L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Jeu 14 Juil 2011 16:40 
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Michel est allé aider Adweinna en coupant la tête de son ennemi d’un coup franc et net. Je le regarde un instant et il incline la tête en souriant puis disparaît complètement. Je suis content d’avoir survécu à un combat pareil et qu’aucun de mes compagnons ne soient morts. Si nous commençons avec des combats de cette intensité, je ne préfère pas imaginer ce qui nous attendra dans les prochaines pièces.

Je vois que Gaubert s’était déplacé derrière Brak et tenait une dague qu’il a placée sous la gorge du couard. Je peux voir dans le regard de mon compagnon une étincelle de plaisir, en fait notre ami est simplement un fourbe et un opportuniste. J’en sourie de voir notre petit guerrier à deux yus se trouver dans une situation pareille. Enfin il me dit qu’il serait mieux de laisser le plaisir aux femmes de le finir elles-mêmes.

En effet, tu as totalement raison. Je préfère me retirer et voir ce qu’il y a d’autre ici.

Je me retourne vers les tableaux de nos compagnes et leurs fait un signe en faisant la révérence que l’homme est pour elles deux. Puis je me dirige vers Aram qui nous dit qu’il y aura des lieux encore pire si nous continuons notre aventure dans cette bâtisse. Il nous invite donc à quitter la maison immédiatement, quand soudain sa femme qui a été silencieuse pour le moment lui dit qu’ils nous restent encore beaucoup de pièces à visiter.

Aram, je pense que pour le moment ce combat n’a été qu’un simple amuse-gueule. Je pense que mes compagnons n’étaient pas au maximum de leur capacité, mais je dois admettre que vos petits toutous de compagnies se défendaient très bien.

Je ramasse les corps de tous les orques pour les poser en tas au milieu de la pièce. Je regarde les morts pathétiques que sont ces êtres verts. Je vois qu’ Anorynn se nourrit avec la tête de celui qui a été décapité. Je l’appelle et fouille dans ma poche pour lui donner un notre morceau de bœuf séché, c’est même mon dernier.

Tiens mon ami, ne te nourris pas de merde comme ça. Tu ne sais pas où cela a trainé, pour avoir déjà mangé du gobelin et de l’orque je t’assure que c’est infâme.

Il s’approche et prend le morceau de viande. Je lui souris puis tapote sa tête en le félicitant d’avoir correctement obéi aux ordres. Je m’assois sur les cadavres comme un seigneur de guerre lors d’une grande bataille.

(Garde bien le souvenir de cette image dans ta caboche, car un jour nous deviendrons plus que le cauchemard de Caïx Imoros.

Je n'arrive pas à comprendre les paroles de Jack, pourquoi une image de moi assis sur les cadavres d'orques devraient être quelque chose d'extraordinaire. La seule chose que je fairais la prochaine fois que j'irais à Caïx Imoros, c'est libérer mes frères et mes soeurs.

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Trois êtres distincts pour une seule âme et une destinée


Dernière édition par Daio Ichioama le Ven 15 Juil 2011 20:17, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Jeu 14 Juil 2011 22:29 
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Autour de moi le combat se termina et heureusement aucun de mes compagnons n'était dans un état critique. Je vis Daio commencer à rassembler les corps inertes de nos ennemis en un gros tas et donner un nouveau morceau de viande à Anorynn qui s'en empara. Je souris, mais je voulais à serre mon loup contre moi, sentir sa chaleur.

Ce fut à ce moment que je remarquai que Gaubert, pendant le combat, s'était glissé furtivement et avec malice derrière Brak et lui avait mis un couteau sous la gorge. Je vis même du sang commencer à couler. Dans mon esprit, il ne fallait pas qu'il meure si nous voulions pouvoir sortir de nos prisons respectives. Gaubert le comprit puisqu'il nous laisse, à la belle rousse et à moi, décider du sort du lâche guerrier.

"Il reprend sa place dans son tableau, nous libère. Je ne souhaite pas sa mort, seulement que chacun reprenne sa place. Cependant..."

J'interrompus ma phrase et lançai un regard qui en disait long à la sulfureuse qui s'était battue avec férocité et que j'admirais.

"Cependant, s'il refuse, je propose la torture en commençant par ses bijoux !”

Sur ce Anorynn regarda le jeune guerrier tous crocs sortis. Je ne voulais pas faire appel à la violence, mais je ne supportais pas la mesquinerie dont Brak avait fait preuve et au combat qu'avait essuyé mes compagnons à cause de l'avidité d'un seul être. Puis Aram se mit de nouveau à maugréer nous disant qu'il était temps de sortir. Je lui lançai alors comme remarque.

"Si j'ai bien compris, les portes s'ouvrent à une heure précise le soir puis se ré-ouvrent au matin. Partir nous est donc impossible, il va vous falloir accepter notre présence pour la nuit complète je le crains, lui dis-je calmement avant de me retourner vers sa femme qui ne voulait pas nous voir partir et qui avait été déçue par le combat. Sans doute s'attendait-elle à ce que nous perdions. Ne vous inquiétez pas Michaela et puis, nous n'avons pas encore prit le thé qui serait bien plus agréable autour d'une table, ne trouvez-vous pas?"

J'attendis les arguments de la belle rousse et les réactions de chacun.

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Dernière édition par Adweinna le Sam 16 Juil 2011 23:11, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 15:53 
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Localisation: Nosvéria
Je finis enfin ce terrible combat contre ce foutu orque mal léché. Ce bougre a bien failli m'avoir, m'emporter avec lui dans ses tourments là où je pense ! Il peut toujours se gratter pour que cela m'arrive, pas maintenant en tout cas. Je suis essoufflé, mon corps commence à me trahir, je le ressens bien que j'ai perdu beaucoup de mes forces, cela m'est aussi indiqué par mon sang qui coule de mon visage principalement. Là je sais quelque chose, c'est que je ne suis vraiment pas taillé pour le combat rapproché comme ce qui vient de se produire. Il faut absolument que je trouve quelque chose pour me soigner, me redonner un coup de fouet. Alors, me vient à l'esprit un petit souvenir ... Qui date de quelques temps en arrière, celui de la taverne là où ce nain voulait me tuer. Bref, je fouille dans mes poches puis ma main effleure un objet qui s'apparente vu sa coque à une flasque. Je la sors immédiatement pensant instantané à du rhum et je suis vraiment en extase quand je vois que je n'ai pas tort ! Du rhum, enfin ! Sans plus tarder je vide la flasque dans ma bouche pour savourer ce doux et délicat goût fruité de cette boisson si précieuse à mes yeux. La dernière gorgée me donne véritablement comme prévu un coup de fouet, mais n'arrête en aucun cas mes blessures, mais ceci n'est qu'un détail.

Je pense alors que mes problèmes de baston sont terminer mais ce n'est pas du tout le cas en réalité. Déjà que je suis vraiment sur les nerfs à cause de l'orque, je suis pris par surprise quand je m'aperçois que la fille rousse est très, très rancunière. Elle n'hésite pas à m'attaquer directement et utiliser ses fluides pathétiques contre ma personne ... Mais ce qui me fait le plus honte et bouillonner en mon intérieur, c'est qu'elle n'en profite pas pour me tuer, mais pour m'humilier ! Ses fluides se concentre à me 'taper' sur une zone pas très commune pour cibler une attaque, ce qui a pour effet de donner l'impression de me botter le postérieur. Une fois son tour de sorcier satanique terminé, je tombe par terre, rouge de colère et de honte. Comment cette garce à t-elle osé me faire un coup pareil, sous prétexte que j'ai retourné sa prison artistique ?! Si elle croit que je vais avoir peur d'elle à présent, elle fait fausse route, je peux venir à être suicidaire pour seulement me venger, c'est ce que j'ai fait à l'obédience.

Je me relève alors et la fixe d'un regard que je n'ai encore jamais eu à ce jour, la haine. Cette diablesse ne semble même pas considérer la possibilité que je ne me laisse pas faire, pour preuve elle demande le thé à Michaela, d'ailleurs cette dernière ne semble pas enthousiaste suite à notre survit face à ces bestioles d'orques. À ce moment je ne cherche plus qu'à décharger ma rage contre Amarante, je ne peux rester sans rien faire, sans rien dire vu ce qu'elle me fait, le temps de l'indulgence est passé. Le gobelin qui porte le cadre de la rousse ne semble pas prêter attention à mes faits et gestes, après tout c'est elle qui le dirige. Je me dirige alors en marche forcer vers son cadre, une nouvelle fois, mais la jeune femme est de derrière, car elle est tournée vers Michaela.

D'un mouvement brusque et violent je saisis le gobelin par les épaules puis l'envoie valser sur le côté sans pour autant le soulever, en le tirant sauvagement vers ma gauche, afin que le cadre tombe et qu'elle n'ait plus aucun moyens de bouger. Sur ce, avant de commencer à me défouler je lui balance une dernière provocation.

-"Alors, comme ça on veut du thé ? Aller viens on va faire un p*tain de tour !"-

La colère m'aveugle tellement que je ne peux plus peser mes mots à présent. Comme tout à l'heure j'attrape le cadre par son bord et non par sa toile, puis je commence à faire mon office. Bien évidemment, avant de faire quoi que ce soit, je fais attention de laisser la toile face au sol et non vers moi, on ne sait jamais si elle est tentée de me balancer une autre sorcellerie. À présent que je l'ai entre les mains, je déchaîne tout ce que j'ai en moi de haine envers elle. De mes restants de force je projette le cadre brusque au sol, cela ne me suffit pas, je réitère mon action quatre fois, afin de bien mettre en bouche ce défouloir.

Une fois cela fait, je ne m'arrête pas là pour autant. Je me sers de mon poids et de celui du cadre pour le faire tournoyer puis l'envoyer sur l'autre mur dans le sens horizontal. Je me rapproche à grands pas de la nouvelle position de cet objet de malheur, puis je fixe l'arrière de la toile, étant donné que je ne prends pas le risque de la mettre en face de moi. N'ayant pas d'idée assez cinglantes sur le moment, je me rabats à donner des coups de pieds sur la bordure du cadre, contre le mur afin de le compresser. À chaque fois que je touche l'objet pour l'abimer et me décharger dessus c'est comme ci je me délecte un plaisir immense à infliger cela, un peu à la même façon d'aimer le rhum et l'alcool. J'ai à un moment donné l'impression que Daio m'a refilé sa rage de combattre, mais de toutes façons c'est tant mieux quand même, j'ai besoin d'infliger le maximum d'humiliation à cette fille prétentieuse.

Soudain, là me vient une excellente idée pour faire monter Amarante dans un bon stade de colère. Je me souviens qu'elle a vraiment insupportée l'orque qu'elle a affrontée, son pire moment certainement. Pourquoi alors ne pas en profiter ? Je saisis le cadre de mes deux mains et l'envoi au pied de la montagne de charognes que Daio a fait. Je prends tout mon temps pour la laisser à côté de cette immondice et je cherche justement un orque bien précis, celui de Amarante. Rapidement je le repère puisque c'était le seul à ne pas être vraiment mutilé vu la faible force de cette sorcière. Sans aucun dégoûts je vais chercher la tête du monstre, bon il est vrai que cela a bien failli me faire rendre malgré ma détermination, mais je ne dois pas tenir compte de cette sensation de vomissement.

Ce n'est qu'à ce moment que je retourne sa prison et je ne la laisse pas le temps de m'attaque que je lui lance violemment la tête de l'orque extrêmement saignante sur sa toile, au niveau de sa tête. Le sang du monstre se répand sur la peinture, mais ne l'efface pas, j'en profite alors pour saisir la tête et étaler encore plus son hémoglobine sur l'ensemble de la peinture. Pour finir, je saisis une toute dernière fois cette souillure pour coincer sa prison à l'intérieur du tas, en glissant, en poussant le cadre entre deux orques collés l'un à l'autre. Ah, que cela me fait un bien fou de m'être venger aisément sur sa personne, cette rousse. Je me relève alors et sans aucun signe d'énervements, ni rien du tout du genre, je fais un sourire puis d'un ton anodin je dis la conclusion de tout ceci.

-"Ah, on se sent mieux décidément !"-


Ma rage est passée à présent, du moins je le crois. Elle m'a humilié, je lui rends le triple de ce qu'elle me fait, je suis généreux ! Je n'ai même pas remarqué que Gaubert a finalement daigné sortir de sa couardise. Ce dernier a en effet placé un couteau sous la gorge de Brak, le saignant au passage. Bien fait pour lui, ce n'est qu'un juste retour des choses. Le guerrier couard rétorque que l'honneur est aux femmes, c'est à elles de faire parler Brak pour les faire sortir d'ici et par ailleurs de se venger. Je ne peux m'empêcher de me retourner et observer le cadre de Amarante, je me demande bien comment elle va faire, si ce n'est que le gobelin peut toujours reprendre le cadre, on ne sait jamais. Mais là je suis bel et bien à bout de souffle, tellement que je m'assois sur un orque du tas, puis j'entends Adweinna argumenter à propos du sort de Brak, elle a raison d'en parler c'est imminent ce qu'il va lui arriver alors bon ce n'est pas de refus. Elle propose de le torturer s'il ne veut pas parler, c'est une option certes ... Mais qui nous dit que même avec ça il l'ouvrira ? Ce n'est pas sûr. Aram, le vieux, nous fait bien comprendre qu'il est dangereux de rester en ces lieux, plus vite nous partirons, mieux ce sera pour nous.

-"Pour partir d'ici faudrait déjà que les portes soit ouvertes, pour commencer ..."-

C'est sur cette dernière phrase que je me tais, puis profite de mon moment de répit pour reprendre correctement mes esprits et mes forces.



((( Utilisation flasque de Rhum, obtenu à la dernière correction )))

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 16:48 
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Localisation: Proche de ton corps brûlant, prête à te refroidir... (Kendra Kâr)
Une poussée violente vint propulser Amarante et le gobelin sur le sol, ne leur laissant pas le temps de comprendre ce qui venait de leur arriver, ni de réagir. La Belle était retournée face contre terre et cette situation d'emprisonnement commençait sérieusement à lui faire monter la moutarde au nez. Puis, une personne se saisit alors du cadre et vint le cogner contre le sol dans un bruit sourd qui donnait des migraines à la Beauté. Qui osait s'en prendre encore une fois à elle ? Qui n'avait pas reconnu sa si grande supériorité, celle qui la propulserait en un rien de temps au somment de la gloire démoniaque. Mais bientôt la voix de ce troufion retentit une nouvelle fois ! Apparemment, l'humiliation qu'il venait de subir ne l'avait pas calmé. Amarante ne l'avait-elle pas prévenu que la prochaine fois ce ne serait pas ses fesses qu'elle viserait ? Bien sûr que si ! Cette attaque en traître venait de sonner le glas de cet imbécile de bas étage, cette raclure de trottoirs qui avait dû les quitter pour se faire un nom. Mais, connaissait-il l'envergure ? Le charisme ? Non ! Probablement pas au vu de ces actes de petit enfant. Il allait regretter, il allait mourir sans autre sommation.
«Tu vas payer ton acte.» exprima-t-elle, son si délicat visage collé contre le sol.

Toutefois, il ne s'arrêta pas là, il continua de s'en prendre à la Belle, faisant virevolter le cadre dans toute la pièce, donnant le tournis à la jeune fille qui n'avait pas l'habitude de servir de boomerang humain. À chaque fois, le cadre venait frapper le mur, rebondissant pour atterrir face contre terre dans un fracas qui continuait de faire trembler les parois du cadre. Il projetait sa rage contre le tableau, la violentant, mais il ne devait pas se douter de la rage qu'il était en train de faire germer dans l'esprit de terrible Amarante. Cet homme n'était qu'un immonde petit être stupide, il était en train de signer son arrêt de mort et pourtant ! Il persistait dans sa pseudo-vengeance qui n'était rien comparé aux forces que la Sulfureuse s'apprêtait à libérer contre cet humain puérile.

(Laisse-le se déchaîner. Tu le tueras une fois qu'il en aura terminé.)

Puis vint le moment ultime, le semblant paroxysme de sa colère qui propulsa le cadre près de la montagne d'orques. À côté de ce tas puant de bestioles infâmes qui n'avaient leur place que dans un cimetière et encore ! Que comptait-il faire ? Déchaîner toute la colère qu'avait emmagasiné déjà la Belle ? Si c'était cela, il n'avait qu'à la laisser pour lui faire voir l'énergie qu'elle maîtrisait, tous ses si beaux sortilèges qu'elle avait appris pour combattre quiconque viendrait la défier. Pauvre petit idiot ! Il ignorait tout de ses actes, tout et définitivement tout. Il retourna enfin le cadre, dès lors Amarante commença à faire appel à l'énergie venteuse qui courait dans ses veines, à ce second sang qui la maintenait en vie alors qu'elle était lasse de devoir contrer les bêtises de ce garnement. Cependant, dès qu'elle en aurait terminé avec lui, la Plantureuse ne réfléchirait plus à la meilleure manière de l'humilier, ce ne sera qu'un simple cadavre infâme et repoussant qui rejoindra ses compagnons les orques.

Le garçon à la coiffure grotesque sortit la tête de l'orque qu'avait mortellement blessé Amarante pour répandre un sang venu de nulle part sur la toile. D'où pouvait bien provenir le liquide vital alors que la Belle ne l'avait pas attaqué au visage, bien incapable de le frapper étant donné sa force physique inexistante. La Rousse se posa des questions, peut-être un nécromancien était-il en train d'ensorceler les cadavres pour les réveiller ? Non, aucun avait l'air d'user de magie noire dans le groupe, à part peut-être Brak qui était dans de beaux draps. Mais, il persévéra dans son acte, tartinant la Belle comme si elle n'était qu'une simple tranche de pain rassi qui n'attendait qu'une chose : qu'on lui répande de la confiture de fraises sur le corps. Pour terminer, il enfouit la Belle dans le tas d'orques comme pour cacher son trésor dans les bras des hommes verts.

La Belle, ne voyant plus qu'une colère intense qui la poussait à l'acte le plus terrible, fit appel au gobelin par la pensée pour qu'il vienne la libérer des entrailles bestiales. Il mit du temps pour repousser les cadavres, pour récupérer la peinture magnifique souillée par les divers liquides corporels qui s'étaient répandus sur la toile. Une fois extraite de cette seconde prison, Amarante avait le champ libre, elle traversa la pièce pour se mettre aux côtés de Michaela. Ensuite, elle se concentra comme elle ne s'était encore concentrée jusque là. La Belle sonda son corps pour mettre le grappin sur les fluides qui s'amusaient à jouer au chat et à la souris avec elle. Mais, cela ne prenait plus, Amarante avait acquis une certaine maîtrise de la magie, contrôlant la violence des vents selon sa volonté, sa terrible puissance mentale qui ne pouvait être stoppée par un pauvre petit idiot. Lorsqu'elle agrippa les fluides évanescents, la Sulfureuse y ajouta toute sa terrible rage, toute cette colère accumulée lors de cette attaque en traître. La Belle l'avait attaqué de face, non de dos et rien que cette tentative lui rappelait bien trop cet homme qui l'avait assommée quand elle était en train de soumettre son premier esclave. Rien que pour cela, elle comptait lui faire payer, tout ce qu'elle désirait c'était voir son pauvre petit corps sans muscle voler dans les airs pour s'écraser comme une grosse bouse sur le sol.

(Il est temps d'en finir, cette mascarade a assez duré.)

Amarante déversa son énergie dans cette attaque, usant de toute sa grandeur pour soumettre les fluides à son bon vouloir, pour leur ordonner de vaincre ce pseudo-adversaire qui se croyait supérieur à la délicate et élégante magicienne. La Belle vint entourer le jeune homme des courants d'air de la pièce, mais pour ajouter un peu de piquant au spectacle, elle disposa quelques autres canaux aériens dans la salle afin d'y déverser de l'air et de créer un véritable climat de tempête. Oui, telle la tempête qui était déjà en train de s'abattre dans l'esprit embrumé de la Démente. Cette fois c'en était terminé, Amarante lança son sortilège contre cet enfant, le violentant de la même manière qu'il s'en était pris à elle. Peut-être qu'elle n'était pas une grande guerrière, mais une chose était certaine, la sulfureuse jeune fille était une des disciples de Rana et commençait à très bien maîtriser sa magie.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 19:54 
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Il est minuit, la moitié de l’épreuve est terminé.

Bien que les paroles d’Adweinna furent prononcées avec calme, elles ne plurent aucunement à Aram qui apparemment n’aime pas qu’on lui dise ce qu’il est capable ou non de faire.

« Vous saurez jeune demoiselle,que je viens de sortir un jeune blanc bec de la bibliothèque, il y a de ça quelques minutes, pendant que vous combattiez maladroitement les orques, et je vais vous prouver à l’instant même que j’en ai encore la capacité. »

Tout en parlant, il s’était approché de cadre d’Adweinna. Une fois ses paroles prononcées, il arracha violemment le cadre des mains du gobelin et en rogne il partit vers la porte de sortie. Il ne pouvait avoir aucun doute sur ses intentions.
In extrémis, Michaela intervient :

« Aram,….notre entente ! »

Aux paroles de sa dame, il rebroussa alors son chemin et lança sans précaution le tableau dans les bras de Daio.

Puis se tourna vers Warren, pour l’apostropher :

« Lorsque je t’aurais agrippé pas le fond de culotte et que je t’aurai balancé à travers les portes, on verra bien, si elles s’ouvriront ou pas. »

Apparemment blessé dans son orgueil, Aram répondit à Daio :

« Ne me provoquez pas jeune homme, car vous trouverez chaussures à vos pieds. Et puis, cet amuse-gueule, comme vous le dites, c’est à trois que vous l’avez combattu. »

Sans contredit, Aram faisait allusion aux compagnons du maître d’armes.

Et il s’approcha enfin de sa femme, mais cette fois, il n’avait plus cet air de petit toutou à sa maitresse :

« Compte-toi chanceuse, tendre épouse, que l’un de nous deux, tiennent ses promesses !»

Et puis sans attendre, il se détourna d’elle, plus contrarié que fier de sa réplique.

A chaque coup que Warren avait donné sur le cadre, Brak avait semblé devenir un peu transparent comme s’il allait disparaître. Contrairement à ses intentions, Warren avait entamer la libération de la belle qu’il détestait tant.

Aram s’approcha du dit cadre désormais à sa place sur le mur et acheva de le casser, prenant soin de ne pas abîmer la toile souillée. Amarante fut alors immédiatement libérée et Brak n’était plus qu’une pâle image.

Le vieil homme défia ensuite du regard sa dame avant de jeter un regard entendu à Daio ainsi qu’au cadre que le maître d'armes tenait dans ses bras.

La réplique et les actions de son mari troublèrent Michaela, qui se tourna vers ses invités, sans accorder un regard aux deux femmes dont l’une était à présent libérée :

« Allez, allez, poursuivez votre visite, il n’est plus que temps. »

Et son mari de rajouter :

« Ne vous gênez pas pour demander des récompenses, Maxime vous le doit bien, après ce petit divertissement que vous venez de lui offrir. »

(((Ainsi Amarante est libérée, pour Adweinna, ça ne saurait tarder. Je vous demande alors de poster vos prochains rps juste ici ! )))

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À votre service, pour le plaisir de rp !


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