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 Sujet du message: La salle des tableaux
MessagePosté: Sam 2 Juil 2011 04:26 
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La salle des tableaux


Sur le mur du fond de la salle, vous pouvez voir 5 cadres. Il y a d'abord les 3 premiers:

ImageImageImage

Puis à droite de Brak, vous pouvez voir ceci:
ImageImage



et sur le mur adjacent à celui des cadres vides, vous pourrez apercevoir une porte entrouverte, celle de la troisième pièce.
((( Je n'ai pas réussi à mettre Aram et Brak dans des cadres, mais faites comme si... merci)))

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 02:11 
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Derrière vous, vous pouvez entendre les pas de Gaubert, tout comme vous, ce dernier a décidé d’aller tout droit devant vous.

A votre entrée dans la salle, vous voyez en face de vous au fond de la salle cinq cadres, dont les trois premiers renferment des portraits de gens. Ces peintures ont la particularité d’être animée. Il vous sera facile de reconnaître celui de gauche, les sourcils froncés, la moue boudeuse, il semble aussi bourru que la voix de l’homme d’âge mur.

La peinture du centre vous offre un beau sourire :

« Soyez les bienvenues jeunes gens, je suis Michaela et voici Aram mon époux »Dit-elle en pointant la peinture à sa droite.

Ce dernier visiblement toujours en colère sort du tableau, laissant son cadre vide. Ce n’est plus une peinture mais un homme en chair et en os qui vous apparaît :

« Sortez ce sale cabot d’ici et sur le champ. » Cria t-il aux nouveaux arrivés.

Calmement la dame rejoint son mari dans la salle et déposa une main sur l’épaule.

« Laissons-les visiter les lieux, et après ils partiront » minauda-t-elle à son mari.

Pour toute réponse, celui-ci se résigna à grogner son accord un peu forcé.

C’est à ce moment là que le jeune homme, celui du troisième cadre, se manifesta enfin, sans pour autant sortir du cadre :

« Je me nomme Brak et suis ravi de rencontrer de si charmants visiteurs. »

Ce disant, il observe les jeunes demoiselles avec une admiration non-cachée.

« Méfiance » chuchota Gaubert avant de donner un coup de pied sur une botte de guerrier traînant sur le plancher.

Plus à droite, près de la porte entre-ouverte, gît un casque de guerrier qui semble s’agencer à merveille avec l’armure du jeune homme nommé Brak.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 10:57 
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Je ne voulus même pas perdre mon temps à répondre à l'insolence de la jeune femme qui avait pris la même direction que moi. Pour mon plus grand soulagement, nous fûmes bientôt rejointes par Daio qui essaya de calmer les tensions. Pour ma part il n'y en avait pas, je n'avais rien dit. C'était elle qui se montait la tête pour un rien. Je vis tous les autres prendre les portes, soit de gauche ou de droites à l'exception de Warren, qui nous retrouva devant cette double porte et qui se permit de répondre de manière vive aux attaques que la belle Rousse m'avait lancées et qu'il avait entendu. Il proposa de l'envoyer elle en éclaireuse car elle était inutile alors qu'Anorynn lui l'était. Bien que cela me touche que l'on prenne ma défense et celle de mon loup de cette façon, cela n'allait pas arranger le climat d'hostilité.

"Warren, ce n'était vraiment pas la peine ! Nous ferions mieux de mettre nos différents de côtés si l'on veut réussir à ressortir demain, dis-je en jetant néanmoins un regard incendiaire à la jeune femme. Au fait, tu ne t'es pas présentée ? Où préfères-tu que l'on t'appelle la Rousse ? Bon et bien pour ma part, je vais entrer. Après tout on ne va pas tergiverser et se prendre la tête pendant des heures devant une maudite porte !"

Ce ne fut qu'à ce moment que je remarquais que le bourru de tout à l'heure, Gaubert, nous avait également suivi. Quoiqu'il en soit, je poussai la porte de la pièce et y pénétrai. À mon grand étonnement, mais aussi à mon grand soulagement, il n'y avait personne. Seulement cinq tableaux accrochés sur le mur du fond et une porte entrouverte. Je m'approchais des tableaux pour pouvoir mieux les regarder. Trois d'entre-eux représentaient des personnes. Les peintures étaient placées dans de magnifiques cadres à la bordure dorée ce qui était flatteur dans le cas du portrait de la femme et moi pour celui qui se trouvait complètement à gauche.

Le premier était l'image d'un homme vieillissant à la moustache longue et grise. On pouvait lire de la douleur sur son visage et de la dureté dans son regard. Je m'interrogeais... Comment l'artiste avait-il pu retranscrire en peinture des sentiments comme la douleur ? Cela demeurait pour moi un mystère. À côté se trouvait un cadre aux formes arrondies représentant une femme. Comme pour l'homme on sentait ou plutôt on voyait le vécu dans son regard, un regard qui au contraire de l'autre était doux et bienveillant. Elle n'était pas d'une beauté exceptionnelle, mais une certaine grâce émanait d'elle, enfin du tableau. Le dernier était le portrait d'un jeune homme fier et courageux. Du moins c'est ce que m'inspirait l'image. Il était vêtu comme pour partir au combat...

(…et il n'est pas moche à regarder....)

Cette remarque perfide de ma faera me fit sourire. Elle avait raison et c'était cela qui était le plus dérangeant à mes yeux. Mais mon attention fut attirée par les deux autres cadres, vides de toutes images qui se trouvaient à côté de celui du jeune homme. Pourquoi n'y avait-il pas d'image dans ces deux cadres ? Je posais la question à mes compagnons d'infortune.

"À votre avis, ces deux cadres sont-ils destinés à deux personnes du groupe entier que nous formions devant la maison ? Si oui, comptez sur moi pour ne pas en faire partie !"

À mes pieds Anorynn ne protestait pas, il ne manifestait rien. Comme toujours dans un lieu qui lui était inconnu, il analysait pour apprivoiser l'environnement qui allait être le sien pendant toute une nuit. Je passai ma même sur sa tête pour qu'il comprenne que j'étais fière de son comportement. C'était de petits gestes comme celui-ci qui avaient forgé ce lien si puissant entre lui et moi.

J'avais avancé sur la pointe des pieds jusqu'aux tableaux si bien que je n'avais quasiment pas fait de bruit, ma dague prête à éliminer le premier ennemi sur mon chemin. Et les ennemis n'étaient pas forcément uniquement les habitants de cette demeure, mais la jeune femme avec moi pouvait l'être aussi. Mon attention commençait à être détournée vers l'autre porte lorsque soudain, je vis les tableaux s'animer.

Je me retournai vers ces derniers dague sortie. Quelle puissance occulte pouvait réussir à animer des tableaux ? La jeune femme nous souhaita la bienvenue et se présenta sous le nom de Michaela et l'homme de droite, son mari, qu'elle présenta sous le nom d'Aram. Ce dernier en colère fit quelque chose auquel je ne m'attendais pas, il sortit de son tableau pour demander de sortir mon loup de la maison. Cela allait ravir la belle rousse, mais en protectrice, je me plaçai devant mon animal en poussant un léger grognement. Quiconque voudrait s'en prendre à Anorynn devrait d'abord me passer sur le corps ! Heureusement pour moi, Michaela vint à mon secours avec sa voix calme pour dire à son mari de nous laisser visiter les lieux et qu'ensuite nous partirons. Je lui murmurai de telle façon qu'elle seule put entendre :

"Merci..."

Puis se fut au tour du beau jeune homme de prendre la parole pendant qu'il nous regardait, moi et la belle rousse, avec des yeux légèrement coquins. Je fus légèrement déçue qu'il ne sorte pas non plus de son cadre, mais déjà il me plaisait bien même si je restais méfiante. Il se nommait Brak et se dit ravi de rencontrer de si charmant visiteurs. Je compris bien sûr qu'il parlait plus de moi et de la jeune femme, vu comment il nous regardait. Gaubert nous invita à la prudence ce que je fis en gardant ma dague sortie. Mais une pensée me vint à l'esprit soutenue par Hanià.

(Peut-être sont-ils maudits ?... Prisonniers de cette maison à jamais...)

Si tel était le cas, je pouvais aisément comprendre l'agacement d'Aram, mais nous, nous étions pour rien. Près de la porte vers laquelle j'avais voulu me diriger se trouvait un casque qui s'accordait parfaitement avec la tenue que portait le beau jeune sortit comme d'un rêve du tableau qui se trouvait à présent vide de toute image. J'allai le ramasser et m'avançais vers lui.

"C'est à vous ? lui dis-je en lui tendant le casque et en le gratifiant d'une sourire charmeur et en me rapprochant de son cadre. Qu'y a-t-il derrière cette porte ?"

Peut être faisais-je jouer mes charmes, mais parfois ils pouvaient être utiles pour obtenir des informations. Espérons qu'ils allaient marcher cette fois-ci aussi...

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Dernière édition par Adweinna le Sam 16 Juil 2011 22:41, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 15:56 
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Cette rouquine … Je ne supportais pas vraiment son caractère, bien qu'elle était plutôt parfaite 'physiquement', mais dans certains cas il faut que la mentalité suive et là, elle ne suit pas du tout ce qui provoque chez moi cette attitude envers elle. Je me demande bien à quoi elle doit penser lorsqu'elle s'adresse aux autres personnes, et qui plus est ses 'camarades'. Bref, je n'ai aucuns scrupules ni retenu à provoquer cette damoiselle. Daio lui essaie de tout régler par la diplomatie, mais cela ne sert à rien face à des esprits pareil. Bref, je ne m'attarde pas sur la rousse, mes priorités sont bien autres choses que cette personne là. En fait j'étais surtout intervenu pour la jeune femme à la peau clair, bien que cela n'avait pas l'air de lui rendre 'service'. Cette dernière demande alors à la prétendu créature de rêve de se présenter, elle enchaine par entrer la première dans la pièce qui se trouve tout juste devant nous. Je soupire un court instant, foudroyant la belle du regard puis passe mon chemin vers les portes. A ma surprise, l'homme que j'avais vu un peu plus tôt, Gaubert, se faufila avec nous dans cette étrange salle. Mon regard se posa en premier lieu sur le fond de la pièce, sur des tableaux aux allures étrange. Je balais un peu tout l’environnement tout en m'avançant légèrement vers les peintures.

A premières vues il n'y avait personne mis à part les personnes représentés sur les tableaux. Je me dis que ce ne sont justement que de simple peinture. Je m'approche alors de ces dernières, il y en avait cinq, dont deux complètement vides. Je me trouve à présent près du tableau placé au milieu de deux autres. Les trois ont pour image des personnes. Une femme et deux hommes … Le premier semble vieux et agacé. On dirait presque que cet homme est vivant dans son cadre tellement les détails de la graphie utilisés pour cette peinture est impressionnante. Quand je regarde attentivement la femme, étrangement je suis un peu repoussé … C'est pas qu'elle est moche, mais disons que ce n'est pas du tout de mon goût à moi, trop 'ancien', trop …. Trop bourgeoise voilà. Bref, je préfère ne pas abimer mes yeux et observe à présent le dernier tableau rempli, celui d'un homme aux cheveux rouge. Tient, cette couleur me rappelle vaguement une dame au mauvais caractère …

Ce même homme, son image du moins, semble témoigner par les détails dessus de son expérience et de la droiture. Ça fait plaisir de voir que des personnes comme cela ont existés par le passé, puisque maintenant ils sont réduits à de simple image agrafés dans des cadres. Cependant il semble être un guerrier vu son accoutrement. Quand je détourna le regard vers les autres cadres à coté du guerrier, je vois qu'ils sont vides bizarrement. Le propriétaire des lieux n'a apparemment pas trouvé des peintures convenables à mettre dedans … Ou peut-être sont-ils maléfiques et qu'on risque de se retrouver dedans ??? Non ! Je préfère écarter cette hypothèse de ma tête, et puis quoi encore qu'on se retrouve piégé dans un foutu cadre ….

Adweinna semblait aussi en train d'observer ces cadres, de toutes façons dans cette pièce on ne peut faire que ça. Soudain elle nous posa une question à propos des cadres vacants. Bien que j'ai songé à l'hypothèse que ces deux cadres pourraient enfermés l'un de nous, je ne pense pas que ce sera quelqu'un du 'groupe' entier mais seulement deux personnes de nous quatre, vu que les autres ont pris un chemin différent. Je lui répond alors.

-"C'est intriguant en effet, ces deux cadres là … Mais sincèrement je ne pense pas que le groupe entier est exposé à ces cadres, juste nous quatre …. Mais croyez bien que je n'en ferai nul parti de ces deux chanceux."- Disais-je en pinçant un sourire sur le coté.

Le loup de cette femme semblait lui aussi perplexe à propos de tout cela, cette maison plus que louche, ces cadres vides ainsi que ceux rempli. D'un autre coté quelqu'un qui s'en moquerai serai sans doute un malade mentale. Bon, je ne vais pas passer toute ma vie à analyser des peintures, je commence à regarder plus attentivement autours de moi, je vois d'ailleurs une autre porte, menant vers une autre salle. Au moment où je m'apprête à me diriger vers celle-ci, je fus littéralement coulé sur place en voyant les peintures s'animer. Par quel magie ou malédiction ce phénomène est-il possible ?! Comment font-ils … Je ne le sais pas du tout ! Dès lors, je commença à me concentrer mes fluides dans ma mains pour qu'au moindre signe je balance les foudres. Fort heureusement pour ces peintures je n'en ai pas besoin, puisque la femme bourgeoise nous souhaite la bienvenue dans sa demeure. Il semble alors qu'elle ne se veut pas hostile envers nous, c'est plutôt un bon signe, elle se nomme Michaela.

Quant à l'autre table représentant un vieil homme, je vois qu'il s'agit de son mari, il se nomme Aram. Ce vieux semble sur les nerf, le mot est bien faible cependant … Pour enfoncer le clou, ce dernier sort de son tableau carrément, puis s'adresse à Adweinna ou plutôt à son loup, lui demanda sur un ton colérique de faire sortir ce 'cabot'. Je ne sais pas comment prendre ça, d'un coté c'est pas mon loup à moi, donc j'en ai un petit peu rien à faire, mais d'un autre coté ça ravirai trop cette femme rousse ! Hors de question, je proteste alors contre ce vieux chnoque … Mais je ne parle pas bien sur. Je n'ai pas eu besoin de 'gueuler' que Michaela dit d'une voix calme à son époux que nous laisser visiter les lieux, que après nous partirons aussi simplement que cela. Je l'espère en tout cas que nous partirons d'ici, pus la situation avance, plus je trouve qu'elle dégénère.

Comme je peux m'en douter le deuxième homme, le guerrier, se pris aussi dans la partie en se présentant sous son nom, Brak. C'est un nom quoi, je vais pas me prononcer là-dessus, ça je le laisse aux dames présentes ici. Il est ravi de rencontrer de si charmants visiteurs à ce qu'il dit. Je pense alors aux deux seules femmes de notre petit groupe … Elles doivent certainement le trouver 'beau' vu comment il les regarde et surtout vu comment elles réagissent. Mais après tout c'est pas vraiment mes affaires. Cependant je trouve un peu 'bizarre' que Adweinna aille cherche un casque qui se trouve près de la porte et le ramène à Brak. Ah, elle semble un peu pris sous le charme de ce jeune homme à ce que je vois, mais comme Gaubert le fait remarquer à cet instant, il faut se méfier de tout ici, donc de ces trois personnes aussi. Au moins, elle demande qu'est-ce qui se cache derrière l'autre porte, je me pose aussi la même question, mais tant mieux ce n'est pas moi qui ai eu à la poser …

Néanmoins je me force alors à en poser une à Michaela, malheureusement ma nature très curieux reprit le dessus. Je n'arrive pas à saisir le procéder, comment ils font pour sortir des cadres !

-"Excusez-moi Michaela, je peux vous paraître un peu culotté de vous demander cela, mais comment avez-vous fait pour sortir de ce tableau ?"-


Voilà, ça c'est fait.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 20:19 
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La langue acerbe du sous-fifre ne perdait rien pour attendre. La belle Amarante ne s'indigna pas des critiques du valet alcoolique de bas étage dont elle se ferait un plaisir de s'occuper lorsqu'il ne serait pas dans les jupes de son maître. Oui, la vengeance était un plat qui se mangeait froid, Amarante le savait pertinemment après tout ce temps passé dans des cachots humides à chercher un moyen de s'échapper. Cet imbécile mourrait avant d'être sorti de cette bâtisse, la Délicieuse en était sûre, rien ne pourrait la faire changer d'avis, elle mettrait ses forces à son service, leur imposant toute sa terrible volonté pour en finir avec ce rat d'égout. Au fond d'elle, Amarante sentait sa magie faire surface, prête à jaillir dans une tornade violente qui ne laisserait que des lambeaux de chair sur le sol de cette étrange maison. Son regard vint tout de même se poser sur cette créature pathétique avant qu'elle ne lui assène un coup verbal.
«Il est évident que je suis inutile lorsqu'un buveur sans soif se met à parler. Vous devriez mieux tenir votre langue, votre maître ne sera pas toujours là pour vous protéger de ma personne.» sa voix était sibylline, retentissant comme une prophétie.

Quant à la jeune fille au loup, elle osa tutoyer ouvertement la Sulfureuse comme si elles étaient intimes, comme si elle la connaissait ! Mais pour qui se prenait cette absurdité de la nature aux yeux cramoisis. Savait-elle à qui elle avait à faire ? Apparemment non. Ainsi, Amarante remit les pendules à l'heure, fixant la demoiselle, la perçant à jour d'un feu maléfique qui dansait dans ses pupilles.
«Je ne pense pas que nous ayons élevé les cochons ensemble. Sur ce je ne répondrai pas à votre question.»

Enfin, le groupe composé de l'elfe, de l'humain à la coiffure aussi ridicule que sa personnalité, de la gamine qui avait cru qu'Amarante deviendrait une de ses alliés, du prénommé Gaubert et de l'effroyable jeune fille passèrent la porte. Ils arrivèrent alors dans une salle dans laquelle étaient accrochés cinq tableaux dont deux vides. La Plantureuse se demanda quel stupide artiste pouvait bien avoir créé ces œuvres, cela n'avait aucun sens pour Amarante qui semblait avoir été téléportée dans un monde où la réalité n'avait rien de trivial. Rapidement, les peintures se mirent à se mouvoir, bougeant comme des personnes vivantes alors qu'aux yeux de la Beauté, cette situation relevait du surnaturel et même de la magie sans aucun doute. C'étaient donc ces personnes qui les avaient insultés précédemment ? De vulgaires tableaux aussi stupides que le garçon aux cheveux ébouriffés... Vraiment, Amarante ne comprenait pas pour quelle raison, elle était venue dans cette salle, il n'y avait vraiment rien d'intéressant !

Le premier cadre, une femme s'adressa au groupe. Son teint était pâle, un peu comme la Sulfureuse qui prenait soin de ne pas s'exposer trop longtemps au soleil pour conserver sa couleur de porcelaine. Ses lèvres étaient d'un rouge qui réussissait à rendre jalouse Amarante qui aurait adoré posséder les mêmes. En revanche, sa coiffure n'avait rien de rechercher et était même d'une laideur assez insurmontable. Ses cheveux bouclés encadraient son visage et quelques mèches retombèrent dans son dos. La Sulfureuse l'observait avec intérêt cherchant à savoir si elle ne tentait pas de leur cacher des choses. Tout ceci n'avait rien de net et cela commençait à rendre Amarante assez nerveuse. Elle qui aimait tout contrôler, sentait que quelque chose allait se produire, un événement qu'elle n'était pas certaine d'apprécier ce qui l'énerva davantage.

Cette femme leur souhaita la bienvenue et se présenta. Elle se dénommait Michaela et son mari qui se trouvait à sa droite Aram. Ce n'était qu'un vieux crouton sans intérêt aux yeux d'Amarante qui le regardait de haut, tentant d'instaurer sa supériorité. De longues moustaches grisonnantes s'élevaient au dessus de sa bouche qui ne cessait de grommeler. Mais, un événement encore plus étrange se produisit, il sortit du tableau et apparut en chair et en os devant le groupe. Amarante recula d'un pas devant se phénomène mystérieux qui ne présageait rien de bon. Ainsi, ces cadres étaient faits de magie, cela était évident mais Amarante ne comprenait pas encore tous les mécanismes qui pouvaient être dus aux forces élémentaires. Néanmoins, ce Aram n'avait pas l'air d'apprécier la présence du loup, tout comme la Plantureuse qui n'avait qu'une envie le tuer.
«Oui, je suis d'accord avec vous, je pense que cet animal n'a pas sa place dans une si jolie demeure.» se mit à charmer Amarante.

La Plantureuse savait pertinemment que si elle voulait expulser de cette maison ces imbéciles de tableaux, il faudrait qu'elle joue de ses charmes sur les créatures imaginaires qui se trouvaient en face d'elle. Pour l'instant, Amarante savait que ce n'étaient pas de simples coups de pinceau, mais jusqu'où pouvait aller leur puissance, jusqu'à quel point étaient-ils réels ? Cela était difficile à dire, sans doute était-ce de puissants mages pouvant passer à travers les cadres, instillant un enchantement extrêmement puissant de leur propre cru.

Mais bien entendu, son équipe de larves commençait déjà à s'interroger sur les deux cadres vides, supposant qu'ils étaient destinés à certaines personnes de notre groupe. La Belle leur répondit alors d'un ton chargé d'ironie lorsqu'ils s'insurgèrent sur le fait qu'ils ne désiraient pas se retrouver collés sur le mur.
«Pourtant... Moi je trouve que vous feriez de très jolis tableaux...» leur lança-t-elle amusée.

Après tout, à part décorer la salle, ils ne servaient pas à grand chose et Amarante comptait bien leur rappeler à chaque fois qu'elle en aurait l'occasion.

Cependant, Michaela sortit de son cadre pour rejoindre son mari, nous expliquant aimablement que nous étions autorisés à visiter sa bâtisse. Quelle garce ! Tout dans sa voix sonnait faux, comme si elle avait déjà préparé des réjouissances perfides auxquelles la terrible Amarante allait devoir se confronter. Mais, cela ne l'effrayait pas, la Beauté connaissait l'étendue de ses pouvoirs et ce n'étaient pas de vulgaires toiles qui lui feraient peur. Enfin, le dernier tableau ouvrit sa bouche, se présentant sous le nom de Brak. C'était un guerrier vêtu d'une armure dont certains morceaux gisaient encore sur le sol. D'ailleurs, Gaubert donna un coup de pied sur une botte qui roula sur le sol. Ce dernier avertit le groupe, sentant sans doute que le bel étalon de métal était en train de se moquer des deux jeunes filles qu'il ne cessait d'observer. Mais, pour Amarante jouer de ses charmes était bien trop tentant !

La jeune fille aux yeux rouges avait ramassé le casque du jeune homme qui se trouvait encore sur le sol et lui montra en lui demandant s'il lui appartenait. La manière dont elle l'aguichait n'avait pas vraiment d'importance, mais c'était un très bon début et Amarante s'approcha de cette fille, lui passant rapidement un bras autour de la taille et la rapprocha de son corps, tout en lui murmurant dans le creux de l'oreille quelques phrases plutôt intéressantes.
«Rions bêtement, les hommes adorent ça. Avec un peu de chance il nous aura à la bonne.»

Puis, Amarante gonfla sa poitrine et se mit à pouffer comme une véritable mijaurée ayant le QI d'une huître. C'était si facile de tendre des pièges aux hommes, mais celui-ci était en train de se moquer des deux demoiselles et ça Amarante le refusait ! C'était elle qui tenait les rennes avec les hommes non l'inverse et elle comptait bien lui montrait de quoi elle était capable si son homologue aux yeux rouges acceptait de jouer le jeu, un jeu amusant qui n'avait rien de dangereux. La Belle était quelque peu révoltée à l'idée de devoir toucher la jeune fille, mais, qui ne tentait rien n'avait rien, alors elle osa user de ses charmes contre... un tableau.

La Sulfureuse passa délicatement sa main sur le casque, le caressant sensuellement, s'imaginant les pires perversions dans son esprit torturé par une soif de luxure inétanchable. Sa bouche formait un «o», s'ouvrant face à ce chapeau métallique qui surmontait en général la tête de ce guerrier emprisonné dans un tableau. Amarante ne cessait de sourire, poussant quelques rires aigus lorsqu'elle touchait une imperfection un peu moins lisse, un peu trop proéminente. Ce petit jeu l'amusait et elle espérait que cela fasse son effet, si bien entendu sa compère y mettait un peu du sien. La Sulfureuse appuyait les dires de la demoiselle d'une voix de fille sage, d'une de ces voix mielleuses qu'elle adorait utiliser lorsqu'elle était en face d'un mâle, de ce sexe aussi faible que leur intellect.
«Il doit vous aller si bien. Et oui elle a raison, cette porte là, que cache-t-elle ? Peut-être est-ce votre couche messire Brak ? Dans tous les cas, il serait amusant d'aller visiter cette pièce en votre compagnie, non ?» Et puis Amarante ajouta : «Pour quelles raisons autorisez-vous des inconnus à entrer dans votre demeure ? Ce n'est pas très commun.»

Amarante prononçait ces mots sans y croire une seule seconde, ce n'était que pure fiction, que pure comédie. Mais s'il fallait qu'elle aille jusqu'au bout de ses paroles, elle n'hésiterait pas une seule seconde tant que cela lui donnait quelques avantages. En revanche, la Rousse se demandait vraiment si la dresseuse de louveteau oserait faire ce genre de choses...

Et puis bien entendu, l'autre soulard posa une question déplacée à Michaela ! Amarante espérait de tout son cœur que son petit jeu ne serait pas mis à mal par les paroles fuyantes de ce gamin un peu trop curieux !

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 22:52 
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Je suis rapidement suivi par mon ami Warren ainsi que par l’humain plutôt rustre qu’est Gaubert. La réaction de Warren envers la rousse fut plus cinglante que la mienne. En même temps, nous avons vécu précédemment un épisode plutôt tumultueux avec elle. Je n’aurais pas dû m’emporter comme je l’ai fait dans la taverne. Les deux jeunes femmes réagissent sans attendre une seule seconde. Je dirais même que chacune se montre plutôt agressive dans ses remarques.

(Les femmes sont des armes bien redoutables qu’elles soient équipées d’objets de destruction ou non. Leurs paroles sont bien souvent empreint de poison.)

Je ne préfère pas relever les paroles de chacune d’elles sinon les agressions se dirigeront vers moi et je n’ai aucune envie de me mêler de leur chamaillerie. Enfin Adweinna fini par pousser la porte pour donner accès à une nouvelle pièce. Au fond, de la pièce se trouve cinq tableaux avec seulement trois d’entre eux représentant des personnes, deux hommes et une femme. Il doit certainement s’agir de tableaux de maître vu la qualité de détail que je peux y apercevoir. Deux de mes compagnons font des hypothèses pour le peu farfelu sur les deux cadres vides.

(Comment un tableau pourrait nous capturer et nous enfermer à l’intérieur comme ça ? Même si je sais que la magie est puissante, il ne faut pas non plus exagérer.)

Quand soudain s’anima le tableau de la femme qui fait les présentations. Elle s’appelle Michaela et celui juste à côté d’elle, pour le plus vieux des deux, Aram son époux. Je reste un instant sceptique sur les liens d’un possible mariage entre deux êtres complètement immatériels. Adweinna s’approche un peu plus des tableaux pour observer le tout quand soudain, la chose la plus surprenante se produit. Le dénommé Aram sort de son cadre pour grogner qu’il faut sortir immédiatement le loup d’Adweinna de cette bâtisse.

(Alors là, un tableau qui peut parler c’est pas courant, mais le portrait qui en sort, est encore moins habituel.

Tu ne te moques pas un peu de nous, tu trouves ça plus normal d’avoir des voix dans la tête qui quand tu es en danger apparaissent et combattent à tes côtés.
)

La remarque de Michel est pleine de sens, mais bon je n’arrive toujours pas à mes faires à l’idée que je ne suis pas vraiment tout seul non plus. Soudain, la femme décide elle aussi de sortir de son cadre, si cela continu je vais finir par croire qu’il s’agit d’une rencontre entre les bizarreries du coin. Par contre à l’inverse de son mari, elle semble quand même beaucoup plus accueillante. Elle l’invite à se calmer et à nous laisser visiter les lieux.

Puis le dernier cadre avec l’homme réagit aussi et nous parle. Il se nomme Brak. IL est équipé d’une armure. Ceci commence à moins me plaire, car qui dit armure dit guerrier et je n’ai pas spécialement envie de me frotter à quelque chose que je ne comprends vraiment pas. Adweinna ramasse un casque et demande s’il appartient au jeune guerrier. D’ailleurs la jeunesse ou encore l’âge de ces personnes doit être bien plus importante que ce que nous laisse croire leur trait. La rousse essai de faire du rentre dedans à Brak quand à Warren, il demande comment les trois personnes ont pu finir dans des cadres.

Personne ne semble faire attention à notre compagnon Gaubert, qui nous incite à la méfiance. Mon esprit me dit que même si je ne le connais pas, ses paroles sont remplit de sens. En effet quand je le regarde, je vois qu’il y a une botte d’armure à ses pieds. Mes suspicions se renforcent aussi, je trouve qu’il y a beaucoup trop de choses surprenantes dans cette maison, entre les gargouilles et des cadres parlant, c’est trop.

Je m’approche de Gaubert et lui demande le plus discrètement :

Je sais que nous nous connaissons depuis peu, mais je suis d’accord avec ton analyse de la situation. Nous devons redoubler de méfiance, ce que nos compagnons semblent oublier bien rapidement. Je serais partisan de dire qu’il y a encore deux autres personnes en liberté dans cette maison étant donné qu’il y a deux cadres vides.

Soudain un éclair frappe mon esprit.

( Il se pourrait très bien que deux des personnes qui nous accompagne Warren et moi se trouvent en réalité des apparitions des tableaux et surtout qu’elles sont là pour semer le chaos dans nos esprits ou encore nous dépouiller voir de nous tuer.)

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Trois êtres distincts pour une seule âme et une destinée


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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Mar 5 Juil 2011 04:59 
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Alors qu’Adweinna se pencha vers le casque Aram cria :

« Non, jeune sotte, jetez ça par terre immédiatement. »

Mais il était trop tard, les jeunes jeunes femmes s’étaient emparés du casque et l’avait tenu assez longtemps pour que le charme s’opère. le jeune homme paraissait séduit par les jeunes dames et il sortit du tableau. Le charme avait opéré sur lui ou bien est-ce que le charme de ce dernier avait opéré sur celles-ci. Il se rendit alors près des jeunes dames et s’empara du casque. Aussitôt, les dames se retrouvèrent dans les cadres qui étaient jadis vides.

Il leur envoya un baiser à la volée et les salua avant de se tourner vers la porte, il avait évidemment l’intention de quitter cette maison.

Le vieux grogna de rage, « Deux autres indésirables de plus, je vous avais dit de partir d’ici. » puis il se tourna vers le jeune homme à la coupe de cheveu particulière :

« Vous avez réponse à votre question maintenant. »
Il se tourna ensuite vers Michaela qui retourné dans son tableau, de côté semblait parler à quelqu'un d'autre, elle priait à une jeune demoiselle de se réveiller.

Gaubert répondit à Daio :

« Il faut quitter cet endroit au plus vite, avant de finir comme elles. »


((( Les deux dames sont dans le tableau, elles peuvent parler mais n’ont pas la capacité d’Aram, ni de Michaela pour en sortir d’elles-mêmes)))

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Mar 5 Juil 2011 10:31 
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La belle rousse s'était approchée de moi et elle était rentrée dans mon jeu, me passant même un bras sur les épaules. Mais à ce moment, Brak nous cria de lâcher le casque en me traitant ouvertement d'idiote. Je voulus répliquer mais soudain je me sentis paralysée. Je ne pouvais plus bouger et Brak sortit enfin de son cadre. Par Yuimen que se passait-il ?

(Oh ! Non...)
(Quoi ?! Quoi ?! Dis-moi ce qui se passe !)

Mais trop tard, Hanià n'eut pas le temps de me répondre que Brak s'approcha de nous pour reprendre son bien et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la belle rousse et moi-même nous retrouvâmes dans les deux tableaux vides, tableau dans lequel je ne comptais pas aller. Je me sentais fine maintenant, humiliée par un joli minois de merde qui osa nous envoyer un baiser volé avant de tenter de passer la porte.

"Retenez-le ! Qu'il reprenne sa place et nous la nôtre par Yuimen !"

Nous l'avions libéré, plus exactement je l'avais fait et j'aurais préféré être seule dans cette histoire et que l'on se moque de moi. Mais partager ce malheur avec la belle rousse allait peut-être nous rapprocher. Je ne savais pas ce que ressentait la belle rousse, mais à tout moment je m'attendais à ce qu'elle me fasse une remarque.

"Quand je serai sortie d'ici, je me ferai une joie de le castrer !"

Depuis le cadre je vis Anorynn pousser un hurlement à la mort. Il grattait la toile comme pour vouloir me rejoindre, mais il ne fallait pas qu'il se retrouve à partager mon infortune, car j'avais essayé d'en sortir, mais cela nous était impossible. Pendant ce temps le vieux pestait en nous traitant d'indésirable. De plus en plus l'idée qu'ils étaient maudits s'imposait à moi et le vieux dit à Warren qu'il venait d'avoir sa réponse. Michael quant à elle était retournée dans son tableau et priait pour que quelqu'un se réveille, une demoiselle plus exactement. Gaubert, lui, dit à Daio qu'il fallait quitter cet endroit au plus vite pour ne pas finir comme nous.

"Je vous signale que l'on vous entend !, leur dis-je alors qu'Anorynn s'acharnait de plus en plus sur le cadre. Arrêtes immédiatement Anorynn !, criai-je à mon loup avant de souffler. Daio ? Pourriez-vous me rendre un service ? En attendant que je trouve un moyen pour sortir d'ici pouvez-vous prendre soin de mon compagnon ? Et si... Si par malheur je ne sortais pas d'ici, prenez soin de lui je vous prie."

J'avais les larmes aux yeux. Non pas à l'idée de rester enfermée ici pour toujours, mais à l'idée qu'Anorynn se retrouve seul. Il n'avait connu que moi. Je m'adressai alors à Michaela.

"Alors, avez-vous une solution pour ce problème épineux ?"

J'attendais une réponse que j'espérais positive...

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Mar 5 Juil 2011 19:39 
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Le vieil imbécile se dirigea rapidement vers Amarante et la demoiselle, leur ordonnant de quitter le casque qu'elles tenaient entre les mains. Comme si Amarante allait écouter un vieillard gâteux qui osait même l'insulter devant tout un groupe. C'était lui le sot bon à jeter dans un champ d'orties pour lui faire connaître une douce torture qui ne le laisserait pas de marbre. Mais, une sensation étrange commençait déjà à envahir la Belle qui sentait son corps soumis à une étrange malédiction, une magie puissante et rituelle qui était sur le point de la transporter dans un monde qu'elle ne connaissait pas.

Le jeune homme sortit alors du tableau, souriant aux deux jeunes filles qui avaient atteint leur but : celui de charmer cet homme ! Amarante était fière d'elle, oubliant rapidement la sensation précédente qui n'était sans doute qu'une réaction de ses fluides qui devaient se mêler à la magie environnante. La Beauté lui sourit continuant de tergiverser avec le casque lorsque son propriétaire le récupéra furtivement.

(Quel imbécile ! Tout ceci pour qu'il sorte du tableau et récupère son chef !)

Amarante était déçue par cet individu et comme Gaubert les avait prévenues, elle aurait dû se méfier. Or, ce n'était pas ce genre de méfiances qui lui avait traversé l'esprit... Un enchantement sans doute ancien se produisit alors, propulsant les deux ex-détentrices du casque dans les cadres précédemment vides. Amarante ne comprit pas tout de suite ce qui venait de lui arriver, mais lorsqu'elle s'aperçut qu'elle se trouvait prisonnière d'un tableau puant, la Sulfureuse crut faire un arrêt cardiaque.
«Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh !»

Dans un cri de douleur non feint, Amarante hurla qu'on la libère sur le champ, proférant les pires insultes à l'encontre de ce salaud qui l'avait attirée dans un vulgaire cadre dans lequel elle était condamnée à vivre éternellement. Non, ceci ne pouvait être possible, le visage d'Amarante était déformée par la colère, une rage insoutenable qui la poussait aux pires atrocités. Cet imbécile n'avait pas l'air de comprendre à qui il s'était attaqué, et la jeune fille comptait bien le lui montrer ! Tous ces tableaux crèveraient de ses mains, elle les brûlerait dans un feu de joie jusqu'à ce qu'il ne reste plus que des cendres encore fumantes. Ses cris étaient perçants, de véritables sirènes incessantes qui ne pouvaient être stoppées. Seule sa violence s'exprimait, sa volonté d'en finir avec cet immonde enchanteur qui n'avait plus qu'une chose à faire : s'inquiéter de son avenir dans cette pièce.

De son côté Gaubert fit une remarque désobligeante qui suscita une vive réponse de la part de la jeune fille aux yeux écarlates. Quant à Amarante elle ne cessait de hurler, griffant son visage délicat pour y laisser empreinte de terribles marques rougeâtres. Cette situation lui rappelait les pires moments de sa vie : ceux où elle avait été enfermée dans une geôle, perdant sa liberté durant des années. Non ! Ceci ne pouvait recommencer, elle ne le supporterait pas, Amarante voulait devenir une déesse, une vraie ! Pas celle des stupides peintures. Qui pourrait-elle soumettre à sa volonté ainsi ? Qui ? Qui ?! QUI ?!!! C'était insupportable, son esprit cherchait activement un moyen de s'échapper de cette prison, de sortir pour détruire tout ce qui se trouvait sur son passage. Mais rien. À chaque fois qu'elle faisait un pas, la Belle se sentait comme happée à l'intérieur inlassablement. Cependant, ses fluides pulsaient en elle, comprenant bien vite que leur maîtresse était sur le point d'exploser de l'intérieur.

La jeune fille aux yeux rouges proposaient aux incapables de notre groupe de prendre soin du loup comme si cela était important alors qu'elles étaient dans des cadres ! Quelle idiote ! Non, non et non ! Amarante voulait sortir d'ici et pour cela elle allait devoir obliger le guerrier au casque à retourner dans sa prison !
«Tu vas crever ordure !» lui jeta-elle à la figure lorsqu'il leur envoya un baiser de sa main comme pour se moquer de leur situation.

C'en était trop ! Amarante n'allait pas se laisser faire par une raclure de cet acabit ! Ses dons étaient son arme et elle comptait bien lui faire goûter sa si douce vengeance. Dans un élan de violence rarement atteint depuis qu'elle était sortie au grand jour, la Sulfureuse attrapa ses fluides, les bloquant avec son esprit pour les empêcher de repartir. Toute cette magie se trouvait dans ses mains, prête à envoyer au tapis ce vil mécréant. Rapidement, la Rousse déplaça les courants d'air aidée de ses fluides qui les obligeaient à changer de disposition. Elle entoura le guerrier des canaux et y déchaîna toute sa magie à l'intérieur afin de mettre en mouvement les particules dans le but de le faire souffrir autant qu'il était en train de lui lacérer l'âme. Toute sa colère, sa folie et ses péchés étaient enfermés dans ce sortilège effroyable qu'elle s'apprêtait à lancer contre cet être stupide. Comment avait-il osé s'en prendre à cette divinité parmi les mortels ? Ne l'avait-il pas reconnue ? Dans tous les cas, il regretterait d'être né, ça Amarante pouvait lui jurer !

[Utilisation du sort Oeil du cyclone.]

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Mer 6 Juil 2011 22:40 
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Je regarde le tableau de Brak puis les deux damoiselles voulant absolument vouloir charmer ce 'guerrier'. Je trouve que cette initiative est un peu osée, elle ne le connaisse même pas, cela fait à peine quelques minutes que nous sommes dans cette maison. Je me contente de les regarder d'un œil légèrement outré,car quand même il faut l'avouer, elles ne se sont pas souciés de leur pudeur en faisant cela. Enfin bon, moi qui aime ce genre de spectacle, je me surprends en disant cela, c'est pas dans mon habitude de réagir comme ça face à ce genre de jeu … Je ne fais donc que rester en simple spectateur et observateur des évènements qui allaient suivre. En rajoutant à cela que Aram ne semble pas répondre à ma question pour l'instant … Mais ce que je vais voir dans un instant risque de me donner un début d'élément.

Brak sort du tableau d'un coup, puis dans une rapidité fulgurante il leur prend de force son casque. En même temps ça leur apprendra à jouer avec tout et n'importe quoi. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Adweinna et Amarante se retrouve piger par cet homme et se font 'aspirer' dans les cadres vides. Je suis surpris, très surpris. Moi qui pensais que ces deux objets allaient rester vide, il faut croire qu'elles ont eu beaucoup de malchance ce coup-ci. Mais aller charmer un homme qui semblait louche était aussi stupide … Je ne suis pas là pour donner des leçons, mais là je dois avouer qu'elles ne l'ont pas joués fines. En voyant Amarante piégé dans sa nouvelle prison, une envie pressante de moquerie m'envahis. Je sens le fou rire arriver sur moi, je décide donc de me cacher légèrement la tête, en me tournant vers Aram, afin qu'elles ne le voie pas.

Avant que je n'éclate, j’entends la jeune fille blanche demande à Daio de prendre soin de son loup. Étonnant, elle est coincée dans une peinture et la seule chose à quoi elle pense c'est son animal. Cela peut démontrer aussi le liens qu'elle a avec lui, son affection pour ce loup. Bref, ma tête devient toute rouge, je retiens jusqu'à bout de force mes rires, je ne veux pas qu'on croit que je me moque de leur situation … Mais d'un certain point de vue, je me dis que c'est tant mieux que cela soit ainsi pour Amarante, et c'est d'ailleurs cela qui manque à deux cheveux de me faire exploser.

Du côte de la rousse, plus j'entends ses cries de revendications sur sa position, plus des vagues de moqueries s'entassent dans ma tête. L'entendre gueuler sur Brak, l'insulter de toutes parts, se défouler en somme sur lui lui faisait penser à une enfant qui fait un caprice, même si c'est différent ce coup-ci. Alors que Adweinna elle pense à son loup, Amarante elle pense à faire mourir le guerrier aux cheveux rouge, dans une atroce douleur en le torturant. C'est bien beau de dire tout cela, mais même si apparemment elle peut encore utiliser ses fluides, ne pas pouvoir bouger sera un grand handicap pour elle. Je vois une sorte de 'tornade' se former autour de Brak, certainement en provenance de la mage. J'espère pour elle que cela fera quelque chose sur cet homme ….

Soudain, le vieil homme se tourna vers moi me disant une phrase toute simple, en voyant ceci j'ai ma réponse à ma question. C'est vrai, mais que partiellement. Là je vois bien comment ils font pour entrer dans leur cadre, mais pour en sortir, ça je ne le sais pas et ma curiosité n'est donc pas rassasié. Je lui repose alors d'autres questions, car après avoir eu un déclin de fou rire sur Amarante et comment elle s'est fait avoir, il faut maintenant penser à comment les libérer.

-"Oui oui, certes je vois maintenant à peu près mais … Brak lui est sortit d'un seul coup ! Là je ne pense pas que ces nouvelles prisonnières peuvent en sortir aussi facilement … Ce que je veux dire, c'est comment vous faites pour sortir, comment Brak a fait …."-

-"Il faut les libérer je pense."- Puis à partir de cette instant je lui chuchote la suite.
-"Enfin seulement la fille blanche, car bon la jeune femme rousse … voilà quoi, elle peut rester encore un moment enfermé ça nous fera pas de mal …."-

Je veux absolument savoir comment libérer nos deux camarades, sinon si on se tente à s'aventurer à seulement deux dans le reste de cette maison, seulement moi et Daio, on a beaucoup plus de chances d'y passer que si on été à quatre. Enfin lorsque je dis les libérer, je veux surtout parler de la propriétaire du loup, même si je ne suis qu'un pauvre soulard, un saligaud en fond, je ne peux pas me permettre de rester ici les bras croisés à ne rien faire, d'un part pour qui je vais passer, et d'autres part c'est cette voix dans ma tête qui depuis quelques temps me pousse à bien agir ! J'espère que ça me passera, car je n'aime pas du tout cela ...

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Mer 6 Juil 2011 23:24 
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Quand la jeune femme aux yeux rouges sang touche le casque, j’entends la voix d’Aram s’écrier qu’elle ferait mieux de laisser ça à sa place. Je ne comprends pas pourquoi il y a autant d’agressivité dans sa voix. Amarante touche aussi le casque en le caressant, je n’ai jamais rien vu d’aussi puérile pour essayer d’aguicher un homme que de poser sa main sur un casque. D’ailleurs, je n’y vois strictement rien d’excitant ou encore alléchant pour donner quelconque envie.

Brak semble attiré par la scène que jouent les deux jeunes femmes devant lui. Soit je deviens de plus en plus froid et dur face à ce genre de choses, soit j’ai le cerveau qui déraille complètement. Quoiqu’il en soit, le jeune guerrier décide enfin à son tour de sortir de son cadre, il cherchait peut être à se faire désirer de cette manière.

(Pour ta question sur ta libido actuelle, je te répondrais que tu n’as plus rien entre les jambes, tu es devenu une femelle humain. Depuis combien de temps tu n’as pas pris le temps de mettre Patrick dans un parc ou encore de …

Daio, excuse le, tu sais bien qu’il n’est pas très diplomate et encore moins délicat. Je dirais plutôt que le fait d’avoir réentendu la voix de notre douce Flora t’a quelque peu affecté émotionnellement.


Notre, notre, comment ça notre ? Flora était mienne et certainement pas avec un des deux zygotos qui se trouvent dans ma tête. Dans le fond, les deux n’ont peut-être pas totalement tort. Il y a bien longtemps que je n’ai pas connu les plaisirs de la chair.

Brak reprend son casque et à cet instant quelque chose de nouveau se produit. Les deux jeunes femmes sont happées dans les deux cadres vides. C’est bien la première fois que je vois quelque chose d’aussi impressionnant. Dans un sens, je suis content que ce ne me soit pas arrivé. Aram se mit de nouveau à grogner, car il y a maintenant deux nouvelles « locataires » et il répondit à Warren qu’il avait maintenant sa réponse à sa question.

La rousse pousse des hurlements, des injures envers le guerrier qui vient de la manipuler en beauté. Au même moment Adeweinna profère aussi des injures puis à ma surprise, j’entends son loup pousser un hurlement à la mort. Je ne vois pas ce qui le pousse à réagir ainsi, sa maîtresse n’est pas morte, elle est juste prisonnière pour le moment.

Gaubert me conseil de partir, ce qui me répugne et je préfère lui dire tout de suite ma pensée :

Voilà ma vision des choses par rapport à ce qui vient de se passer. Je ne fuirais pas, même si je viens de rentrer ses personnes, je les aiderais de toutes mes forces. Une chose est sûr c’est que si on peut entrer, on peut fatalement sortir, il faut juste savoir comment. Si tu désires t’enfuir comme un couard fait le, je ne te retiendrais pas. Je ne vais pas jouer la garde d’enfant pour toi.

Je pose ma main droite sur le pommeau de mon épée où se trouve ma chère Cramoisie. Quand je regarde les tableaux, je peux voir que Micheala est retournée dans le sien et elle disparaît quelque instant avant de réapparaître. Aram n’est toujours pas retourné dans le sien, par contre Warren lui pose des questions pour venir en aide à nos compagnonnes de route.

Adeweinna m’arrache de mon observation, je la regarde et elle me demande de prendre soin d’Anorynn. Elle a peur de ne pas pouvoir sortir de là pour le moment.

J’ai appris une chose à travers mes différents voyages, c’est que même si tout nous semble perdu, il y a toujours une étincelle à un endroit. Je serais honoré de m’occuper de lui en attendant ton retour.

Je pose ma main sur la tête de l’animal et ferme les yeux un instant. Quand je les rouvre, je peux voir que la rousse vient de lancer un sort à Brak, va-t-elle réussir son attaque ou non ? Je me tourne vers Micheala et je lui demande :

Je sais qu’avec ma qualité d’intrus dans votre demeure, il est bien malvenu de ma part de poser des questions, mais je me vois dans l’obligation de le faire pour avoir quelques réponses pouvant aider ses deux jeunes femmes. Dans un sens, ceci pourrait arranger votre mari si nous partions tous le plus vite possible de plus je ne pense pas que les menaces de destruction auraient beaucoup d’impact sur vous. Si mes compagnons et moi-même vous venions en aide pourrait éventuellement libérer nos amis ?

Dans le doute, je reste sur mes gardes et pour plus de sécurité je recule de deux bons pas. J’emmène mon nouveau compagnon à quatre pattes avec moi. Il ne semble pas spécialement d’accord, mais je prends le risque de le gratter sous la gueule et derrière les oreilles en attendant une réponse.

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Trois êtres distincts pour une seule âme et une destinée


Dernière édition par Daio Ichioama le Sam 9 Juil 2011 13:35, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Jeu 7 Juil 2011 05:22 
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Jet de dés Amarante (attaque le guerrier) : 51 (réussite de justesse )

La vieille dame se retourna vers Adweinna et lui répondit calmement :

« Voyons ma chère enfant, vous serez bien parmi nous. Il n’y a pas de problèmes, vous en aurez jamais plus d’ailleurs, je prendrai soin de vous et vous me tiendrez compagnie. Vous parlez beaucoup, cela va me divertir. J’aimais bien Brak, mais entre femmes, on se comprend mieux.»

Aram s’était approché du loup et il avait bien l’intention de l’expulser, mais sa femme le retient :

« Laisse-le Aram » Lui dit-elle doucement

Il lui obéit à contrecœur et laisse le loup rejoindre Daio, non sans émettre quelques grognements.

Brak, arrogant et trop sûr de lui, ne prête plus attention aux deux dames enfermées dans le tableau et n’écoute pas avertissements, il fut donc pris de court lorsque Amarante l’attaque et n’eut pas le temps d’esquiver l’attaque de la belle sulfureuse.
Il fut soulevé du sol, pour ensuite être relâcher brusquement, blessé physiquement, mais encore plus dans son orgueil.

Gaubert ignore la remarque d’Adweinna et à Daio il répond :

« Chacun sa méthode, je pense à ma vie en premier, et vous devriez en faire autant. »

Puis après avoir jeté un coup d’œil à la botte gisant toujours au sol, il s’adressa à Brak :

« Vous nous quittez sans vous chausser ?»

Ce dernier venait tout juste de se relever et se dirigeait déjà vers les grandes portes, il se retourna tout de même pour répondre :

« Je la laisse aux gentes dames, vu ce qu’elles ont fait à mon casque, avec ma botte, elles prendront leur pied. »

Aram écoute les paroles de Warren et répond toujours sur le même ton, non avenant :
« J’avais prévenu ces petites sottes, maintenant qu’elles se débrouillent, je ne leur dirai pas comment sortir de là . »

Son ton était agressif et il valait mieux ne pas le questionner davantage.

Cependant, derrière vous, au sol se trouvait la corneille qui elle semblait disposée à parler

«Krooooo ! Même s’il voulait vous dévoiler quelque chose, Maxime l’en empêcherait. Mais moi, je vais vous le dire. Aram et Michaela peuvent sortir de leur cadre comme bon leur semble, car ils ont choisi de leur plein gré d’habiter cette demeure. Ce qui n’était pas le cas pour Brak, qui ne pense plus qu’à filer hors de cette maison. »

Michaela regarde la corneille d’un ton sévère :

« Tais-toi vilaine bavarde. »

Puis se retournant vers Warren et Daio, elle leur dit gentiment:

« Ne vous inquiétez pas, pour ces demoiselles, je m’occuperai bien d’elle, nul besoin de les libérer, allez plutôt explorer la pièce d’à côté. »
dit-elle en pointant la porte ouverte à sa gauche.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Jeu 7 Juil 2011 19:48 
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La magie d'Amarante fit mouche, évidemment son sortilège le plus destructeur ne pouvait faillir et encore moins contre un abruti de guerrier sans cervelle. La tornade l'éleva dans les airs, les vents étaient plus que violents ce qui excita la Belle dans cette attaque directe, dans cette attaque infâme qui dut noyer le Brak dans sa rage. Hé oui ! Une sulfureuse jeune fille pouvait faire souffrir un homme et encore plus une espèce de pseudo mâle efféminé qui se croyait malin d'attaquer la terrible Amarante de sa langue acérée. Car non seulement la Plantureuse en possédait une létale, mais en plus elle l'utilisait déjà depuis des années pour faire saigner de l'intérieur ses assaillants. Puis vint le moment où Amarante cessa d'user de ses fluides, laissant retomber le guerrier sur le sol dans un bruit sourd. Ceci arracha un sourire maléfique à l'effroyable rouquine qui pointa son regard assassin sur le corps qui gisait sur le sol.
«Sale petit cul terreux ! Tu penses vraiment t'en sortir contre moi ? Reste ainsi, j'aime te voir allongé sur le sol, tu sembles te prosterner devant moi, c'est terriblement jouissif tu sais.» lui lança-t-elle de sa voix supérieure, de sa voix de déesse qui siffla comme le vent du nord en hiver.

Mais, il trouva encore le courage de se relever, sans doute pour tenter de défier Amarante, mais à ce petit jeu là, il n'avait aucune chance, elle le dominait et continuerait de le dépasser dans sa folie. Lorsqu'on lui demanda s'il ne voulait pas récupérer ses bottes, il jeta à la figure de la jeune fille blanchâtre et d'Amarante une terrible agression verbale, faisant un jeu de mot ridicule qui plongea la Belle dans une rage froide, interne et chaotique. Si elle avait été en possession de toutes ses facultés, elle lui aurait sauté à la gorge et aurait déchiré sa jugulaire pour faire jaillir telle une fontaine un filet de sang mortel. Oui, mais cela était impossible, la Démente était emprisonnée dans son stupide cadre et ne pouvait qu'espérer s'en sortir seule étant donné l'incapacité de réagir des autres membres du groupe. De pures froussards qui ne tentèrent même pas d'arrêter ce Brak.
«Au lieu de poser des questions découpez-le en rondelles ! Il s'enfuit !» cria-t-elle à ces moins-que-rien.

Non, ils préféraient tous poser des questions, des questions auxquelles personne ne voulait répondre tant elles étaient pitoyables. Bien entendu Michaela allait leur donner la solution alors qu'elle se gaussait de les avoir emprisonnées pour se faire de nouvelles amies ! Comme si la Belle allait accepter de prendre le thé avec cette antiquité sur patte.

Quoique... Un nouveau protagoniste fit irruption dans la pièce : la corneille qui leur avait montré la voie pour pénétrer dans cette bâtisse. Elle leur expliqua que les deux habitants de cette maison pouvaient sortir des tableaux de leur plein gré car ils avaient choisi de vivre dans cette demeure. Non, mais quel imbécile pouvait bien accepter de vivre dans une peinture ? Évidemment, déjà deux d'entre eux étaient présents dans cette pièce et ne semblaient pas s'offusquer d'avoir une vie aussi pathétique. Dans tous les cas, Amarante refuserait de vivre de cette manière, cela ne lui plaisait pas et comptait bien le faire savoir. Néanmoins, la révélation de cet oiseau de malheur fit réfléchir la Beauté fatale. Si elle parvenait à feindre son envie de vivre ainsi jusqu'à la fin des temps peut-être qu'elle réussirait à s'en sortir... Oui, mais la Belle n'en avait pas la volonté, comment pourrait-elle arriver à faire croire une chose aussi sotte ! Elle, vivre en tant que peinture, cette femme rebelle et revêche qui ne vivait que pour torturer des gens faibles et écœurants ? Ce n'était pas crédible, mais alors vraiment pas... Et pourtant elle allait devoir essayer vu que s'attaquer au guerrier était complètement corrompu par ses piètres équipiers, sans doute peureux de devoir se confronter à un être plus puissant que leur petite personne. Ce qui n'était pas vraiment difficile en soi vu que ce n'étaient que des plantes vertes qui attendaient le déluge devant le visage encadré de la terrible Amarante.

Pour couronner le tout, la Belle comprit que les paroles de la corneille étaient capitales dès lors que ce poux de Michaela intima à l'oiseau de se taire. Oui ! Amarante était sur la bonne voie, elle devait montrer à ces idiots qu'elle adorerait vivre aux côtés du vieux crouton et du laideron. Cette idée la révulsa quelque peu, mais si c'était le seul moyen de se sortir de cette situation critique, elle n'hésiterait pas une seconde à tenter de leur faire croire l'incroyable. Prenant sa voix la plus douce, ce qui était excessivement complexe étant donné le niveau de rage auquel Amarante était confrontée, la Belle déclara à l'assemblée mais plus particulièrement à la laide mal-peignée :
«Michaela. Pourquoi n'irions-nous pas boire un thé ensemble, en compagnie de ma sympathique copine évidemment ? Comme ça, nous pourrons laisser les autres visiter la maison, ils pourront ainsi nous raconter ce qu'ils ont vu par la suite, non ? Quoique, regardez celui-ci avec la chevelure grotesque, c'est un valet, peut-être pourrait-il nous amener la boisson chaude, au moins il ferait quelque chose de ses dix doigts... Et puis comme ça, nous pourrons faire plus ample connaissance, vous nous raconterez les derniers potins de votre si charmante habitation, pas aussi charmante que vous cependant, vous nous raconterez comment vous avez rencontré votre époux, comment vous êtes venus vivre ici et qui est ce mystérieux Maxime cité par ce satané oiseau et qui retient toute mon attention. Je pense que ma copine et moi sommes toutes les deux avides de vous connaître !»

Amarante tenta d'être la plus crédible possible, mais cela ne fut pas de tout repos... À plusieurs reprises sa voix aurait bien fourché pour l'insulter ouvertement devant toutes les personnes présentes. Mais cela n'aurait pas amélioré la situation et la Belle comptait bien s'en sortir pour faire regretter à ces habitants de l'avoir enfermée contre son gré. Dès qu'elle serait sortie d'ici, Amarante ferait bouffer sa perruque à ce poux peu artistique. Oui ! Puis, elle l'écorcherait juste pour laisser couler un peu de sang ! Oui ! Et ensuite, elle la dénuderait et la donnerait en pâture au loup ! Oui !Cette idée la satisfaisait pour le moment, mais nul doute qu'elle trouverait d'autres potentielles morts pour cette garce !

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Ven 8 Juil 2011 09:19 
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La Belle réussit à envoyer un sort qui alla frapper Brak de plein fouet ! Elle était excellente cependant, je ne voulais pas en faire autant, n'étant pas sûre que ma dague sortirait du tableau pour aller se planter dans les parties intimes de ce dragueur à la manque ! Warren était prêt à me défendre, mais sans pour autant secourir la Belle. Personnellement je me ferais une joie de sortir d'ici, mais à mes yeux il fallait aussi sauver la belle Rousse. Même si elle m'avait jeté un regard mauvais, elle ne m'avait rien fait pour le moment et en temps voulu je saurais me défendre. Daio quant à lui décida qu'il resterait pour nous aider.

Michaela me répondit que je n'avais aucune raison de vouloir sortir de ce cadre, que je serais très bien là où je me trouvais et qu'en prime je n'aurais plus jamais aucun problème. Son mari voulut immédiatement chasser Anorynn de la maison, mais sa femme l'en empêcha.

(Pour cela je la remercierai mais qu'elle ne compte pas sur moi pour vivre ici !)

Je fulminais et pestais intérieurement et cela ne s'arrangea pas lorsque Brak fit une remarque des plus sexiste adressée à moi et à la belle.

"Mais bougez-vous enfin !" dis-je d'un ton à la fois lasse et quelque peu désespéré.

Pour ne pas changer le vieux continua de pester, ce qui m'énervait de plus en plus, avant que quelqu'un d'autre n'arrive. Je reconnus la corneille qui s'était précédemment posée sur l'épaule du dénommé Selen. Selon elle, le seul moyen pour nous de sortir de ce cadre était d'accepter notre sort, de rester dans cette maison pour l'éternité.

(Comment pourrais-je accepter une condition pareille ?! Ils sont fous ou quoi ?!)

Je ne voyais décidément pas comment me sortir de ce piège. Il allait falloir que je joue ce petit jeu stupide et la belle rousse commença en proposant à Michaela de prendre le thé et de bavasser comme de vieilles amies. Elle ne manqua pas de lancer un pic à Warren, mais ce n'était pas ma préoccupation première. Je sentais que la sulfureuse avait dû mal, elle aussi, à feindre l'enthousiasme à l'idée de se retrouver dans cette maison elle aussi. Je décidais donc d'entrer dans son jeu.

"Oui, un thé ou une boisson serait des bienvenues ! dis-je sur un ton mielleux qui me donnait envie de vomir, puis me tournant vers les garçons. Michaela a raison, allez visiter le reste de cette bâtisse pendant ce temps nous papoterons de tout et de rien. Mais dites-moi Michela, les cadres de cette pièce communiquent-ils avec d'autres cadres de la maison ? Vous pourriez nous faire visiter que l'on s'imprègne des lieux. Si nous devons rester ici, autant s'y habituer dès maintenant."

Je souriais extérieurement mais intérieurement j'aurais voulu qu'ils meurent tous!

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Dernière édition par Adweinna le Sam 16 Juil 2011 22:50, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La salle des tableaux
MessagePosté: Ven 8 Juil 2011 23:16 
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Il semble que le sort de la rousse fonctionne vu comment ce Brak vol dans les airs. Je n'aimerai pas être à sa place néanmoins, car à mon humble avis si cette rousse est par nature désagréable et non avenante, alors quand elle est en colère je ne tenterai pas, du moins pour l'instant, à venir la chercher. Donc le guerrier est maintenant blessé physiquement, étalé par terre comme un vulgaire torchon. Bien fait en même temps, je ne cautionne pas ce qu'il a fait aux deux femmes qui nous accompagnent, mais en même temps il y a l'une d'entre elle où je ne regrette pas du tout ce qui lui ai arrivé. En clair je ne supporte ni Brak ni la sois-disant belle … Par contre je suis un peu déçu du fait que Aram ne m'en dit pas plus sur cette mauvaise situation, sur comment la résoudre. Comment je vais faire sans son aide, il ne me semble pas avoir de connaissance sur ce genre de magie, mon domaine c'est plus la fraude et la triche en me servant de cet art … Donc voilà une impasse, que faut-il donc faire à présent ? Je n'en sais rien mais ce n'est pas mon style de baisser les bras, surtout quand une personne comme Adweinna est en jeu. Je ne parle pas de l'autre, elle je ne la considère pas dans mes calculs.

Sur ce, avant que Brak ne part, Gaubert lui fît une vanne, d'où la réponse fût directement orientée vers les deux prisonnières, doublée d'un fond salace. Ce guerrier est un véritable poète en cette matière je pense ! Le problème est que mis à part cela ce n'est qu'un minable troufion de bas-étage. Je ne préfère pas laisser mon attention sur lui, sauf si cela m'est vraiment nécessaire … Et même si je tente quoi que ce soit envers lui pour le faire parler, il a l'air d'être plus baraqué que moi. Quoique actuellement il est blessé, ça peut être une opportunité pour le faire parler … Plus j'y pense plus j'ai envie de lui matraquer la tête à coup de latte, mais je suis soudainement interrompu dans mon envie de tuer par un animal … La corneille de tout à l'heure, celle qui nous a fait entrés, est là ! Ce qui m'étonne toujours c'est sa faculté à parler notre langage, j'imagine un instant si je l'avais en guise de compagnon animal …. La classe.

Cet oiseau repris Aram dans ses paroles puis spécifia en quelques sortes qu'il ne pouvait rien dire à propos de cette magie causant l'emprisonnement de ces personnes dans leur cadre. Cependant il nous donne de précieux renseignements à ce même propos. Alors comme ça Michaela et son époux peuvent sortir de leur volonté de leur cellule, parce que ils ont choisi de vivre dans cette maison de plein gré … En voilà une nouvelle, cela change bien des choses, cela explique aussi pourquoi Michaela nous 'décourage' de faire sortir Adweinna et Amarante, elle veut qu'elles restent ici, d'autant plus qu'elle ne semble pas enthousiaste que la corneille nous ai donné ces précieuses informations. Je pense que c'est leur place ici, ni à Adweinna, mais malheureusement, ni à Amarante. Mais peut-être que je me trompe aussi, car vu comment la rousse se met à parler avec la maitresse des lieux, j'ai des doutes.

La belle entame la discussion avec Michaela, parlant de tout et de rien, comme si de rien n'était. Un peu étrange quand même, mais c'est certainement pour faire croire à ce qu'a dit l'oiseau. C'est à dire, elle compte faire avaler qu'elle aime vivre dans cette baraque pour pouvoir en sortir, mais ce n'est peut-être pas ça la meilleur solution, ça serai trop facile. Je décide donc d'attraper Brak mais encore une fois je suis interrompu, cette fois-ci par quelque chose que j'entends. Ah, là je n'aime pas du tout, mais alors là vraiment pas ce que j'ai écouté. Dans sa pathétique discussion, la rousse me prends pour un esclave à son service, carrément. Elle ne semble pas avoir réfléchit un seul instant que elle est enfermée dans un cadre et qu'elle ne peut strictement rien faire si ce n'est piquer avec sa langue fourchue.

Cette fois-ci c'est la phrase qu'il ne fallait pas, elle ose me traiter ainsi alors qu'on ne se connait même pas, juste car j'ai refusé un de ses caprices dans la taverne … C'est incroyable. Non, là je ne resterai pas calme et de marbre, sur ce coup-ci je vais réagir … Mais pas forcement de la même manière mesquine que elle. Je m'approche du cadre et la regarde de haut en bas, coincée dans sa toile.

-"Je m'y attendais à une telle sottise, donc je tient à mettre quelques petits point au clair avec vous ..."-

-"Premièrement il ne me semble pas vous avoir dis ou mentionné que j'étais un valet ou un esclave, c'est vous qui vous faites un scénario dans votre tête ..."-
-"Deuxièmement, il n'y a que les clébards pesteux qui sont attirés par les odeurs fétides, désolé, je n'en suis pas un."-


Je reste un très court instant silencieux, puis je rétorque ma dernière phrase.

-"Et troisièmement …. J'en ai un petit peu par dessus de vos mesquineries verbales, je me trompe peut-être mais c'est vous qui avez commencée, donc ne vous plaignez pas de ce que je vais faire ..."-

Mon rythme s'accélère, en appliquant ce que je compte faire à l'instant, je cours un risque énorme, celui de me retrouver à la place de cette femme. Ça serai vraiment extrêmement mauvais pour moi, je n'ose même pas imaginer ce qui peut se passer si jamais cela arrive … Je ne m'en remettrai pas, l'occasion sera trop parfaite pour Amarante de prendre une 'revanche' sur moi. Je fais attention alors de ne toucher que le cadre de la toile, sans toucher d'un millimètre la peinture, puis je retourner l'objet face au mur, de manière à ne plus voir la personne représenté sur la toile.

(Que ça fait du bien!)

J’appréhende maintenant ce qui peut arriver dans les instants qui vont suivre, si j'ai fais une faute en touchant ce maudit cadre, si je vais me faire aspirer dedans bêtement comme cela s'est déjà produit … Par Gaïa, je l'espère que non.

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