du bout de la lame et continua

« Cependant, s'il dit vrai, un personnage de l'envergure de ce Marionnettiste aurait pu s'en emparer. Généralement ils n'échappent pas au contrôle de personnages hauts placés, mais des vols sont toujours possibles... »

Hrist décrocha une torche, la troisième. Les deux précédentes n'entamaient en rien le bois épais des machines et jusqu'à présent, personne n'avait jugé bon de palier à tout risque d'incendie et les retirer. Sans plus attendre, las de sottises, Hrist tourna des talons. Une explication était suffisante, elle espérait que la Lutine n'allait pas poursuivre ses questions trop longtemps.

La frémissante inspecta doucement la porte, poussant doucement le bois, veillant à ce qu'il ne soit pas chaud et s'assurant que rien ne retenait la porte à un quelconque mécanisme. Mieux valait-il peut être que l'un des trois tentent l'ouverture, mais elle n'était pas femme à se défiler si aisément.

« Car je m'aventure sur une terre inconnue
Où je ne trouverai ni sentier ni repère familier
Pour me servir de guide.»
Bimbeloterie et versets funèbres de Hrist


« Hrist est étrange...
Est-ce l'esprit de ce qu'elle nomme les Grands ou celui de la femme qui l'anime ?
Je l'ignore, mais je vois dans ses actes une terrible folie. »
Pensées et logorrhée de Cèles

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