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Le soleil se couchait à l’horizon, projetant une couleur orangée sur la ville, lorsque je revenais enfin sur la terre ferme. La journée était passée rapidement, mais j’avais atteint mon objectif. J’avais maintenant de quoi gagner un peu d’argent.
Je rentrais directement à l’auberge, pressé de manger un bon repas chaud et de me coucher.

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Le chemin vers le port fut rapide. Les rues étaient encore quasi-désertes à cet heure-ci et seuls quelques mendiants traînaient ici et là.
Le soleil levant dessinait les contours des navires sur l’horizon. J’avançais sur le port en longeant les différents bateaux, je m’imaginais capitaine d’un de ceux-là.
(Serais-je un bon capitaine ?)
Après quelques minutes de marches, j’arrivais enfin au navire.

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Le temps de trajet du retour fût nettement moins important que celui de l'aller. Accostant à Bouhen peu avant le coucher du soleil, il fût déclaré que la cargaison serait déchargée et stockée dans un entrepôt afin de la vendre le lendemain.
L’équipage s’affairait ainsi à vider le navire, transportant les caisses et tonneaux, contenants le précieux butin de cette chasse.
Les premières caisses à peine déchargés, qu’une dizaine de soldats armés arrivèrent, demandant le capitaine. Portant les armoiries de Bouhen, ils étaient armés et leur chercher des noises étaient la dernière des idées à laquelle il fallait penser.

"Nous avons ordre de réquisitionner vingt pour cent de la marchandise, sous ordre de Nathaël de Rec, comte de Bouhen. Les taxes d’appontement n’ont pas été régularisées depuis plus de deux mois, et ces caisses serviront de règlements de vos dettes."

Le capitaine ne semblait pas surpris par cette déclaration, et laissa le groupe de gardes se saisir d’une partie de la cargaison. Déçu de cet évènement ainsi que de l’absence de réaction du capitaine, je décidais de mettre cela dans un coin de mes pensées afin d’en parler plus tard, trop fatigué pour aborder le sujet dès maintenant.
Après plus d’une heure à décharger et ranger les différentes caisses et tonneaux, le capitaine congédia l’équipage, nous donnant rendez-vous le lendemain en début d’après-midi, afin de récupérer notre paie, et de planifier notre prochaine sortie en mer. Archibald restant évidement sur le navire, le reste des marins allèrent à l’auberge afin de louer une chambre pour la nuit.

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