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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Sam 9 Juil 2011 14:14 
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Le sort de la rousse arrive à toucher Brak qui s’écroule sur le sol. Elle serait donc plus puissante que ce que je pensais. Je ne désire pas savoir si elle serait capable de faire la même chose avec moi. Je l’entends même râler sur ce guerrier. J’ai l’impression de voir un petit chien entrain d’aboyer et de montrer les dents sans réellement vouloir attaquer. Puis elle commence à se permettre de nous donner des ordres.

( Elle se prend pour qui cette pute ? Elle est dans une position de désavantage et elle se permet ce genre de chose.)

Pour une fois, je suis totalement d’accord avec Jack, elle ne peut se permettre ce genre de remarque avec nous. Je dégaine une de mes lames quand à ma surprise, je vois Aram s’approcher d’Anorynn. Avant que je bouge le petit doigt sa femme le rattrape à l’ordre et ce dernier obéit comme un brave chien. Cela me rappelle trop la condition des mâles Shaakts envers les femmes, j’en ai presque envie de vomir, mais pour une fois cela est utile.

Je m’approche du cadre où est enfermé la rouquine et pose la pointe de mon épée sur la toile.

Tes ordres, tu peux les garder pour toi, si tu continu ainsi je n’aurais aucun remord à déchirer ta toile. Par contre, le plus comique dans cette situation c’est que l’on ne sait pas ce qui pourrait t’arriver.

Puis Gaubert me dit qu’il préfère sauver d’abord sa vie avant celles des autres. Je le regarde un instant et lui dis le plus calmement possible :

Certes, je peux comprendre que tu décides de faire passer ta vie avant celle des autres, mais n’est-il pas un peu tôt pour abandonner ? Nous avons encore des cartes à abattre dans nos mains.

Puis mon compagnon fait une remarque à Brak par rapport à la chausse qu’il a laissée. Ce dernier répond avec ironie que les deux femmes pourront se faire plaisir avec. Il n’a pas totalement tort dans son raisonnement, mais je trouve qu’il est bien hautain comme la rousse.

(Encore un qui ne se prend pas pour de la merde)

Enfin Aram répond à la question de Warren de façon agressive, je pense qu’il ne sert à rien de le questionner encore. Soudain, la corneille qui se trouvait sur l’épaule de Selen arrive en nous parlant. Apparemment, il existe un dénommé Maxime dans l’enceinte de cette maison et il a l’air omniscient. Il se peut sûrement qu’il s’agisse d’un mage vu toutes les surprises que nous venons de rencontrer pour le moment.

Je rengaine ma lame et remarque la réaction de Michaela face à ce volatile puis elle nous dit que nous ne devons pas nous faire d’inquiétude pour nos deux comparses qui sont enfermées dans les cadres. Elle nous invite même à visiter la pièce d’à côté. La rousse en profite pour rabaisser Warren en lui disant de nouveau qu’il est mon valet. Cette remarque commence sérieusement à m’irriter le poil. Je suis content de voir que mon compagnon réplique aussitôt en se défendant avec des piques aussi cinglants.

Warren en profite même pour retourner le tableau vers le mur, ce qui me fait bien rire intérieurement. Le jeune commence à devenir un grand. Je m’approche d’Adweinna et lui dis :

Ne t’inquiète pas pour Anorynn, je prendrais soin de lui. J’hâte de revenir pour te permettre de retrouver ton compagnon.

Je regarde Brak entrain de franchir la double porte qui nous a permis de venir ici, je ne vais pas le laisser partir ainsi sans réagir. Je me dirige vers lui d’un pas franc et ferme. Quand j’arrive à la hauteur de son dos, je pose ma main sur son épaule pour lui faire faire volte-face. Je plonge mes yeux dans les siens et lui dis :

Mon gars, je crois que tu pars un peu vite. Maintenant que tu as foutu nos deux amies dans les cadres, tu vas nous aider à les faire sortir de là. Si tu ne veux pas, crois moi que je ne vais pas être aussi calme que je le suis pour le moment. Si tu te crois fort rappel toi qu’il y a toujours plus fort de soi. Je ne me vante pas en disant que je suis plus puissant, mais une chose est sûr c’est que je te donnerais du fil à retordre.

Je reste face à lui et je pose une de mes mains sur le pommeau d’une de mes épées. Je fais signe à Anorynn de venir à mes côtés. Ce dernier s’approche de moi et commence à montrer les crocs.

Je crois que mon ami est d’accord avec moi. Warren qu’en penses-tu ?

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 01:10 
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Jet de dés Persuasion Amarante :57 Réussite
Jet de dés Persuasion Adweinna :30 échec.
Jet de dés prise de position d’Aram : Réussite
Jet de dés Michaela sur la propositions de son mari (accord, désaccord, compromis) : Compromis



Michaela toute enchantée par la nouvelle attitude des jeunes demoiselles, répondit avec enthousiasme :
« Oui, oui, je vous ferai visiter tout ça en temps et lieux lorsque le matin se lèvera et que les autres invités auront quittés la maison. Mais, il reste encore une place disponible » dit-elle en pointant le cadre vide, celui-là où logeait Brak un peu plus tôt. « Un autre visiteur va se joindre à nous. »

Lorsque qu’Adweinna questionna sur la présence de cadres dans la maison et la possibilité de s’en servir comme passage d’un lieu à l’autre, la vieille femme sembla devenir méfiante et répondit prudemment :

« Enfin, avant de pouvoir connaître tous mes petits secrets, il vous faudra d’abord prouver votre loyauté. »

Lorsque Warren tourna le cadre, il se passa se qui devait arriver : rien. En fait, rien à part que la sulfureuse rousse se retrouva le nez contre le mur de la grande pièce.

Aram regarde tour à tour les toiles renfermant les demoiselles, Brak, l’elfe noir, l’homme à la chevelure excentrique et le grassouillet mal rasé, et plus il les observe et plus il se renfrogne.

Lorsque Brak pousse les deux portes battantes, en vue de quitter la maison, Aram explosa et se rua vers ce dernier. Mais Daio fut plus rapide.

Aram s’arrêta donc et attendit la fin de leurs discours respectifs pour fulminer à son tourcontre Brak sur un ton autoritaire, intimidant :

« Honte à toi, guerrier sans honneur et sans courage. Les principes ont-ils autant changés avec le temps que les guerriers utilisent à présent subterfuges et manigances afin d’obtenir leur libération ? »

Retrouvant sa contenance, Brak se défendit de sa lâcheté sans perdre une once de son arrogance.

« Il est facile de défier les autres, lorsque nous sommes trois face à un seul guerrier. Je vous prierais de retirer votre bras de mon épaule et de me laisser quitter cette sordide maison. J’ai trouvé seul le moyen de m’en sortir, elles n’auront qu’à faire de même. »

Aram se tourna ensuite vers Warren et Gaubert.

« Et vous jeunes gens, vous n’êtes que des hommes de fières apparences, qui n’êtes capables que de papoter comme de vieilles chipies au lieu de venir à la défense de vos compagnes emprisonnées. »

Puis il lança à Daio :

« Il était grandement temps que vous interveniez, tout n’est peut-être pas perdu à près tout. »
Ce fut au tour de Michaela d’intervenir, mais en faveur de Brak :

« N’en voulez pas à Brak, mon tendre mari. Bien que courageux, il ne pouvait se défendre à lui seul contre trois hommes armés. Si vous voulez tant qu’ils se battent, équilibrons alors les choses et offrons lui deux alliés afin d’équilibrer l’affrontement. Moi et les jeunes demoiselles, nous regardons en première loge l’issue du combat. »

Attendri Aram répondit :

« D’accord ma chéri, rendons le combat équitable, mais équitable pour tous cependant. Tu devrais libérer les jeunes demoiselles et leur donner l’opportunité de venger de l’offense de ce lâche guerrier. »
Michaela réfléchit :


« Va pour un compromis. Mais je me réserve le choix des ennemis qu’ils devront affronter. »

La porte de la fameuse pièce mystérieuse s’ouvrit et en sortit tout d’abord deux gobelins suivit de quatre orques malins.

Les gobelins, munis curieusement de trois bras chacun, décrochèrent les tableaux et les tenirent à bout de bras. Vous aurez compris que ces deux immondes bestioles serviront de pieds et de main (la libre seulement) aux dames séquestrées.

Michaela sourit de contentement alors que Aram n’osa contredire sa bien-aimée et se contenta de grogner sa désapprobation.

Un combat débute alors dans cette grande salle où Michaela fébrile assistera avec délectation au spectacle, tandis qu’Aram se postera devant la porte à doubles battants, empêchant quiconque de quitter la pièce avant la fin du combat.

((( Amarante et Adweinna, malgré le fait que vous êtes enfermées dans le cadre, vous pouvez attaquer comme bon vous semble (sort ou à coup d’armes). Chaque gobelin sera connecté à vos pensées via le tableau. Donc inutile de les informer de vos intentions. Ils se déplacent automatiquement comme si c’était vous qui effectuiez le mouvement (de pied ou de bras). Si vous avez des questions, la boîte à questions est là ! )))

(((Précisions supplémentaires:Voici donc pour vous un combat libre. Et bien sûr il y a des règles, vous devez postez à tour de rôles, et aussi longtemps que les orques ne seront pas tous éliminés.Vous ne pouvez tuer un monstre d’un coup, ils sont assez puissants et peuvent s’attaquer à n’importe lequel d’entre vous. Faites attention à l'orque 3 (en vert en bas), il est à peu près aussi puissant que Daio et lui seul peut le vaincre, une seule attaque de cet orque sur un niveau 1 ou 2 est fatale. A l'arrivée des orques, Gaubert se rapproche du tableau de Michaela. Il s'adosse au mur et ne se mêle pas au combat. Cependant il va être très utile puisqu'il vous préviendra à chaque fois d'une attaque traître ou dans le dos. Brak, le petit protégé de Michaela, recule d'un pas et laisse l'orque numéro 3 se battre à sa place. C'est à vous de faire réagir Gaubert dans vos rp. Pour ce qui est de Brak, je m'en chargerai lorsque les orques seront morts.)))
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(((Perte de pvs respectifs:
  • Adweinna: -9
  • Amarante: -11
  • Daio:-17
  • Warren:- -12 )))

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À votre service, pour le plaisir de rp !


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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 12:17 
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Aram lance des paroles agressives à destination de Brak, il lui rappelle ce qu’est l’honneur d’un guerrier. Puis ce dernier me rétorque qu’il est facile de menacer quelqu’un lorsque l’on est à trois contre un, en réalité le combat aurait peut-être été du cinq contre un, mais je ne préfère pas que mes doubles interviennent dans quelconque combat pour le moment. Il a même l’audace de me demander de retirer ma main de son épaule, j’esquisse un sourire au coin des lèvres pour lui faire comprendre que ce n’était pas une bonne idée de me dire ça. De plus il se permet de me dire que les deux demoiselles peuvent se débrouiller seules comme lui pour trouver une solution.

Aram s’adresse à Warren et Gaubert en disant qu’ils ne sont que de beaux parleurs, ils le sont peut-être, mais je ne m’avancerais pas là-dessus. Puis il me remercie d’être intervenu, je tourne vers lui et à cet instant précis, je ressens la démence monter en moi.

(Je dois me contrôler, il ne faut pas que je cède à la folie.

Laisse là t’envahir, elle est ta force, tu es puissance et mort.

Non Daio, luttes contre la rage, la haine et la démence. Tu te dois de garder l’esprit sain afin….
)

Il est maintenant trop tard, je me suis laissé envahir le combat m’appelle, j’entends son appel et je veux y répondre. Dans mes derniers instants de lucidité, j’entends Michaela dire qu’elle va équilibrer le combat et Aram affirme que les deux filles doivent combattre aussi dans ce cas. Elle fait entrer deux gobelins à trois mains qui se saisissent des prisons-tableaux et quatre orques. Aram se place enfin devant la porte à double-battant pour empêcher quiconque de fuir.

Anorynn ! Enfuis toi dans un coin et n’en bouges surtout pas. Quant as toi mon cher Brak, tu viens de déchainer des forces que je ne suis même pas sûr de pouvoir contrôler moi-même. Qui sème les graines du vent récolte la tempête, mais celui qui sème les graines de la discorde récolte la fureur des Shaakts.

La démence m’envahit complètement, je commence à avoir un rire sarcastique de plus en plus fort. Mon agressivité se repend peu à peu dans la pièce insufflant la colère et la rage dans mon esprit. On peut même supposer que mes compagnons peuvent la ressentir s’ils sont suffisamment réceptifs. J’enfile mon casque laissant maintenant visible mes deux yeux mauves qui virent au rouge écarlate avec la lueur éclatante de la folie.

Je recule d’un pas pour pouvoir dégainer librement mes lames, ensuite je ne sais pas pourquoi je les frappe en rythme sur mon armure en augmentant progressivement un cri qui semble venir des plus grandes profonds de mon être :

Sang Sang Sang Sang Sang Sang Sang Sang

Mon dernier crie ordonne le démarrage du combat pour moi. Je m’élance avec un sourire aux lèvres puis avec ma langue passant frénétiquement sur les dents, je peux presque percevoir une odeur de sang qui dilate mes narines et mes yeux. Je lève mes deux lames au-dessus de ma tête puis pousse un hurlement en les abattants sur mon ennemi. Il parvient à bloquer à temps en se saisissant d’une petite table, l’acier tranchant des épées pénètrent à l’intérieur sur une distance d’environ d’une longueur d’avant-bras.

Je pousse avec le plat de mon pied sur la table pour le propulser en arrière pour libérer mes armes et faire vaciller Brak. J’ai l’impression que la démence monte d’un cran dans ma tête, j’élance mes deux lames directement vers son torse. Il commence à hurler que je suis complètement cinglé et que si je continu ainsi qu’il va se mettre en colère puis ne pas retenir ses coups.

Ne te retiens surtout pas, ne me gâche pas mon plaisir, pour le moment je m’ennuis. Attaque bordel de merde, qu’attends-tu ? Que je m’assois et m’offre à toi comme une catin ?

Mes dernières paroles le font sortir de ses gonds, j’ai l’impression que j’ai touché sa corde sensible. La musique qu’émet sa rage est une douce mélopée qui me fait complétement vibrer. Je m’en délecte comme si je buvais un vin sirupeux et mielleux, je le vois dégainer une grosse épée ce qui me rend encore plus fou de joie. J’en obtiens presque intumescence de mes parties génitales puis il a un sourire qui m’intrigue du plus haut point. Il me dit au final qu’il ne se rabaissera pas à me combattre. Soudain, j’entends une voix dans ma tête qui hurle.

( Derrière toi )

J’entends Gaubert me hurler la même chose. Au moment où je me retourne, j’aperçois dans mon champ de vision un des orques foncer sur moi. Il est vert et ne porte aucune armure par contre il possède une énorme hache double. Je bloque l’attaque en croisant mes lames au-dessus de moi pour amortir le choc. Je vois que mes compagnons sont eux aussi attaqué, je décide donc de faire quelque chose que je ne souhaitais pas au début. Une ombre apparaît au milieu de la pièce en rigolant, je la voie marcher comme un seigneur. Elle tend le bras pour faire apparaître une faux.

(Jack, tu te sens toujours obligé de faire une apparition aussi théâtrale ?

Bien sûr mon ami, sinon se ne serait pas aussi comique
)

Puis mon double frappe des mains pour faire disparaître les ombres qu’il y a autour de lui et se jette dans la bataille en allant aider Adweinna. Quant à moi, je me relève en donnant un coup d’épaule à l’orque et le frappant directement de la pointe de l’épée droite dans les côtes.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 14:19 
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Michaela sembla ravie de notre attitude et de notre intérêt feint pour la vie qu'elle nous proposait. Elle nous précisa que l'on irait visiter les lieux en temps et en heure c'est-à-dire, au matin une fois que tout le monde serait parti.

(Si tu veux visiter la maison, il va te falloir trouver un moyen pour sortir de ce cadre...)

Hanià avait raison, il nous fallait absolument trouver un moyen d'échapper à notre condition surtout suite à ce que Michaela s'apprêtait à dire. Un autre voyageur nous rejoindrait puisqu'un cadre était de nouveau vide. Cela était inquiétant. Elle ne répondit pas à ma question me rétorquant que pour obtenir des réponses, il allait falloir que je lui prouve ma loyauté. Moi, loyale à une pourriture pareille ? Hors de question !

J'étais tellement plongée dans mes pensées que je remarquai à peine Warren tournant le cadre de la belle rousse face au mur ce qui ne produit rien du moins pour l'instant. Franchement quel gamin celui-là ! Le moment n'était pas à se chamailler et je comptais bien le faire remarquer.

"Warren ! L'heure n'est pas au crêpage de chignon enfin !"

À ma plus grande surprise le vieil Aram s'en vociféra contre Brak prenant la défense de la sulfureuse et de moi-même. Décidément chacun ici réservait bien des surprises. Brak lui répondit avec une arrogance telle que cela me donnait des instincts meurtriers. Il répondit simplement qu'il avait trouvé une occasion et que donc nous devrions faire de même.

(Facile à dire !)

Je préférais garder le silence surtout que, après qu'Aram eut reproché à Gaubert et à Warren leur inactivité dans l'histoire, Michaela prit la défense de Brak et elle dit quelque chose qui me surprit. Si son mari désirait un combat, il fallait équilibrer les choses ce à quoi son mari lui répondit sur un ton mielleux qu'il faudrait peut-être nous libérer. Il me plaisait de plus en plus lui même s'il pouvait se retourner contre nous après. Michaela accepta et se laissa le loisir de choisir les ennemis. Comment allions nous faire depuis nos cadres ?

C'est alors que deux gobelins suivis de quatre orques immondes sortirent de la pièce près de laquelle j'avais trouvé le maudit casque ! Michaela semblait toute excitée, mais pourquoi ? Pour ce petit divertissement ? Quel sale bonne femme ! Je remarquai alors que les gobelins avaient trois bras et qui se dirigeaient vers moi et ma compagne d'infortune. À l'aide de deux de leur bras, ils saisirent nos cadres respectifs puis ne bougèrent plus. Était-ce ma fin ?

Je me passai une main dans les cheveux et le gobelin qui tenait mon cadre m'imita. J'étais complètement perdue, car moi et la magie ne faisions pas bon ménage. Dans mon cadre je tendis le bras devant moi et le gobelin reproduisit le geste. Je fis un pas à gauche et il fit de même. J'en conclus donc qu'il pouvait me servir pour aider mes amis.

Le combat allait commencer. J'appréciais la délicatesse de Daio à l'égard d'Anorynn lorsqu'il lui ordonna de rester sagement dans un coin. Je ne voulais pas que mon compagnon soit blessé. Devant moi se trouvait un orque blanc portant une tunique légère en cuire et avec des tatouages parcourant ses bras. Il était à vomir ! Je sortis ma dague et une arme identique apparut dans la main libre du gobelin.

Je me focalisais uniquement sur l'ennemi qui se trouvait devant moi, mais j'aperçus Daio qui se ruait vers Brak. Tout à coup il ne semblait plus être le même... La soif de sang sans doute, mot qu'il cria. Dans ma prison à la bordure dorée je me concentrais et m'imaginais en train de courir toute dague devant et espérait crever un œil à mon ennemi. Le gobelin s'exécuta comme un pantin et reproduisit ce à quoi je pensais et que j'avais commencé à imiter dans mon cadre. Je me cognais comme s'il y avait une vitre invisible. Le choc fut douloureux mais j'espérais avoir réussi mon coup...

Je n'aperçus que brièvement que Daio possédait des doubles ! Et je crus voir l'un deux venir à mon aide, mais le coup m'avait légèrement sonné...

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Dernière édition par Adweinna le Sam 16 Juil 2011 22:56, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 19:44 
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Michaela était enchantée de partager un petit ou très long moment en compagnie des deux demoiselles. Amarante avait fait mouche en discutant avec la vieille habitante, lui disant tout ce qu'elle avait envie d'entendre. La Belle se réjouissait intérieurement de son petit manège, appuyée par la jeune femme aux yeux rouges qui avait tout de suite compris qu'Amarante se moquait à outrance de cette antiquité qui les avait enfermées dans des cadres. Au fond d'elle, la Sulfureuse fulminait, pensait à d'innombrables atrocités qu'elle se ferait un plaisir de faire subir à cette pauvre petite bouffonne de la noblesse. Cependant, Michaela n'était pas complètement dupe et voulait que les deux jeunes femmes prouvent leur loyauté avant de pouvoir faire quoique ce soit. Comment cette étrangeté de la nature ne pouvait-elle pas faire confiance à sa future reine ? Comment osait-elle défier ses dires ? Amarante n'appréciait guère la manière dont elle arrivait en terrain conquis et tentait de s'approprier la Beauté incarnée qu'elle était.

Mais, cela ne fut rien en comparaison de la rage qu'elle éprouva lorsque le maître et le sous-fifre s'en prirent à elle. Tout d'abord, l'elfe noir manqua de racler sa si symbolique peinture qui représentait déjà la Déesse de tous les temps, la Divinité absolue dont ils seraient obligés de vénérer dans très peu de temps. Mais, ce n'était rien en comparaison des paroles du jeune homme à la coiffure grotesque, le valet par excellence qui tenta de contredire la terrible Amarante. Il se disait être un être supérieur, un être au service que de lui-même. Mais, la Belle n'était pas folle, en tout cas, pas aussi folle qu'elle n'y paraissait. Sa démence était prouvée, certes, mais de là à la prendre pour une idiote il y avait un fossé qu'il n'était pas près de traverser.

Mais, il osa franchir la limite, la limite de non retour qui le propulserait directement dans sa tombe : quatre planches sombres où il serait éternellement enfermé avec sa mesquine petite conscience sans grande utilité. Ses doigts se posèrent sur le cadre, la peinture qui retenait prisonnière la terrible Amarante. Tout en souillant sa ravissante représentation, il proférait des menaces grandissantes et aussi piètres que sa ridicule petite personne. Toutefois, il retourna le cadre, plaquant le si charmant visage de la Belle contre le mur de la demeure. Amarante hurla, cracha toute sa rage contre ce cloporte malfaisant qui ne tiendrait pas une seule petite minute contre sa puissance aéromancienne.

(Dès qu'il se sépare de son maître, je le tue.)

Puis, vinrent quelques échanges entre Brak, Aram et l'elfe noir. Amarante ne pouvait voir la scène, plaquée contre le mur, mais ses oreilles étaient toujours à l'affut. Le vieillard, époux de la laide, attaqua même Gaubert et le garçon à la coupe grotesque, expliquant clairement qu'ils étaient inutiles. Ça, Amarante l'avait très bien compris depuis un certain temps déjà ! Il n'y avait qu'à voir les questions idiotes qu'ils ne cessaient de poser pour se rendre intéressants ! D'un côté, il leur fallait bien ça, car sinon comment survivre dans l'ombre éblouissante de la si terrible Amarante ?

Pour terminer, Michaela voulut aider ce satané Brak, cette raclure puante qui avait osé enfermer la si élégante jeune fille dans ce cadre. Cette mégère commençait vraiment à taper sur le système d'Amarante qui n'avait qu'une seule envie : lui faire bouffer sa moumoute ! Après tout, elles étaient déjà coincées dans un cadre, si en plus il fallait aider la personne qui les avait bloquées ainsi, elles ne s'en sortiraient plus ! Mais, à cela Aram rétorqua que la jeune fille aux yeux rouges et Amarante pourraient aussi intervenir ce qui rassura la Belle qui allait pouvoir déchaîner toute sa colère emmagasinée depuis déjà une bonne heure. Amarante ne comprit pas tout de suite que quelqu'un tentait de la décrocher de son mur, puis elle aperçut la phalange dans les bras d'un vulgaire gobelin, hideux qui soulevait le cœur de la Rousse. C'était donc ça, ces bestioles allaient porter Amarante pour qu'elle puisse se charger de QUATRE orques armés jusqu'aux dents ! Bon... Heureusement qu'ils étaient plusieurs car sinon, la Belle aurait eu du mal à les combattre d'une traite malgré sa somptueuse magie. Mais, ce combat serait le moment idéal pour se venger de l'affront du garçon à la langue un peu trop pendue.

Face à la Belle se trouvait un orque verdâtre, possédant une épée aussi grande que le pauvre petit gobelin qui servait de table de chevet pour Amarante. Mais, sa magie faisait encore partie de son corps et elle comptait bien l'utiliser contre cette bestiole stupide et baveuse. Néanmoins, un cri retentit, venant du côté de l'elfe noir qui sembla se dédoubler d'une manière assez étrange. La Rousse ne chercha pas à comprendre, peut-être était-ce une ancienne magie elfique, un vieux rituel qui se transmettait de génération en génération et qui n'avait aucun sens aux yeux de la Beauté.

Mais, une autre fois quelqu'un sembla la prévenir, cela avait l'air de venir de Gaubert qui la regardait tout en lui disant de se méfier. Amarante n'en avait cure, une fois déjà il avait «tenté» de l'aider et à cause de ses paroles maudites, elle était entrée dans un tableau. Cependant, elle aurait mieux fait de l'écouter car rapidement un coup de poing venant de derrière la projeta au sol, la sonnant durant quelques instants avant qu'elle ne se relève pour faire face à la bête. Amarante détestait les attaques en traitre, d'ailleurs elle avait déjà dû subir une violence délibérée lorsqu'elle torturait cet enfant dans le jardin. Oh que cela lui avait déplu !

La créature était verdâtre comme une vieille eau croupie, une armure marron parcourrait son corps pour le protéger d'éventuels coups. Mais, ce n'était pas la technique de la violente Amarante, elle attaquait d'une manière plus sournoise, plus vile, plus mystique. Faisant appel à ses fluides, la Belle canalisa les courants d'air autour de l'orque pour lui lancer son sortilège de vents infernaux. Il n'allait sans doute pas comprendre, mais l'énergie élémentaire opèrerait pour lacérer ce corps musclé d'athlète. Puis, vint le moment qu'Amarante adorait : celui de déchaîner ses fluides à l'intérieur, user de la puissance venteuse qui l'avait choisie comme disciple. En quelques secondes, la Plantureuse créa des dépressions et fit naître de véritables lames d'air tranchantes et terrifiantes qui vinrent tournoyer autour de l'orque.
«Tu es très laid tu sais ! Même, si tu était le seul être vivant sur cette terre, je ne te voudrais pas à mon service.»

À cela il répondit par un violent coup qui propulsa Amarante sur le sol, qui glissa sur son postérieur avant de comprendre ce qui venait de lui arriver.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 23:23 
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A peine j'ai le temps de finir de repositionner ce bibelot clinquant qu'est ce cadre, les choses commencent à fumer. Dans un premier temps, Aram semble plus en colère que jamais, comment peut-on après tout garder son calme dans ce genre de situation. Je comprends d'un certain point de vue que ses nerfs lâchent, mais je ne saisi pas tout de suite pourquoi il commence à se jeter sur Brak … Mais de toutes façons il s'arrête, Daio est là avant lui. Le vieux sermonna littéralement le jeune homme, lui faisant relater ce qu'est réellement être un guerrier. Décidément, il faut croire que tout les vieux chnoque de son genre exercent dans la thème 'Je suis plus sage que tout le monde' ou comme on l'appelle si souvent, je sais tout. Du moment que ses paroles de pleuvent pas sur moi, cela m'importe. L'elfe noir semble lui aussi impatient de faire passer Brak sur le feu, plus je côtoie Daio, plus je me rends compte qu'il semble aimer tout ce qui est violence, grosse bagarre et sang.

Aram, encore une fois, ce retourna face Gaubert et moi. Je me demande bien ce qu'il prépare, son regard et en air laissent clairement apparaître une furie noire contre nous deux. Je regarde rapidement de l'œil Gaubert quand soudain le vieux s'adresse à nous. A ma surprise, il nous sermonna aussi, nous traitant en gros de bourse molle. Moi ?! Il veut dire seulement l'autre glandu qui est à côté de moi, ce mec gros et gras, puant la sueur. Quoiqu'il en soit, je ne peux m'empêcher de me sentir visé par cette remarque plutôt aiguisée. Il en sait quoi après tout ? Je lui rétorque alors :

-'Comment veux-tu que je me bat ?! Tu m'a regardé un peu avant de dire que je suis un lâche ?!'-

Il ne voit que je ne fais que parler, chercher des informations sur le comment et pourquoi de cette foutue magie retenant prisonnier nos 'compagnes' comme il le dit … D'ailleurs à ce mot je serre les dents, je ne crois pas que j'accepte que l'on m'attribue la rousse à 'compagne'. Peut-être Adweinna, mais surtout pas cette semi-folle que j'ai retourné. Et puis quoi encore ? Elle justement, elle hurla quand je touche son cadre, ce qui me fit bien rire quand même, j'ai contrarié le petit enfant, je ne lui ai pas céder. Cela me donne encore plus envie de me moquer de cette personne, se prenant pour je ne sais quoi. La jeune femme blanche me fait une remarque, je ne réponds car bien que je sais qu'elle a raison, je n'ai pas vraiment envie de me prendre la tête avec si c'est ou non le moment. Si je n'avais pas retourné de cadre, j'aurai tout bonnement déchiré la toile.

Mais je suis vite rattrapé par la situation alarmante, Michaela commence en effet à parler. Ce n'est ni une mauvaise nouvelle, ni une bonne. Elle annonce que avant que on commence à faire une petite fête à Brak, il faut équilibrer le combat, en effet, les deux femmes du groupe seront aussi de la partie. Comment elles vont faire ? Elles sont coincées dans des prisons … J'ai ma réponse quand deux gobelins font leur apparitions dans la pièce. Étrangement ils possèdent trois bras, ce qui me trouble. Ils saisirent les deux cadres contenant Amarante et Adweinna. Je me demande bien ce qu'ils veulent faire avec, des fois que ce soit malsain … Mais non, en réalité ils opèrent plus comme une sorte « d'extension » de leur corps emprisonnés. Astucieux, voilà comment elles vont faire pour se mêler à la baston. Parfait, mais je vois aussi quatre énorme orques, tous les plus hideux et affreux les uns que les autres. Ils sont tellement moche et donnent envie de vomir que je me retiens justement de rendre par terre.

Mon instinct me dis immédiatement que nous allons soit devoir se battre avec eux, ou dans le meilleur des cas, devoir faire des échecs en leur compagnie … L'un d'entre eux étaient vraiment bien plus impressionnant que les autres. Pour la première fois de ma vie j'efface mon sourire omniprésent pour laisser paraître malgré moi un début de peur, sur la suite de ce qui se passe maintenant. Je ne sens pas du tout que le combat va être une partie de plaisir, je ne sais même pas si je vais survivre … La magie n'est que ma seule arme, ni la lame, ni la flèche ne sont mes atouts. Mon rythme s'accélère subitement, le stress certainement et l'anxiété certainement.

Je regarde Aram dans les yeux, prenant un air de nœud serré sur le visage, comme pour lui dire 'Ah non, pas ça s'il vous plait.' Mais le combat est imminent, et rien ne changera cela. Je dois arrêter de papoter et gagner du temps inutilement … La vie ne sera pas toujours belle et avenante, si je veux survivre je dois apprendre à m'en défendre, dès maintenant. Ma main se glisse vers ma vieille dague toute pourrie puis de l'autre main je prépare des foudres, on ne sait jamais. Daio lui fonce vers Brak, mais l'orque le plus dangereux se jette sur lui. Heureusement qu'il la paré avec ses deux épées, sinon il se serai fait broyer. Les deux jeunes femmes elles se mirent aussi au combat, l'une se prit un coup, l'autre en donna puis s'en reçois.

Il est temps pour moi d'affronter le dernier orque, le plus moche d'entre eux comme par hasard ! Il porte des chaines en fer autour du cou pour supporter une épaisse lamelle de cuir, certainement une protection contre les lames. Un gros lard, comme Gaubert, je ne me fis pas à son apparence conne. C'est lui alors qui ouvre le combat avec moi, il me fonce dessus, je me jette sur le coté pour l'esquiver. Un gros poids lourd pour une minuscule cervelle, contradictoire. Je rétorque en tentant de planter ma dague dans sa nuque, mais au moment du contact, elle se brise en mille morceau. Cette verrue verte ambulante en profite pour me mettre un coup de coude en plein sur le coté de ma tête, ce qui a pour effet de m'envoyer balader à l'autre bout de la pièce. Ma vision est carrément devenu floue, ma lucidité est remise en question, je suis complètement sonné par le choc occasionné.

A peine j'ai le temps de me relever il me fonce dessus une nouvelle fois, mais cette fois-ci j'étais collé au mur. Au dernier moment je m'extirpe de ma position pour le laisser s'enfoncer la tête dans le bois. J'en profite pour lui décharger mon sort que j'avais préparé auparavant, déchainant ainsi des arcs électriques sur ce monstre. Pendant le court laps de temps où mon adversaire était sous l'effet de l'électricité, je vois que Daio a fait appel à ses doubles, dont un qui aide Adweinna. Soudain Gaubert me hurla distinctement dessus.

-'Derrière toi crétin !!!'-

Je balance ma tête vers cette direction et en un éclair je vois le poing énorme de l'orque s'écraser sur ma face. La douleur est pratiquement insupportable, une grande marque rouge se trace alors sur mon visage. La force employé dans ce coup me fait valser vers l'autre mur à celui de l'orque, ce mur qui contient le cadre de Michaela, d'où je ne manque pas d'atterrir tout juste en dessous. Ça fait la deuxième fois que je m'en prends une bonne, j'ai l'impression que mon cerveau va devenir de la purée si il continue à me taper sur la tête. J'ai du mal à bouger, mais je parviens néanmoins à me mettre debout en fin de compte. L'orque souffle, grogne des bruitages immondes et me fixe de ses yeux effroyablement laids. Viens alors à mon esprit d'utiliser l'environnement comme arme, car je n'aurai pas pour longtemps ma puissance magique, je vais finir par tomber à court. Au moment où je redresse la tête, je vois que mon sang commence déjà à couler, un petit ruisseau de ce liquide coule du haut de ma trempe pour glisser sur ma joue, puis finir par se jeter dans le vide, à mes pieds. C'est très mauvais signe, si en deux coups il a réussit à me blesser, il en sera quoi avec dix.

Je cours alors vers l'ancienne commode, celle où il y avait le casque de Brak dessus. Certainement que je trouverai quelque chose là-dessus pour me défendre ou pour balancer à la tête de l'orque.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 13:17 
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Chacun de mes coéquipiers prend des coups alors qu’ils ont à faire à de simples sous-fifres et que moi je me farcie le plus puissant d’entre-eux. Je voyage avec une équipe de bras cassés, je savais que Warren ne connaissait rien à l’art du combat, mais les autres quand même comment ont-ils pu survivre en recevant des coups comme ça ?

L’instant d’inattention que j’ai eu n’a pas été la meilleure idée que j’ai eu pour le moment. L’orque en a profité pour abattre sa hache sur mon épaule. Je pousse un simple grognement, je préfère ne pas hurler pour évacuer la souffrance, car cela pourrait déconcentrer mes camarades. Je vois que Jack arrive sur l’ennemi qui vient assommer Adweinna. Il l’attrape par le col et le soulève du sol en l’envoyant planer derrière lui. Il lève sa faux et frappe d’un grand coup sur l’orque puis je l’entends dire :

Si tu désires protéger ton animal de compagnie, tu as intérêt à te remuer le cul sinon il mourra comme un simple bâtard. Et crois moi que je ne bougerais pas le moindre petit doigt, je ne suis pas Daio je ne me soucie pas des autres, car pour être le meurtrier parfait, il ne faut pas avoir d’amis et n’avoir que des cibles.

Il a raison, j’ai intérêt moi aussi à me bouger le cul si je veux réussir quelque chose puis je le vois se diriger vers la rouquine en plantant sa faux dans l’épaule de l’orque. Je lâche mes lames sur le sol et me saisis du manche de la hache à deux mains. J’exerce une poussée comme je n’en avais jamais fait jusque maintenant. Je me redresse lentement en tremblant de tout mon être, l’orque me regarde et augmente sa pression sur son arme. La difficulté que j’ai pour moi de me relever et de plus en plus importante quand soudain j’aperçois une nouvelle ombre apparaître à mes côtés.

Gaubert me prévient du danger que pourrait représenter l’ombre. Je ressens une vague de paix m’envahir d’un coup, tout semble plus serein dans mon esprit, la folie commence à disparaître lentement, mais sûrement. L’ombre s’abaisse pour ramasser ma lame droite et à ce moment j’entends la voix de Cramoisie hurler :

Ne me touche pas toi, t’es trop bizarre. Je n’obéis qu’à Daio et à lui seul.

L’ombre s’arrête et dirige sa main vers l’autre lame puis soulève lentement l’arme. J’entends sa voix me parvenir en même temps que l’arme s’abat sur le monstre qui recule en arrachant sa double hache de ma chair. Je ne peux me retenir de pousser un hurlement de douleur cette fois-ci.

Désolé du retard, mais tu sais bien que je n’ai pas d’arme. Bon je garde celle-là et je vais aider Warren.

Il s’élance vers l’ennemi de mon compagnon de l’Obédience et saute pour assener un coup descendant sur l’épaule de l’ennemi. Je me saisis de ma dernière arme et rengage le combat. Je commence à faire tournoyer mon épée afin d’essayer de l’abattre sur l’orque. A plusieurs reprises, il arrive à bloquer la lame et il parvient même à me donner un coup avec le manche dans l’estomac.

( Espérons que je n’ai rien qui ne soit endommagé dans mon ventre. )

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Trois êtres distincts pour une seule âme et une destinée


Dernière édition par Daio Ichioama le Mer 13 Juil 2011 16:13, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 19:45 
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Cette attaque intempestive mit la Belle dans une transe rageuse qui la colora d'un rouge très sensuel. Amarante comptait bien riposter à l'attaque de cette andouille, mais, l'orque se rendrait vite compte que s'en prendre à cette divine jeune fille avait été une très grossière erreur. Parcourant le groupe de ses si jolies prunelles, la Sulfureuse aperçut ce Warren près d'une commode comme si cela pouvait lui être d'un quelconque secours. Elle rit intérieurement en voyant ce microbe tenter de se protéger derrière un morceau de bois que son adversaire détruirait en un seul petit coup. Amarante se prépara à invoquer une force nouvelle, à user de ses puissants fluides d'une manière qu'elle n'avait encore jamais testé jusqu'alors. La jeune rousse se concentra appelant ses dons à l'aide pour découvrir le gaz vital qui se répandait à chaque respiration dans le corps de ce monstre verdâtre.

Rapidement, Amarante commença à connaître son rythme cardiaque, chaque inspiration et chaque expiration répondaient aux battements de son cœur. Mais, l'air était le domaine de prédilection de la terrifiante Amarante qui chercha un moyen de l'empêcher de respirer convenablement. Pour cela, elle eut une idée farouche, une idée qui ne pouvait lui traverser l'esprit sans qu'elle n'y prête attention. D'un mouvement de sa délicate main, la Belle s'accrocha aux courants d'air qui alimentaient l'orque, qui lui permettaient de survivre. Elle les agrippa, ne leur laissant aucune chance de lui échapper. Oui ! La Démente allait inverser leur flux, son corps ne réussirait pas à réagir suffisamment vite pour lui permettre de recouvrer une respiration normale.

(Tu vas voir mon beau !)

Amarante injecta ses fluides dans les tuyaux vitaux servant de passage principal pour les vents enchantés. Puis, la Belle déchaîna sa magie pour tenter d'inverser le flux primordial. Mais, tout ce qu'elle réussit à faire fut de lui injecter une énorme dose d'air dans les poumons ce que n'appréciait pas vraiment la créature verte. Ce sortilège raté ne plut pas du tout à Amarante qui prenait ça pour un véritable échec, chose à laquelle la Beauté n'était pas habituée. Non ! Elle ne pouvait abandonner aussi rapidement, retentant son expérience en essayant d'aspirer l'air à l'extérieur de son corps. Sa nouvelle stratégie fut bien plus efficace, bien plus mortelle ! En effet, l'énergie élémentaire produisit une dépression importante à chacun des courants d'air permettant la respiration de l'orque, agissant ainsi comme un aspirateur à particules, vidant les poumons de son adversaire. Amarante était extrêmement fière d'elle et ne put s'empêcher de provoquer son ennemi à l'aide d'une force qui lui allait si bien : les sarcasmes.
«Hé bien ! Moi qui pensais affronter un vrai guerrier, je dois faire face à un petit enfant. Tiens, on dirait que tu manques de souffle. Tu devrais consulter, ça n'ira qu'en empirant avec l'âge tu sais.»

Son sortilège était à l'œuvre, l'orque manquait de souffle, posait une main sur son ventre comme si cela pourrait changer quelque chose à la situation. Néanmoins, Amarante savait qu'elle venait de lui asséner un puissant coup dont elle se réjouissait. Oui ! Cette Rousse n'avait pas à souffrir à cause d'un bloc de muscles complètement stupide, ça non ! Et puis, d'ailleurs si Amarante n'arrivait pas à esquiver les coups cela était dû à ce malheureux gobelin qui ne réussissait pas à réagir aux ordres que lui donnait la Belle pour se mouvoir. Non, il était totalement mou, lent et répandait une odeur extrêmement désagréable qui devait énerver les gros bras.

Toutefois, malgré le puissant enchantement de la terrifiante Amarante, l'orque se jeta sur elle et la plaqua au sol, bavant sur le cadre qui venait de prendre de la valeur étant donné que la plus puissante des magiciennes de ce monde y était enfermée. De quel droit, était-il sur elle ? Que lui voulait-il ? Son charme avait-il agi par inadvertance ? Oui, ce devait sans doute être ça, sa beauté ravageuse l'avait attiré un peu trop près...
«Ahhhhh ! Il veut m'agresser sexuellement !» Hurla Amarante dégoûtée par cette terrible idée.

N'avait-il pas compris qu'elle n'était qu'une peinture, certes exceptionnellement charmante, mais que son corps était représenté par un vulgaire gobelin ? Quelle horreur ! La Belle allait devoir assister à ce spectacle écœurant... Non ! Amarante n'était pas une observatrice, mais une dominatrice ! Ce crétin allait voir de quel bois elle se chauffait, de quelle magie elle tuait.

[Apprentissage du sort Manque de Souffle]

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Dernière édition par Amarante le Jeu 14 Juil 2011 12:02, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 10:13 
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Je me redressais péniblement et vis l'orque qui se préparait à abattre son arme sur moi, ou plus exactement sur le gobelin qui me servait de corps. Je trouvais cette idée répugnante et cela me motiva plus que jamais à trouver une solution pour sortir de cette situation, mais d'abord...

Soudain, un elfe ressemblant étrangement à Daio, mais qui a une lueur meurtrière dans le regard, saisit mon ennemi par le col, l'envoya valser derrière lui et se retournant aussi sec, lui planta sa faux en plein dans le ventre bedonnant de l'orque tatoué. Je restais complètement muette de stupeur et une seule chose me vint à l'esprit.

"Mais qui êtes-vous?"

Pour toutes réponses, j'eus le droit à un sermon sur le fait de vouloir protéger mon animal de compagnie et pour cela il fallait que je me bouge le cul et vite et que pour gagner il ne fallait pas avoir d'amis, seulement des ennemis. Je n'aimais pas du tout cet homme et il précisa qu'il n'était pas Daio. Ce que j'avais pu percevoir de lui ne ressemblait en rien à l'homme qui se trouvait devant moi.

"Mesure tes paroles, les Phalanges de Fenris connaissent très bien la solitude sale rat !"

J'étais complètement relevée et le regardais partir. Mon ennemi était au sol blessé, mais il se releva rapidement. Je ne savais que faire... On dit que les Phalanges de Fenris ont un instinct meurtrier, mais je n'étais pas comme tous ceux de mon peuple, contrairement à beaucoup, une personne m'avait aimé et malgré ma solitude cela avait laissé des marques sur la personne que j'étais devenue, de plus ma condition d'ermite m'interdisait la sauvagerie à l'état pur. Alors, comment faire ?

(Je suis aussi perdue que toi, mais tellement fière de ton attitude !)
(Comment ça ?)

Mais Hanià n'eut pas le temps de me répondre que je vis Gaubert me faire de grands signes. Mon ennemi s'était relevé et fondit sur moi tel une flèche. J'effectuai une roulade juste à temps pour l'éviter. Il continua sa course et alla se cogner contre le mur faisant ainsi trembler les tableaux encore accrochés. C'était à son tour d'être sonné. Parfait.

Je courus aussi vite que je pus pour le placer au-dessus de lui et lui crever les yeux, chose que j'avais voulu faire précédemment. Maintenant même s'il n'était pas mort, il avait un sérieux handicap, mais cela ne l'empêcha pas de se relever avec violence me faisant tomber sur mon postérieur.

"Aïe..."

Dans son coin je pus percevoir les plaintes d'Anorynn, lui aussi voulait se joindre au combat, il voulait m'aider.

"Restes où tu es !"

Je me relevais et vis l'orque aveuglé chercher son arme, cette grosse masse qu'il avait laissé tombé en se cognant contre le mur des tableaux. Je me précipitai sur la dite arme et la ramassai.

"C'est cela que tu cherches ?, lui dis-je d'une voix qui pouvait paraître gentille, mais qui transpirait la haine.

Je lui avais laissé une chance de s'en sortir, j'avais appliqué les règles que m'imposait mon rôle d'Ermite et si les gens responsables de la folie magique habitait cette maison, il me fallait survivre à tout ça. Je lui donnai donc un gros coup de masse sur son corps hideux. Il tomba inconscient sur le sol, un filet de bave coulant de sa bouche ouverte.

(Beurk ! Vraiment dégueulasse !)

Je m'approchais de lui pour lui trancher la gorge à l'aide de ma dague, mais le hurlement terrible d'Anorynn me perturba et je n'eus pas le temps de voir le bras d'un autre ennemi me mettre une énorme claque qui me propulsa dans les airs et me fit arriver droit sur Aram qui observait le combat. Et zut ! Nous avions un ennemi inconscient qui pouvait être tué et je me retrouvais temporairement hors jeu, mes muscles me faisant un mal de chien. J'espérais juste que l'un de mes compagnons allait se rendre compte de l'ennemi à terre et en profiterai pour mettre fin définitivement à ses jours.

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Dernière édition par Adweinna le Sam 16 Juil 2011 23:02, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 14:08 
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Dans sa furie meurtrière, l'orque manque à plusieurs reprises de m'achever définitivement. Je n'ai que des minces esquives et ruses comme armes. La commode est à présent devant moi, j'espère que je trouverai ce dont j'ai besoin, bien que je doute qu'un objet ici puisse faire quelque chose à cette bête immonde. Je grince des dents à l'idée de me faire terrasser par cette aberration, il n'en est pas question que je meurs ainsi ! Je préférerai succomber par autre chose que cela. Rapidement, l'orque voulu me pourfendre en deux parties au moment où je me saisi du petit meuble, mais quelque chose l'arrêta dans sa course. A peine j'ai le temps de me retourner vers mon adversaire que je vois ce dernier blessé à l'épaule, temporairement hors-combat. Qui a bien pu faire ça, en tout cas cela m'aide très bien, j'attrape la commode puis la projette directement vers la tête de l'orque déjà blessé. Ce dernier se reçois en effet le meuble en pleine face, l'objet vole en éclat au contact de son crâne déformé.

Il serai une erreur de marquer une pause en profitant de ce court laps de temps, dans lequel la créature est hors-combat … Mais pas pour moi. La rage me monte à la tête, de la même manière lors du jour de l'assaut à l'Obédience, la seule chose qui change ce coup-ci, c'est que l'orque ne peut se suicider et quand bien même cela m'arrangerai bien. Je regroupe le restant de mes forces, puis je fonce vers la chose, les mains vides. Mon plus grand défaut c'est certainement ma stupidité, je ne réfléchis pas avant d'agir quand je suis en colère. Je veux tuer cette créature, en ayant sans arme ni objet contondant, mais cela est quasiment impossible. Parfois je m'insulte moi-même pour cela, je ne sais pas me battre, je ne connais rien à cet art et ma raison alcoolisée me pousse à prendre part à toute les bastons que je vois, à chaque fois. Cette fois-ci, elle m'oblige à attaquer l'orque sans rien du tout, juste avec mes poings et mon cerveau … Mais cette dernière arme est malheureusement temporairement indisponible chez moi.

Au dernier instant, je saute vers atterrir de tout mon poids sur le mastodonte vert, cela est peut-être enfin la fin de ce combat, bien que court mais terriblement douloureux. La seule issue possible maintenant, c'est de lui asséner un seul coup, fatal et inévitable. Ce qui fait que j'ai pratiquement aucunes chances de le tuer, mais je ne sais pourquoi je continue à m'entêter. Tout se joue maintenant, sois je gagne sois je perds. Dans les deux cas je ne sortirai pas totalement indemne du combat, c'est sur. Mais là … Un grand coup de théâtre. Je vais m'abattre sur la tête de mon ennemi quand soudain celui-ci se retourne brutalement et m'attrape par la gorge. On aurai dit que je ne suis qu'une vulgaire mouche par rapport à sa force physique, il me soulève d'une telle facilité. Ça sens le mauvais quart-d'heure pour moi … En plus de me soulever dans les airs, il m'étrangle. Sa peau rocailleuse et collante s'imprègne sur mon coup, ça me répugne tellement que j'ai envie de vomir, mais vu que ma gorge est pratiquement aussi étroite d'une canne à cause de l'orque, c'est une mauvaise idée.

Il n'en reste pas là le chien, après me rendre ma gorge aussi molle qu'une feuille, il me lâche à terre. Je reprends grossièrement mon souffle, mes poumons avale en énorme quantité l'air présent dans la pièce, j'étais au bord de l'hyperventilation. Ma respiration est aussi bruyante qu'un marin qui ronfle, mais ça je m'en moque à la limite. Il me fixe avec une haine tellement voyante qu'il en bave abondamment. Heureusement pour moi ce poison coule à côté et non sur ma personne, sinon c'est l'humiliation assuré. D'un seul coup, sans que je puisse faire quoi que ce soit, je sens ses grosses mains emplies de corne de pose violemment sur les côtés de ma tête déjà en sang, puis je ressens une énorme, une gigantesque pression sur cette partie là. L'orque est en train de compresser ma tête pour me pousser au coma, voir me la faire sauter vu la force qu'il utilise pour faire pression. La douleur est immense et insurmontable mais je ne crie pas pour autant, du moins pas fort comme d'autre l'ont fait. Ce n'est pas que je ne ressens pas la douleur, bien au contraire, mais par nature je ne crie pas lorsqu'elle vient. Donc le monstre me compresse la tête de ses deux mains épaisses et m'empêche de bouger. Ça doit être nerveux, je n'arrive même pas à mouvoir un seul membre de mon corps, je n'aime pas ça du tout.

La douleur est trop immense, l'issue de ce combat commence clairement à apparaître, c'est moi qui vais crever à sa place. Non, cela ne doit pas arriver, je ne peux pas me laisser faire ainsi si facilement. Je ne peux malheureusement rien faire, du moins pas grand chose, quand je repense à que je vais certainement mourir des mains de ce gros lard, c'est encore un coup de fouet qui s'abat sur moi. Depuis toujours je ne me suis jamais soucié de rien, toujours à faire ma vie comme je l'entends en pensant que c'est l'entourage qui doit s'adapter à moi et non l'inverse. Cette théorie de la vie est comme une sorte de protection contre cette dernière. Daio et les deux autres semblent aussi être dans des situations assez délicate, mais eux ils ne sont pas sur le point de rendre l'âme maintenant, c'est injuste que moi alors je perds aussi vite. Jamais je n'ai fais parti des perdants, je ne le suis pas et je ne le serai jamais ! Hors de question d'abandonner maintenant, tout ce que j'ai fais était nul et non-avenant, absolument tout ! Le dégout de sois-même m'envahis, que dirai mon père si il sait ce qui se passe ici … J'aurai encore le droit à un magnifique 'Espèce de triples connards ! Incapables ! Fardeau de la société !'.

En réalité, ces phrases se jouent dans ma tête à cet instant, sans que je le veuille. Pourquoi ? Aucunes idées, mais cependant je sais à quoi elles servent … Plus je me regarde plus je vois la personne que décrit tout le monde, cette personne dont je disais qu'elle n'existe pas. Cet individu qui se fait tant rabaisser avec justifications …. Ce type, c'est moi. Il faut que cela change, du moins pour un moment que je me sorte de ce merdier dans lequel je me suis mis en affrontant cette grosses pustules qu'est cet orque ! Il exerce une force qui m'écrase au sol tout en compressant ma tête, juste quelques secondes se sont déroulés depuis le début de cette prise de mon ennemi.

Une idée me vient, assez bête et improbable, mais je vais quand même tenter de l'appliquer. Par un effort considérable et surtout en regardant mes autres compagnons se débrouiller mille fois mieux que moi, je trouve assez de force pour bouger mon coude. Ce dernier alla directement se planter derrière moi, dans le bas-ventre de l'orque, dans sa partie génital.

-'Mange ça bouffon !'-

Pris par surprise, par la douleur occasionné par mon coup, l'orque tomba à terre, en mettant ses deux mains devant ses boulettes, signe que ça doit lui faire horriblement mal. Il pousse des hurlements et cela me fais bien rire, je me paie sa tête en le voyant ainsi, il s'est pris un magnifique coup de coude dans les boules. J'attends un peu avant de l'achever, je dois reprendre mon souffle avant.

Je ne lâche pas ma prise pour autant, hors de question de laisser filer une tel chance d'achever mon adversaire. A peine je reprends le minimum de ma respiration, que je déplace à côté de lui, toujours se tordant par terre, le coup a dû lui faire vraiment mal, en même temps à cet endroit on ne peut pas faire pire, pour le genre masculin du moins. Dans ma soif de vengeance sur cet être minable et ignoble, je le retourne sur son dos.

Sans arrêter pour autant, je donne les derniers coups qui tueront j'espère ce monstre. En premier lieu je lui donne un violent coup de pieds en plein sur sa figure, puis sur le côté afin de le faire tourner dans un certains sens. Une fois que l'orque est contre le mur, affaibli, je pars dans une frénésie, un enchainement de coups mixant poings et pieds, toujours orienté vers la tête. L'orque pousse des grognements, il commence sérieusement à avoir mal je pense. Je lui écrase la face une dernière fois avant de me saisir du pieds du meuble à présent taillé, car il s'est brisé lorsque je l'ai envoyé sur le monstre. Sans hésitations, juste en le fixant dans les yeux, je descends mon bras vers son œil droit avec une vitesse et force fulgurante afin de fournir assez de puissance pour le transpercer. Son sang gicle de partout maintenant que un trou béant trône sur son visage mutilé par sa laideur, en comptant le pieds de table enfoncer dans son globe oculaire. Cette fois, je suis pour la première fois, je me sens réellement 'victorieux' car ceci est un combat que j'ai mené moi-même, sans aucunes aides ... En sortant vainqueur.

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Dernière édition par Warren Duncan le Jeu 14 Juil 2011 10:51, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 14:55 
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Aram prend le gobelin, et par le fait même le tableau de la femme aux yeux rouges qu'il tient, par le fond du pantalon et l'envoie valser sur le lieu du combat, où l'orque à semi-assommé venait tout juste de se relever titubant.



((( je me suis permise une petite intervention, puisqu'Aram a été évoqué dans ce combat... :p Et remarque, cette petit lancer de la part de Aram, ne provoque aucune blessure supplémentaire à Adweinna ! ;) )))

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 17:06 
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Je fais encore quelques échanges avec l’orque me rendant compte que je n’étais pas complet sans mes deux lames et que l’ennemi est réellement puissant, je décide de hurler :

Jack, Michel venez m’aider.

Michel se tourne vers moi et me lance ma deuxième lame que j’attrape en plein vol. J’attaque maintenant en essayant de le déstabiliser, mais je n’y arrive toujours pas. Soudain j’aperçois une ombre noire au-dessus de mon ennemi et une lame brille grâce à l’éclat des bougies. Je ne vois que le sourire de la violence se dessiner quand la faux s’abat sur l’ennemi.

L’orque pousse un hurlement et se retourne en donnant un coup circulaire, mais l’ombre a déjà disparu depuis un petit instant. J’entends les voix de mes doubles dans ma tête me disant que maintenant mes compagnons devraient gagner leur combat sans aucun souci et que je peux maintenant me déchainer totalement. Je peux maintenant me concentrer uniquement sur mon combat. Un sourire apparait sur mes lèvres et je chuchotte:

Que la lame guide mes pas, que le sang qui coule autour de moi m'offre la vie.

J’assemble mes deux lames pour qu’elles forment à nouveau l’arme destructrice qu’elle est réellement. Je la tiens en posant une des lames sur le sol et je tends l’autre bras vers l’orque pour lui faire signe de venir vers moi. Il lève sa hache et l’abat dans ma direction, j’ai l’impression d’avoir un second souffle, car j’évite son assaut en faisant qu’un simple pas de côté. Je fais un mouvement de rotation avec mon épée et frappe son dos au point de lui déchirer les chairs jusqu’à l’os.

Il pousse un nouveau grognement de douleur et j’essaie de le faire taire en lui donnant un coup de genou dans le torse. Il se redresse pour parer le coup et me donne en échange un nouveau coup de hache, mais cette fois la lame se dirige vers mon flanc gauche. J’avance d’un pas ou deux vers la lame en serrant les dents. Je préfère sacrifier ma chair plutôt que mes os, le coup semble d'être d'une telle puissance qu'il pourrait couper ma colonne d'un seul coup.

( Et une nouvelle blessure qui va faire mal.)

L’impact me fit horriblement souffrir, mon visage se tord de douleur. Je dois rester extrêmement calme si je veux réussir mon combat. Je prends mes appuis pour analyser la situation et attendre une nouvelle attaque de l’orque, cette attaque sera la dernière soit je vis soit je meure. J’ai l’impression que ma respiration se ralenti, le temps semble s’arrêter autour de moi. Ma vision semble beaucoup plus clair d'un seul coup, je peux sentir le sang affluer un peu partout dans mon corps et surtout mes muscles commencent à ce contracter à leur apogée. Mon attention est donc à son maximum.

Je vois l’orque se déplacer très lentement en hurlant, sa hache arrive vers moi dans un mouvement circulaire. Je fais que reculer pour éviter le coup mortel puis je me dirige sur mon ennemi pour donner un coup de lame sur son ventre comme la lionne fondant sa proie. Je laisse l’acier glisser sur les chairs pour les ouvrir, puis je me retrouve derrière lui et dans une danse mortelle lui transperce le cœur en passant par sa colonne vertébrale.

Du sang commence à gicler sur mon visage et l’orque tombe lourdement sur le sol en lâchant son arme. Je défais ma double lame et plante la deuxième dans le bas du crâne. Je regarde d’un œil noir Brak et tends mon index vers lui en disant :

Tu veux être le suivant ?

Je passe ma main sur mon visage pour retirer le sang qui venait de si accumuler. Puis je me saisis de ma corne du désert et souffle à l’intérieur. Un nuage magique m’entoure, j’aperçois mes blessures se refermer dans de délicat picotement ressemblant étrangement à ceux que l'on a quand on est resté longtemps les jambes croisées. Michel décide d’apparaître et ramasse la hache double pour la soupeser. Puis il se dirige vers mes compagnons qui pourraient avoir besoin d’aide.

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Trois êtres distincts pour une seule âme et une destinée


Dernière édition par Daio Ichioama le Ven 15 Juil 2011 20:11, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Jeu 14 Juil 2011 08:48 
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Alors que je venais de m'écraser sur le pauvre vieillard, ce dernier saisit le gobelin qui me servait de transport et l'envoya voler au milieu du combat. J'atteris contre l'orque que j'avais réussi à assommais qui commençait à se relever. Cela eut pour effet de le faire s'asseoir, mais il garda toute sa lucidité. Quant à moi, le gobelin atterrit sur son postérieur une fois de plus pendant que je faisais des tours dans mon tableau. Visiblement la gravité ne jouait pas de côté-ci de la toile. Puis une violente douleur me saisit le bas du dos, pourtant je ne m'étais pas cognée ? Comment cela était-il possible.

(Dis-moi Hanià, j'aurais besoin de tes lumières.)
(Toujours présente !)
(Sens-tu de la magie dans l'air ? De la magie noire je veux dire.)
(Je ne saurais te le dire, c'est très confus... Peut-être un coup d'Oaxaca, mais une fois de plus, je ne saurais te l'affirmer.)
(Merci mon amie.)

Je ressentis soudain une vive émotion. Je sentis qu'Hanià était profondément touché par les mots que je venais de lui dire et je sentis le lien entre elle et moi se raffermir, car je venais de franchir la barrière qui nous séparait. Avec ce simple mot, j'ai su prouver à Hanià que j'étais digne de sa présence, car il faut l'avouer, je ne pensais pas mériter un tel don des Dieux.

(Concentre-toi plutôt ! Les émotions seront pour plus tard.)

Elle avait raison. L'orque aveuglé était en train de se frotter le postérieur comme pour faire passer la douleur, mais c'était un leur. Soudain, il s'empara des jambes de mon gobelin et une fois de plus nous tombâmes à la renverse. Comment avait-il su où nous étions, il était aveugle ? Un sixième sens guidé par la magie noire ? Cette hypothèse n'était pas à exclure.

Il s'avança sur « moi » en rampant avec difficulté à cause de son poids. Cependant, grâce à lui, il était d'une force colossale et une fois placé à quatre-pattes au-dessus de moi et de mon gobelin, il ne restait plus que nos jambes de libre. Il saisit la gorge du gobelin et se mit à serrer très fort. J'avais toujours pensé que j'étais protégée dans ce cadre, mais il n'en était rien, au même moment, je sentis que l'air se faisait rare et qu'il ne parvenait plus jusqu'à mes poumons. Allais-je mourir ainsi, étranglé par un imbécile d'orque ? Je décidais que non.

Économisant un maximum d'air pour l'effort que j'allai devoir fournir, je me tortillai dans tous les sens pour échapper à son étreinte mortelle, mais rien n'y faisait. Je commençais à m'éteindre dans ce cadre et je jetais un regard rempli de tristesse à Anorynn. Qu'allait-il advenir de lui ? Même si Daio m'avait promis d'en prendre soin, il allait se retrouver seul. Une larme coula sur ma joue et se reproduisit sur le visage immonde du gobelin. Malgré mes coups de poing, l'orque était trop fort pour moi et mes coups de pieds ne pouvaient pas l'atteindre comme je le voulais.

Soudain, dans ma semi-inconscience je vis une double hache fondre sur l'orque et lui trancher la tête. Cette dernière tomba et roua sur le sol. Je restais allongée, heureuse de pouvoir de nouveau sentir l'air affluer dans mes poumons. J'étais en vie ! Mais grâce à qui ? Qui était mon bienfaiteur ? J'ouvris les yeux totalement et me redressai. Une fois de plus je vis Daio, mais ce n'était toujours pas celui que j'avais rencontré plus tôt ni celui qui m'avait incendié précédemment. Non, celui là respirait la bonté et la gentillesse, l'opposé de l'autre.

"Mer... Merci..."

Puis il partit sans me dire un mot. Par Yuimen qu'est-ce que Daio pouvait cacher ? Quel secret renfermait cet être singulier ? Je me relevai totalement pour voir où nous en étions. Sur les quatre orques, deux d'entre eux était mort. Je me tournai alors vers le cadre de Michaela.

"Alors ? Le spectacle vous plaît-il ? Est-ce suffisamment divertissant et est-ce comme cela que nous gagnerons nos tickets de sorties de ces luxueuses cages ?"

Autour de moi le combat était sur le point de se finir. Je jetai un coup d'oeil à mes compagnons pour savoir si l'un d'entre-eux n'avait pas besoin d'aide. Puis je m'adressai à Anorynn.

"Tu peux venir manger si tu veux."

Mon loup ne se le refit pas redire deux fois, il se précipita sur la tête de l'orque qu'il commença à dévorer.

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Dernière édition par Adweinna le Sam 16 Juil 2011 23:05, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Jeu 14 Juil 2011 11:52 
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Les dents gigantesques de l'orque s'approchaient de la peinture, bien trop près au goût de la terrible jeune fille qui sentait l'haleine fétide de cette créature démoniaque. Non ! Elle devait s'en débarrasser au plus vite afin de se libérer de l'emprise du cadre et de faire regretter à toutes ces personnes leur affront. Sa magie était prête à expulser ce souillon verdâtre, couleur des arbres les plus hauts de la forêt de Cuilnen. Amarante ne se laisserait pas faire, ne désirant pas flirter avec cette bête aussi laide qu'un concombre de mer ! Ses fluides bouillonnèrent, flottant dans son corps sous une fine substance vaporeuse, évanescente, sur le point de venir frapper de plein fouet son assaillant un peu trop entreprenant. D'un geste de sa troisième main, le gobelin obéit, évidemment, au bon vouloir de sa maîtresse, créant une force venteuse qui repoussa la bestiole en arrière laissant le champ libre à la Belle de se libérer de ses entraves.
«Ne retente plus jamais ça !» dit-elle ses yeux rivés sur le monstre.

L'orque peinait à se relever, toujours soumis au nouveau sortilège d'Amarante qui l'empêchait de respirer convenablement. C'était l'occasion pour la Beauté de se venger de son affront, pour le changer en charpie. La Rousse se releva en quelques instants, laissant flotter sa chevelure encore soumise aux résidus de vent dans le cadre. Non, la Belle ne le laisserait pas lui faire du mal, pas une nouvelle fois ! Se concentrant, absorbant toute la colère qui était encore en elle, faisant surgir sa rage la plus farouche, Amarante accumula l'énergie qui se trouvait dans ses fluides. La Sulfureuse commençait à les manipuler comme s'ils avaient toujours fait partie d'elle, comme si elle était la déesse créatrice de cette magie. Son cœur n'était plus qu'un champ de ruines, un champ de bataille où seuls les morts jonchaient ce lieu dévasté. Sa famille l'avait trahie, la transformant en la créature malsaine et macabre qu'elle était aujourd'hui. Même Thimoros ne l'avait pas voulue pour disciple, choisissant son impie de frère qui n'était plus que poussière dans sa tombe froide et sombre.

Ils le payeront tous, même son frère qui avait tenté un rituel de magie noire sur son pauvre corps démuni d'antan. Même si elle l'avait tué, apprenant ainsi à jouir d'un plaisir rare et sanglant, elle le retrouverait dans le monde de Phaïtos et le réveillerait pour le tuer une nouvelle fois, le torturant à jamais dans un cyclone de sa propre création. Oui ! Il verrait ce qu'il avait commis, tout comme ses parents qui l'avaient envoyée dans une prison pour avoir tuer leur fils avec des dons qu'ils ne comprenaient pas. Ces pauvres idiots découvriraient la toute puissance d'Amarante, cette énergie élémentaire qui était sur le point de vaincre son effroyable adversaire. Toute cette rage, cette violence, ces maux accumulés depuis des années dans sa geôle allaient être dirigés contre cette bête, cet être stupide qui avait cru que s'en prendre à elle était une bonne idée. Non ! Il ne comprenait pas qui elle était, cette sorcière venue tout droit d'un univers morbide où elle était la seule maîtresse à bord !

Lorsqu'Amarante se sentit prête à user de ses terribles dons, l'orque était déjà debout prêt à fondre sur la si élégante Mort qui se trouvait en face de lui. Mais, la Belle avait déjà préparé son sortilège le plus puissant, l'œil du cyclone était déjà en train de se former autour de son adversaire, faisant vibrer l'air qui se trouvait aux alentours. De sa toute puissance, Amarante enlaça de courants d'air l'orque qui avait signé son arrêt de mort. À cause de son violent coup, la Belle saignait, lui laissant un goût métallique dans sa charmante bouche écarlate. Cela était un terrible affront, comment avait-il ensuite osé une tentative de viol ? D'un autre côté, comment pouvait-on lui résister ?

Sa magie émanait de tout son corps en direction de son ennemi qui ne faisait plus le malin, comprenant que l'effroyable Amarante allait le détruire aussi facilement qu'elle casserait une brindille. Ses yeux s'illuminèrent d'une crainte transcendante qui faisait rire la Belle, s'amusant de la mort de l'envoyé du pou de Michaela. Qu'avait-elle cru ? Pensait-elle vraiment qu'enfermer Amarante dans un cadre pourrait l'empêcher d'atteindre ses rêves les plus fous ? Quelle cruche ! Cette imbécile ne pourrait pas l'arrêter avec un vieux sortilège.
«Pensiez-vous que je mourrai ?» lui demanda-t-elle avant du lui sourire : «J'ai tant envie de faire votre connaissance, je ne pouvais me laisser tuer par votre ami.» mentit-elle, prête à tout pour se sortir de la situation.

Néanmoins, sa magie opéra, laissant flotter toute sa rage dans la salle, sa bruyante colère qui vrombit dans les canaux enchantés. Mais, Amarante décida d'en finir en déchaînant les fluides dans les courants d'air pour que la tempête s'abatte contre ce monstre. Bientôt, il se souleva, lacéré par les vents qui agissaient comme de véritables lames aiguisées, griffant sa peau verte comme si c'étaient les ongles de la Belle qui s'en occupaient. Oui ! Amarante regardait le spectacle, son spectacle. Cela la divertissait simplement, aisément, mais elle ne trouvait aucune renommée dans ce meurtre qui ne la tracterait pas aux sommets de la gloire. Personne ne l'avait vue accomplir cet assassinat à part les personnes présentes en ce lieu mais qui se moquaient de ses pouvoirs pour l'instant. L'orque s'écrasa sur le sol dans un bruit sourd, inanimé. Amarante l'avait tuée, lui avait retiré sa vie pour l'envoyer dans un autre monde. C'était tellement vivifiant qu'elle fut contrôlée par une envie irrésistible de s'en prendre à quelqu'un d'autre, de s'en prendre à celui qui s'était moqué d'elle, croyant sans doute n'être le fruit d'aucune représailles. Mais c'était très mal connaître Amarante, qui même sous forme de tableau, était une terrible meurtrière, maniant ses pouvoirs comme un musicien manierait son instrument.

La Belle se retourna face au garçon à la chevelure grotesque qui venait de sortir vainqueur de son combat. Piètre résultat au vu de la manière dont il l'en avait fini avec l'orque... Un gringalet tel que lui semblait posséder une force aussi ridicule que sa coupe, Amarante trouvait étonnant qu'il l'ait tué avec ses poings... Néanmoins, la Sulfureuse s'en moquait, sa magie était sa meilleure alliée, sa force qui allait se diriger tout droit contre ce pauvre gamin qui se croyait tout permis. Ses fluides attirèrent à eux les courants d'air que la Belle gonfla de sa magie pour jeter son sortilège de vents infernaux contre son adversaire. Sa soif de vengeance débordante suintait de l'ensemble de son corps, s'envolait dans l'air par l'intermédiaire de sa magie. La sensation était grisante, violente et exaltante. Tout son corps réagissait à ses ordres, appréciant ce moment terrible de vengeance qui la libèrerait de toute sa fureur. Cette purge la laisserait sur un petit nuage, sur son grand destrier imaginaire qui la porterait dans les cieux, l'envoyant dans le monde des dieux pour les affronter un par un.

Les vents infernaux, ses plus fidèles alliés dansèrent autour de l'humain, lui caressant son corps dans toute son entièreté. Néanmoins, Amarante avait envie de lui donner une bonne leçon, le genre de leçons qu'il n'oublierait jamais ! Oui, la honte qu'allait lui infliger la Belle ne lui permettrait pas de se relever. Au lieu de concentrer les vents sur l'ensemble du garçon, elle les dirigea vers son postérieur et envoya des vagues de fluides, rythmant ainsi l'air pour qu'il vienne frapper ses fesses telle la main de sa maman qui n'avait pas suffisamment dû le punir durant son enfance. Mais, cela incombait maintenant à Amarante, elle n'allait tout de même pas se laisser marcher sur les pieds par un petit enfant un peu trop gâté ! La Sulfureuse trouvait très amusante l'idée de lui donner la fessé devant toute l'assemblée en utilisant pour cela sa terrible magie qui venait claquer sur la croupe de ce jeune homme qui se pensait un peu trop malin. Non ! Amarante devait le remettre à sa place avant qu'il ne se croit investi d'une mission divine et qu'il tente de l'agresser une nouvelle fois !
«Bien ! Je crois que nous sommes quittes. La prochaine fois, ce ne sera pas à cet endroit que je viserai !» promit la voix d'Amarante emprisonnée dans le tableau à ce jeune homme mal coiffé.

Puis, la Plantureuse se tourna vers Michaela, le laideron qui pensait arrêter la Belle avec une armée d'orques aussi stupides que l'ensemble de leur espèce.
«Une tasse de thé ?»

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Dernière édition par Amarante le Jeu 14 Juil 2011 19:50, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Jeu 14 Juil 2011 15:22 
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Gaubert ne s’était pas contenté de vous prévenir des dangers. Furtivement, il s’était déplacé vers Brak et l’avait sournoisement attaqué par derrière. Les yeux remplient d’un plaisir non-dissimulé, Gaubert avait glissé sa lame sous la gorge de Brak et n’avait pu s’empêcher de faire couler un peu de sang. Le guerrier avait perdu son arrogance, la peur l’avait remplacée.

À la question de Daio, ce fut Gaubert qui répondit :

« Laissons plutôt aux femmes l’honneur de se venger. »

Puis faisant un subtil clin d’œil à ces dernières, il attendit leur réaction avant de libérer sa proie.

Il était plus qu’évident que Michaela n’était pas contente de l’issue du combat, mais elle ne fit aucun commentaire et ne répondit à aucune des questions de la dame.
Aram qui était toujours devant la porte double s’adressa aux combattants vainqueurs, toujours sur le même ton grognon :

« J’espère que vous avez réalisé les dangers qui vous guettent et que vous êtes disposés à quitter cette maison au plus vite »

Michaela choisit ce moment précis pour sortir de son mutisme et dit d’un ton mielleux à son mari :

«Ils ne peuvent quitter maintenant, il reste tant de pièces à visiter ! »

((( Je vous laisse donc poster une fois chacun votre tour afin de régler son compte à Brak, je ferai ensuite une maj.)))

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